Alors voilà je vous propose mon 1er one-shot, à nouveau sur le fandom de "sous le signe des mousquetaires". A la base, une idée folle et débile, j'ai fini par refaire une scène de l'anime, de façon... spéciale...TrahisonLa nuit était tombée. D’Artagnan, Jean et Copie dormaient à poings fermés. Ils n’entendirent pas entrer d’antipathiques hommes armés de couteaux. Il faut dire qu’ils avaient pénétré dans la piteuse maison dans un silence quasi absolu. Leur objectif était simple : tuer d’Artagnan. Il était leur ennemi. Il était “de l’autre côté”…
Avisant l’épée à côté du lit, l’un des intrus s’en empara. Un autre brandissait déjà son couteau… la lame effleura Copie, qui se réveilla immédiatement en criant à tue-tête. Le bruit réveilla d’Artagnan et Jean à leur tour.
- Mais qu’est-ce que c’est ? fit d’Artagnan encore somnolent
Quand il vit les hommes armés autour de lui, il se réveilla complètement, et chercha automatiquement son épée, mais en vain.
- Oh non ! Où est mon épée ?
- L’épée que tu cherches, la voici !
Un des hommes le narguait avec sa propre arme ! Jean, tout aussi réveillé, se cachait derrière d’Artagnan, pas très rassuré.
- Qui êtes-vous ? demanda d’Artagnan suffisamment fermement pour ne pas montrer sa peur.
- Tu ne devines pas ? ricana celui qui semblait être le chef de ce gang.
D’Artagnan compris alors qu’il ne serait pas épargné. Il devait se défendre !
Derrière lui, Jean avisa la commode, et d’un regard, le signala à d’Artagnan. Ils balancèrent alors les tiroirs à la tête de leurs agresseurs, puis les aveuglèrent par le drap.
- Vite, Jean, fuyons !
Mais d’autres ennemis les attendaient dans la pièce principale. Mais d’Artagnan, même sans son épée, sait se défendre ! La table et les chaises y passèrent, mais la voie était maintenant libre jusqu’à la porte d’entrée.
- Jean, filons d’ici !
- Oui !
Les deux amis se précipitèrent dehors, mais ce fut pour constater qu’un troisième groupe les attendait dans la rue ! La lumière provenant de la maison voisine malgré l’heure tardive éclaira un instant les malfrats. Leurs tenues caractéristiques confirmèrent leur appartenance au camp adverse. D’Artagnan serra les dents. Non ! Il ne veut surtout pas se faire saigner par EUX ! Il aurait trop honte ! Et surtout que ces types pourraient aussi en vouloir à Jean. Non ! Il devait se battre ! Même en très mauvaise posture, sa fierté le fit se ressaisir. Il ne tomberait pas !
Soudain, un rondin de bois frappa violemment la main de celui qui menaçait d’Artagnan de son épée, qui la lâcha sous le coup de la douleur. D’Artagnan récupéra son arme au vol.
- En garde !
Il vit alors ses agresseurs s’écarter légèrement, et quelle ne fut pas sa surprise de voir alors Athos et Porthos ! Ils lui sourirent.
- Ca va d’Artagnan ? demanda Athos
- J’suis bien content de vous voir tous les deux !
Sur ces mots, d’Artagnan se mit en garde.
- A nous maintenant ! fit-il, menaçant, à son adversaire.
Les trois amis se battirent contre ces ennemis nocturnes. Porthos s’en donnait à cœur joie ! Finalement, ils se retrouvèrent côte à côte, faisant front ensemble devant les intrus.
- Venez donc nous chercher si vous l’osez !
Les agresseurs, se sentant en mauvaise posture, choisirent de fuir.
Reprenant ses esprits, d’Artagnan demanda :
- Mais comment ont-ils su que j’habite ici ? Et comment savent-ils…
- Justement d’Artagnan, nous sommes venus car nous savions que cela leur a été communiqué, expliqua Athos.
- Mais comment ça ?
Athos et Porthos se regardèrent, l’air triste. Ils s’attendaient à la question suivante de d’Artagnan :
- Où est Aramis ?
Appuyé sur le chambranle de la porte d’entrée, Athos lui présentait son dos en lui répondant tristement :
- Il nous a trahis en rejoignant leurs rangs. C’est d’ailleurs lui qui leur a donné ces renseignements…
D’Artagnan, complètement sous le choc, pâlit. Même Jean était sidéré et avait du mal à y croire.
- Vous… vous voulez dire… bafouilla d’Artagnan.
- Vous avez bien compris. Aramis nous a trahis, nous, supporters de l’OM, pour devenir supporter du PSG, et il vous a “vendu” comme preuve de sa bonne foi…
- Vous pensez bien, renchérit Porthos, qu’avec des voyous pareils, ils rappliquent dès qu’il y a un “ennemi” à saigner.
Complètement démoli par cette nouvelle, d’Artagnan se laissa tomber au sol.
FIN