Harry Potter et un nouveau destin

Rappel du premier message :

Bonsoir,

Je vous présente ce crossover qui comprend les mondes de Harry Potter et de DBZ. Vous me direz, ce n'est pas possible ! Je vous répondrais, si ça l'est, dans un sens logique si l'on prend en compte certaines similarités entre les deux univers : magie, puissance, évolution.

Résumé :
Harry est déprimé à la fin de sa sixième année avec la mort de Dumbledore. La recherche des horcruxes s'avère plus dure que jamais. Notre jeune sorcier ne sait pas par où débuter. Il reçoit alors de mystérieux livres et il va faire la rencontre de puissants héros qui vont l'aider à leur manière. Mais est-ce que cela sera suffisant ? Et si ce nouveau savoir ne servait pas que notre jeune héros ? Pour le savoir, venez lire.

ok :) non mais de toute facon je suis po une référence a la base j'aime po lire :P
Je n'ai lus que le 1er livres les autres je les ai vu en film :P

On va dire que je vous gâte ce soir, entre un OS et de nouveaux chapitres.

10 – Sacrés garnements

Le lendemain, comme prévu, le mariage eut lieu. Harry prit l’apparence d’un jeune homme roux des environs, et la famille le présenta comme un cousin. Avec Ron, ils accueillirent les invités et les placèrent jusqu’à l’arrivée des mariés. Le mariage fut aussi beau que prévu, et la mariée et les demoiselles d’honneurs étaient magnifiques. Harry et Ron ne purent décrocher leurs regards de leurs compagnes respectives. Après l’échange des vœux, le repas de noce apparut. Il y eut bien évidemment l’incident entre Victor Krum et Xenophilius Lovegood, les propos cinglants de la Tante Muriel et l’apparition du patronus de Kingsley annonçant la tombée du Ministère. Les quatre amis transplanèrent dans une rue de Londres et se dirigèrent vers le bar en prononçant le nom de Voldemort. Deux mangemorts ne tardèrent pas à apparaître. Et une bataille rangée s’engagea à laquelle Harry mit vite un terme en les assommant avec sa super vitesse. Hermione leur modifia la mémoire, et ils transplanèrent au Square Grimmaurd.
A peine arrivés, Harry ne perdit pas de temps. Il appela Kreattur qui arriva en ronchonnant. Avec gentillesse et respect, il lui demanda de leur raconter l’histoire du médaillon et de son maître. L’elfe, après hésitation, fit son récit. Harry le remercia en lui donnant le faux médaillon. Il congédia pour l’elfe en lui demandant de se reposer. Il devait maintenant faire le point avec ses amis. Ils s’installèrent dans le salon.
- Jusqu’à présent, tout se déroule pour le mieux. Nous allons laisser passer le mois en cours pour ensuite s’attaquer à la récupération du vrai médaillon. Il me faudra certainement me rendre au Ministère, mais ce ne sera pas un problème. J’en profiterais pour récupérer quelques cheveux afin que nous réussissions l’évasion des nés moldus. Pour l’instant, je vais me rendre à Poudlard, récupérer les crochets du Basilic et le diadème de Serdaigle.
- Et que faisons-nous en attendant ? demanda Ron.
- Aménagez-vous des chambres et reposez-vous. Je ne tarderais pas. Je vais me téléporter, ce sera plus facile.
Se faisant, il se concentra sur l’énergie de Dobby et disparut pour réapparaître dans les cuisines du château. Il ne sentit aucune énergie particulière, mais ne préféra pas s’attarder. A une vitesse surhumaine, il monta au septième étage pour se retrouver devant la Salle sur Demande. Il fit apparaître la porte et se dirigea vers l’horcruxe pour s’en emparer. Ensuite, il se dirigea vers les toilettes des filles pour emprunter le passage menant à la Chambre des Secrets. Arrivé en bas du tunnel, il vola jusqu’à la porte et l’ouvrit en parlant fourchelangue. Il vit le cadavre en décomposition du serpent géant. Une odeur indescriptible s’en dégagea. Elle fit tousser le jeune sorcier. Il ne s’attarda pas et arracha les crochets ayant soin de ne pas se blesser. Il agrandit un sac réduit pour y ranger son butin. La besogne terminée, il se concentra et se téléporta à nouveau au Square Grimmaurd. Toute l’opération ne lui avait pris qu’une dizaine de minutes.
Durant ce court laps de temps, les trois amis étaient montés à l’étage et avaient choisi leur chambre. Ginny avait opté pour la chambre du parrain de Harry. Elle avait déjà agrandi le lit. Ron et Hermione étaient assez hésitants. Malgré leurs caractères bien trempés, les jeunes amoureux avaient une certaine réticence à partager la même pièce bien que l’envie soit grandissante. Ginny sortit pour les observer. Elle souffla en désespoir de cause.
- Hé tous les deux, vous vous décidez ? Sinon vous dormirez dans le couloir.
- Petite sœur, ce n’est pas parce que tu n’as pas de retenue que nous devons nous comporter comme toi, répliqua Ron avec énervement.
- Holà, ne commences pas à me parler comme ça, s’énerva-t-elle à son tour. Vous vous aimez depuis votre troisième année, et maintenant que vous pouvez commencer à en profiter, vous nous faites le coup des timides. On se demande qui se moque de qui.
Ron vit rouge et éleva la voix. Ginny fit de même. Une tempête Weasley éclata et Hermione dut intervenir avec vigueur pour empêcher le frère et la sœur d’en venir aux mains, ce qui aurait pu s’avérer dangereux maintenant qu’ils savaient comment porter convenablement des coups.
- Du calme vous deux, tempêta-t-elle à son tour. Si Harry revient et vous voit vous chamailler, il est capable de nous abandonner. Même si il a accepté l’idée que nous puissions avoir une intimité prochaine, nous le connaissons assez pour savoir qu’il sera sur notre dos car il nous veut concentrer.
- Je rêve ou tu prends son parti ? demanda Ginny.
- Non, je suis comme vous, moi aussi je veux … profiter, avoua-t-elle en rougissant, mais ses propos ne sont dénués de bon sens. Il fera tout pour nous entraîner à un niveau qu’il jugera acceptable pour préparer la bataille de Poudlard. Et même si pour le moment, il ne s’en ouvre pas, il pense encore à son idée folle d’après Noël.
Ginny et Ron regardèrent leur amie. Ils se sentaient d’un coup ridicule. Leur ami pensait à sauvegarder le monde sorcier, et eux ne pensaient qu’à leur propre désir. La sœur et le frère se firent des excuses. Finalement, ce fut Hermione qui prit l’initiative et qui invita Ron à partager une chambre au fond du couloir. Ils posèrent à peine leurs affaires que Harry les appelait. Ils descendirent dans le salon. Le jeune sorcier disposait son butin sur une table.
- Je n’ai eu aucun problème. Maintenant, on va respecter le livre d’une certaine manière. Ginny, à toi l’honneur, invita Harry.
La jeune sorcière regardait l’horcruxe avec angoisse. Bien qu’elle ait lu tous les tomes, elle se rappelait encore douloureusement du mal que le journal de Jedusor lui avait fait. Elle frémit en s’approchant du diadème. Harry lui tendit un crochet avec un sourire confiant. Elle n’était pas aussi sûre d’elle, et sa main tremblait légèrement. D’un coup, le diadème se mit à vibrer. Le morceau d’âme avait réagi à la présence du crochet. Il cherchait un moyen de survivre. Il se mit à vibrer de plus en plus fort. Et d’un coup il sentit suffisamment de puissance s’infiltrer en lui pour laisser apparaître une image fantomatique d’un Jedusor ayant dans la trentaine. Il tournait sur lui-même pour identifier les lieux où il se trouvait. Puis il porta son attention sur les sorciers présents. Et son regard se fixa sur le crochet du Basilic que Ginny tenait à la main. Aussitôt il se mit à parler avec une voix sensuelle pour convaincre la jeune sorcière de le laisser aller. Il lui promettait de réaliser ses rêves. Les yeux de l’image fantomatique étaient hypnotisant. Ginny se sentait fondre devant ce regard. Masi Harry veillait. Il parla à Ginny et lui renouvela son amour sincère. Elle se tourna vers son sorcier et se perdit au fond des yeux émeraude de celui-ci. Elle retrouva courage, et avec détermination, elle planta le crochet dans le diadème. L’image fantomatique disparut dans un cri déchirant. Le diadème se brisa en deux. Ginny haletait. Harry la prit dans ses bras pour la bercer.
- Je m’excuse mon amour, je n’avais pas prévu que le morceau d’âme emprisonné à l’intérieur se servirait de mon énergie pour contrer le danger des crochets. Je suis navré.
- Ca va Harry, dit-elle difficilement. Tant que je suis … dans tes bras. Mais j’ai vraiment eu l’impression de revenir à l’époque du livre.
- Décidemment, Vol … je veux dire nous savons qui est vraiment un maître pour manipuler les émotions, dit Ron.
- Je ne te le fais pas dire, dit Harry, mais nous ne ferons pas comme dans le livre. Dès que nous aurons le médaillon, je jetterais un sort dessus pour enfermer son pouvoir, et Ron tu le détruiras comme prévu dans la forêt près du lac avec l’épée de Gryffondor, dès l’instant que Rogue nous aura localisés grâce au portrait de l’ancêtre de Sirius.
Ginny reprenait des couleurs au fur et à mesure que la conversation continuait. Ensuite, Hermione proposa à tout le monde de monter se coucher. Cette journée avait été intense en émotions fortes. Arrivés au premier étage, Hermione et Ron se dirigèrent vers leur chambre. Harry s’apprêtait à entrer dans la sienne et souhaitait la bonne nuit à sa bien-aimée.
- Où crois-tu que je dorme ? demanda-t-elle.
- Il y a plein de chambres dans la maison, se défendit le jeune sorcier.
La jeune sorcière lui indiqua d’un signe de tête de regarder sa chambre. Harry ouvrit entièrement la porte de l’ancienne chambre de son parrain pour constater avec surprise les changements. Ses affaires et celles de Ginny étaient posées sur un lit à deux places. Il se retourna vers celle-ci avec de gros yeux. Faisant fi de l’expression du jeune sorcier, elle s’engouffra dans la chambre et se posa sur le lit. Elle le regarda avec un grand sérieux.
- Tu comptes dormir sur le palier de la porte ?
Le jeune homme ne sut pas quoi répondre. Son cerveau avait cessé de fonctionner. Comme un automate, raide comme un robot, il entra à pas lents dans la chambre. Son visage était rouge cramoisi tant il se sentait inconfortable dans cette situation. Ginny s’empêcha de rire et de le taquiner. Elle comprenait la gêne de son bien-aimé. Elle devait le rassurer et détendre l’atmosphère.
- Harry, assieds-toi près de moi, s’il te plaît.
- Je préfère garder mes distances pour le moment.
- Je ne vais pas te manger tout de même. Bien que l’idée soit alléchante à plus d’un titre. Sérieusement, nous devons parler.
- Parlons, mais je reste à ma place, dit-il avec fermeté.
La jeune femme souffla et se leva pour se rapprocher en lui tendant la main. Le jeune sorcier frémit dès qu’il sentit la main de la jeune sorcière se poser sur la sienne et le guider vers le lit.
- Harry, mon chéri, tu sais que mon plus cher désir est de vivre avec toi. Et tu le veux aussi. Tu sais que nous nous marierons et que nous aurons des enfants.
- Oui, mais ce sera après la guerre, lui rappela-t-il.
- Je suis d’accord. Cependant, certains faits ont changé, et donc de nouvelles perspectives s’ouvrent à nous. Alors pourquoi attendre ?
- Ginny, tu te sens peut-être prête pour … ça, dit-il en désignant le lit, mais pour moi, c’est trop. Je ne suis pas sûr. Et puis il y a la guerre, la préparation, les …
- Suffit Harry !!! Arrêtes de fuir, grogna-t-elle. Ce ne sont que des excuses. Je veux savoir réellement ce qui te terrifie. Il est fini le temps où les grands-parents partageaient deux lits dans une seule chambre et se donnait rendez-vous pour décider quand faire … l’amour.
La jeune sorcière avait lâché le mot fatidique. Une couleur rouge sans précédent empourpra le visage du jeune sorcier. Il savait qu’il n’arriverait pas à se défiler. Et Ginny était prête à se battre pour obtenir ce qu’elle désirait. Et ce qu’elle désirait par-dessus tout, c’était sentit le corps de son sorcier contre le sien. Elle reprit.
- Je ne dis pas que nous devons le faire sur l’heure. Mais il serait bon que nous profitions de cette opportunité pour apprendre à mieux nous connaître. Bien que j’aie un avantage, j’en sais plus sur toi que toi sur moi. Et au vue de ta réaction, je me félicite d’en savoir autant sur ton compte. Je n’ose même pas imaginer ce qui se serait passé après la bataille de Poudlard quand nous nous serions mis ensemble. Te connaissant, tu ne m’aurais pas tout dit, ou alors je t’aurais arraché les mots par la force. Et dès le début, notre intimité en aurait souffert.
Harry dut reconnaître que les paroles de la jeune femme étaient sensées. Se connaissant, il aurait tout fait pour l’épargner, surtout après la perte de Fred. Mais maintenant, les choses étaient différentes. Et il se devait d’agir autrement. Même face à Ginny.
- Très bien Ginny, je ferais des efforts, mais il te faudra être patiente, supplia-t-il.
- J’essaierais, promit-elle, mais tu ne pourras pas m’empêcher de t’aguicher. Et pour le moment je vais ranger ça.
Ils se sourirent sur cette dernière remarque. Le « ça » en question était une fiole contenant une potion contraceptive, utile autant pour els hommes que pour els femmes. Dans la chambre de Ron et de Hermione, les deux jeunes gens discutaient du même sujet mais de manière bien différente. Ron comme son ami avait certains doutes et ne voulait pas commettre la même erreur que ses parents. Hermione partageait son appréhension et elle-même avait besoin de ralentir le mouvement pour garder le contrôle. Seulement, les deux jeunes sorciers ne prenaient pas en compte toutes les années de frustration et de retenue qu’ils laissaient derrière eux. Et ils faillirent franchir le pas si Ron n’avait pas eu un éclair de lucidité. La nuit avait été propice à bien des controverses.

Dans les jours qui suivirent, la vie s’organisa tant bien que mal à Square Grimmaurd. Grâce à Harry, les quatre amis sortaient assez souvent de la sinistre maison après leur entraînement, surtout que Harry avait modifié les données de la tente. Désormais, y passer une heure équivalait à une journée. Pour Hermione, Ginny et Ron, la cadence avait augmenté de façon significative. Et Harry s’avérait être un excellent professeur. Mais entraîner ses trois amis le contraignaient à être intransigeant avec eux. Il les poussait jusqu’au bout de leur limite. Après une remarque acerbe de Ginny, Harry avait réfléchi à son comportement et avait décidé de se faire pardonner en leur octroyant des sorties quotidiennes. Ainsi la vie était-elle moins stressante. Et comme promis, il s’était rendu au Terrier pour prendre et donner des nouvelles. Les parents Weasley le rassurèrent et furent soulagés. Le Terrier restait toujours officiellement le quartier général de l’ordre.
La veille de l’anniversaire de Ginny, alors que les quatre amis se reposaient dans le salon, Harry se désintéressa d’un coup de la partie d’échec qu’il avait engagé avec Ron. Il se dressa d’un coup et scruta le vide. Il venait de ressentir l’arrivée de deux grandes puissances. Ginny, Hermione et Ron avaient sorti leurs baguettes.
- Mais c’est quoi cette bouse de dragon ? éclata soudain Harry. Et comment ont-ils fait pour passer ?
- Harry, supplia Hermione, tu nous expliques. Il y a des mangemorts qui approchent ?
- Non, pire que des mangemorts, pire que le Seigneur des Ténèbres. Restez-là, je reviens.
Il se concentra à nouveau et disparut.
Quelques instants auparavant, d’un trou dans le ciel crépusculaire, deux jeunes garçons apparurent en lévitant sur place au milieu de la campagne anglaise. Ils se félicitaient en se tapant dans les mains. Ils étaient tout contents, comme deux enfants espiègles après une bonne blague.
- Hé Trunks, tu es sûr que nous sommes au bon endroit ?
- Sûr et certains. Je ressens l’énergie de Harry et une autre toute aussi forte mais différente.
A ce moment-là, Harry apparut devant les deux jeunes garçons. Et il stoppa net en les reconnaissant.
- Trunks, Sangoten, par Merlin, mais que faites-vous ici ? Et comment avez-vous fait pour parvenir jusqu’ici ?
Les deux enfants se précipitèrent sur le sorcier pour le saluer, heureux de retrouver le jeune sorcier. Trunks s’expliqua rapidement.
- Avec tout ce que tu nous as dit sur ton monde, on a eu envie de venir voir. Et puis on s’ennuyait. Alors Sangoten et moi, on a fusionné et nous avons créé un passage dimensionnel en suivant ton énergie. Il semblerait que on laisse une sorte de trace quand on passe au travers, c’est comme ça qu’on a pu atterrir ici.
- Mais, et vous parents ? Ils doivent être morts d’inquiétude, non ?
- Non, on leur a laissé un mot, dit Sangoten. Et puis si il y a un problème, papa viendra nous chercher.
- Non mais vous êtes pas un peu malades des fois ? Je vous ai dit que j’étais en pleine guerre. J’ai de graves soucis et vous …
Il s’arrêta au milieu de sa phrase car les enfants le regardaient avec un regard … envieux. Il avait oublié que ces enfants descendaient du peuple des guerriers de l’espace. Et quand une guerre se profilait à l’horizon avec des adversaires surpuissants, les guerriers de l’espace répondaient présents. Et les deux jeunes garçons n’échappaient pas à la règle. Harry comprenait mieux maintenant leur insistance à connaître son monde lors de son dernier repas dans le monde Sangoku.
- Ecoutez tous les deux, il n’y a pas de supers méchants comme il y en a eu dans votre monde. A part Vous-Savez-Qui et moi, vous ne trouverez personne avec des pouvoirs aussi immenses.
- C’est bizarre ce que tu dis Harry, souligna Sangoten, pourquoi je ressens des énergies qui grandissent ?
- Ce sont des amis que j’ai décidé d’entraîner.
- Chouette, s’enthousiasma Trunks, on peut t’aider alors.
- Bon ça suffit, vous allez rentrer chez vous sur le champ, s’énerva Harry.
- On ne peut pas, on est trop épuisé, expliqua Trunks. Il nous faut manger avant toute chose. J’aimerais bien goûter l’un de vos dragons.
- Mais vous ne comprenez pas, je ne suis pas en vacances, je ne vais pas jouer à la nounou avec vous.
- Nous sommes de grands garçons, objecta Sangoten en se refrognant.
- Oui, c’est ça, dit Harry avec ironie. De grands garçons qui sont partis sans l’autorisation de leurs parents. Je n’ose même pas imaginer la tête de vos parents s’il vous arrivait quelque chose.
- Que veux-tu qu’ils nous arrivent ? Personne ne peut nous battre dans ce monde à part toi, et encore, dit Trunks en souriant.
- Si tu crois que ta petite provocation m’impressionne. Bon ne restons pas ici et rentrons. Si un moldu nous voit, nous risquons de sérieux problèmes, et avec les espions de l’Autre qui doivent commencer à me rechercher. Accrochez-vous à moi.
Les deux garnements s’accrochèrent au jeune sorcier en souriant. Ils étaient certains d’avoir remporté la victoire. Le moment venu, ils s’arrangeraient pour rester jusqu’à la bataille. Harry soufflait de désespoir. Il se concentra sur sa destination, et tout le monde disparut.

