De Will Finn et John Sanford (ils sortaient d'où, ceux-là??)
Une ferme coule des jours heureux. Ses animaux cohabitent en harmonie et rien ne semble pouvoir déranger ce long fleuve tranquille. Sauf qu'un jour, la vieille propriétaire n'a plus de quoi payer ses dettes et va devoir vendre ses terres. Meuglement de terreur chez les vaches qui vont tenter de capturer un bandit local pour s'adjuger la récompense de 750$ et ainsi sauver la ferme du bonheur !
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Bon, je vais essayer de vous le résumer en un mot pour commencer...
Bâclage.Ratage.Honte.Daube.
Faites votre choix.
Pourquoi, me demanderez-vous?Simple.
A part l'animation qui est plutôt réussie, assez fluide, dans l'esprit des bons vieux cartoons des années 30 à 50, il n'y a quasiment rien à sauver là-dedans!
Entre l'idée de base et l'ambiance Far West, il y avait moyen de bien se marrer en détournant les codes du western.Mais non...
A part une petite séquence à la fin qui fait très Sergio Leone, les réalisateurs se contentent d'enchaîner les gags éculés qui ne font guère que sourire, les personnages bien classiques, et les situations attendues, avec quelques chansons par ci par là (qui sont pas trop mal dans l'ensemble, mais on a déjà eu nettement mieux).
Ne parlons même pas du gimmick des frères Trouillard devant le déguisement d'Alameda Slim.Souligner qu'ils sont cons au point de demander à Slim qui il est quand il se déguise, ça passe une fois, mais au bout d'un moment, c'est plus que chiant.
Buck est une caricature de héros sans peur et sans reproche, mais sans réelle profondeur.
Y a bien Jack le lapin qui remonte un peu le niveau, mais ça suffit pas.
La Ferme se Rebelle a payé le prix de la politique de l'ancien président de Disney sur la fin de son activité, devenant un film bâclé à l'intérêt inexistant.
Seuls les plus jeunes s'amuseront devant, et encore...
Les Messagers de la Mort
Au Jeu des Trônes, il faut vaincre ou périr. George R.R Martin -
Le Trône de FerLe bien et le mal ne dépendent pas de ce qu'un homme fait, mais de ce qu'il ressent. Philip K.Dick
Le Mal est relatif, annaliste. On ne peut pas lui mettre d’étiquette. On ne peut ni le toucher, ni le goûter, ni l’entailler avec une épée. Le Mal dépend de quel côté on se trouve, de quel côté on pointe son doigt accusateur. Glen Cook -
La Compagnie Noire