De Ridley Scott, 1979, avec Sigourney Weaver, Veronica Cartwright, Tom Skerritt, Ian Holm...
2122. Le Nostromo, vaisseau de commerce emportant un équipage de sept personnes et une cargaison de minerais, fait route vers la Terre. À la moitié du voyage, il doit interrompre sa course pour répondre à un mystérieux message de détresse provenant d'une planète inexplorée. Après un atterrissage périlleux, l'équipage découvre les restes d'un gigantesque vaisseau extraterrestre dont le seul passager retrouvé semble être mort dans d'étranges circonstances...
Donc, en 1977, un parfait inconnu, Ridley Scott, nous fait un petit film sympathique, Les Duellistes, chronique d'un affrontement entre 2 officiers pendant les guerres napoléoniennes.
Le film est reconnu pour sa réalisation et ses qualités esthétiques, et s'offre le prix de la première œuvre à Cannes en cette même année 1977.
Admirable, mais pas de quoi en faire un grand nom.
Puis arrive Alien Le 8e Passager...
Première incursion dans la SF pour Scott, il explore également le film d'horreur "à l'ancienne" et démontre encore une fois toute la maîtrise visuelle du Britannique.
Le film tient en effet grâce à 3 éléments.
Sigourney Weaver, parfaite de vulnérabilité face à une créature inconnue et mortelle.
L'Alien (ou Xénomorphe) lui-même, peu visible à l'écran, mais qui pèse de sa présence sur chaque plan tout de même dès son apparition, et qui bénéficie de cet incroyable design, gracieux et sensuel, de H.R Giger (design qui contraste nettement avec son envie de tuer).
Et enfin, le Nostromo ou, plus précisément, l'ambiance qui y est développée. On navigue dans un huis clos oppressant, suffocant, scène de théâtre d'un duel sans merci entre l'équipage et la créature.
Alien est un film simple, qui ne compte que peu de dialogues, mais une ambiance vraiment prenante, qui fait encore son petit effet de peur plus de 30 ans après.
Et pas juste le temps d'une scène, vraiment tout du long.
Enorme succès à l'époque, avec plusieurs récompenses, film devenu culte et fondateur avec les années, Alien Le 8e Passager reste un exercice de style incroyablement efficace et prenant.
Une des nombreuses preuves de l'époque que faire peur ne relève pas du gore permanent, chose un peu trop souvent oubliée aujourd'hui.
Sans oublier que c'est aussi, finalement, la confrontation de l'Humain face à lui-même et sa volonté de puissance. Volonté que l'on retrouve à travers l'un des personnages et sa mission...
Tout au plus lui reprochera-t-on d'avoir assez vieilli et d'être bien typé "fin 70's/début 80's", mais ça n'est vraiment qu'un détail par rapport à ce qu'on y trouve.
Bref, 32 ans après sa sortie, des visionnages multiples, une réputation bien connue...C'est toujours aussi efficace et excellent =)
Les Messagers de la Mort
Au Jeu des Trônes, il faut vaincre ou périr. George R.R Martin -
Le Trône de FerLe bien et le mal ne dépendent pas de ce qu'un homme fait, mais de ce qu'il ressent. Philip K.Dick
Le Mal est relatif, annaliste. On ne peut pas lui mettre d’étiquette. On ne peut ni le toucher, ni le goûter, ni l’entailler avec une épée. Le Mal dépend de quel côté on se trouve, de quel côté on pointe son doigt accusateur. Glen Cook -
La Compagnie Noire