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Dans le même temps, dans le monde de Sangoku, au sein de la société Corporation, deux guerriers de l’espace subissaient la colère de leurs femmes respectives. Quand elles avaient trouvé le mot de leurs enfants, elles avaient décidé de se rencontrer et avaient par la suite convoqué leurs conjoints. Ils n’osaient pas bronché devant cette colère qui avait fait trembler la maison de la société sur ses fondations. Sangoku et Vegeta regrettaient d’un coup l’époque où ils étaient morts. Ils préféraient de loin affronter tous les adversaires qu’ils avaient rencontrés plutôt que d’affronter leurs femmes qui les effrayaient.
- Tout ça c’est de ta faute Sangoku, hurla Chichi en se penchant vers son mari.
- Ne ricanes pas Vegeta car tu es autant responsable, s’insurgea Bulma.
- Si vous n’entraîniez pas les enfants aussi souvent, on n’en serait pas là, affirma Chichi.
- Vous et votre besoin de toujours vous battre. Vous ne pouvez pas rester tranquille juste quelques temps, hurla Bulma.
- On vient juste d’être ressuscités depuis deux ans, et voilà les enfants qui partent pour on ne sait où, se lamenta la femme de Sangoku.
- Vous exagérez, tenta Vegeta en relevant la tête, nous savons qu’ils sont avec Harry Potter.
- La ferme Vegeta ! vilipenda Bulma. Tu n’as pas droit au chapitre.
- Chichi, essaies de comprendre les enfants, ils voient ça comme un jeu, tenta à son tour Sangoku.
- COMME UN JEU !!!! Mais de qui se moque-t-on ? Ce sont des enfants, bandes d’abrutis immatures et sans cervelles.
- Mais ils ne craignent rien, expliqua Vegeta.
- Ne nous ressortez pas le couplet que ce sont des descendants des guerriers de l’espace. Ils sont dans un monde où les sorciers sont d’une autre trempe que Babidi, s’insurgea Bulma.
- Vous avez intérêt à les ramener à la maison le plus tôt possible, sinon vous pourrez coucher dehors pendant un bon bout de temps, menaça Chichi.
Et les deux mères de famille reprirent leurs geignements. Vegeta fit un discret signe à Sangoku pour lui signaler qu’il était temps pour eux de disparaître discrètement. Et pour une fois, Sangoku ne fit pas mine de ne pas comprendre. Les deux guerriers de l’espace disparurent aussi rapidement que possible. Sangoku les téléporta dans le temple de Dendé où ils purent souffler. Piccolo, adossé contre l’un des piliers du temple, s’empêcha de sourire en les voyants.
- Quel savon ! s’exclama Sangoku tout sourire.
- Tu te fous de moi ou quoi ? Je te jure que si jamais je mets la main sur mon fils, je l’enferme une capsule et je l’envoie à l’autre bout de la galaxie.
- Vegeta, du calme, les enfants voulaient juste découvrir de nouveaux horizons.
- Non mais t’es d’un laxisme ! Je veux rentrer chez moi et retrouver Bulma, se défendit Vegeta.
- Ouais, dis surtout que tu veux retrouver ta salle d’entraînement personnel, devina Sangoku.
- Si tu veux te battre, dis-le tout de suite. Je veux toujours ma revanche. Et je jure bien de te faire mordre la poussière.
Une lueur malicieuse s’alluma dans les yeux des deux supers guerriers de l’espace. Piccolo souffla silencieusement de désespoir. Le namek allait devoir intervenir.
- Hé tous les deux, je ne veux pas me mêler de ce qui ne me regarde pas, mais vous n’avez pas un problème plus urgent sur les bras. Votre petite altercation s’est entendue jusqu’au fond du palais. Donc à moins que vous ne vouliez vivre ici jusqu’au retour des enfants, je vous conseille de trouver un moyen de les ramener.
- Simple, Sangoku, tu te transformes en super guerrier niveau trois, tu les cherches et tu les ramènes.
- Tu oublies un certain détail Vegeta, je ne suis pas sorcier. Je peux peut-être créer un passage dimensionnel entre la Salle du Temps et l’extérieur, mais là tu me demandes de passer dans une autre dimension inconnue. Si je devais réussir, il me faudrait de l’aide, de la même manière que Sangoten et Trunks.
- Ah non, je refuse catégoriquement. Je préfère encore attendre leur retour ici en supportant la présence de Piccolo. Je me rappelle la dernière fois que nous avons fusionnée avec les boucles d’oreille. Ne comptes pas sur moi pour renouveler l’expérience. Et ne penses même pas à ta danse ridicule. Je ne suis pas une ballerine. J’ai ma fierté de super guerrier.
Sur ces mots, Vegeta s’envola. Piccolo s’approcha de son ami pour lui taper sur l’épaule. Il lui signifia par ce simple geste qu’il était désolé pour lui. Cependant, Sangoku ne semblait nullement déçu par la réaction de son comparse. Vegeta avait un sale caractère mais il tenait à son fils. Il était sûr qu’il reviendrait et qu’à la fin, ils finiraient par fusionner. Il lui suffisait d’être patient. Le guerrier de l’espace décida qu’il était temps pour lui de manger. Son ventre émit un grognement très audible. Il se dirigea derechef vers la cuisine du temple de Dieu. Piccolo le suivit en silence. Le namek ne s’inquiétait pas réellement pour les deux enfants. Il avait perçu comme tout le monde que le jeune sorcier de l’autre monde avait l’équivalent de Sangoku en puissance. Pourtant la dernière remarque de Bulma n’était pas dénuée d’une certaine vérité. Les pouvoirs de Babidi étaient faibles en comparaison de ceux de Harry. Le sorcier qui avait été tué par sa créature savait contrôler l’esprit des gens et créer des créatures monstrueuses. Mais à part ça, il était relativement inoffensif. D’après les dires de Harry, les sorciers de son monde savait tuer par magie, contrôler les gens et torturer à loisir. Et il leur avait décrit différentes manières d’y parvenir. Et dans son monde, un sorcier réussissant à diviser son âme en plusieurs parties n’était pas une première. En songeant à tous ces éléments, le namek ne put s’empêcher de s’inquiéter. Peut-être bien qu’après tout, les enfants n’étaient pas aussi bien protégés qu’il le croyait. Il devrait parler à Sangoku très sérieusement.

11 – Cohabitation

Harry apparut dans le salon avec les deux jeunes enfants. Ginny, Ron et Hermione attendaient son retour avec une certaine appréhension. Ils s’étaient bien sûr interrogés sur cet ennemi qui pouvait être pire que Voldemort. Et quelle ne fut pas leur surprise quand ils le virent avec deux jeunes enfants au début de leur adolescence.
- Harry, c’est qui ces deux mouflets ? demanda Ron.
Les deux mouflets en question les détaillaient ravis.
- T’as vu ça Trunks ? Il ya Hermiony, Ronaldo et Ginnia, cita Sangoten.
- Sangoten, ce ne sont pas les personnages de la série télévisée, rappela Trunks.
- Les amis, je vous présente les deux terreurs de l’autre monde ; Trunks, le fils de Vegeta ; Sangoten, le fils de Sangoku, énonça Harry en se laissant poser dans un siège. Les enfants, voici mes amis, Hermione, Ron et Ginny.
Le siège craqua dangereusement mais ne céda pas. Le jeune sorcier était désespéré. Deux supers guerriers de l’espace dans son monde. Il attendait avec fébrilité la réaction de ses amis. Les trois amis dévisageaient avec stupeur les nouveaux petits arrivants. Hermione, réfléchissant déjà aux implications, fut la première à parler.
- Enchantée, je m’appelle Hermione. Comment êtes-vous parvenus jusqu’ici ?
- Nous avons fusionné, révéla Trunks. Je suppose que Harry vous en a parlé.
- Il nous a expliqué le principe. Mais il nous avait assuré que les passages d’un monde à l’autre n’étaient possibles que pour les sorciers. Du moins le pensait-il.
- Nous avons poussé la puissance de notre fusion à son maximum pour retrouver la signature énergétique de Harry pour le retrouver. Après, simple comme bonjour, nous avons débarqués, expliqua Trunks
- Je m’étonne d’une chose, comment se fait-il que nous nous comprenions ? demanda Hermione. Logiquement, vous devriez parler une langue asiatique, et pourtant nous nous comprenons. Cela m’échappe.
- Tu as remarqué aussi, dit Sangoten. Franchement, je ne sais pas et je m’en fiche pas mal. Par contre nous avons faim, et si je ne mange pas bientôt, je pleure.
- Oh là là, ça commence, se désola Harry. Kreattur, deux couverts de plus s’il te plaît, nous avons des invités. Et prévois le quintuple de nourriture. Et demande l’aide de Dobby, tu en auras besoin.
L’elfe apparut et reçut ses ordres. Les deux galopins se précipitèrent sur la pauvre créature qui ne connaissait pas ces étrangers. Les jeunes garçons examinèrent l’elfe sous toutes les coutures, étonnés. Ils n’avaient jamais entendu parler d’elfes de maison. Harry dut les ramener à l’ordre.
- Trunks, Sangoten, laissez-le tranquille. Kreattur est un ami assez particulier d’un certain âge. Et ce n’est pas une bête curieuse.
Les deux enfants se mirent à obéir à contre cœur au jeune sorcier. Harry commençait à se masser furieusement les tempes. Pour la première fois, il sentit une importante migraine l’attaquer. Il se mit à inspirer et à expirer calmement. Cependant, Trunks n’en avait pas fini avec lui.
- Hé Harry, on pourra visiter ton monde ? Et puis on pourra rencontrer Vol….
- Stop, s’empressa Ron, ne dîtes pas son nom sinon nous serons obligés de partir d’ici. Le nom de Vous-Savez-Qui est Tabou. Il est protégé par un sort qui détecte toute personne qui le prononce.
- C’est vrai ? demanda Sangoten. Il est super fort votre sorcier. Dis tu crois qu’on pourrait l’attirer dans un coin isolé pour s’amuser ?
Ron et Hermione se regardèrent comme s’ils avaient mal compris. Ginny les regardait amusée. Harry se massait encore plus furieusement les tempes. Il devait les reprendre immédiatement sinon la situation risquait de lui échapper à tout moment.
- Bon, écoutez tous les deux. Les sorciers de ce monde ne sont pas aussi commodes que votre Babidi. Certains peuvent tuer par magie. Et malgré votre force, un sort mal placé, et vous êtes morts. Ici, les boules du dragon n’existent pas. Si quelqu’un meurt, c’est définitivement. Donc pas d’imprudence.
Le message fut parfaitement compris par les deux jeunes galopins. Kreattur apparut, annonçant que le dîner était servi. Tout le monde se dirigea vers la cuisine pour manger. Durant tout le repas, Harry resta silencieux alors que ses amis et les deux jeunes garçons discutaient tranquillement, confrontant leur monde respectif. A la fin du dîner, Harry s’excusa et remonta dans sa chambre d’un pas pesant. Il ferma derrière lui et se laissa tomber sur le lit en poussant un râle à fendre à l’âme. Quelques minutes plus tard, Ginny vint le rejoindre et s’assit à côté du corps allongé.
- Harry, que se passe-t-il ? N’es-tu pas heureux de les voir ?
- Heureux ?! s’écria-t-il. Je suis terrorisé. Tu ne comprends pas. Si jamais il arrive un malheur à l’un d’entre eux, nous pouvons tous dire adieu à la vie.
- Mais ils ont l’air inoffensif. Ils me font penser à Fred et à Georges, fit remarquer la jeune sorcière.
- Oui ils le sont, mais pas leurs pères, surtout celui de Trunks. Tu ne le connais pas. Si il apprend que son fils a connu un malheur ici, voire pire, je peux t’assurer que la Terre n’y survivra pas.
- Harry, tu ne dramatises pas un peu la situation ? Je reconnais que les épisodes où tu nous l’as montré ne jouent pas en faveur de Trunks, mais il s’est calmé depuis.
- Ouais, c’est ça, ironisa Harry. Cependant, il a toujours sa fierté de Prince des guerriers de l’espace. Tu n’as pas discuté avec Sangoku. Ils sont toujours à se quereller pour savoir qui est le plus fort. Cela fait beaucoup rire Sangoku, mais moi je ne trouve pas ça si drôle. Et avec leur arrivée, je ne peux pas me concentrer sur la situation actuelle. Réellement, j’attire les problèmes.
Et le jeune homme enfouit sa tête dans l’oreille. Ginny lui caressa les cheveux avant de sortir. Elle décida de parler aux jeunes garçons. Elle trouva tout le monde installé dans le salon.
- Alors, comment se porte Harry ? demanda Ron avec anxiété.
- Mal. On ne peut pas dire que votre arrivée soit une bonne chose. Trunks, en toute franchise, si il t’arrivait quoi que ce soit, comment réagirait ton père ?
Le jeune garçon regarda la jeune sorcière pour comprendre le sens de la question. Devant le regard déterminé de celle-ci, il baissa la tête de honte.
- Assez mal, je pense, souffla-t-il comme réponse.
- Mal comment ?
- Je pense que s’il parvenait dans ce monde en apprenant qu’il me soit arrivé quelque chose, je donne peu de chance à votre Terre de survivre. Mon père est un peu extrême sur les bords. Quand il apprit que Magic Bou m’avait tué, il paraîtrait qu’il s’est énervé assez violement.
- Mais il y a les Boules du Dragon au cas où, rappela Sangoten. Il suffira invoquer Shenron.
- Je ne pense pas que cela fonctionne ainsi, ajouta Hermione avec un air concentré. Si en quittant votre monde, la magie de Harry n’a pas tenu, il est à prévoir que la magie de Shenron ne marche pas dans notre monde. Donc si vous mourriez ici, pas moyen de vous ressusciter.
La nouvelle jeta un froid dans l’assistance. Les angoisses de Harry étaient fondées. Pourtant, Ginny se révéla assez optimiste.
- Pour s’assurer de leur sécurité, il ne nous reste plus qu’à atteindre le niveau de Harry et de ces deux enfants.
Ron eut une moue paniquée et Hermione un air résolu. Ginny remonta dans la chambre pour annoncer la nouvelle à Harry. Le jeune sorcier sortit soudainement de son abattement. Il regarda sa bien-aimée pour voir si elle se moquait de lui. Mais elle était très sérieuse. Elle lui ordonna ensuite de se lever pour rejoindre tout le monde en bas. Harry se leva rapidement devant le ton autoritaire de sa sorcière. Ils descendirent sans un mot. Ginny engagea ensuite une longue conversation pour mettre les choses au clair. Et elle était soutenue par Hermione. Les deux jeunes hommes et les deux jeunes guerriers ne trouvèrent rien à répondre. Une diffficile cohabitation allait commencer. Après les dernières recommandations, Ginny décida de revenir à des sujets plus légers.
- Bien, l’après-midi n’est pas tout à fait fini, et je propose que nous sortions pour faire des courses.
- Pardon ? s’étonna Harry.
- Hé bien oui. Nous avons deux enfants à charge, et il faut les habiller. Et nous ne craignons pas grand-chose depuis le temps. Le monde moldu est vraiment fascinant, et je comprends mieux papa.
- Super, s’écrièrent en même temps Trunks et Sangoten.
- Mais tout le monde risque de les reconnaître, avisa Ron.
- Je vais modifier leur apparence, se proposa Hermione. Ainsi ils passeront incognito. Et je vais aussi modifier leurs tenues.
Sans attendre les protestations de Harry, elle jeta les sortilèges adéquats. Les deux enfants furent ravis. Ginny fit apparaître une glace pour qu’ils puissent se contempler. Hermione les avait grossi, avait rendu leurs cheveux bruns et les avait gratifié d’un t-shirt et d’un bermuda. Les deux enfants étaient extatiques. Ils ne se reconnaissaient pas. Harry se désespérait devant cette situation en soufflant bruyamment. Ron s’approcha et lui posa une main compatissante en signe de compréhension. Ensuite, Harry téléporta tout le monde dans une rue où ils avaient pris l’habitude d’atterrir, étant certains de ne pas être repérés. Harry, bien avant leur départ précipité, avait retiré une somme d’argent fort généreuse de son coffre pour le transformer en argent moldu. Grâce à l’aide de Hermione, il s’était ouvert un compte avec la complicité de son amie dans la banque des parents de la jeune sorcière. Les deux amis réglaient les différents achats. Outre les courses pour les deux enfants qui s’extasiaient devant tout ce qu’ils voyaient, Ginny et Hermione abandonnèrent pour deux heures leurs amis pour entreprendre leurs propres courses. Harry, Ron et les deux jeunes guerriers de l’espace flânèrent dans une grande galerie marchande. Harry en profita pour acheter un cadeau pour l’anniversaire de sa sorcière dans une bijouterie, ainsi que Ron. Au bout de deux heures, les deux jeunes sorcières revinrent dans de grands éclats de rire. Elles avaient dévalisé les magasins pour homme et femme. Ils s’installèrent à un café pour prendre une collation. Ensuite, ils rentrèrent au Square Grimmaurd.
Arrivés au manoir Black, Ginny et Hermione se précipitèrent dans leurs chambres avec leurs achats. Ron en profita pour désigner à Sangoten et Trunks la chambre qu’ils partageraient. Harry se laissa tomber sur un canapé en soufflant. Kreattur proposa à son maître une tasse de thé pour le détendre en attendant la préparation du repas. Le jeune sorcier l’en remercia. Il avait vraiment l’impression que la situation échappait totalement à son contrôle. Peu après, Ron descendit et s’installa à côté de son ami. Un lourd silence s’installa entre eux. Ce fut Ron qui parla en premier.
- Tu sais Harry, je … je ne …. Enfin je veux dire … avec Hermione, on n’a pas … dit-il hésitant.
- J’ai bien compris. Et pour ta sœur, nous n’avons encore rien entamé. Mais.
Il s’interrompit au commencement de sa phrase. Trop de faits venaient bousculer son cerveau. Il avait l’impression d’être pris au piège d’une spirale infernale.
- Ta sœur peut être si … expressive dans ses emportements, souligna-t-il, choisissant ses mots.
- S’il te plaît, épargnes-moi les détails, le supplia son ami. Je suis pourtant dans la même situation que toi. Je pensais que Hermione comprendrait, elle est tout de même la plus intelligente de nous. Et là, je ne sais pas. J’ai l’impression de ne pas la reconnaître. Je ne vais pas tarder à craquer.
Les deux amis se regardèrent et eurent un regard ennuyé. Les jeunes hommes se sentaient perdus dans cette situation. Ils avaient désespérément besoin de conseils. Ils auraient aimé aller trouver Mr Weasley mais la famille était très surveillée par les mangemorts. Les jumeaux étaient en fuite après la destruction de leur magasin sur le Chemin de Traverse. Pour cette raison, l’anniversaire de Ginny n’avait pas pu être organisé comme souhaité. La jeune sorcière ne le comprenait que trop bien. Et elle avait décidé de tout faire pour que son anniversaire le lendemain soit une réussite. Le souper fut joyeux, gargantuesque et plaisant. A la fin de celui-ci, les deux jeunes guerriers de l’espace demandèrent à Harry à se battre contre lui. Au départ, il déclina l’offre avant de se laisser convaincre par les mines boudeuses affichées des deux enfants. Harry dressa la tente spéciale, et tout le monde s’y engouffra. Comme dans la Salle du Temps, Harry avait installé un temple qui siégeait au milieu d’un espace vide. La température à l’extérieur du temple était à glacer le sang. Trunks et Sangoten félicitèrent le jeune sorcier. Sans attendre, ils se précipitèrent dans la salle et se transformèrent. Ensuite ils exécutèrent les pas indispensables pour la fusion. L’énergie spirituelle des deux enfants souleva un violent courant d’air qui atteignit le temple. Les jeunes sorciers reculèrent à part Harry qui étirait ses membres. Il métamorphosa ses habits pour reprendre ceux habituels à ce genre d’exercice. Un bref sourire d’excitation passa sur ses lèvres. Depuis qu’il était revenu, il n’avait plus eu l’occasion de trouver un adversaire digne de sa puissance. Cet étrange sourire de contentement n’échappa à Ginny. D’un coup elle fut jalouse de savoir que son sorcier était plus disponible à ce genre d’enfantillages qu’à des préoccupations plus intimes. Cependant elle resta pour assister à cet affrontement amical.
- Comment dois-je t’appeler ? demanda Harry.
- Nous nous appelons Gotrunks. Et j’espère pour toi que tu es un guerrier valable. Pas de cadeau Harry.
- Je comprends. Il ne me reste qu’à me mettre en condition.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Harry se transforma en super sorcier au niveau un. Le jeune guerrier de l’espace fut déçu et chercha à provoquer son adversaire. Harry affichait un sourire confiant et se lança à l’attaque. Sa rapidité prit de court Gotrunks qui esquiva au dernier moment. Et ils disparurent de la vue des sorciers. Les coups pleuvaient aux quatre coins de la pièce ainsi que des boules d’énergie. Au bout d’un certain temps, Harry finit par bloquer son adversaire quatre boules d’énergies venant de quatre directions différentes. Devant cette attaque, Gotrunks n’eut pas le choix. Il se transforma immédiatement en super guerrier trois et fit apparaître un puissant écran d’énergie autour de lui pour éviter l’attaque. Une puissante explosion fit trembler la salle. Un nuage de poussière dense se créa et cacha la vue à tout le monde.
Après quelques secondes, le nuage se dispersa pour laisser apparaître le puissant guerrier. Gotrunks avait de longs cheveux blonds lui tombant jusqu’au bas des reins et une longue mèche blonde lui barrant le front. Un sourire de satisfaction se dessina sur ses lèvres.
- Hé bien, Harry, ton attaque était parfaite. Tu m’impressionnes. Sangoku t’a très bien entraîné. Mais les choses sérieuses vont commencer.
- Je veux bien te croire, dit Harry en souriant avec exultation.
Le sang du jeune sorcier s’était mis à bouillir. Il était ravi par cette confrontation. Enlevant ses lunettes, il se transforma en super sorcier niveau trois. Les sorciers présents étaient ébahis. Assister un tel combat était tout simplement incroyable. Hermione pensait qu’ils avaient de la chance que Voldemort n’ait pas un tel niveau. Ron, malgré tout ses négations, avaient envie de rejoindre le niveau de son ami. Quant à Ginny, elle contemplait ce combat avec circonspection. Elle aimait voir son sorcier se battre. Elle aimait voir ce corps magnifique déployer sa pleine puissance. Mais elle désirait que ce corps soit aussi enthousiaste avec elle, dans le secret de leur intimité. Son attention se reporta sur le combat. Les coups pleuvaient de partout. Des milliers de coups s’échangeaient entre les deux adversaires. Gotrunks échappa à une nouvelle attaque de Harry. Il se concentra et fit apparaître une dizaine de Gotrunks ayant l’apparence de fantômes. Harry fut intrigué par cette attaque.
- Je t’explique Harry, ce sont des fantômes kamikazes. Si jamais un seul te touche, il explosera. Voyons si tu pourras leur échapper.
Aussitôt après l’explication, Gotrunks envoya les fantômes à la poursuite de Harry. Ceux-ci se précipitèrent sur le jeune sorcier qui dut fuir devant l’attaque groupé. Cependant, les fantômes étaient extrêmement rapides. Harry devait les éviter à tout prix. Il réfléchissait au meilleur moyen de s’en débarrasser. Au bout d’une longue course, il finit par être encerclé. Les fantômes se précipitèrent sur leur cible. Harry les attendait de pied ferme. Au moment où ceux-ci allèrent le toucher, il utilisa la technique de déplacement instantané pour se volatiliser. Les fantômes ne purent interrompre leur course et se percutèrent. Ils explosèrent à leur propre contact. Gotrunks fut contrarié devant l’utilisation de la technique de Sangoku. Harry reparut derrière lui et lui envoya un magistral coup de pied horizontal qu’il bloqua avec peine. La rencontre de l’attaque et de la riposte créa une onde choc surpuissante et une explosion d’énergie. Un vent violent se leva immédiatement. Gotrunks recula de plusieurs mètres dans les airs. Harry décida qu’il est temps de mettre un terme à ce combat. La fusion ne tarderait pas à cesser de faire effet. Concentrant son énergie exceptionnelle, Harry prépara son attaque. Gotrunks, sentant l’accumulation d’énergie de son adversaire, ne voulut pas le laisser faire. Il fit apparaître une sorte d’élastique et le lança. Harry l’esquiva en disparaissant à une vitesse surhumaine. Cependant, il n’échappa à l’attention de Gotrunks qui dirigea son attaque contre le point d’arrivée du sorcier quand il apparut. Le jeune homme se téléporta. Gotrunks ne put le deviner à temps. Harry lança son attaque. De ses deux mains, une puissante boule d’énergie se dirigea vers son adversaire. Le puissant rayon d’énergie vert se métamorphosa pour prendre l’aspect d’un dragon. Mais pas le même dragon que celui de Sangoku. Le dragon d’énergie de Harry ressemblait à un magyar à pointes qui rugit et qui découvrit sa gueule pour se saisir de Gotrunks et l’avaler. Le jeune super guerrier de l’espace ne s’attendait pas à une telle attaque. Le dragon était noir avec des yeux verts étincelants. Ses ailes étaient déployées, et il s’élançait à une vitesse surprenante. Gotrunks tenta bien d’ériger une barrière énergétique puissante, mais celle-ci n’eut aucun effet contre l’attaque. Il se fit absorber en criant. Harry jugea son attaque suffisante et l’interrompit. Gotrunks tomba des airs et atterrit douloureusement au sol. Il reprit une apparence normale. Harry sortit sa baguette et ranima son adversaire. Celui-ci se secoua la tête difficilement. Ses muscles étaient entièrement engourdis après cette attaque.
- Harry … pfuhhh … ton attaque … est vraiment impressionnante, finit par dire Gotrunks à bout de souffle.
- Je sais. Elle ressemble à Sangoku. Un jour, nous avons confronté nos attaques respectives, et j’ai bien cru que nous allions détruire la Salle du Temps.
Harry rit à ce souvenir. Après une minute, la fusion cessa, et Trunks et Sangoten apparurent. Harry reprit son apparence normale. Portant les deux enfants, ils rejoignirent leurs amis. Ron était admiratif ainsi que les deux jeunes sorcières. Les deux enfants somnolaient déjà.
- Ils sont épuisés, fit remarquer Hermione. Et quel combat même si je n’ai pas pu tout suivre. Et ton attaque finale !
- Waouh !!!! put juste dire Ron.
Harry fixa Ginny. La jeune sorcière sortit de la tente sans rien dire. Harry regarda Hermione cherchant une explication. Son amie le regarda avec un regard désolé.
- Elle se sent trahie. Alors qu’elle voudrait que tu sois plus entreprenant, tu viens de montrer de l’entrain dans un combat plutôt qu’envers elle. Harry, un bon conseil, si tu ne veux pas que la situation dégénère, je te conseille d’être plus attentif aux désirs de Ginny. Sinon, elle finira par partir. Et elle aura raison. Je suis de son côté.
- Mais Hermione, tu ne ….
- Non Harry, c’est toi que ne comprend pas. Quand tu as rompu avec elle, tu lui as brisé le cœur. Avec le temps, elle se serait faite une raison. Mais voilà, elle a appris toute la vérité, et cela lui a redonné de l’espoir. Elle savait la vérité dans son ensemble. Elle avait fait un choix. Cependant, tu es revenu changé. Elle t’a reconnu, mais elle a eu l’impression de repartir à zéro. Et maintenant nous vivons tous les quatre ensembles. Et tu la repousses pour de … nobles et stupides raisons, ce sont ses mots. Imagines un peu ce qu’elle vit. Elle se sent exclue. Elle a l’impression qu’elle compte moins à tes yeux que notre mission.
- Ce n’est pas vrai, se défendit Harry. Je ne sais pas juste quoi faire. Je dois penser à tant de choses à la fois.
- Harry ça suffit. Ginny souffre. Elle t’aime et veut sentir que cet amour est partagé. Malgré tout ce que tu prévois, elle souffre d’être loin de sa famille. Et elle a peur que nous échouions malgré tous nos efforts. Tu crois être le seul à cogiter comme un dément. D’après toi, que faisons-nous ? Ron est comme Ginny. Il s’inquiète aussi pour sa famille. Et je comprends qu’il soit … hésitant aussi. Mais nous avons une chance de réussir. Et j’aime mieux profiter de l’opportunité qui nous ait offerte pour commencer à penser à un avenir radieux plutôt que de le construire sur des pleurs.
Comme à son habitude, la voix de la sagesse sortait de la bouche de leur amie. Hermione fixait son sorcier pour bien lui faire comprendre ce qu’elle venait d’expliquer. Son discours avait été adressé autant à Harry qu’à Ron. Les deux jeunes hommes se regardèrent penauds. Décidément, ils n’étaient pas à l’aise avec les sentiments de l’amour. Ils aimaient simplement mais ils ne désiraient pas les complications qui accompagnaient ce sentiment. Harry se rappela alors que le conseil de Mr Weasley, qu’il fallait communiquer. Il avait négligé ce détail. Hermione sortit la première. Harry retint Ron pour lui donner le conseil du père de celui-ci. Son ami avait parfaitement saisi le message. Ils sortirent à leur tour. D’un coup de baguette, Harry rangea la tente particulière. Ils montèrent ensuite. Les deux amis se séparèrent. Harry coucha les enfants qui dormaient profondément. Ensuite il se dirigea vers sa chambre. Il prit une profonde inspiration pour se préparer à une nouvelle bataille d’un autre genre. Il devait se faire pardonner pour son comportement égoïste et surprotecteur. Ron entamait déjà ce difficile parcours. Les deux amis devraient se mettre à nu, tant au sens littéral que fictif.

