Ils en ont refait des plus récents, depuis x)
Sinon, j'ai vu.
- Je suis Thor. - On dit "j'ai" tort ! - Et le Thor tue. - ...
Sur cette superbe référence en guise d'ouverture, je peux annoncer que Thor est la parfaite illustration du projet actuel de Marvel, à savoir lier ses films dans un seul et même univers, comme ses comics.
Ce film est un honnête divertissement, mais, pris seul, il n'est pas plus. C'est clairement un prologue de luxe de 1H40 pour introduire Thor parmi Les Vengeurs. On pourrait le résumer à "Ainsi est né le plus respectable des Vengeurs".
Ce film est assez paradoxal, car il ne se passe finalement pas grand chose et pourtant... L'action s'enchaîne trop rapidement. Le développement est réduit au strict minimum, Kenneth Brannagh instaurant une certaine ambiance dans les scènes intimistes, mais expédiant les scènes d'action aussi vite que possible. Ce que je comprends volontiers, ce n'est pas son domaine de prédilection.
Mais quand même... Le Destructeur, quoi. L'arme qui a tué Thor dans le comics (bon, ok, pas longtemps, mais il l'a fait), qui a fait trembler les Vengeurs, qui est le pire adversaire du fils d'Asgard... Expédié vite fait bien fait après sa démonstration de puissance.
Bon, ne soyons pas non plus mauvaise langue, Thor n'est pas la catastrophe X-Men 3.
Branagh a une bonne réalisation, son casting est pas trop mal choisi (par contre, le coup d'un Thor souriant et cool, ça, fallait oser......), ses effets sont corrects (même si la chambre d'Odin est un modèle de kitsch), son scénario assez bien pensé pour les origines du personnage (si ce n'est donc cette action trop rapide)...
Donc, comme dit plus haut, un honnête et sympathique divertissement.
C'est juste que moi, quand on me dit Thor, j'attends pas du sympathique... Mais de l'épique.
A voir, donc, mais ça passera sans doute mieux si on enchaîne avec Les Vengeurs derrière quand il sera sorti.
Les Messagers de la Mort
Au Jeu des Trônes, il faut vaincre ou périr. George R.R Martin -
Le Trône de FerLe bien et le mal ne dépendent pas de ce qu'un homme fait, mais de ce qu'il ressent. Philip K.Dick
Le Mal est relatif, annaliste. On ne peut pas lui mettre d’étiquette. On ne peut ni le toucher, ni le goûter, ni l’entailler avec une épée. Le Mal dépend de quel côté on se trouve, de quel côté on pointe son doigt accusateur. Glen Cook -
La Compagnie Noire