MADISON ET MATHIAS SONT VICTIMES COMME BEAUCOUP D'ENFANTS DE LA FOLIE DE L'HOMME, CETTE RACE QU'ON APPELLE "L'ETRE HUMAIN"
ALORS AGISSEZMATHIAS ET MADISON
Des journées dans l'enfer
Passées à vous chercher
Des chiens usent de leur flair
Pour tenter de vous retrouver
Ils ont voulu faire de vous
La jouissance la pitié
Mais au fond ils s'en foutent
De ceux qui vont faire pleurer
Eux qui croyaient pouvoir
Un petit peu se cacher
Nous on a le pouvoir
De bien les enfermer
Ils détruisent vos vie
Les parents qui vous on fait
Ils ont puni ces victimes
Qui n'ont rien demandé
On vous aime les enfants
Et on va prendre le droit
De condamner ces passants
Qui ne vous ont pas laissé le choix
Quelques journées pour les uns
Plusieurs années pour les autres
À chercher ceux que demain
On ne verra plus par ta faute
Mais au final pour eux
C'est la même galère
Ce ne sont pas quelques aveux
Qui les feront se taire
Vous avez détruit leurs vies
Les enfants qui donnent l'amour
Mais on fera payer vos envies
Et vos choix pour toujours
Et notre combat de larmes
On le mènera jusqu'au bout
Pour baisser vos putains d'armes
Et pour vous mettre à genoux
On vous aime les enfants
Et on va prendre le droit
De condamner ces passants
Qui ne vous ont pas laissé le choix
On connaît vos prénoms
Et ces dizaines de gendarmes
Qui se battent en surnombre
Pour faire cesser ces drames
Et les enfants du tiers monde
Auxquels on ne pense jamais
Certains blottissent en prison
Et d'autres n'ont pas à manger
Et pour les marchands d'enfants
Eux qui n'ont rien compris
On n'est pas esclaves de sang
Encore moins de vos vies
Et en se battant pour vous
Mathias et Madison
On fera valoir vos droits
Encore mieux que personne
On vous aime les enfants
Et on va prendre le droit
De condamner ces passants
Qui ne vous ont pas laissé le choix
Des années de galère
À construire une vie
À vouloir trop bien faire
C'est nous que l'on a puni
On veut dire à tous ceux
Ceux qui ont pris nos vies
À ces vieux loups dangereux
Qui vont payer le prix
Non pas de la souffrance
Qui a touché nos coeurs
Mais de la petite jouissance
Qui fait de toi un branleur
Vos noms ne sont que les crimes
De dégoût et de pitié
Et ces quelques rimes
Font de vous des enfoirés
On vous aime les enfants
Et on va prendre le droit
De condamner ces passants
Qui ne vous ont pas laissé le choix
Et en lisant ce texte
J'espère que vous comprendrez
Que se sont les enfants que l'on blesse
Et les parents qui sont condamnés
A JAMAIS