De John Boorman, 1981, avec Nigel Terry, Helen Mirren, Cherie Lunghi, Paul Geoffrey, Nicol Williamson, Robert Addie...
Grâce à Merlin, Uther Pendragon reçoit l'épée Excalibur des mains de la Dame du Lac. A sa mort, il la fiche dans un rocher, et seul un héritier légitime du trône pourra la brandir à nouveau et devenir roi de Bretagne. C'est le jeune écuyer Arthur qui réussit, bien des années plus tard, et ce fait écrit sa destinée...
D'accord, les 30 ans de Excalibur se sentent sur plusieurs points. Oui, ça a vieilli et ça a quelques défauts qui étaient sans doute présents à l'époque.
Mais c'est sans doute l'une des plus belles visions de la légende arthurienne au cinéma, de par ses acteurs qui personnifient fort bien l'évolution des personnages, par sa musique (le O Fortuna du Carmina Burana, ça garde toujours la même puissance épique évocatrice), par le souffle épique qui règne sur ce film, et par son respect au matériau originel.
Certes, l'histoire est condensée, mais cette vision de l'histoire d'Arthur et Excalibur est suffisamment prenante et bien traitée pour rester compréhensible de tous.
On passe de la barbarie à la grandeur, puis à la décadence, comme le montre l'état des armures (comme dit ailleurs), qui passent du sale à l'éclatant (Lancelot étant le seul, au départ, à avoir une armure immaculée), puis à nouveau au sale.
Une grande tragédie qui reprend magnifiquement l'histoire d'Arthur et Excalibur.
Donc, si le cycle arthurien vous intéresse, il FAUT avoir vu Excalibur :D
Les Messagers de la Mort
Au Jeu des Trônes, il faut vaincre ou périr. George R.R Martin -
Le Trône de FerLe bien et le mal ne dépendent pas de ce qu'un homme fait, mais de ce qu'il ressent. Philip K.Dick
Le Mal est relatif, annaliste. On ne peut pas lui mettre d’étiquette. On ne peut ni le toucher, ni le goûter, ni l’entailler avec une épée. Le Mal dépend de quel côté on se trouve, de quel côté on pointe son doigt accusateur. Glen Cook -
La Compagnie Noire