12 – Déception

Le lendemain, Harry et Ron se levèrent plus tôt que tout le monde afin d’aider Dobby et Kreattur à préparer le salon pour la fête d’anniversaire de Ginny. Les deux sorciers avaient finalement décidé de passer outre leur timidité, et d’être plus à l’écoute des exigences de leurs sorcières, après des discussions nocturnes houleuses. Ils n’eurent pas attendre longtemps avant d’être rejoint par Trunks et Sangoten qui se plaignirent de leurs estomacs. Dobby invita les deux enfants dans la cuisine pour qu’ils se restaurent. Harry et Ron mettaient au point les derniers détails de la fête. Au bout de plus d’une heure, Hermione et Ginny se levèrent et descendirent. Ginny fut accueillie par la traditionnelle chanson de circonstance. Elle remercia tout le monde et s’assit à côté de Harry. Celui-ci lui offrit son cadeau. La jeune femme accepta le coffret en bois qui était recouvert d’un fin tissu de velours rouge. Elle l’ouvrit avec une certaine fébrilité. Et d’un coup ses yeux s’éblouirent devant le somptueux cadeau. Le coffret contenait un magnifique collier en argent semé de diamants et de petites émeraudes, il se terminait par un pendentif en forme de losange qui était orné d’une magnifique opale. Le collier était d’une beauté à couper le souffle. Les mains de la jeune femme tremblaient. Elle ne savait pas comment réagir devant un tel présent. Harry était assez gêné à son tour. Les deux enfants lévitaient pour mieux contempler le présent. Ils sautaient dans les airs avec de grands cris de joie. Ron et Hermione restaient sans voix. Leur ami avait vraiment décidé de faire plaisir à sa dulcinée. Après un long moment de gêne, Ginny se jeta au coup de son sorcier pour l’embrasser passionnément. Harry eut un sourire en coin au milieu du baiser.
- Joyeux Anniversaire ma princesse ! lui dit-il. Si tu permets ?
Il prit le collier et para le cou diaphane de la jeune sorcière avec le bijou. Ginny releva ses longs cheveux roux pour aider à l’accroche du bijou. Ensuite, le jeune homme se tint devant sa sorcière pour l’admirer. Le bijou faisait ressortir la grâce du cou de la jeune femme. Il mettait en valeur la chevelure de feu de celle-ci, ses yeux marron si expressifs. Hermione, constatant le résultat, félicita son ami pour son choix judicieux. Elle reçut de la part de Hermione une magnifique robe de soirée noire, et de Ron une montre. Elle remercia ses amis pour tous les présents. La journée passa rapidement pour les jeunes gens. Et pour clôturer dignement cette journée, le soir, ils mangèrent dans un restaurant moldu.
Le lendemain, la vie reprit son cours. Sangoten et Trunks aidèrent Harry à entraîner ses amis. Au bout de douze heures d’entraînement intensif, tout le monde sortit de la tente. Hermione, Ginny et Ron se sentaient épuisés. Les jeunes guerriers de l’espace firent remarquer à Harry qu’il manquait quelque chose à cette tente.
- Hé Harry tu n’aurais pas un sort comparable à la machine gravitationnelle de notre monde ? demanda Trunks.
- Non je n’en connais pas, avoua Harry. Je ne sais même pas si c’est possible.
- De quoi parlez-vous ? interrogea Ron.
- Dans notre monde, la maman de Trunks a inventé une machine qui permet de contrôler la gravité de l’air. Ce faisant, cette machine augmente la gravité de l’air ambiant. Ainsi quand nous nous entraînons, cette machine fait supporter à notre corps une forte pression, expliqua Sangoten.
- Comme nous avons eu à affronter des adversaires extra-terrestres, la gravité était différente sur les autres planètes. Alors pour ne pas ressentir de différence avec celle de la Terre, ma mère a créé cette machine.
- Trunks, ta maman est un vrai génie, dit une Hermione ébahie.
- Ouais, je sais, répondit fièrement le jeune guerrier. C’est elle qui me fabrique tous mes jouets. Et puis elle est la présidente de la Corporation. On est riche en plus. Mais sinon, tu es sûr que tu ne connais aucun sort Harry ?
Avant que Harry ait pu répondre, Hermione interrogeait déjà Trunks sur les caractéristiques de cette machine. Trunks lui donna les détails de la machine. La jeune femme enregistrait les informations et les analysait.
- Je ne connais aucun sort qui puisse permettre de réaliser les caractéristiques de votre machine, mais il y a des sorts qui agissent sur la gravité comme par exemple Levicorpus.
Elle en fit la démonstration sur Ron en s’excusant d’avance. Le jeune rouquin se retrouva suspendu dans les airs par les pieds. Elle le reposa en douceur sur le fauteuil dans lequel il était assis.
- Peut-être que si j’arrive à inverser le sort dans le sens inverse … que si je le couple avec celui-là … que je rajoute les caractéristiques de la tente … que je …, marmonna Hermione entre ses dents sans tenir compte des regards qui était fixés sur elle.
- Attention, le plus brillant cerveau de Poudlard est en marche. Trunks, je crois que très bientôt tu auras ton fameux sort.
- J’ai trouvé, s’écria soudain Hermione. Harry, il faut que je consulte ton livre de magie. Ensuite, les Black ont bien une bibliothèque ici. J’ai besoin que vous me trouviez un livre sur les transfigurations de sort ou les changements de sort. Il faut aussi trouver un livres sur les sorts se rapportant à la terre et à l’air. Il faut aussi que je consulte mon livre sur les runes.
La jeune femme monta en courant dans sa chambre. Tout le monde la regarda partir en coup de vent. Harry se leva à son tour avec ses amis et se dirigèrent vers la bibliothèque Black pour commencer leurs recherches. Les trois sorciers et les jeunes guerriers de l’espace montèrent vers une pièce du deuxième étage. La famille Black, étant une famille de sorciers au sang-pur, elle se devait d’avoir une bibliothèque conséquente. Harry n’avait jamais mis les pieds dans cette pièce du vivant de son parrain. Les sorciers furent impressionnés. Les quatre murs étaient remplis d’étagères de livres. En se rapprochant, les jeunes sorciers constatèrent que tous les ouvrages traitaient de toutes les formes de magie connue. Trunks et Sangoten regardèrent les livres bizarrement.
- Harry, c’est normal que l’on comprenne rien aux titres des livres ? demanda Sangoten déçu.
- Sérieusement ! s’étonna Ginny. Vous ne comprenez pas le français ?!
- C’est étrange, avoua Trunks. Harry, tu savais bien lire dans notre monde, non ?
- Je n’ai pas fait particulièrement attention. A part le livre de magie que j’ai pu recopier, je ne me rappelle avoir lu d’autres ouvrages.
Harry était vraiment perplexe. Encore un mystère qui s’ajoutait à la longue liste des faits étranges depuis le début de leur aventure. Et il ne trouvait aucune explication. Il préféra ne pas s’en inquiéter pour le moment. Son problème le plus urgent était la frustration de ses jeunes hôtes. Il devait les occuper pendant leurs recherches. Il appela Kreattur et lui demanda de s’occuper enfants. Ceux-ci firent la tête. Ils se rangèrent tout de même aux arguments du jeune sorcier. De longues heures de lecture commencèrent pour les jeunes sorciers.
Vers la fin de la journée, Hermione se décida enfin à descendre. De leur côté, les recherches de Harry et de ses amis avaient été fructueuses à plus d’un titre. Premièrement, ils avaient découvert le secret des maraudeurs pour devenir animagus. Ensuite, Ginny avait trouvé un livre sur les moyens de brouiller la magie des sorciers mineurs pour éviter de se faire repérer par le Ministère. Ils avaient ensuite lu divers livres traitant de la transformation de sorts en d’autres. Mais ils avaient tous trait à la magie des runes, domaine de prédilection de Hermione. Ils s’installèrent au salon avec tous les livres consultés. Hermione ajouta ses propres recherches à la pile posée sur la table basse.
- A ce que je vois, les recherches ont été fructueuses, constata la jeune sorcière. Pour commencer, je tiens à te prévenir Harry, le sort à mettre au point ne sera pas simple. Il faut coupler la magie runique et la magie de transfiguration des sorts.
- A ce propos, intervint Ron, nous avons découvert comment les maraudeurs sont devenus des animagus. Et …
- C’est quoi animagus ? demanda Sangoten.
- C’est quand un sorcier peut se transformer en un animal par un acte magique. Cela demande beaucoup de concentration, comme pour le transplanage, expliqua rapidement Ginny.
- Oui. Et je disais que nous avons aussi découvert un moyen d’effacer la Trace qui suit ma petite sœur si elle fait de la magie, poursuivit Ron.
- Excellente nouvelle, conclut Hermione. Le livre pour devenir animagus est ce dont je vais avoir besoin pendant deux jours. Je vais vous expliquer maintenant. Pour mettre au point ce sortilège, il me faut capturer l’air avec la magie runique, ensuite, il faudra que je le soumette à différents sortilèges pour par la suite le transfigurer par un sort que j’inventerais.
- Ouh la, c’est compliqué tout ça, dit Trunks avec ravissement. Je pourrais t’assister. J’assiste souvent ma maman quand elle se lance dans l’innovation de nouvelles machines.
- Désolé mon petit Trunks, mais ici il s’agit de magie, rectifia Hermione. Et il me faut de la concentration. Mais j’essaierais le sort sur toi le premier. Comme ça on verra si j’ai réussi.
Le jeune enfant eut une moue contrite. Il se tut pourtant. Harry expliqua aussi leur découverte sur le fait de masquer la trace sur Ginny. Il s’agissait d’un sort complexe qui demandait à la personne en question de verser une goutte de son sang dans une cuillère en argent, de la faire bouillir et de jeter un sort de disparition de Trace. Les deux jours suivants furent donc d’une intense activité magique pour les quatre amis. Entre les entraînements quotidiens et les préparations aux sortilèges, les jeunes sorciers ne prirent pas beaucoup de temps à se consacrer à autre chose. Sangoten et Trunks furent ravis. Ils assistaient à de la magie au quotidien. Ils virent des potions et des sorts extraordinaires. Mais ils furent surpris d’apprendre que la magie ne consistait pas seulement à jeter des sorts ou à fabriquer des potions. Trunks fut impressionné par la magie runique. Cette branche de la magie consistait dans la compréhension de la canalisation de la magie au travers les quatre éléments et comment elle se transmettait pour devenir de simples sorts par la suite. Elle était étroitement liée à l’arithmancie qui l’expliquait par des équations semblables à celles des moldus. Trunks, digne fils de sa mère, ne tarda pas à rapprocher ses propres connaissances scientifiques à celles de cette pratique magique. Dans une certaine mesure, son aide fut la bienvenue pour Hermione. Bien que ne possédant pas de pouvoirs magiques, le jeune guerrier de l’espace avait hérité de l’intelligence surdéveloppée de sa mère. D’un autre côté, Ginny accomplissait le rituel pour masquer la Trace qui repérait les sorciers mineurs pratiquant la magie. Quand elle parvint à réussir le rituel, le lendemain, avec Harry, ils se téléportèrent dans une campagne anglaise désertique. Et la jeune sorcière jeta un sort. Harry, enveloppé dans sa cape d’invisibilité, attendait avec une certaine angoisse la venue des mangemorts qui contrôlaient désormais le Ministère. Au bout d’une dizaine de minutes, rien ne se passa. Le rituel fonctionnait. Ils rentrèrent à Square Grimmaurd satisfaits.
Le lendemain, tout le monde se retrouva sous la tente. Hermione était assez confiante.
- Comme promis, Trunks, j’essaierais sur toi le sortilège. Si il fonctionne, Harry, tu n’auras qu’à jeter ce sort sur la tente. Je ne vais pas tout vous expliquer, mais j’ai modifié le sort Levicorpus pour détourner son usage premier et pour qu’il réponde à nos attentes. De plus, je pense que ce sort pourrait servir au cours d’un combat. Je l’ai renommé Gravicorpus. Je vais faire un essai.
Se tournant vers le jeune guerrier de l’espace, elle jeta le sort en finissant son incantation par le chiffre cinq. Trunks s’attendait à ressentir une forte pression s’exercer sur son corps, mais il ne sentit qu’une légère ondulation de l’air autour de lui. Il regarda la sorcière avec curiosité. Mais elle affichait un sourire satisfait. Elle appela Ron et lui jeta le sort. Aussitôt, le jeune homme se sentit fléchir légèrement sur ses jambes, comme si il portait quelque chose d’encombrant sur ses épaules.
- Je te remercie mon Ronny, dit Hermione avec satisfaction. Trunks, tu n’as rien ressenti, et c’est normal car ton corps est habitué à une plus grande gravité de l’air. Par contre, pour Ron, ça a été un sacré choc. Est-ce que tu as compris Harry ?
- Je crois. A la fin du sortilège, je donne le chiffre désignant le nombre de G que je veux imposer au sortilège.
- Exactement, le félicita son amie. Et vois-tu l’avantage de ce sort en plein combat ? Imaginez-vous entouré d’ennemis, il suffit de jeter ce sort pour que la gravité autour d’eux soit intolérable à supporter. Ils seront comme écrasés. Mais attention de ne pas forcer sinon on pourrait les tuer. Je pense qu’une gravité de force dix devrait suffire à paralyser un nombre suffisant d’ennemis. Comme ce sort agit sur l’air ambiant, une telle gravité diminue aussi la quantité d’air qu’un corps peut aspirer.
- Génial, cela nous donne un nouveau sort qu’ils ne connaissent pas, s’enthousiasma Ron. Il faut l’apprendre aux membres de l’ordre. Et pour la défense extérieure de Poudlard, je suis certain que cela pourrait ralentir la progression des géants ou d’autres créatures.
- Heu … Hermione, depuis quand tu appelles Ron Ronny ? demanda innocemment Sangoten.
Aussitôt, les deux sorciers en questions se mirent à rosir fortement. Trunks frappa sur la tête de son ami avec force.
- Sangoten, tu es vraiment le fils de ton père, s’écria Trunks. Je t’expliquerais plus tard. Tu comprendras quand tu seras plus grand.
- Mais quoi ?! sanglota Sangoten. Je posais la question comme ça. J’ai rien fait de mal.
- Oui, bon, reprenons, dit froidement Ginny. Et si nous commencions notre entraînement. J’ai envie de me dépenser aujourd’hui.
Le visage colorée de pourpre de la jeune sorcière ne laissait planer aucun doute sur l’état dans lequel elle se trouvait. Et pour une fois, Harry ne prit pas longtemps à comprendre. Il décida d’entraîner Ron à part pour lui parler seul à seul. Ils s’entraînèrent à différents mouvements de combat jusqu’à ce que Harry soit sûr qu’ils soient suffisamment éloignés pour parler.
- Ron, tu … as eu … tu … et zut, ça ne me regarde pas après tout, se reprit Harry.
- Ca va Harry, tu es mon meilleur ami, pour ainsi dire mon frère. Oui, avec Hermione, nous avons … conclu l’affaire, avoua-t-il dans un souffle.
- Mais je croyais que tu n’étais pas prêt, s’indigna Harry.
- Je sais, je sais, mais ça s’est fait tout seul cette nuit. Tu connais Hermy, elle était stressée, elle avait peur d’avoir échoué dans la confection su sort, elle voulait tout revérifier. Comme ça commençait à m’agacer, je l’ai attrapé pour l’embrasser et la faire taire, et puis ça s’est fait tout seul. Je voulais la rassurer, et je ne comprends toujours pas comment on a franchi le pas.
- Et comment c’était ? demanda avec angoisse Harry.
- Hé, je ne vais pas te faire un dessin. Je ne sais pas si c’était bien. Elle a pleuré après la première fois, et puis après c’est allé un peu mieux je crois. Franchement je ne sais pas. J’ai voulu en discuter mais je n’ai pas réussi à dire un mot. Mais je suis comblé je crois, avoua-t-il en prenant une jolie couleur rouge.
- Mouais. Vous auriez pas pu attendre encore un peu, dit Harry en s’énervant. Maintenant Ginny va être infernale avec ça.
- Hé ne t’en prends pas à nous. A toi de gérer ton couple avec ma sœur. Elle a décidé, et vous déciderez ensemble. N’oublies pas que tu es avec une Weasley.
- Mais qu’est-ce que vous avez tous avec cette manie de me rappeler que j’aime une Weasley.
Sur ce, Harry tourna les talons, laissant son ami avec une expression de complète incompréhension sur le visage. Il quitta la tente sans se retourner. Harry se téléporta dans le désert du Sahara pour laisser éclater les différents sentiments contradictoires qui lui assaillaient le cœur et l’esprit. Alors qu’il aurait dû être heureux pour ses amis, il avait l’impression d’avoir été trahi. Il faisait des efforts pour Ginny qui semblait s’accommoder de la situation, mais après cette nouvelle, il avait peur de la retrouver. Déjà, dormir avec elle était une torture à laquelle il se faisait petit à petit. Mais il avait vite découvert que la benjamine Weasley avait tendance à dormir sans un pyjama à l’inverse de lui. Il avait fallu batailler ferme pour le jeune sorcier afin de trouver un compromis. Ensuite, la nuit, elle se collait à lui de façon un peu trop lascive. Et il s’était retrouvé certains matins dans des indispositions très parlantes, surtout que Ginny avait tendance à être levée avant lui, semblant surveiller son réveil. Tous ces faits mis à bout rendaient la vie intime du couple sur les nerfs. Une chance qu’aucune dispute n’eut encore éclatée au sein du couple. Et maintenant, Ron et Hermione avaient fait l’amour. Harry sentait ses émotions qui prenaient dangereusement le pas sur son contrôle. La colère était maintenant entièrement présente en lui. Il ne put se retenir davantage et poussa un cri de rage. Son énergie spirituelle explosa comme une bombe. Tout le sable autour de lui disparut, l’air s’évapora, les nuages disparurent et des éclairs zébrèrent le ciel. Le sol trembla sur des kilomètres. Il passa au niveau deux sans s’en rendre compte. Il avait envie de tout détruire autour de lui.
Dans le même intervalle, Ginny, Ron et Hermione étaient sortis de la tente après le départ de Harry. Trunks et Sangoten les suivaient en silence. Ron leur expliqua sa conversation avec Harry. Comme à son habitude, Hermione comprit immédiatement les sentiments de son ami. Elle s’en expliqua auprès de ses amis. Ginny se sentit mal à l’aise. A ce moment-là, Trunks et Sangoten sentirent l’immense énergie déployée par Harry. Un léger tremblement de terre fit frémir la maison.
- Trunks, Sangoten, vous pouvez ressentir l’énergie de Harry, dit précipitamment Ginny. Vous pouvez nous conduire à lui.
- Pas de problème. On va vous transporter, indiqua Sangoten.
- Mais il faut que nous transplanions en premier lieu, dit Hermione.
Ils transplanèrent vers les côtes anglaises. A peine arrivés, avec la cape d’invisibilité de Harry, les jeunes guerriers de l’espace transportèrent en volant les trois sorciers. Ils arrivèrent assez rapidement vers le lieu où se trouvait Harry. Par précaution, Sangoten et Trunks atterrirent à quelques kilomètres de Harry. L’horizon était éblouissant. Les sorciers ne distinguèrent rien devant eux, à l’inverse des jeunes guerriers de l’espace qui s’envolèrent. Sentant leurs présences, Harry reprit conscience de lui-même. Peu à peu, il retrouva le contrôle de lui-même. Il constata alors les dégâts autour de lui. Il s’en voulut immédiatement de s’être laissé ainsi emporté. Trunks et Sangoten se posèrent près de lui. Ils rigolèrent en voyant le visage de leur ami.
- Hé bien Harry, pour un sorcier qui veut cacher sa puissance, on ne peut pas dire que tu fasses dans la discrétion, fit remarquer Sangoten.
- Sangoten a raison. Et je croyais que Sangoku t’avait mis en garde sur le fait de maîtriser tes émotions. Tu me fais penser à mon père. Dès qu’il est en colère, il veut tout casser. Mais maman le remet toujours à sa place.
- Maman reproche plutôt toujours à papa de n’en faire qu’à sa tête, dit Sangoten en réfléchissant.
- Hé tous les deux, ça suffit. Si nous n’étiez pas là, je n’aurais pas autant de soucis, se récria Harry.
- Oh, on n’a rien à voir là-dedans. C’est à toi de te contrôler. Et si tu veux qu’on règle ça, on peut se battre aussi, invita Trunks en grimaçant.
La discussion fut interrompue par l’arrivée des amis du jeune sorcier. Ginny s’approcha et gifla fortement son sorcier. Bien mal lui en prit car le visage de Harry était aussi dur que de la pierre. Il ne sentit pas l’impact de la gifle de sa sorcière. Elle se retint de crier de douleur. Par contre des larmes coulaient le long de son visage. Elle se tenait le poignet douloureusement. Hermione voulut la soigner mais son amie la maintint éloignée d’elle d’un regard.
- Harry Potter, tu n’es qu’un imbécile prétentieux. Tu crois que tout tourne autour de toi ou de ce que tu désires. J’ai promis de faire des efforts mais toi tu ne fais que fuir. Et je trouve que tu n’es qu’un sale lâche. Prendre la fuite comme ça, et laisser éclater ta frustration de manière inconsidérée, c’est d’un puéril. Tu as l’âge mental d’un troll. Puisque tu as si peur de moi, nous ferons chambre à part. Ainsi tu auras tout le loisir de te concentrer pour sauver le monde.
Harry ne savait pas quoi répondre. Voulait-il laisser s’enfuir l’amour de sa vie car il craignait pour elle ? Avait-elle raison en disant qu’il était prétentieux ? Qu’il ne pensait qu’à lui ? Il se devait de réagir. Il fallait qu’il se reprenne. Il devait reprendre la situation en main, maintenant. Sinon le reste de leur aventure risquait de tourner court. Et il y avait bien trop d’événements à venir pour créer une dissension au sein de leur petit groupe. Il prenait conscience qu’il était en grande partie responsable de cette situation.
- Attends Ginny, dit Harry en lui attrapant tendrement la main, je m’excuse. Et tu … as parfaitement raison. Je ne suis qu’un sale égoïste qui ne pense qu’à moi. Je ne suis pas doué comme Hermione pour expliquer mes sentiments. J’aimerais tant que tout soit si simple entre nous. Mais je ne sais pas comment m’y prendre. Alors je m’excuse d’être aussi bête qu’un troll. Tu ne peux cependant pas me reprocher de m’inquiéter de ce qui va se passer pour l’avenir. Tu as peut-être une confiance absolue en l’avenir, moi non. Et je sais à quel point tu veux que notre couple marche. Je le veux aussi alors j’agirais plus en accord avec tes désirs. Et je suis sincère.
Ginny avait retenu difficilement sa respiration pendant la tirade de son sorcier. Son cœur battait la chamade. Pouvait-elle pardonner à Harry ? Elle se dégagea souplement de l’étreinte de son sorcier pour se retourner et le fixer droit dans les yeux. Comme à son habitude, Harry la fixait avec ses magnifiques yeux émeraude qui étaient les miroirs de son âme. Elle vit alors la tristesse et la peur qui étaient imprégnées au fond de ses yeux. Mais elle vit aussi une lueur farouche de vivre qu’elle ne lui avait jamais connu jusqu’à maintenant. Elle en fut émue. Malgré tous ses pouvoirs, Harry restait un sorcier à la personnalité indécise quand il fallait envisager l’avenir à long terme. Malgré le fait de connaître comment vaincre Voldemort, il continuait à douter sur ses chances de victoire. Il avait derrière lui une trop longue suite de malheurs pour profiter pleinement du bonheur qui s’offrait à lui. Et Ginny venait de le comprendre en cet instant. Elle se jeta contre lui et l’embrassa passionnément. Tout le monde fut ravi de cette réconciliation. La vie allait pouvoir reprendre un cours normal. Ils rentrèrent à la maison Black afin de reprendre leur entraînement. Harry fit son mea culpa auprès de tout le monde. Dès ce moment, tout le monde espéra que le jeune sorcier profiterait un peu plus de la chance qui lui était donnée afin de se préparer pour la bataille finale. Et surtout qu’il prenne suffisamment confiance en lui pour être réellement le soutien fort dont ils auraient besoin le moment venu. Car il leur faudrait bientôt prendre d’assaut le Ministère pour s’emparer du médaillon de Dolorès Ombrage.

