De Mark Dindal, 2000.
A la tête d'un royaume mythique se trouve Kuzco, un jeune empereur aussi capricieux que méprisant.
Sa conseillère, Izma (en poste depuis bieeeeeeeeeeeeeeeeeen longtemps), ne rêve que de s'emparer du trône.Quand Kuzco finit par la congédier, elle met en place, avec l'aide de son acolyte Kronk, un plan pour l'éliminer.
Mais la potion, loin de tuer Kuzco, fait de lui un lama, qui finit assommé sur la charrette du paysan Pacha, chef du village que Kuzco aimerait détruire pour bâtir sa villa Kuzcotopia...
Le mal aimé du président de Disney de l'époque, Michael Eisner, qui réussira à saboter toute la communication autour du film, le faisant passer inaperçu.
Et pourtant...
Ce film est une perle d'humour et de drôlerie.
Chaque séquence est un prétexte à se plier (notamment celle de l'auberge, ahurissante de rythme et d'humour), de même que les personnages tous bien campés, et le second degré permanent.
Les passages où Kuzco vient "corriger" l'image parce que la caméra n'est pas sur lui, c'est énorme ^^
Le doublage est impeccable, et la chanson d'intro (la seule du film avec celle de fin) donne le ton.
Ce sera drôle, décalé, anachronique, et rythmé.
Pari plus que réussi, tellement les péripéties de l'anti héros Kuzco et son parfait antagoniste Pacha sont magnifiques d'humour sur tous les plans (le duo Izma/Kronk y contribuant largement aussi, notamment les questions existentielles de Kronk avec ses 2 consciences).
Le fond reste assez classique pour un Disney (petite réflexion sur l'égoïsme et l'importance des autres), mais, au moins, c'est pas trop appuyé ou martelé, et ça passe tout seul.
Kuzco L'Empereur Mégalo est assurément l'une des plus grandes réussites de Disney pendant les années 2000.
Une perle d'humour et d'inventivité, droit dans l'esprit des bons vieux cartoons, où le spectateur rit à chaque séquence ou presque devant la profusion de gags et de bons mots.
A voir, vraiment ^^
On notera également que, malgré le travail de sabordage de Eisner, Kuzco a rapporté 89 millions de dollars, soit à peine dix de moins que Hercule, qui avait été, lui, l'objet d'une campagne publicitaire digne de ce nom.
Les Messagers de la Mort
Au Jeu des Trônes, il faut vaincre ou périr. George R.R Martin -
Le Trône de FerLe bien et le mal ne dépendent pas de ce qu'un homme fait, mais de ce qu'il ressent. Philip K.Dick
Le Mal est relatif, annaliste. On ne peut pas lui mettre d’étiquette. On ne peut ni le toucher, ni le goûter, ni l’entailler avec une épée. Le Mal dépend de quel côté on se trouve, de quel côté on pointe son doigt accusateur. Glen Cook -
La Compagnie Noire