Serge et GilbertSerge Battour est un jeune adolescent de 14 ans, qui a la peau foncée du fait de son héritage tsigane, fils de Vicomte et d’une prostituée, c’est un garçon plein d’optimisme, bon élève, musicien talentueux, bref, il va alors rencontré un autre jeune garçon étant son parfait opposé: peau pâle, blond, yeux clairs, mauvais élève, préférant passer son temps à flirter et avoir des relations physiques avec des étudiants plus âgés pour avoir en échange des copies des devoirs.
C’est bien malgré eux qu’ils vont se trouver colocataire et Gilbert va mener la vie dure à ce gêneur dans un premier temps, faisant tout pour le faire quitter cette chambre au plus vite. C’est sans compter la persévérance de Serge à vouloir devenir l’ami de Gilbert envers et contre tout, comprenant bien mieux que quiconque les souffrances enfouies de son camarade.
Les mois passants, Serge arrivera à toucher le cœur de Gilbert, mais ce sera toujours une relation à double tranchant jouant entre l’amour et la haine. Gilbert étant complètement instable psychologiquement, ne faisant aucune différence en ce qui est bien ou mal, il est un bel oiseau que Serge aura bien du mal à tenter d’apprivoiser.
Le symbolisme entre les deux garçons est fort: Gilbert est comme le vent, volant d’arbre en arbre, incapable de se poser quelque part et d’y rester. Serge, c’est l’arbre, profondément enraciné dans la terre, fort et résistant, malgré la souffrance qu’il peut ressentir.
Mon avis:Bon, il fallait que je fasse un topic dessus, je ne tiens plus. C’est l’une des plus belles relations amoureuses qui soit et je pèse mes mots. Kazeki, c’est le papy du shonen-ai ( encore qu’a l’époque il était classé shojo hi hi hi ), comme Lady Oscar est la mamie du shojo, mais quel papy ! Il reste encore très aimé au Japon à l’heure actuelle: fan arts, cosplay, jeu de rôles, etc… et le fandom dans le monde ne cesse de grandir. C’est un classique par excellence.
La grande majorité des relations amoureuses dans KKU sont complètement tordue, voir malsaine, et Takemiya Sensei en parle sans fard, en mettant tout ça en scène avec une légèreté, un style si plein de grâce, qui peut être dérangeant pour les âmes sensibles. Cela ne met que bien plus en avant le lien fort et pur qui unit Serge et Gilbert.
Contrairement à la majorité des histoires d’amours yaoi, shonen-ai d’aujourd’hui, je trouve celle-ci bien plus intense, comme le message que l’auteur fait passer: Serge n’est gay que pour Gilbert et n’a pas d’attrait pour les autres garçons, ce qui signifie beaucoup ! C’est le sentiment d’amour qui prédomine entre eux et pas le reste.