13 – Premiers éclats

Le reste du mois se déroula dans une ambiance un peu moins oppressante. Harry décida de relâcher la pression qu’il faisait peser sur lui. Il décida de s’ouvrir un peu plus dans l’intimité du couple qu’il formait avec Ginny. Il supportait désormais que ses amis aient franchi le pas fatidique. Il gérait un peu mieux chaque jour le côté expansif de Sangoten et de Trunks. Et les séances d’entraînements restaient toujours à un rythme soutenu. Surtout que Harry avait encore modifié le sort qui enchantait la tente. Douze heures écoulées en dehors de la tente équivalait à vingt-quatre heures dans la tente, sans risque de vieillir. Le jeune sorcier rendait aussi souvent visite aux membres de l’ordre qui étaient dispersés afin de brouiller les pistes. Il se rendait aussi souvent que possible au Terrier afin de rassurer les parents de ses amis. Cependant, il avait caché à tout l’ordre l’arrivée des jeunes guerriers de l’espace dans leur monde. Il ne voulait pas inquiéter inutilement les membres alors que la guerre faisait rage. Il avait aussi fourni aux membres de l’ordre le nouveau sort que Hermione avait créé.
Au début du mois de septembre, il décida de mettre en application le plan qu’il avait prévu pour investir le Ministère. Grâce au déplacement instantané, il se rendait au Ministère et le visitait à une vitesse surhumaine. Il s’enveloppait dans sa cape d’invisibilité lors de ses visites. Par rapport au livre concernant sa septième année, il avait décidé de mieux se préparer. Au fur et à mesure de ses visites, il prenait des informations sur le bâtiment qu’il donnait ensuite à ses amis. Il connaissait désormais tous les cabinets du Ministères ainsi que les salles spéciales. Et il avait repéré la salle d’audience où Ombrage officiait avec sa nouvelle loi sur le statut du sang. Il ne parvint tout de même pas à inspecter cette salle car les détraqueurs veillaient en permanence dans cette salle.
Avec toutes ces visites, il devait maintenant mettre au point un plan fiable pour récupérer le médaillon. Ron, Hermione et Ginny s’activaient à préparer leur futur départ de leur cachette. Dans une certaine mesure, ils étaient assez confiants. Sangoten et Trunks auraient aimé eux aussi prendre une part active à tous ces préparatifs, mais ils se rendaient compte que leur rôle serait plus gênant qu’autre chose. Ils aidaient de leur mieux. Vers la quinzaine de septembre, la décision était arrêtée. Harry convoqua Kreattur et Dobby.
- Kreattur, après notre petite incursion au Ministère, nous ne reviendrons pas au manoir Black. Je veux que tu veilles dessus quand même. Cependant je ne te laisserais pas ici seul. Je t’appellerais dès que nous aurons besoin de nous fournir en nourriture ou en divers objets. Et Dobby sera ton lien avec Poudlard quand il te fournira des informations sur l’état de l’école. Me suis-je fait comprendre ?
- Oui maître Harry, répondit le vieil elfe en caressant le médaillon qui pendait à son cou.
- Bien. Je suis content que nous soyons amis, rajouta Harry en regardant fièrement son elfe.
Le vieil elfe se mit à verdir d’un coup, signe qu’il rougissait. Ensuite, Harry revit avec ses amis leur plan d’investigation du Ministère. Comme dans le livre, seuls, Harry, Ron et Hermione, seraient présents. Harry s’était déjà chargé de prendre des cheveux de sorciers travaillant au sein du Ministère. Ginny avait légèrement boudé. Mais Harry lui avait expliqué le rôle majeur qu’elle jouerait. Ils avaient choisi un endroit où ils pourraient apparaître avec tous les prisonniers qu’ils ramèneraient. Et Ginny serait là avec les enfants pour les accueillir et donnerait des instructions à chaque famille sauvée. Elle aurait bien entendu une autre apparence. Quant à l’introduction du Trio, ils se téléporteraient directement dans la salle d’audience. Hermione jetterait le sort qu’elle avait concocté afin d’assommer les sorciers présents. Ron se chargerait des détraqueurs avec son patronus, et Harry se chargerait de récupérer le médaillon. Leur plan était maintenant arrêté. Ils décidèrent de se coucher tôt. Et ce fut la première vraie nuit de Harry et de Ginny.

Le lendemain, tout le monde se réveilla assez tôt. Ils prirent un rapide repas pantagruélique et préparèrent leurs dernières affaires. A dix heures, Ginny embrassa une dernière fois Harry avant d’être transplané avec Trunks et Sangoten par Hermione. Dès que celle-ci revint, Harry s’enveloppa dans sa cape d’invisibilité avec Ron et Hermione avant de se téléporter dans la salle d’audience. Ils atterrirent silencieusement dans la salle. La salle était glaciale à cause de la présence de nombreux détraqueurs. Cependant, les trois sorciers ne prirent pas le temps de s’occuper de l’aspect de la pièce. Ils passèrent immédiatement à l’action. Hermione jeta le sort de gravité à la force sept. Tout le monde s’évanouit sous la soudaine pression de l’air. Ron se chargea des détraqueurs qui ne s’approchèrent pas d’eux. Harry se dirigea vers Dolorès Ombrage et lui subtilisa le fameux médaillon. Il lui en créa rapidement un faux. Ensuite, ils ouvrirent la porte pour découvrir les sorciers qui attendaient de passer leur audition. Il jeta son patronus pour faire fuir les détraqueurs.
- Ecoutez-moi, prenez vos enfants et vos baguettes. Nous allons vous faire sortir d’ici. Accrochez-vous à moi, commanda Harry.
- Qui êtes-vous ? demanda une sorcière.
- Pour les questions, plus tard, coupa sèchement Hermione.
- A moins que vous ne désiriez rester ici à attendre que les mangemorts ne décident de votre sort, ajouta fermement Ron.
Tous les sorciers se précipitèrent sur leurs baguettes ou empoignèrent leurs enfants. Et avant que les employés du Ministère ne puissent réagir, le Trio avait disparu avec tout son petit monde. La récupération du médaillon et le sauvetage des nés moldus n’avaient pris que sept minutes. Ils se téléportèrent à l’endroit où Ginny et les jeunes guerriers de l’espace les attendaient. La jeune sorcière rousse se jeta dans les bras de son amant. Elle ne put s’empêcher de laisser échapper le nom de Harry tout doucement. Pas assez pour que certains ignorassent l’information. D’un coup tout le monde le remercia. Harry se retrouva d’un coup assez gêné. Ron prit les choses en main et indiqua à tout le monde comment agir par la suite. Au bout de quelques minutes, les six amis se retrouvèrent enfin seuls.
- Hé bien, cela s’est fort bien passé, dit avec soulagement Ron. Pas de blessés, pas d’esclandres, rien de bien insurmontable.
- Une chance que nous ayons été mieux préparés que dans le livre, réfléchit Hermione.
- N’empêche, ils savent que je suis à l’origine de tout ça, dit avec amusement Harry. Mon patronus doit leur être connu grâce à Rogue. Je pense que maintenant Vous-Savez-Qui a dû placer Nagini à Godric en attendant mon arrivée.
- Harry, justement, sur ce point, tu veux réellement y aller ? demanda avec angoisse Ginny.
- Oui. Nous allons nous en tenir aux évènements qui doivent se produire. Nous laisserons filtrer des informations par le portrait de Phineas Nigellus afin que Rogue nous localise le moment venu. Et dès que ce sera fait, nous nous installerons dans Ma Maison. Nous la rebâtirons. Durant mes excursions, j’en ai profité pour récupérer le dossier de mon héritage. Il faudra que je remercie face de serpent pour ce geste qui m’a grandement aidé. Au moins je n’aurais pas de problème avec les gobelins non plus.
La nouvelle surprit tout le monde car Harry ne leur avait rien dit concernant les papiers de son héritage. Ensuite, Hermione prit le médaillon et le scella dans un sort avant de le ranger dans une petite bourse qu’elle avait confectionné exprès. Elle ne tenait pas à ce que l’âme emprisonnée dans le bijou puisse se servir de leur énergie pour tenter de se régénérer. Ensuite commença une longue période d’errance pour le petit groupe. Au fil des mois, Hermione, Ron, Hermione et Ginny intensifièrent leur entraînement pour rattraper Harry et les jeunes guerriers de l’espace.
Durant ces mois d’errance, Ron, Ginny et Hermione changèrent de façon impressionnante sans qu’ils ne s’en rendissent compte. Ron gagna encore trois centimètres. Il forcit de la même manière que Harry. Il le dépassait d’une bonne tête. Ses muscles étaient désormais dessinés à l’extrême au plus grand plaisir de Hermione. Il avait aussi gagné en assurance, sa gaucherie apparente ayant désormais disparu derrière une stature imposante. Les jeunes sorcières avaient gagné en puissance et en grâce. Elles avaient elles aussi gagné quelques centimètres, et leurs corps s’étaient harmonieusement allongés. Elles n’avaient pas pris en muscles de façon exagérée, mais elles avaient gagné en vélocité. Leurs physiques avaient définitivement fini leur croissance pour compenser leur apparente faiblesse physique. Les trois amis étaient devenus très rapides, et désormais ils pouvaient suivre sans aucun problème les combats engagés entre Harry et les jeunes guerriers de l’espace.
Après la première semaine de Décembre, Harry jugea ses amis prêts pour apprendre désormais à concentrer leur énergie spirituelle. L’entraînement prit une nouvelle tournure. Entretemps, Hermione avait enseigné à Ginny à transplaner. Harry leur expliqua ce qu’il attendait désormais d’eux. Avec l’aide de Trunks et de Sangoten, Harry apprit à ses amis à méditer et à contrer des attaques d’énergie. Ron se montra de très loin le plus enthousiaste. Il attendait ce moment depuis longtemps. Depuis qu’il avait vu son ami se transformer. Même si la méditation lui posa quelques soucis, le fait de savoir qu’il pourrait envoyer des boules d’énergie le motivait. Ainsi se déroula la nouvelle vie des fugitifs jusqu’à la veille de Noël. Durant ces mois, Harry n’oublia pas pour autant de contacter souvent les membres de l’ordre pour rester informé de ce qui se passait. Bien qu’il le savait déjà. Il se désola d’apprendre la mort du père de Nymphadora. Il n’avait pas pu empêcher le sinistre événement de se produire. Comparé au livre, leur campement ne s’était pas trouvé à proximité de celui du père de Tonks. Et donc Harry n’avait rien pu faire. D’ailleurs, il ne comprenait pas comment il avait pu échouer. Mais comme Hermione le lui avait signalé, le livre n’était pas précis sur les dates et les lieux où ils devaient se rendre. Il n’y avait de précisions que pour les moments importants. Cependant, cette explication n’avait pas satisfait Harry. Et pendant quelques temps, le jeune homme avait été d’une humeur lugubre jusqu’à ce que Ginny lui rappelle leurs objectifs. Et suite à cette perte, Harry s’était montré insistant auprès des membres de l’ordre et des professeurs pour qu’ils continuent leur entraînement.

