Des studios Disney-Pixar arrive la comédie d'aventure «Up», qui suit un vendeur de ballons de 78 ans, Carl Fredricksen, au moment où il réalise enfin le rêve de sa vie. Son désir de vivre une grande aventure le pousse à attacher des milliers de ballons à sa maison pour s'envoler vers les régions sauvages de l'Amérique du Sud. Mais il s'aperçoit trop tard de la présence d'un colis ayant la forme de son pire cauchemar : Russell, un jeune explorateur de 8 ans un peu trop optimiste, l'accompagnera dans son voyage.
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Enfin regardé.
Et je dois dire que j'ai été assez surpris.
Malgré l'étiquette Disney/Pixar, malgré la présence de gags et de seconds rôles bien tordants...
C'est pas vraiment un film pour enfants, ni même vraiment une comédie.Certes, on rit, mais rarement.Certes, les enfants peuvent le voir, mais ils n'y saisiront sans doute pas le sens du film.
On nage là dans la nostalgie, mais aussi le drame (à ce titre, le premier quart d'heure du film retournera même ceux qui sont prévenus...J'ai pas échappé à ma petite larme), celui d'une vie lentement détruite par les coups du sort.
Au final, quand le film débute vraiment, que reste-t-il à Carl?Il est seul, aigri, isolé...Et pourtant, malgré ce que la vie lui a fait subir, il a encore une promesse à tenir, un fol espoir à suivre...
Emmener sa maison en Amérique du Sud.
L'imprévu Russell va lui redonner goût à la vie.
Il est un peu l'image même de cette innocence, cette naïveté que la vie lui a lentement ôtée...
Au final, Là Haut désarçonne complètement, pour un Disney/Pixar.
On s'attendait à une comédie teintée d'un ou plusieurs quelconques messages, on a un road movie lent, contemplatif, et empreint de tristesse, de nostalgie, et d'espoir.
Bref, c'est beau, à tous les sens du terme, mais n'attendez surtout pas un dessin animé classique.On en vient presque à douter que ce soit du Disney/Pixar, tellement il nous prend par surprise.
Les Messagers de la Mort
Au Jeu des Trônes, il faut vaincre ou périr. George R.R Martin -
Le Trône de FerLe bien et le mal ne dépendent pas de ce qu'un homme fait, mais de ce qu'il ressent. Philip K.Dick
Le Mal est relatif, annaliste. On ne peut pas lui mettre d’étiquette. On ne peut ni le toucher, ni le goûter, ni l’entailler avec une épée. Le Mal dépend de quel côté on se trouve, de quel côté on pointe son doigt accusateur. Glen Cook -
La Compagnie Noire