On m'avait dit que quand on se lance, il est difficile de s'arrêter et j'en ai fait l'expérience par moi-même puisque j'ai achevé de lire les 15 tomes composant le manga en seulement quelques jours!
MÄR est vraiment un manga étonnant puisqu'il mélange un grand nombre de style, sans jamais tomber dans la parodie. Ce serait vraiment difficile de le classer dans une catégorie précise ou de définir une tranche d'âge pour les lecteurs. C'est pour cette raison que je pense que
MÄR peut plaire à tout le monde, chacun pourra trouver son compte dans un des nombreux aspects développés dans le manga.
Nobuyuki Anzai, que j'ai eu la chance de rencontrer à la
Japan Expo 2007 (même que j'ai un tome de
MÄR dédicacé!), a vraiment réussi à faire un manga intéressant, drôle, avec de l'action, des personnages attachants et tous différents les uns des autres, d'inombrables références et avec une fin qui, pour une fois, ne nous laisse pas sur notre faim!
En effet,
MÄR mélange énormément d'éléments qui, normalement, ne sont pas compatibles dans un même manga à moins qu'il s'agisse d'une parodie. Déjà, on ne peut pas dire s'il s'agit d'un Shojo, d'un Shonen, d'un manga pour enfant ou pour adulte (même s'il est officiellement classé dans les Shonen). Tous les éléments empruntés aux contes de fées pourraient laisser croire qu'il s'agit bien là d'un manga pour les plus jeunes, mais la violence de certaines scènes et l'issue de certains combats tendent à laisser penser le contraire. Les personnages représentent également un grand panel de stéréotypes inspirés de pas mal de styles différents allant du manga Kawaii (
Snow et
Aqua par exemple) au Shonen pur (
Ginta,
Alviss et
Nanashi) en passant par l'ecchi et le fan-service (
Alice et
Dorothy) et plein d'autres mais la liste serait longue. L'histoire, qui parait un peu simplette au départ, se faufile au fur et à mesure des tomes et devient de plus en plus prenante et intriguante. Le
War Game occupe une grande parti de la série mais les combats sont aussi et surtout un prétexte pour apprendre à connaître les personnages, leur force et leurs points faibles, leurs rêves et leur passé. Du coup, on s'attache très vite à la plupart d'entre eux, même à certains méchants d'ailleurs, et on est à la fois pressé de savoir la suite mais on appréhende en même temps d'arriver au bout et de plus pouvoir suivre les aventures du jeune
Ginta et de ses acolytes. D'ailleurs, j'aurais bien du mal à vous dire qui est mon préféré car je les adore pratiquement tous! Par contre, je suis beaucoup moins tentée par la suite qui s'intitule MÄR Omega mais dont le héros n'est plus Ginta.
- Citation :
- Collégien à l'imagination débordante, Ginta Toramizu rêve de contes de fées et de pays imaginaires. Tous ses camarades se moquent de lui, à l'exception de la jolie Koyuki, car en plus de rêver à voix haute, Ginta est du genre looser, myope et tout gringalet. Un jour à l'école, une porte apparaît et il entre dans le Monde de MÄR, le monde dont il a toujours rêvé. Dans ce monde existent des ÄRM : artefacts ayant des pouvoirs magiques aussi divers qu'extraordinaire. Par pur hasard, Ginta rencontre Babbo, un ÄRM unique pouvant parler. Il va également faire la connaissance de Dorothy, une sorcière à la recherche d'ÄRM, de Jack, un garçon qui cherche à devenir un homme, de Snow, une princesse en fuite et de son fidèle chien Edo. Mais Ginta va très vite découvrir la raison de sa venue dans ce monde. Il a été appelé pour se joindre à la Cross Guard et empêcher l'Echiquier de détruire le Monde de MÄR.