Et maintenant, ils étaient à la veille de Noël. Harry devait se rendre à Godric’s Hollow pour se recueillir sur la tombe de ses parents. Ginny avait insisté pour l’accompagner. D’ailleurs, Hermione suggérait que tout le monde l’accompagne à part Trunks et Sangoten. Les jeunes guerriers de l’espace avaient immédiatement protesté. Harry se montra ferme à leur encontre. Il leur promit pourtant qu’ils pourraient participer à la bataille finale. Les jeunes gens exultèrent. Ensuite, il les téléporta chez la tante Muriel. Pour les fêtes, Arthur et Molly avaient décidé de se réfugier chez cette sorcière si … attentionnée. Il revint tout aussi rapidement. Ensuite, il se téléporta avec ses amis à Godric’s Hollow après avoir changé d’apparence.
Comme dans le livre, le village se trouvait sous la neige. Ils atterrirent près de l’église qui siégeait à la sortie du village. Harry avait déjà repéré les lieux deux jours auparavant. Et il avait détecté la présence de Nagini. Respectant les indications du livre, ils se rendirent au cimetière. Harry n’eut aucun mal à trouver la tombe de ses parents. Malgré l’omniprésence du danger en cette nuit, il ne put se retenir devant la tombe de ses géniteurs. Et une forte émotion le submergea. Des larmes coulèrent sur son visage qu’il ne put retenir. Il espérait pouvoir se contrôler, mais le fait de se retrouver dans cet endroit fut plus intense que sa volonté. Ses amis respectèrent cette souffrance qui perçait enfin, après tant d’années. Ginny se rapprocha silencieusement de son amant et lui prit la main. Harry essuya ses yeux, mais ceux-ci étaient encore emplis de toute la tristesse qu’il traînait avec lui depuis qu’il connaissait la vérité. Après encore une dizaine minute de recueillement, il se leva et serra vigoureusement la main de Ginny. Les quatre amis contournèrent l’église pour se rendre devant la bâtisse Potter. Malgré qu’il se soit préparé à l’état déplorable de la maison, in n’en resta pas moins choqué. Quand ils s’approchèrent, ils virent la fameuse pancarte où plusieurs sorciers avaient inscrits des messages d’encouragement à son encontre. Il se promit alors de mettre à exécution son projet pour restaurer la demeure de ses parents. Mais pour l’instant, une autre tâche lui incombait. Le temps avait semblé s’écouler lentement depuis leur arrivée. Quand ils repartirent en direction du village, Harry repéra le serpent qui était déguisé sous l’apparence de Bathilda Tourdesac. Il se retourna auprès de ses amis pour leur faire comprendre de se tenir sur leur garde.
Quand ils approchèrent suffisamment, la fausse sorcière apparut devant eux. Comme dans le livre, Harry joua l’incompréhension, et ils suivirent le serpent jusqu’à la maison de la sorcière. La fausse sorcière les fit entrer. Ils furent submergés par l’odeur en putréfaction du corps qui était caché quelque part. Le serpent se retourna vers Harry pour lui demander la confirmation de son identité. A peine confirmé, le serpent envoya un message silencieux à son maître qui interrompit ses recherches. Harry avait immédiatement senti son ennemi qui se rapprochait plus rapidement que dans le livre. Il suivit ensuite le serpent dans la chambre qu’il lui indiquait. Cependant, sur le seuil de la porte, il s’arrêta et dégaina sa baguette pour stupéfixer le serpent qui tomba lourdement. Ses trois amis arrivèrent rapidement.
- Dépêchons, dit rapidement Harry, il sera là dans une minute.
Ginny débarrassa le serpent de son déguisement, Ron détruisit le mobilier et Hermione modifia temporairement la mémoire du reptile pour lui inscrire les souvenirs d’une bataille. Quand Harry leur signala l’arrivée de Voldemort, Hermione réveilla le fétiche de Voldemort, et les quatre amis se jetèrent par la fenêtre pour transplaner. Voldemort les vit et hurla de rage. Potter lui avait échappé de quelques secondes, encore. Les quatre amis arrivèrent devant la maison de la tante Muriel. Mrs Weasley les accueillit avec une joie sans commune mesure. A part Harry, elle n’avait plus revu ses enfants depuis le mariage de Bill et Fleur. Elle en pleurait de joie.
- Ah mes enfants, comme je suis contente de vous revoir.
Elle serra en premier sa fille avant de prendre son grand garçon dans les bras. Bien qu’elle y mette tout son cœur, elle ne parvint pas à enlacer entièrement son fils. Elle se recula pour mieux l’examiner. Ron lui sourit gauchement en se passant une main dans les cheveux. Elle examina de même Hermione et Ginny. Et elle retint un petit cri de surprise. Les trois jeunes sorciers étaient maintenant vêtus de la même manière que Harry. Mr Weasley sortit sur le perron tout sourire. Sangoten et Trunks se précipitèrent sur Harry. Ils désiraient connaître dans les moindres détails leur rencontre avec le serpent de Voldemort. Le jeune homme leur sourit et le leur promit. Mais pour le moment, les quatre amis désiraient profiter de la fête de Noël. Ils entrèrent et furent accueillis par les autres membres de la famille Weasley ainsi que par des membres de l’ordre. Tout le monde fut heureux de les revoir. Harry examina rapidement la maison de la tante Muriel qui avait mystérieusement disparu. En fait, elle se reposait dans sa chambre grâce à l’intervention particulière de Trunks qui lui avait donné une légère tape à la base du cou. La maison de l’aigre sorcière était une chaumière tout en longueur avec un seul étage. Loin d’être coquet, tout ici avait un aspect propre et rangé de façon très stricte. Pourtant une odeur rance régnait malgré tout. Harry en déduisit que la vieille tante ne devait pas souvent pas recevoir de visites. Il se trouvait dans un petit hall qu’il franchit rapidement pour se retrouver dans un long salon. Les murs étaient couverts de vieilles photographies. Le papier peint était d’un marron criard, un peu trop agressif au goût de Harry. De nombreuses bougies flottaient dans les airs pour éclairer convenablement la pièce. Une cheminée était allumée et dégageait une chaleur étouffante. Harry en suffoquait presque comme ses amis. Il n’eut pas le temps de se plaindre qu’une paire de bras virils l’emprisonna. Il reconnut l’étreinte de Remus Lupin.
- Harry, comment te portes-tu ? Bien qu’à te voir, cette question semble un peu stupide.
- Non, cela me fait plaisir. Et toi Remus ? T’es-tu fait à l’idée d’être papa ?
- Oui malgré quelques doutes au début, avoua le loup-garou.
- Ne t’en fais pas, votre enfant sera normal. Tonks, est-elle là ? Je voudrais m’excuser auprès d’elle.
- Harry, tu n’as pas à te sentir coupable. Tonks comme Andromeda ne t’en veulent pas. Tu ne peux pas sauver tout le monde.
Le jeune sorcier ne préféra pas répondre. Lupin le conduisit auprès de sa femme et de sa belle-mère. La jeune femme était assise dans un confortable fauteuil et se caressait machinalement le ventre en souriant. Sa mère restait à côté d’elle, berçant elle aussi le futur bébé. Devant ce spectacle, Harry eut un mouvement de recul. Il ne savait pas s’il devait se présenter devant elles. Remus, derrière lui, suivit la réaction du jeune sorcier. Il le poussa, l’encourageant à poursuivre sa route. Harry s’approcha et salua les deux sorcières.
- Oh Harry, je suis si contente de te revoir. Je m’excuse de ne pouvoir me lever, mais il me prend toutes mes forces, expliqua en souriant la future maman.
Harry resta sans voix. Une boule s’était formée au fond de sa gorge. Andromeda Tonks examinait le jeune sorcier de ses yeux vifs. Elle devina aisément le trouble qui émanait du jeune sorcier.
- Bonjour, jeune Potter. Je me présente, Andromeda Tonks. D’après ce que l’on m’a dit de vous, vous seriez une personne responsable.
- Madame, je m’excuse sincèrement. Je ne le suis pas assez. Je n’ai pas réussi à sauver votre mari. Et je ….
- Il ne sert à rien de vous excuser. Comment auriez-vous pu sauver mon mari ? Il était un fugitif. Si je n’étais pas une Black, je l’aurais certainement suivi. Vous n’avez rien à vous reproché. Mon mari s’est battu pour ses convictions, et il en est mort, tué par des lâches. On m’a dit que vous aviez une certaine tendance à vous culpabiliser pour pas grand-chose, et je trouve … cela touchant. Mais si vous voulez vraiment protéger tout le monde, je vous conseille de vous concentrer pour vaincre ce maudit mage noir.
Harry n’eut pas besoin d’en entendre davantage pour comprendre où était son réel devoir. Il remercia la vieille sorcière. Ensuite il participa plus sereinement aux festivités. Evidemment, les quatre amis durent expliquer leur périple et l’arrivée des deux jeunes supers guerriers de l’espace. Ginny prit la parole et leur parla de leurs excursions dans le monde moldu. Les jumeaux furent pour le moins consternés. Ils jalousaient leurs cadets de leur liberté. Elle leur fit remarquer que ce n’était pas eux qui s’entraînaient chaque jour pendant une journée entière à développer leurs pouvoirs. Ils ne purent rien répondre face cette réplique. Trunks et Sangoten furent d’une certaine manière les rois de cette fête de Noël. Savoir que de si jeunes enfants possédaient des pouvoirs aussi destructeurs que ceux de Harry laissaient les sorciers perplexes. Pour leur part, les jeunes guerriers de l’espace se divertirent grandement. Ce qui ne fut pas du tout au goût de Harry car les deux enfants s’étaient très vite liés avec les jumeaux Weasley. Et quand il surprit une conversation entre les quatre sur les possibilités d’inventer de nouvelles blagues, Harry vit rouge. Il voulut intervenir mais Ginny l’en dissuada. A l’inverse de Harry, elle avait une totale confiance en ses frères. Il voulut protester mais son amante l’embrassa passionnément pour le faire taire. Personne ne fit semblant de ne rien voir. Alors qu’une pause était proposée au milieu du repas, les frères Weasley prirent Harry à part pour lui parler. Ron décida de ne pas participer à cette discussion car il savait que son ami était le compagnon idéal pour sa sœur. Harry et les frères Weasley se rendirent dans le bureau privé de la Tante Muriel et …. Félicitèrent le jeune sorcier qui resta sans voix.
- A voir ton expression, on jurerait que tu t’attendais à autre chose, remarqua Charlie.
- Peut-être un petit peu, murmura le jeune sorcier.
- Allons Harry, depuis le temps que notre petite sœur t’attend, lui signala Billy. Et puis tu fais partie de la famille depuis des années.
- Et puis tu as sauvé notre famille tant de fois, lui rappela Fred.
Harry ne s’attendait pas à tant de reconnaissance. Il eut une folle envie d’étreindre les jeunes hommes de sa famille d’adoption, la seule qui ait réussi à remplacer sa famille décimée. Ses yeux s’humidifièrent bien malgré lui
- Oh oh, je crois que notre futur beau-frère a besoin d’un gros câlin, dit en souriant Georges. Mais avec sa force, la chose est-elle envisageable ?
Les frères Weasley se mirent à rire de bon cœur, faisant sourire Harry. Ils partirent tous dans un grand éclat de rire. Ils rejoignirent la fête et le repas reprit. Plusieurs cadeaux furent déposés au pied du sapin de Noël. Les quatre amis n’avaient rien prévu, et ils s’en voulurent. Ils s’étaient tellement concentrés sur les événements sinistres de la soirée et sur leur entraînement qu’ils avaient oublié la tradition. Personne ne leur en voulut. Bien qu’ils restassent silencieux sur l’objet principal de leur pérégrination, tout le monde avait compris que la victoire finale dépendrait d’eux. Les membres de l’ordre comme les professeurs continuaient leur entraînement comme le leur avait suggéré Harry. Ils attendaient juste avec une certaine appréhension le jour où Harry les appellerait.

Pour cette période, le nouveau gouvernement en place décida de respecter la trêve de Noël. Voldemort enrageait au fond de lui-même que Potter ait encore réussi à lui échapper. Mais bientôt il détiendrait la clé de la victoire. Et plus personne ne pourrait lui barrer la route. Il était reparti dans sa quête laissant de nouvelles instructions à ses mangemorts. Il ne savait pas ce que Potter fabriquait avec ses amis mais il se doutait que Dumbledore devait être derrière tout ça. Cependant, il ne s’en inquiétait pas car qu’avait-il à craindre d’un cadavre pourrissant ? C’était sur cette heureuse pensée qu’il était reparti en voyage en compagnie de son fétiche. Il était certain que Harry ne reviendrait pas de si tôt à Godric’s Hollow.

14 – La demeure Potter

Les fêtes se déroulèrent dans une ambiance chaleureuse et détendue. Pour cette période, la guerre semblait absente des conversations. Chaque sorcier voulait croire que celle-ci était lointaine et disparaitrait avec la nouvelle année. Pourtant, Harry n’arrivait pas à pleinement l’occulter de son esprit. Après le réveillon de Noël, il ne pouvait s’empêcher de réfléchir à la suite des événements à venir, et de sa future confrontation avec Voldemort. Il tentait de cacher ses mornes pensées à ses amis. Mais Ginny, qui partageait son entière intimité, n’était pas dupe du masque affable qu’il affichait devant la famille et les membres de l’ordre. De même que Hermione qui savait si bien deviner les conflits internes de son ami. Seul Ron semblait vouloir croire que son ami avait l’air heureux pendant cette période festive.
Cependant, tous les indices de cette fausse impression étaient présents dans le comportement du jeune sorcier. Tous les matins, il était le premier lever pour partir s’entraîner. Il était le premier à vérifier la mise en place des systèmes de sécurité qui entouraient la demeure de la tante Muriel. Il était le premier à se proposer pour prendre les tours de garde, les rallongeant pour permettre aux autres membres de se reposer plus. Il était toujours le premier pour s’assurer de la protection de toutes les personnes qui le soutenaient dans cette guerre. Mais surtout, il réfléchissait déjà à la future évasion qui se produirait dans le manoir Malefoy. La mort du traître. Le désarmement de Drago afin que la Baguette de Sureau le reconnaisse comme son légitime propriétaire. Le fait de tromper les rafleurs. Et surtout la confrontation avec Bellatrix et les autres mangemorts sans que Dobby ait à mourir. Pour Harry, la trêve de Noël ne constituait qu’une pause qui n’effaçait pas qu’il était en guerre. Il ne pouvait pas l’occulter car trop de gens comptaient sur lui.
Dans ces moments de réflexion, Ginny se sentait exclue car Harry était sombre. Il lui souriait malgré tout quand elle engageait la conversation, mais elle connaissait suffisamment son amant pour percevoir que celui-ci ne l’écoutait que d’une oreille distraite. Elle s’en ouvrit à sa meilleure amie qui elle-même n’appréciait pas le comportement de son ami. Elles décidèrent de lui parler avant le passage de la nouvelle année. Evidemment Ron suivit sans tout comprendre.
- Harry, il faudrait que nous te parlions, invita Hermione. Viens dehors avec nous.
Surpris, le jeune sorcier sortit avec ses trois amis.
- Harry, j’en ai assez de te voir d’une humeur si maussade, attaqua sans préambule Ginny.
- Mais de quoi parles-tu ? Je vais très bien, et je m’amuse avec tout le monde, se défendit le jeune sorcier.
- Harry, nous te connaissons, intervint Hermione. Tu ne cesses pas de réfléchir à ce qui nous attend prochainement. Depuis la fin de la fête de Noël, tu ne cesses de porter un masque sans en profiter pleinement. Et c’est vraiment insupportable.
Harry croisa le regarde Ron pour y déceler une quelconque accusation du même type, mais son ami exprimait une totale incompréhension. Ginny revint rapidement à la charge.
- Pas la peine de te tourner vers mon frère, tant qu’il est nourri et qu’il est heureux d’être près des siens, cela suffit à son bonheur.
- Hé, pas la peine de me prendre pour un demeuré, se défendit Ron. Je ne suis pas aussi perspicace que vous pour deviner les sentiments de Harry, mais au moins je les respecte.
- Facile à dire pour toi. Ton ami souffre en silence, et tu ne vois rien, l’accusa Hermione. Si tu pensais un peu moins à toi …
- Parce que tu crois que je ne pense qu’à moi, protesta vivement Ron. Cela signifie que tu m’as mal perçu Hermy. Alors je vais moi aussi laisser tomber mon masque. Il me tarde que nous reprenions l’entraînement. Il me tarde que nous retournions à la demeure des parents de Harry pour l’aménager et nous préparer sérieusement au combat. Et il me tarde d’en découdre avec Bellatrix pour te protéger de ce qu’elle te fera subir si jamais elle te capture. Et il me tarde de mettre fin à cette guerre dans laquelle nous nous sommes engagés depuis six ans.
Les trois amis restèrent sans voix. Hermione n’en revenait pas. Elle croyait si bien connaître son amant, et pourtant en cet instant, il la laissait sans voix. La colère de Ginny envers Harry fondit comme neige au soleil. Elle ne se doutait pas que son frère puisse partager les mêmes pensées que son compagnon. Depuis le début de cette aventure, Ron manifestait une nouvelle confiance en lui. Et il avait mûri comme si l’entraînement qu’il subissait avait joué sur son esprit. Hermione ne put s’empêcher de pleurer doucement pour se jeter dans les bras de son compagnon qui l’accueillit avec un sourire rassurant. Quant à Harry, il se réjouissait de savoir que Ron et lui partageaient les mêmes exigences envers l’avenir.
- Il faudra un jour que tu cesses de me sous-estimer, murmura Ron en caressant les cheveux de Hermione. Je ne suis pas le plus intelligent ni le plus recherché, mais je suis un Weasley, et je me battrais de toutes mes forces pour te protéger.
Les pleurs de la jeune sorcière redoublèrent tandis qu’une certaine fierté envahissait Ginny. Elle regarda son frère différemment en cet instant.
- Je vois Ron que tu es meilleur comédien que moi, avoua Harry. Et je te remercie d’être présent pour moi. Mais ….
- Non Harry, pas de mais, coupa son ami. Ton combat est notre combat. Et je rejoins au moins les filles sur un point. Au lieu de réfléchir tout seul dans ton coin, tu pourrais au moins nous parler franchement. Car quand j’aurais atteint ton niveau, je te jure bien que je ne tiens pas à rester en arrière, rentres-toi ça dans ta cervelle de dragon.
Et il se mit à sourire en coin et en soufflant légèrement. Harry avait compris le message. Et au fond de lui, il se félicitait d’avoir un ami si fidèle après toutes ces années. Il se mit à sourire en coin lui aussi.
- Puisque tout est dit, si nous allions dès maintenant à Godric’s Hollow, proposa Harry. Tant qu’à faire, autant commencer dès maintenant. Car je vous rappelle que nous avons une épée à récupérer.
- Harry, tu n’y penses, protesta Ginny. Nous sommes à la veille de la nouvelle année, nous ne pouvons pas quitter nos amis sans donner une explication.
- Ne t’inquiètes pas, nous reviendrons pour le repas du soir, promit Harry en attirant sa compagne à lui.
Rassurée, la jeune sorcière apprécia cette étreinte remplie de chaleur. Ils rentrèrent au bout d’une minute. Harry informa Mrs Weasley qu’ils comptaient sortir pour la journée. La vielle sorcière se contenta de sourire en hochant la tête. Harry appela les jeunes guerriers de l’espace. Il leur prit la main, et il téléporta tout le monde à la demeure de ses parents. Arrivés après une seconde, Harry vérifia qu’aucune présence ennemie ne se trouvait à proximité. La pancarte apparut comme à leur premier passage. Il l’arracha et la détruisit. Ce simple geste n’était pas un geste de dépit, mais il ne voulait pas que celle-ci reste une sorte de mausolée. Dès qu’il franchit le petit portail, Harry ressentit la magie agir en lui. Il était désormais le propriétaire officiel de la demeure Potter. Il était désormais chez lui. Une sorte de sentiment d’euphorie s’empara de lui. Il ne voyait pas encore comment il comptait reconstruire la maison qui tombait en ruine, mais il était décidé à en faire un nouvel havre de paix et d’amour. Avant de pénétrer à l’intérieur, de revivre la nuit où son destin avait été scellé, il demanda l’aide des jeunes guerriers de l’espace pour défricher le terrain. Il pria ses amis de jeter un sort de protection et d’impassibilité afin que personne ne remarque leur présence. Hermione s’était préparée à cette demande. Elle expliqua à Ginny et à Ron ce qu’ils devaient faire. Au bout d’une vingtaine de minutes, les protections étaient en place. Harry et les enfants s’en donnèrent à cœur joie à déblayer le terrain. Lançant des rayons d’énergie, ils ne prirent pas longtemps à raser complètement la propriété. L’état de la maison leur parut encore plus misérable maintenant qu’il ne restait plus un seul brin d’herbe pour cacher les saccages du temps. Harry ressentait une certaine appréhension à pénétrer dans cette demeure qui était le commencement de sa souffrance. Tout le monde faisait silence, même les jeunes guerriers de l’espace. Sangoten était peut-être celui qui comprenait le mieux l’état de Harry puisqu’il avait vécu pendant des années sans son père et qu’il lui ressemblait trait pour trait, comme Harry ressemblait trait pour trait à son père, à part les yeux.
Prenant une profonde inspiration, le jeune homme poussa la porte de la maison blanche délabrée. La porte tenait difficilement sur ses gonds. Elle grinça sinistrement quand Harry se saisit de la poignée et pénétra dans le vestibule. Aussitôt une odeur de moisi et d’humidité lui agressa les narines. Il se grimaça de dégoût. Il fit quelques pas et s’arrêta. Il contempla le vestibule. Le plancher en bois était craquelé par endroit. Un gigantesque lampadaire composé de plusieurs ampoules pendait dangereusement au plafond. Il regarda l’escalier qui menait au seul étage de la maison. Il avait l’air encore en parfait état. Il remarqua que la maison s’étendait tout en longueur. Il hésitait à avancer. Ses amis avaient décidé d’attendre dehors. Ils sentaient que leur ami avait besoin de ce moment de solitude pour s’imprégner de tout ce que cette maison représentait pour lui. Un jour, il avait eu un foyer, une famille, des amis de ses parents dans cette maison. Puis le malheur s’était abattu comme une plaie le marquant pour des années. Ses amis ne pouvaient qu’imaginer les sentiments qui se disputaient en lui. Dans une certaine mesure, Harry ne remarqua même pas l’absence de ses amis. Comme dans un rêve, il explora la maison. Il vit des photos qui avaient été mangées par le temps et par l’abandon. Quand il monta à l’étage, il explora les différentes pièces à la recherche de son ancienne chambre. Cette chambre qui avait vu le sacrifice de sa mère. Il se remémora alors sa première confrontation avec les détraqueurs, quand ceux-ci lui avaient fait revivre le pire moment de sa vie. Et il la trouva. Alors qu’il s’attendait à un spectacle sordide, il constata avec surprise que de toutes les pièces, celle-ci semblait avoir été épargnée. Le berceau était encore là, en parfait état. Outre la fenêtre qui était défoncée, seule indice qu’un drame s’était produit dans cette pièce, il était facile de croire que cette pièce n’avait été occupée que récemment. Harry se mit à pleurer silencieusement. Il s’approcha du berceau et tomba à genoux. A cet endroit, sa mère l’avait retiré du berceau et avait fait de son corps un rempart pour le protéger. Ensuite, Voldemort avait tenté de le tuer. Dans cette pièce, Harry prenait la pleine mesure du vide que ses parents avaient laissé en lui. Et une colère sans commune mesure s’empara de lui. Une haine farouche à l’encontre de Voldemort le submergea. La colère et la tristesse ne firent qu’un en lui. Une violente explosion d’énergie s’échappa de lui, faisant trembler la maison. Ses amis sursautèrent à l’extérieur sous l’effet de la surprise.
Ginny voulut immédiatement rejoindre son compagnon mais Hermione l’en empêcha. Elle lui expliqua que Harry devait trouver en cet instant une raison valable de ne pas succomber à sa haine. Pour la première fois de sa vie, Ginny eut envie de s’emporter contre son amie. Ron seconda sa compagne pour raisonner sa petite sœur. Pendant ce temps, Harry ne contrôlait plus sa colère. Il se leva et eut envie de se lancer immédiatement à la poursuite du mage noir afin de lui régler son compte une bonne fois pour toute. Il se releva d’un coup et se transforma en Super Sorcier niveau un. Il fixait d’un regard glacé l’horizon pour détecter son ennemi. Au moment de prendre son envol du bord de la fenêtre, il entendit la voix de Ginny qui s’échauffait contre ses amis. Et il hésita. Ce simple moment d’hésitation lui rappela d’un coup les motivations qui l’avaient conduit en ce lieu. Ce moment lui rappela ses devoirs envers la communauté magique. Ce moment lui rappela pourquoi il s’était entraîné si dur afin d’obtenir une telle puissance. Et d’un coup il se sentit honteux. Ses parents, son, parrain, Dumbledore n’auraient pas voulu qu’il abandonne sa mission au profit de la vengeance. Cette manière d’agir n’était pas la sienne, c’était celle de son ennemi. Son ennemi, qui avait cherché le pouvoir absolu et l’immortalité, afin de se venger d’un monde qu’il méprisait. Mais Harry n’était pas Voldemort. Il était celui destiné à vaincre le puissant mage noir afin de ramener la paix. Il était l’espoir de milliers de sorciers et de milliards de moldus. Et pour cette seule raison, il ne pouvait pas laisser la vengeance l’aveugler. Il se reprit d’un coup et contrôla à nouveau sa puissance. Il retrouva son aspect normal et quitta son ancienne chambre. Lentement, il redescendit pour retrouver ses amis restés dehors. Ginny était toujours retenue par Hermione et Ron. Harry trouva le spectacle … hilarant. Sangoten et Trunks attendaient patiemment sans intervenir.
- Vous en faîtes un boucan, dit simplement Harry. Trunks et Sangoten se comportent mieux que vous.
Tout le monde se retourna vers le jeune sorcier. Ginny se libéra de l’emprise de son amie et de son frère pour étreindre son compagnon.
- Ca va Ginny, ne t’inquiètes pas, la rassura Harry. Je vais bien.
La benjamine Weasley se retint de pleurer et s’empressa d’embrasser son amant. Harry répondit avec ardeur au baiser pour remercier sa bien-aimée. Ils s’interrompirent quand Ron prit la parole.
- Bon, tu es toujours décidé à emménager ici, affirma-t-il.
- Plus que jamais. Et je m’excuse de vous avoir inquiété.
- Tu n’as pas à t’excuser, lui fit remarquer Hermione. Nous ne sommes pas aptes à te juger. Mais j’espère que tu comprends pourquoi j’étais contre cette idée.
- Je le sais, tu m’avais prévenu depuis le début. Mais ça va mieux maintenant. Je ne peux pas dire que je suis encore en paix avec ce que j’ai vécu ici, mais je sens que je dois le faire.
Cette courte tirade suffit à rassurer son amie. Harry invita tout le monde à entrer dans … sa maison. Désormais il pouvait admettre que cet endroit maudit pour certains lui appartenait entièrement. Il voulait maintenant donner une nouvelle destinée à la demeure de ses parents. Il voulait aussi par ce fait leur rendre hommage. Ses futurs enfants naîtraient au sein e cette demeure, et il se promit qu’ils connaîtraient la joie d’être entourés d’une famille aimante et unie. Ginny restait pendue au bras de Harry afin de lui donner tout le soutien affectif dont le jeune sorcier avait besoin en cet instant. Les jeunes guerriers de l’espace sifflèrent en voyant l’état miséreux de la maison.
- Harry, tu veux sérieusement que nous nous installions ici ? demanda Trunks.
Pour une fois, ce fut Sangoten qui donna un coup de coude à son ami. Harry leur sourit et lui fit remarquer qu’il côtoyait des sorciers depuis déjà un bout de temps. Harry décida qu’il était temps de pratiquer un peu de magie pour rendre cette maison plus vivable. Avec ses trois amis, ils s’installèrent au centre du vestibule. Dos à dos, les quatre amis jetèrent le sort de réparation. Un étrange phénomène se produisit alors. Toute la bâtisse se répara immédiatement. Toutes les traces d’abandon disparurent. La demeure retrouva sa splendeur d’antan. Et une étrange lumière se mit à briller à partir de l’ancienne chambre de Harry. Tout le monde fut stupéfait, Harry le premier. En jetant le sort, il s’attendait juste à ce que certains dégâts disparaissent pour ensuite entreprendre des réparations indispensables. Mais là, un prodige auquel il ne s’attendait pas s’était produit. Il se tourna vers la seule personne qui pourrait lui apporter une explication sensée. Et Hermione comprit évidemment ce regard.
- Harry, je ne peux qu’émettre plusieurs suppositions. Je ne suis pas au courant de la passation magique d’un héritage. Mais il est certain qu’un simple Reparo n’explique pas que toute la maison ait retrouvé d’un coup son faste d’antan.
- Hum hum, fit Ginny en imitant Mrs Ombrage pour attirer l’attention de tout le monde. Je ne pense pas qu’il faille chercher l’explication bien loin. Tout vient du sang de Harry.
Les personnes présentes la regardèrent avec perplexité. Devant les regards incrédules de leurs amis, la jeune sorcière s’expliqua.
- Vous ne voyez vraiment pas !? Si je me rappelle, la protection de la mère de Harry fonctionnait dans sa famille moldue tant que le sang de sa mère coulait autre part, comme dans ta tante. Et maintenant, tu décides de reprendre la maison de tes parents, à l’endroit exact où tout a commencé pour toi. Tu reviens là où le sang de ta mère a coulé. Donc tu bénéficies encore de cette protection dans cette maison. Le sacrifice de ta mère persiste dans cette maison. Par conséquent, l’explication semble évidente, ton sang a été reconnu par la protection de ta mère et a réagi à ta magie.
- Mais bien sûr ! s’exclama Hermione en se frappant le front comme si c’était une évidence. Ginny a raison. Tant que tu considérais la maison de ta famille moldue comme ton foyer, la protection agissait. T’installer ici renouvelle le même genre de protection. Tant que tu considéreras cette maison comme ta maison, elle bénéficiera d’une protection perpétuelle.
- Alors c’est une bonne idée d’être venu ici, dit finalement Harry, heureux de constater que l’héritage de sa mère continuerait de vivre avec lui, et peut-être pour ses futurs enfants.
- Et bien oui, avoua Hermione après un nouveau temps de réflexion. Je me demande si Dumbledore avait déjà pensé à cette possibilité.
- Je n’en suis pas sûr, répondit Ron. A l’époque, il fallait agir au plus vite. Et si ce que vous dîtes est vrai, Harry n’étant qu’un bébé, je ne suis pas certain que la protection aurait reconnu qui que soit autre que Harry. Donc il serait retrouvé seul dans une maison dévastée.
- Peut-être, dit Harry avec emphase. Mais nous ne le saurons jamais. A part si …
Et il s’interrompit au commencement de sa phrase. Ginny fut plus prompte que lui, le devançant dans ses pensées.
- Harry, si tu penses à ce que je pense, et j’en suis certaine, je suis préparée à beaucoup de pertes, mais la tienne me serait insupportable. Je suis consciente qu’il te faudra agir pour le bien de tous, et tu évites souvent le sujet, mais je te préviens que tu as intérêt d’être sûr de ton coup, sinon je te maudirais même dans la mort.
Le message envoyé était plus qu’explicite. Harry tenta de rassurer sa bien-aimée avec un sourire confiant. Elle préféra ne pas se laisser convaincre aussi facilement. Loin de ces préoccupations, les deux jeunes guerriers de l’espace s’extasiaient devant le nouvel environnement. La magie leur apparaissait de plus en plus merveilleuse. Trunks s’invita dans la conversation en cours.
- Harry, Harry, maintenant que nous allons vivre ici, on pourrait avoir la télé ? demanda Trunks.
- Et une console de jeu ? Et aussi un ordinateur ? demanda encore Sangoten.
- Heu, attendez, ne vous emballez pas comme ça, répondit Harry. Il faut déjà pouvoir acheter de la nourriture, voir s’il y a suffisamment de chambres, comment s’organiser ….
- Harry, s’il te plaît, prièrent les deux enfants ensemble.
Le jeune homme céda en soufflant de désespoir. Tenir ces deux garnements si curieux en place révélait de l’exploit. Il devait trouver une solution. Comme d’habitude, ce fut Hermione qui répondit à ses souhaits.
- Harry, j’ai peut-être une idée qui pourrait t’arranger. Comme leur monde est plus avancé technologiquement que le nôtre, je pense qu’il faudrait que nous les emmenions en Chine. Et j’aimerais tester quelque chose.
Harry regarda son amie abasourdi. Partir pour la Chine pour faire des courses ? Il ne comprenait mais il décida de lui faire confiance. Les deux enfants sautaient partout. Harry les calma car il avait besoin de se concentrer. Il repéra les énergies spirituelles des sorciers chinois. Il se concentra sur la plus grosse concentration d’énergies émanant d’un même lieu. Il indiqua à tout le monde qu’il était prêt. Et il les prévint de rester bien accroché à lui car ils survoleraient les lieux. Les jeunes sorciers appréhendèrent. Ils se groupèrent autour de Harry et s’accrochèrent fortement. Ils se volatilisèrent pour réapparaître au-dessus d’une place de marché. Personne ne leva la tête pour les apercevoir. Harry repéra rapidement une ruelle vide et y atterrit rapidement. Les jeunes sorciers avaient le teint légèrement livide. Mais Hermione se reprit rapidement. Elle décida que pour leur sécurité, il était indispensable qu’ils modifiassent leur apparence. A leur grande stupéfaction, Ron et Ginny n’eurent aucun problème à transformer leur apparence. Hermione se chargea des jeunes enfants. Ensuite, elle leur demanda s’ils pouvaient lire les inscriptions affichées sur un panneau. Le test ne leur présenta aucune difficulté.
- J’en étais certaine, dit triomphalement Hermione. Dans le monde de Sangoku, l’histoire se passe sur une Terre qui a des paysages semblables à ceux de notre Chine.
- Mais comment as-tu découvert ça ? demanda Ron.
- Pendant nos petites excursions dans le monde moldu, nous sommes allés quelque fois à la bibliothèque, et j’ai fait des recherches. Le monde de Sangoku imaginé par le dessinateur japonais, mangaka entre parenthèse, est tiré de la légende du Roi Singe. Et dans les extraits que nous a présentés Harry, j’ai un peu retenu les détails des paysages. La suite est venue tout naturellement, expliqua la jeune femme.
- Hermy, tu es vraiment sensationnelle, s’exclama Ron. Il n’y a pas dire, tu es un magnifique cerveau.
Et il l’embrassa passionnément alors qu’elle rougissait sous le compliment. Les amis autour d’eux se tordirent de rire. Il fut décidé que Trunks et Sangoten se chargeraient de la traduction. Ils sortirent de la ruelle pour se plonger dans la vie grouillante qui régnait autour d’eux. Ils se trouvaient sur une place de marché bondée. Les gens autour d’eux ne firent pas attention à leur apparence. Ils remarquèrent que les sorciers chinois n’affichaient pas de vêtements excentriques comme les sorciers anglais. Ils portaient des kimonos ou de longues robes chatoyantes. Les jeunes enfants n’y firent pas attention. Ils demandèrent leur chemin pour trouver la banque des sorciers. On leur indiqua la direction de bonne grâce. Ils se trouvèrent devant une sorte d’échoppe. Il s’agissait d’un petit bâtiment tenu par une sorcière d’une vingtaine d’années. Elle avait de longs cheveux, un visage fin et de grands yeux noirs rieurs. Trunks lui posa plusieurs questions auquel elle si fit une joie de répondre. Ensuite, il se tourna vers Harry pour lui demander combien il avait sur lui. Le jeune sorcier sortit une petite bourse pour regarder à l’intérieur. Il donna cinq mille gallions au jeune enfant. Une chance pour les jeunes gens, le monde sorcier mondial fonctionnait avec le même type de monnaie. Loin de s’étonner, la jeune femme leur échangea leur gallion contra la monnaie du pays. Ensuite, ils quittèrent le territoire magique. Pour en sortir, ils durent suivre tout un labyrinthe de petites ruelles jusqu’à atteindre un petit magasin de sorcellerie chinoise qui les plongea au cœur de la capitale chinoise, Pékin. Ils furent estomaqués par l’environnement moldu. Ils eurent du mal à respirer correctement à cause de la pollution stagnante de la ville.
Après quelques minutes pour s’acclimater, ils purent de nouveau reprendre leur exploration, la tête en l’air. Ils étaient entourés par d’immenses immeubles vitrés haut de plusieurs étages. Loin d’être impressionné, Trunks leur expliqua que son monde aussi regorgeait aussi de pareilles cités. Sans leur laisser le temps de réellement profité da la vue autour d’eux, Trunks et Sangoten les guidèrent vers le centre commercial le plus proche que leur avait indiqué la charmante sorcière. Ils se retrouvèrent devant un nouvel immeuble vitré à trois étages. Sangoten et Trunks tirèrent les jeunes gens pour pénétrer à l’intérieur de l’édifice. Comme le leur expliqua le fils de Vegeta, le rez-de-chaussée était un immense magasin de vêtements pour hommes et femmes. Le premier étage était consacré à la haute technologie d’habitation, le deuxième était consacré à la librairie et au marché et le troisième servait pour des restaurants luxueux. Les jeunes femmes ne mirent pas longtemps à se perdre dans le magasin vêtements. Harry, les comprenant, leur donna une heure pendant qu’eux-mêmes monteraient au premier étage et au deuxième. Les enfants furent ravis. Ils achetèrent une télévision plasma, un lecteur dvd, une console de jeux avec une bonne dizaine de jeu et un coffret complet des aventures de Dragon Ball et la suite, ainsi que plusieurs mangas. Au bout d’une heure, tout le monde se rejoignit, et Harry paya. Ils louèrent une sorte de chariot pour se rendre de nouveau dans le monde sorcier avec tous leurs achats. Ils prirent leurs courses pendant qu’un moldu se chargerait de ramener le chariot. A peine dans le monde sorcier, ils réduisirent leurs achats, et Harry téléporta tout le monde à sa maison. A peine arrivés, il jeta le sort sur le nouvel équipement moldu. Les enfants furent ravis, ainsi que Ron et Ginny qui n’avaient jamais vu autant d’équipements moldus. Le reste de la journée se passa à apprendre à utiliser ces nouveaux matériels. Le soir ils se rendirent chez la Tante Muriel. Les jeunes femmes avaient les bras chargés de cadeaux pour tout le monde pour la nouvelle année.

15 – Le manoir Malefoy

Les fêtes de début d’année furent pleinement joyeuses pour tout le monde. Mme Weasley fut ravie des présents des jeunes femmes ainsi que le reste de la famille. Elle voulut bien sûr connaître la provenance de tant de cadeaux, mais elle n’eut pas à chercher loin en entendant les jeunes enfants parler de la maison de Harry. En entendant que le jeune homme avait tout payé, elle voulut sur le champ lui parler pour le rembourser. Cependant, Mr Weasley la retint et lui promit de parler plus tard à Harry. Après le passage de la nouvelle année, Harry, ses amis et les jeunes guerriers de l’espace déménagèrent définitivement dans la demeure Potter. Harry en devint le Gardien du Secret. Avec l’aide de Hermione, il créa une illusion aussi puissante que celle entourant l’école de Poudlard. Désormais, sorcier ou moldu pouvait toujours voir la maison en ruine ainsi que la propriété non entretenue. Ron réinstalla la pancarte des messages. Après l’installation d’autres sécurités dont le sort Fidelitas, tout le monde visita la demeure. Harry n’eut aucun mal à trouver la chambre de ses parents. Il restait encore trois chambres d’amis. Chaque chambre avait sa propre salle de bain et toilettes. Le rez-de-chaussée était composé d’un immense salon, d’une cuisine, d’un cellier, d’un garde-manger et d’un bureau de travail spacieux. Harry appela Kreattur et Dobby. Il leur expliqua que désormais ce serait sa nouvelle maison. Les deux créatures félicitèrent le jeune sorcier. Ils demandèrent la permission de visiter pour s’organiser au mieux sur l’entretien de la maison. Le jeune sorcier accepta. Il retrouva ensuite ses amis dans le salon.
- Harry, tu comptes laisser la déco ? demanda sans préambule Ron.
- Je ne sais pas, je ne me suis jamais intéressé à ce genre de détails avant.
- J’aime bien dans l’ensemble, dit Ginny, mais deux ou trois changements ne feraient pas de mal. Et il faudrait repeupler l’extérieur de la propriété car vous en avez fait un vrai désert.
- Si tu le dis, tu es de toute façon chez toi ici, ajouta Harry.
La jeune sorcière rougit fortement.
- Harry, maintenant que tu as ta propre maison, tu pourrais construire une pièce où nous pourrons nous entraîner, suggéra Hermione.
L’idée fut approuvée à l’unanimité. Harry ne savait pas trop comment réaliser une nouvelle pièce mais Hermione prit les choses en main dans ce genre de situation. Elle jeta un sort d’amplification à côté du mur du cellier. Ensuite, elle fit diverses figures magiques devant le mur pour le creuser selon sa convenance. Une nouvelle pièce apparut. Ensuite, elle dit à Ginny comment créer une porte, à Ron comment rendre son aspect à une pièce selon ses convenances. Harry se contenta de jeter les sorts adéquats comme pour la tente. Toute cette opération leur prit la matinée. A midi, les deux elfes leur avaient préparé un repas pantagruélique. D’ailleurs, Dobby avait décidé de remplir le garde-manger avec les vivres de Poudlard. Et la vie s’installa dans la bonne humeur dans la demeure Potter.

Vers la mi-janvier, Harry décida qu’il était temps d’obtenir l’épée de Gryffondor. Faisant attention à ne pas laisser filtrer trop de détails devant le portrait de Phineas Nigellus, ils laissèrent suffisamment d’indications sur l’endroit où Harry et ses amis étaient supposés se trouver. Ron et Harry avaient survolé le pays quelques jours auparavant pour repérer la fameuse petite mare du livre. Ils en avaient trouvé une qui semblait correspondre avec une petite forêt qui s’étendait sur une dizaine de kilomètres. Suite à cette découverte, il fut décidé de surveiller l’endroit afin d’intervenir comme il se devait. Et la réaction de Rogue ne se fit pas attendre. Hermione, en embuscade, vit son ancien professeur de potions jeter l’épée au fond de la mare et à attendre l’arrivée de Potter. Le soir même, Harry se dirigea vers la mare, guidé par le patronus de Severus. Ron atterrit près de lui et plongea dans l’eau froide pour récupérer l’épée. Dès qu’il remonta à la surface, Harry sortit le médaillon du petit sac dans lequel il était scellé. A peine libéré des scellés que Harry lui avait jeté, le médaillon sentit la présence de l’épée et commença à osciller rapidement. Instinctivement, l’âme emprisonnée rechercha de l’énergie vitale pour se protéger. Harry parla fourchelangue pour l’ouvrir. Il avait prévenu Ron de ce qui risquait de se passer. Le jeune sorcier roux s’était préparé. A peine Harry eut-il fini d’ouvrir le médaillon que son ami abattit l’épée sur le maléfique bijou. Un nuage noir s’en échappa ainsi qu’un cri strident qui leur fit froid dans le dos. Le bijou était maintenant fendu en deux. Harry les téléporta chez lui.

Les sorciers devaient maintenant envisager la prise d’assaut du manoir Malefoy. Et plusieurs scénarios s’offraient à eux dont deux cruciaux. En premier lieu, Harry devait décider de la vie de Peter Pettigrow. Ensuite, il devait désarmer Drago pour revendiquer la propriété du Bâton de la Mort. Et il fallait encore vaincre les mangemorts présents. Hermione proposa en premier lieu de s’occuper des rafleurs qui sévissaient à travers le royaume. Tout le monde fut partant pour cette idée. Il fut cependant décidé de trouver un endroit où les emprisonner puisque la prison des sorciers était pour le moment inadaptée pour la situation. Ils survolèrent le pays jusqu’à se décider pour une grotte qu’ils découvrirent le long des côtes nord du pays. Ils l’aménagèrent rapidement et prévinrent les membres de l’ordre par la suite. Avec leur soutien, il fut décidé de mettre en place des tours de garde pour surveiller les futurs prisonniers. Hermione avait confectionné un sort particulier pour chaque cellule. Chaque sorcier se verrait temporairement neutraliser de tous ses pouvoirs magiques le temps de son emprisonnement. Quand elle avait soumis cette idée aux membres, ils l’avaient regardé avec de gros yeux. Qu’une aussi jeune sorcière puisse produire un pareil sort leur sembla incroyable. Dans leur esprit, seul un sorcier comme Dumbledore aurait pu être capable d’un tel prodige. Dès que les derniers détails furent mis au point, le lendemain, Harry et les jeunes saïyens se posèrent dans une clairière désertique. Harry prononça le nom de Voldemort. Il sentit bien avant leur arrivée la présence de trois sorciers qui transplanaient en leur direction. Ils apparurent mais ils n’eurent pas le temps d’utiliser leurs baguettes. Trunks et Sangoten se débarrassèrent très, très rapidement des sorciers en les assommant. Harry examina les sorciers mais il n’en reconnut aucun. Il se téléporta vers la grotte où il les enferma. Ils ne se réveilleraient pas avant plusieurs heures. Ensuite il retourna chez lui afin de participer à l’entraînement de ses amis.
Ron, Hermione et Ginny progressaient assez rapidement. Ils lançaient maintenant des boules d’énergie avec aisance ainsi que de puissantes vagues déferlantes. Trunks et Sangoten avaient décidé de les aider à leur manière. Quand Harry décida de leur apprendre à se transformer, Trunks et Sangoten proposèrent au jeune sorcier une solution qu’ils avaient vue dans le manga au moment où Sangoku était devenu un super guerrier la première fois. Ils fusionnèrent pour créer Gotrunks et demandèrent aux jeunes sorciers de se rassembler devant lui. Pour chaque sorcier, Gotrunks apposa ses mains sur le ventre de chacun et se concentra pour faire ressortir tout le potentiel caché de chacun. Les sorciers ne remarquèrent pas de grand changement jusqu’à ce que Harry leur explique comment se transformer. Des trois jeunes sorciers, Ginny fut la première réussir. Elle avait trouvé suffisamment de colère en elle en repensant à certains passages des livres sur la vie de Harry. Les cheveux roux de la jeune sorcière prirent une couleur argentée de même que son aura. Ils se dressaient sur sa tête comme des épis et partaient dans tous les sens. Ses yeux devinrent iridescents comme ceux de Harry. Elle ressentait la formidable puissance qui circulait en elle. Ginny ne tint qu’une petite minute avant de s’effondrer au sol haletante. Harry la félicita et la rassura, lui expliquant que ce phénomène de grande fatigue était normal. Puis vinrent les tours de Ron et de Hermione qui eurent plus de mal. Ron dut chercher de vrais motifs de colère, et ce sont les souvenirs de torture de sa bien-aimée qui parvinrent à le mettre réellement en colère. Comme sa sœur, ses cheveux prirent une couleur argentée ainsi que son aura. Et pour une fois, Hermione fut la dernière à réussir. Hermione ne trouva pas d’aussi nobles raisons que ses amis car elle résonnait trop. Elle décida alors de se rappeler de sa peine et de sa colère envers Ron quand celui-ci était sorti avec Lavande. Avec difficulté, elle parvint à son tour à se transformer. Ses cheveux devinrent bleu peroxydés ainsi que son aura. Ses yeux devinrent eux aussi iridescents comme ses amis. Elle ne tint qu’une petite minute afin de s’affaler au sol complètement essoufflée. Harry décida que c’était suffisant pour aujourd’hui.
Le lendemain, les trois sorciers reprirent leur entraînement dans de meilleures conditions. Harry leur demanda dans un premier temps de mieux appréhender leur transformation tout en gérant leur ressentiment. Dès qu’ils y parvinrent au bout de quelques nombreuses séances, ils reprirent un entraînement avec plus de combats, entre corps à corps et duels de sorciers. Les progrès furent stupéfiants. Les quatre amis prenaient aussi le temps de préparer leur incursion dans le manoir Malefoy. Le temps passait rapidement et le mois de Mars s’était installé. Se rappelant de différents passages, Harry avait approximativement calculé la date d’investiture du manoir des Malefoy. Il s’était arrêté dans les alentours de la fin du mois. Il n’avait pas encore réellement décidé du sort de celui qui avait trahi ses parents. Certes, il ressentait encore ce besoin de se venger, mais il arrivait à passer outre en prenant du recul. Ginny n’intervenait pas dans ces moments de réflexion car elle faisait confiance à son compagnon pour prendre la bonne décision. Et à quelques jours de leur investiture du manoir, Harry s’était enfin arrêté à un choix possible. Il s’en expliqua auprès de ses amis qui approuvèrent. Puis les quatre amis mirent au point les détails de l’évasion des prisonniers ainsi que leur confrontation avec les mangemorts présents. Encore une fois, les deux jeunes saïyens seraient exclus de l’action à leur grand dam. Cependant Harry les chargea de surveiller la prison qu’ils avaient confectionnée dans une grotte près des côtes. Ils firent come d’habitude la moue mais ils comprirent les enjeux. Les jeunes sorciers avaient arrêté une date. A la veille de leur intrusion, Trunks et Sangoten s’envolèrent vers la prison improvisée avec Hermione car celle-ci devait réajuster le sort d’emprisonnement pour la future cellule de Peter Pettigrow.

Le lendemain, les quatre amis se sentaient près pour leur incursion. Ils seraient accompagnés de Dobby qui les ferait transplaner dans le sous-sol du manoir Malefoy. L’elfe leur avait donné suffisamment d’indications sur la demeure de ses anciens maîtres. Vers la fin de l’après-midi, ils transplanèrent là où devaient se trouver les prisonniers. Hermione apparut avec Dobby. Harry se concentra sur les auras émises par ses amis pour apparaître avec ses deux autres amis. La cave où ils apparurent était à peine éclairée. Ils devinèrent difficilement les cachots où étaient retenus les prisonniers. Ron activa le Deluminateur qu’il avait reçu de la part de Dumbledore. Aussitôt de petites boules de lumières surgirent pour s’incruster dans des lanternes. La pièce fut d’un coup violemment éclairée pour les yeux des pauvres prisonniers. Ils relevèrent la tête péniblement. Sans grande difficulté, les quatre amis firent sauter silencieusement les serrures magiques des cachots. Luna Lovegood fut la première à réagir en reconnaissant Ginny.
- Ginny, c’est bien toi ? demanda-t-elle. Tu as drôlement changé. Et je vois que tu n’es pas la seule. Hum, Harry et Ron, vous êtes vraiment à croquer maintenant.
Les autres prisonniers avaient entendu la tirade de la jeune sorcière et regardèrent sous un œil neuf leurs sauveurs. Evidemment, Harry et Ron s’étaient mis à rougir sous le regard goguenard de leurs compagnes. Mais les choses redevinrent sérieuses assez rapidement.
- Mr Potter, il faut que je vous parle de toute urgence, indiqua Ollivander, le fabricant de baguettes. Vous êtes en grand danger, et je suis tellement désolé. Mais c’est urgent, il en va de votre survie.
Le fabricant de baguettes se retrouva épuisé après sa courte tirade. Harry le rassura en lui disant que tout se passerait bien. Il indiqua à Dobby de commencer à emmener les prisonniers chez Bill et Fleur. Il ne fallut que deux voyages pour que les prisonniers disparaissent. La première partie du plan se passa fort bien. Maintenant, il fallait attirer l’attention des mangemorts. Ron, en bon imitateur, se plaignit à la façon de Ollivander de façon assez bruyante. Ce petit manège dura une dizaine de minutes avant qu’ils n’entendent Bellatrix Lestranges réagir. Elle hurla à l’encontre d’un sorcier d’aller voir ce qui se passait. Ils entendirent de petits pas se rapprocher. Harry priait fort Merlin que ce soit Peter Pettigrow. Ron avait désactivé le Deluminateur et la pièce s’était retrouvée de nouveau plongée dans le noir. Mais ce n’était plus un problème pour les quatre amis qui se fiaient désormais à leur ressenti des auras plutôt qu’à leurs cinq sens. Et le traître apparut sur le seuil des escaliers qui menaient aux cachots. Il alluma les lumières. Ginny atterrit doucement derrière lui pour refermer la porte. Peter descendit les escaliers, ne se rendant compte de rien. Harry, Ron et Hermione se dissimulaient dans les ombres des cachots. Le mangemort se dirigea vers la source des gémissements.
- Silence, hurla le sorcier. Vous dérangez les maîtres de cette maison.
Ron continua son manège jusqu’à ce que Peter pénètre dans la cellule. Dès qu’il eut franchi le pas de la cellule, il se sentit happé par la gorge et soulevé de terre. Harry se divulgua.
- Peter je te tiens enfin, dit le jeune homme avec un calme apparent.
Le sorcier se débattait pour se débarrasser de l’emprise du jeune homme. Sa main argentée apparut et tenta d’atteindre la gorge du jeune homme.
- Harry, tu ne vas pas me tuer, supplia le sorcier.
- Non, je ne suis pas un assassin à l’inverse de toi. Tu sais que tu as une dette envers moi ? Et tu en auras bientôt une autre envers moi car je vais sauver ta vie encore une fois. Est-ce que tu me comprends ?
Harry regarda la main argentée qui tentait désespérément d’atteindre la gorge de Harry. Peter suivit le regard dur du jeune sorcier pour comprendre les paroles de celui-ci. Le jeune sorcier concentra alors une infime partie de son énergie dans sa main gauche qui se mit à briller, l’éleva dans les airs et l’abattit rapidement au niveau de la jonction entre la prothèse magique et l’avant-bras. Le coup fut net et vif. La main trancha le lien magique, et la main argentée tomba sur le sol. Peter avait suivi la scène sans se défendre. Au moment de la scission, il n’avait rien senti. Aucune douleur ne se répandit en lui. Il arrêta de se débattre et regarda son avant-bras mutilé. Puis il reporta son attention sur le jeune sorcier qui le retenait toujours. Ginny s’approcha et lui jeta silencieusement un sort l’emprisonnant. Hermione détruisit l’appendice maléfique.
- Maintenant Peter, pour la deuxième fois, je te sauve la vie même si tu ne le comprends pas très bien. Ginny vient de te jeter un sort t’empêchant de te transformer afin que tu ne puisses pas t’échapper. Et tu vas me rendre un petit service.
Harry relâcha la pression autour de la gorge du sorcier qui retomba lourdement au sol. Il tenta malgré lui de s’enfuir en tentant de se transformer, cependant il n’y parvint pas. De plus, les quatre jeunes sorciers lui obstruaient une quelconque sortie par laquelle il puisse s’enfuir. Harry reprit la parole.
- Je veux que tu appelles maintenant Drago Malefoy, lui ordonna Harry. Et pas de tentatives pour prévenir tes … amis.
- Mes amis ! dit dédaigneusement le sale sorcier. Ils me traitent tous comme un rat, comme un inférieur.
- Mais c’est ce que tu es, lui objecta froidement Harry. Un traître, un hypocrite et un lâche. Et tu finiras à Azkaban pour le meurtre de mes parents et des moldus que tu as assassiné pour te couvrir dès que cette guerre sera terminée. Mais revenons à nos petites affaires. Et pas d’entourloupe, sinon je te livrerais moi-même à ton maître qui n’hésitera pas à te tuer en lui faisant croire que ta loyauté est désormais de mon côté. Et tu sais aussi bien que moi le sort qu’il te réservera. N’oublies pas que je viens de te sauver la vie une nouvelle fois.
Cette fois, le mangemort sembla comprendre la signification de la main argentée que Voldemort lui avait octroyée. Il en était écœuré. Suivi de près par Ron, il remonta les escaliers, ouvrit la porte et appela Drago. Mais ce fut Bellatrix qui lui répondit.
- Que veux-tu sale rat ? demanda-t-elle en rigolant de son rire de folle.
- Je ne veux pas déranger votre supériorité avec des tâches insignifiantes. Et j’aurais pensé que le jeune maître Malefoy aurait plaisir à s’entraîner sur les prisonniers que nous retenons.
- Enfin, il a compris où était sa place, ce misérable rat, se félicita Rodolphus. Et son idée est intéressante, n’est-ce pas Narcissa ? Je trouve que ton fils manque d’un certain entrain dans les missions que nous lui confiions.
Narcissa Malefoy ne répondit pas à la provocation. Elle se contenta de jeter un regard à son fils pour lui indiquer de se rendre aux cachots. Contrits, il se leva lourdement et rejoignit le mangemort qui l’appelait. Pendant ce temps, Peter avait été assommé par Hermione et Dobby avait emmené le prisonnier dans sa prison. Drago pénétra dans le cachot plongé dans le noir, baguette à la main. Il appela Peter, mais le mangemort ne lui répondit pas. Au moment où il finissait de descendre les marches, tout autour de lui se passa à une vitesse surréaliste pour ses yeux. Il entendit à peine la porte qui se refermait derrière lui. Il fut désarmé sans s’en rendre compte et assommé tout aussi rapidement. Harry tenait la baguette du jeune Malefoy entre ses doigts. La deuxième partie du plan avait réussi. Maintenant ils devaient affronter les mangemorts présents. Les quatre amis se regardèrent rapidement en silence. Hermione ouvrit la porte et se faufila hors de la pièce rapidement. Elle était suivie de près par Ron qui avait tenu à ne pas la perdre de vue. Arrivés à l’entrée du salon, ils s’arrêtèrent pour repérer l’emplacement de leurs ennemis présents.
- Narcissa, il fait quoi ton fils ? demanda abruptement Rodolphus
- Je ne sais pas, répondit la sorcière en question.
- Et Peter, ce sale rat, il ne peut pas se débrouiller tout seul, ajouta Greyback. Et je m’inquiète depuis quelques temps de la disparition d’un certain nombre de nos rafleurs.
- Tu n’as qu’à mieux gérer les sorciers que le Seigneur des Ténèbres a mis à ta disposition, signala avec dégoût et amusement Bellatrix. Et au vu du nombre de sorciers que nous avons soumis à l’Imperium.
Et la sorcière partit dans un grand éclat de rire à glacer le sang. Le loup-garou n’osa pas répliquer devant le second lieutenant de Voldemort. Il savait qu’il était l’objet du dédain de la plupart des mangemorts qui le considéraient au même titre que Peter Pettigrow, un sous-fifre. Mais il acceptait son sort malgré tout car il pouvait laisser parler sa violence. A ce moment-là, apparurent devant leurs yeux stupéfaits les quatre jeunes sorciers les plus recherchés du moment. Alors que Bellatrix criait de les capturer, elle ne vit pas le sort de désarmement de Hermione qui filait dans sa direction. Elle ne réagit qu’à la toute dernière seconde pour l’éviter. Fenrir appela aussitôt des renforts. Mais Harry et ses amis se déplacèrent à une vitesse surréaliste et désarmèrent leurs adversaires qui n’arrivaient pas à les suivre des yeux. Et ils se retrouvèrent stupéfixer en moins de deux. Les quatre amis s’emparèrent des baguettes de leurs ennemis et s’enfuirent avant l’arrivée d’autres mangemorts. L’opération n’avait même pas pris cinq minutes. Ils se volatilisèrent en s’accrochant à Harry. Ils apparurent dans la prison qu’ils avaient confectionnée. Remus et Tonks étaient de garde. Harry vérifia immédiatement que la prison de l’ancien maraudeur empêchait bien celui-ci d’user de son pouvoir de transformation. Remus s’approcha de lui.
- Harry, ne t’inquiètes pas, je le surveillerais personnellement, lui asura son ancien professeur de Défense Contres les Forces du Mal. Et je te félicite de ne pas avoir cédé à la tentation de te venger. Tes parents auraient été fiers de toi.
- Merci Remus. Mais j’avoue que la tentation a été grande, bien malgré moi. Ma puissance m’aurait permis de l’éliminer sans qu’il ne reste une trace de lui.
- Oui mais tu ne l’as pas fait. Tu es différent de lui comme tu l’es de Tu-Sais-Qui.
Harry ne répondit pas. Le jeune sorcier n’arrivait pas encore à avoir cette confiance absolue en lui. En fait, tant que Voldemort ne serait pas définitivement mort, Harry aurait toujours un doute persistant.
- Bon, je vous laisse à votre surveillance. Et ménages Tonks, elle accouchera bientôt, lui signala Harry.
- A ce propos Harry, je voulais te …
- Oui je serais ravi d’être son parrain, devina le jeune sorcier. Je te dois bien ça et j’en serais honoré. Maintenant nous allons nous rendre cher Bill et Fleur.
Harry donna une accolade affectueuse à son vieil ami qui le lui rendit tout sourire. Ensuite, les trois amis du jeune sorcier le rejoignirent pour disparaître en direction de la Maison aux Coquillages. Bill les attendait sur le perron de sa porte.
- Ravi de constater que vous vous en êtes sortis sain et sauf, dit-il sans ambages. Car d’après les dires de votre amie, vous les avez délivrés du manoir Malefoy.
- Ne t’en fais pas grand frère, un plan mûrement réfléchi, lui jura Ron. Et une bonne leçon pour les mangemorts.
- Hum, si tu le dis. Je vous fais confiance. Harry, Ollivander tient à te parler de toute urgence. J’ai dû lui administrer une potion tranquillisante de force.
- Oui je sais, dit Harry.
Celui-ci regardait par la fenêtre où se trouvait Gripsec qui suivait toute la scène. Il appela Dobby pour le remercier de sa précieuse aide en le traitant comme un égal. Et il lui donna une accolade amicale qui fit verdir l’elfe de confusion. L’échange n’avait pas échappé au gobelin qui regardait la scène avec stupéfaction. De toute sa longue vie, jamais aucun sorcier n’avait montré autant d’affection envers un elfe, surtout envers un elfe qui n’était pas attaché à un sorcier à cause de sa condition. Harry avait agi de cette manière pour en premier lieu montrer son amitié à Dobby mais aussi pour convaincre le gobelin de ses intentions. Il savait qu’il allait devoir négocier ferme avec la désagréable créature pour obtenir son aide afin de forcer le coffre-fort des Lestranges. Dans peu de temps, la bataille finale serait là. Et il fallait coûte que coûte qu’il obtienne le dernier horcruxe. Ses amis le soutenaient parfaitement dans sa démarche. Bill les invita à rentrer pour qu’ils se reposent. Les deux jeunes saïyens les attendaient car Dobby les avait amenés avec lui en suivant les directives de Harry.

16 – La puissance est soi

Dans la Maison aux Coquillages, Harry tint rapidement un conciliabule avec ses amis. Comme dans le livre, Bill se montra curieux mais préféra ne poser aucune question car il savait que les quatre amis ne lui répondraient pas. Il voulut tout de même leur suggérer d’attendre avant de parler aux malades mais Harry lui opposa un refus. Ensuite les quatre amis se dirigèrent vers la chambre du gobelin. Harry espérait avoir gagné la confiance du gobelin. Et surtout il espérait ne pas devoir négocier trop longtemps avec la créature. Ils pénétrèrent dans la chambre. Le gobelin était allongé dans son grand lit et faisait semblant de dormir. Il réfléchissait à ce qui s’était passé et à ce qu’il avait vu. Il ne broncha pas quand Harry l’appela une première fois.
- Maître Gripsec, ce n’est pas la peine de nous faire croire que vous dormez. Nous avons besoin de votre aide pour vaincre notre ennemi.
A la mention du sous-entendu de Voldemort, le gobelin se mit à frissonner malgré lui. Tous ces mois de torture l’avaient profondément marqué. Il se redressa sur ses oreillers et regarda attentivement les sorciers qui l’entouraient.
- Vous êtes étrange Mr Potter, dit la petite créature.
- Je sais, on me l’a souvent fait remarquer.
- Oui si vous le dîtes. Mais afficher ainsi votre amitié envers une créature inférieure, vous un manipulateur de bâton, souligna le gobelin.
- Maître Gripsec, Dobby est mon ami au même titre que d’autres créatures. J’ai comme ami un demi-géant, ma meilleure amie est une née moldue, je suis un sang-mêlé. Pourquoi devrais-je me croire supérieur à eux ?
- Vous raisonnez sagement pour une personne de votre âge. Mais je ne suis pas tombé de la dernière pluie. Si vous êtes venu me voir, c’est que vous voulez me demander un service. En quoi êtes-vous différent des autres sorciers qui m’ont retenu ?
- A l’inverse d’eux, j’ai le respect de la vie humaine. Si vous voulez une preuve, je n’ai pas tué l’un de vos tortionnaires alors que celui-ci a été l’instrument de la mort de mes parents.
Malgré lui, une certaine souffrance passa dans les yeux verts du jeune sorcier, ce qui n’échappa au gobelin.
- Très bien Mr Potter. En admettant que j’accepte de vous apporter mon aide, nous, les Gobelins, ne sommes pas concernés par votre guerre. Et je ne …
- Minute, intervint Ron, comment pouvez-vous dire une chose pareille ?
- Ronny, n’interviens pas, dit Hermione.
- Hermione, il ne peut pas croire que cette guerre ne les concerne pas. Si nous risquons nos vies, c’est aussi pour eux.
- Ron, laisse faire Harry, intervint à son tour Ginny.
Le jeune sorcier roux se renfrogna.
- Maître Gripsec, je sais à quoi vous pensez, mais je ne suis pas sûr que votre peuple acceptera longtemps la domination de Vous-savez-Qui si il parvient au pouvoir. Car ne pensez pas que vous garderez le contrôle de la banque de Gringotts si il parvient à ses fins.
- Alors nous nous battrons, affirma le gobelin.
- Et vous perdrez, affirma calmement Harry. Il est le plus puisant mage noir de tous les temps, et à plus d’un titre. Et si vous vous engagiez dans un conflit ouvert avec lui, vous seriez les perdants dans le temps.
- Vous me semblez au courant de faits que vous sous-entendez. La rumeur selon laquelle vous seriez le seul à pouvoir le battre serait-elle fondée ?
Harry ne préféra pas répondre à cette question. Mais il fixa le gobelin de façon intense avant de continuer la conversation.
- Maître Gripsec, j’ai besoin de votre aide pour pénétrer Gringotts, et votre rôle sera de me permettre d’atteindre un certain Bogrod qui nous ouvrira la porte du coffre des Lestranges.
La surprise se dessina sur le visage du gobelin. Comment ce sorcier pouvait-il être au courant de tant de secrets ? Le gobelin se ressaisit rapidement.
- Mr Potter, il est impossible de pénétrer Gringotts aussi facilement. La devise de notre banque …
- Je le connais. Mais si nous voulons pénétrer dans le coffre des Lestranges, ce n’est pas pour notre profit personnel. C’est pour sauver toutes les créatures magiques, dont vous faîtes partie aussi. Et je connais un moyen très sûr de pénétrer votre banque sans que nous ne fassions remarquer. Ce que je désire, c’est que vous attiriez ce Bogrod.
Le gobelin étudia attentivement le jeune sorcier. Il ne décela aucune trace de convoitise en lui, juste une pointe d’espoir.
- Mr Potter, je me sens las pour le moment, et j’ai besoin de repos. Je réfléchirais à votre position. Mais ce ne sera pas sans contrepartie.
- Je comprends, dit Harry. En ce cas, je pense que si je vous promets de vous rendre l’épée de Gryffondor, nous pourrons nous arranger.
Ron fit apparaître l’épée qu’il avait amenée avec lui. Aussitôt les yeux du gobelin s’animèrent d’une lueur de convoitise qui n’échappa à personne. Presque malgré lui, le gobelin tendit ses maigres mains pour s’emparer du fameux reliquaire. Harry le lui tendit. Le gobelin passa ses mains avec soin sur l’épée.
- Nous vous laissons vous reposer maintenant. Nous repasserons demain, et je vous exposerais mon idée. Mais vous serez obligés de garder certains secrets pour vous, ajouta Harry.
Le gobelin hocha distraitement la tête, subjugué par l’épée. Les quatre amis sortirent. Bill et Fleur les attendaient. Harry intima le silence à l’aîné Weasley, et ils passèrent à la chambre de Ollivander. Le vieux fabricant de baguettes semblait se reposer paisiblement. Harry le réveilla doucement. Mr Ollivander ouvrit péniblement les yeux. Hermione atténua la luminosité de la pièce pour éviter de blesser les yeux fatigués du vieil homme. Harry l’aida à s’adosser pour qu’ils puissent parler tranquillement. D’un coup, le vieux fabricant se rappela de tout ce qu’il avait à dire à Mr Potter, et il s’agita brusquement.
- Mr Potter, il faut que vous sachiez, dit rapidement le vieux fabricant.
- Je suis au courant. Mais je veux vous poser une question plus technique.
- Non Mr Potter, vous ne me comprenez pas, dit paniqué Mr Ollivander. Vous-Savez-Qui m’a obligé à lui parler …
- Du Bâton de la Mort, finit Harry. Mais ceci n’est pas un problème pour le moment. Je sais que les baguettes ont un cœur et qu’elles choisissent leurs sorciers. Et quand on vainc un sorcier, la baguette accepte de se soumettre à son nouveau maître. Ce que j’aimerais savoir, c’est si il est possible de transférer les connaissances d’une baguette obtenue à sa baguette propre. Par exemple, le fait que Vous-savez-Qui et moi ayons tous les deux dans nos baguettes une plume de phénix de Fumseck, ma baguette est un peu plus puissante car elle a appris de sa jumelle lors de ma confrontation avec celle de Vous-Savez-Qui.
- Mr Potter, je ne vous croyais pas aussi instruit dans l’art des baguettes, dit avec surprise le vieux fabricant. Et votre question est assez pertinente. Au cours de l’histoire, jamais un tel phénomène ne s’est jamais produit. Evidemment, ce que je vous suggérais à propos des cœurs jumeaux est une des explications les plus précises que j’aie jamais entendu. Et pour vous répondre franchement, je ne sais pas. Voyez-vous, les baguettes ont leur propre volonté. Et pour parvenir à ce que vous désirez, il faudrait que la baguette soumise reconnaisse la baguette maîtresse comme sa supérieure.
- Donc, en théorie, ce que je vous demande serait possible, dit Harry.
- En théorie. Mais il faut que le sorcier soit en parfait accord ave sa baguette.
- Avez-vous déjà vu la baguette originelle de Dumbledore ?
- Pas depuis que je la lui aie remise il y a de ça de longues années, avoua Ollivander.
- Pour en revenir à ma première question, comment pourrais-je faire pour transmettre le savoir de la baguette soumise à la baguette maîtresse ?
- Mr Potter, il faudrait que votre puissance magique soit de loin supérieure à celle de votre baguette et qu’elle accepte votre totale domination. Mais alors vous perdriez dans une certaine mesure la confiance de votre baguette. N’oubliez pas que la baguette choisit son sorcier car elle s’accorde avec ce qu’elle reconnaît dans le sorcier.
- Je comprends bien. Mais si je voulais tout de même tenter l’expérience. Je ne veux pas contrarier ma baguette, je veux juste m’assurer de sa survie.
- Mr Potter, là encore, votre question fait partie du domaine des suppositions. En admettant que votre baguette accepte votre demande, il faudrait d’abord que vous transfériez une partie de votre puissance magique dans votre baguette afin qu’elle se croit égale à vous.
- Est-ce pour cette raison que le Bâton de la Mort est si puissant ? Le fait de passer de main en main entre différents propriétaires de baguettes a bien dû renforcer la magie de la baguette.
- Mr Potter, il est vrai que les baguettes renforcent leurs pouvoirs avec leurs sorciers, personne ne conteste ce fait. Donc, oui, il est possible que cette baguette soit puissante à cause des sorciers qui l’ont utilisé.
- Je comprends. Je vous remercie pour votre compréhension. Une dernière question, et nous vous laissons vous reposer. Si je parvenais à réussir dans mon entreprise, comment pourrais-je transmettre la puissance de la baguette soumise à la baguette maîtresse.
- Toujours dans l’hypothèse d’un tel succès, il vous suffirait de les faire se toucher pour que la baguette maîtresse récupère le savoir de la baguette soumise.
- Je vous remercie encore une fois. Reposez-vous maintenant.
- Mr Potter, je suis si désolé. Mais vous comprenez, être torturé …
- Je le sais. Reposez-vous maintenant.
Et Harry sortit, suivi de ses amis. Il passa en silence devant Bill et Fleur, et les quatre amis se retrouvèrent dehors. Ils se dirigèrent vers la falaise. Harry jeta un sort de silence autour d’eux afin d’être sûr de ne pas être entendu.
- Ron tu as été super, le félicita Harry.
- Harry, c’est quoi cette histoire avec les baguettes ? demanda abruptement Ginny. Ce n’était pas du tout dans le livre, et tu ne nous en as pas parlé.
- Je désirais comprendre un fait qui m’intriguait. Vois-tu, durant mon futur affrontement, pour déstabiliser face de serpent, il faudra que je fasse certaines confidences. Mais je pense aussi à notre avenir. Tu crois que j’ai envie d’être pourchassé par un autre sorcier afin qu’il s’empare de la baguette. Alors j’ai pensé à une possibilité, transférer la puissance de la Baguette du Sureau dans ma baguette.
- Mais tu es fou, s’emporta Ron. Car désormais ce sera ta baguette qui deviendrait le Bâton de la Mort.
- Non, au contraire, c’est brillant, objecta Hermione. Car si un sorcier veut se lancer à la poursuite de Harry pour s’emparer de cette baguette, même si il la perd, la véritable puissance de la baguette sera dans celle de Harry. Et comme personne ne songera à vérifier la baguette de Harry, trop obnubilé par la légendaire baguette, la baguette de Harry sera toujours en sa possession.
- Ouh la la, c’est trop compliqué pour moi, dit Ron en se prenant la tête. Bon si nous rentrions à la maison, j’ai besoin de me détendre et de manger.
Tout le monde se mit à rire. Ils rentrèrent chez Bill et Fleur, récupérèrent les deux jeunes saïyens et prévinrent de leur départ. Pour une fois, ils transplanèrent chez Harry. A peine arrivés, Harry se précipita dans leur salle d’entraînement pour tenter l’expérience avec la baguette de Drago Malefoy. Mais d’abord, il sortit sa baguette et la posa à ses pieds. Il s’assit en tailleur devant elle, mit ses deux mains au-dessus de sa baguette et ferma les yeux. Il se mit à méditer afin de ressentir l’énergie propre de sa baguette. Dès que ce fut fait, il ouvrit son esprit à sa baguette et fit exploser son énergie. Il communiqua ainsi une partie de son énergie magique et spirituelle à sa baguette. Au bout d’une trentaine de minutes, il ouvrit enfin les yeux. Sa baguette lévitait devant lui et était entouré d’une aura verte. Il savait qu’il avait réussi. Il sortit la baguette de Drago et la posa à côté de sa propre baguette qui était retombée au sol. Aussitôt, des liens invisibles levèrent les deux baguettes, et la baguette de Harry se mit à étinceler ainsi que celle de Drago. Harry sentit l’étrange combat des deux baguettes jusqu’à ce que celle de Drago ne retombe au sol. Harry venait de réussir l’impossible. Ses amis avaient assisté à toute l’opération et n’en croyaient pas leurs yeux. Harry récupéra sa baguette. Quand il la prit, il sentit une énergie nouvelle coulée en lui. Il se sentit comme la première fois qu’il l’avait eue en main, une douce chaleur le parcourait. Il se retourna souriant vers ses amis.
- Bien je crois que ça a marché. Et dès que vous aurez atteint le niveau de Super Sorcier deux, vous ferez la même chose avec les baguettes que vous avez récupéré.
- Erk, fit Hermione dégoûtée, ma baguette recevra l’expérience de Bellatrix.
- Ne te plains pas, je prendrais celle de Fenrir, signala Ron.
- Ce n’est pas le plus important, interpela Harry. Nous aurons ainsi un avantage important car nos baguettes reconnaîtront automatiquement nos ennemis. Je vous préviens, nous allons intensifier l’entraînement. Dès demain, nous commencerons votre entraînement pour le niveau supérieur. Et nous allons nous y mettre dès maintenant.
Cependant, Ron intervint pour lui signaler qu’il avait faim. Ils se restaurèrent pendant deux heures avant de se rendre dans leur salle du temps. Avec l’aide des jeunes saïyens, en six mois, Ron, Hermione et Ginny parvinrent à atteindre le nouveau stade de leur transformation. Harry se sentait fier d’eux. Ils se couchèrent fatigués ce soir là.

Le lendemain, après leur séance d’entraînement quotidienne, tout le monde se rendit chez Bill et Fleur. Harry parla longuement à Gripsec qui décida de les aider après deux bonnes heures d’âpres discussions.
- Mr Potter, il y a une chose qui m’intrigue dans votre plan, vous semblez connaître les sortilèges protégeant notre banque comme si vous vous étiez déjà rendu là-bas.
- Comme je vous l’ai dit, il vous faudra garder certains secrets. Et un dernier point, je vous conseille de ne point nous trahir car vous le ferez. Mais ce serait au prix de votre vie. Je ne vous menace pas. Mais si vous agissiez de manière inconsidérée, Vous-savez-Qui mettrait fin à votre vie.
- Mr Potter, seriez-vous omniscient ? demanda Gripsec.
- Non. Mais mon but est d’empêcher que le nombre de victimes dans cette guerre soit trop important. Alors je vous le répète, réfléchissez bien. Vous avez jusqu’à la fin du mois d’Avril pour vous préparer.
Sur ces paroles, les quatre amis quittèrent le gobelin. Ils se rendirent dans le salon de la maison. Ils trouvèrent Luna qui discutait joyeusement avec Sangoten et Trunks ainsi que Dean. La voyant, Harry eut une idée. Il en parla rapidement avec Hermione qui approuva. Il se téléporta et revint deux petites minutes plus tard avec un homme assez apeuré. Les voyants, Luna se précipita pour serrer son père dans ses bras. Le vieil homme se mit à pleurer de joie. Entre deux sanglots, il remercia le jeune sorcier. Ginny s’approcha de son amant et le remercia en l’embrassant. Ensuite, Harry leur indiqua qu’ils les transporteraient avec Dean chez la Tante Muriel afin qu’ils soient sous la protection de l’Ordre. Après avoir salués Bill et Fleur, Harry et son cortège se téléportèrent chez la vieille sorcière. La famille Weasley était réunie au grand complet, à l’exception de Percy qui était toujours abonné aux absents, et de Bill.
- Ah Harry ! s’exclama Mme Weasley en lui donnant une de ses nombreuses accolades affectueuses.
Après les salutations d’usage, Harry voulut de ses yeux examiner les progrès des membres de l’Ordre. Les professeurs de Poudlard étaient absents mais les autres membres se plièrent volontiers à la demande du jeune homme. Pour en juger, Harry invita tout le monde dans leur tente d’entraînement. Tout le monde le suivit. Harry proposa aux membres de l’attaquer avec l’aide de ses amis. Les quatre jeunes gens allaient affronter l’Ordre du Phénix. Luna, Dean et Mr Lovegood furent déconcertés par l’intérieur de la tente. Jamais ils n’avaient vu un tel endroit. Posé à l’entrée du temple, ils virent le double de Harry. Ils sursautèrent de surprise. Luna voulut faire une remarque mais Ginny l’interrompit dans son élan.
- Mr Potter, vous me semblez bien sûr de vous, dit Maugrey.
- Maugrey, je ne serais pas tout seul. Vous allez nous affronter tous les quatre. Et je peux vous assurer que Ron, Hermione et Ginny ont atteint un stade de magie qui va vous surprendre. Par contre, j’ai besoin d’une baguette.
- Pardon ?!
Tout le monde le regardait avec une totale incrédulité.
- Je sais que ma demande peut vous paraître farfelue mais je ne veux pas utiliser ma baguette maintenant. Mr Weasley, puis-je emprunter la vôtre ?
Le vieux sorcier la lui tendit avec circonspection. Ensuite les quatre amis se mirent en garde. Ils allaient affronter quatorze sorciers expérimentés. Maugrey fut le premier à lancer les hostilités avec un sort de métamorphose du sol. Harry contra le sort en répondant par un sort de gel. Ron et Hermione se répartirent sur les côtés et attaquèrent à leur tour en lançant un sort d’air qui brûlait l’air autour de leurs ennemis. Lupin riposta avec un autre sort d’air pour l’atténuer l’effet. Ginny s’attaqua à sa mère et à ses frères avec un sort d’eau pour les emprisonner qu’elle doubla d’un sort de désarmement. Les membres de sa famille ripostèrent avec un puissant bouclier de feu. Et pendant une vingtaine de minutes, les membres de l’Ordre luttèrent contre les quatre jeunes gens. Malheureusement, les membres durent abandonner car ils furent vaincus. Pendant ce test, Harry avait testé la rapidité, la puissance et la cohésion des membres durant un combat acharné.
- Harry, dit Remus, c’était vraiment incroyable. Je ne m’attendais pas à ce que vous soyez si puissants.
- Si tu le dis, dit en souriant le jeune sorcier.
- Ginny, je te jure que tu nous paieras de nous avoir attaqués au début du duel, la menaça Fred avant de la prendre dans ses bras.
- Vos professeurs seraient fiers de vous, les félicita un autre membre.
- Mr Potter, j’avoue que vous m’impressionnez même si vous n’avez pas utilisé tout votre potentiel. Et dîtes-nous ce que vous pensez de notre niveau car j’ai remarqué que vous surveilliez nos réactions, indiqua Maugrey.
- C’est vrai, admit Harry. Vous manquez encore de cohésion entre vous à l’inverse des mangemorts. Même s’ils ne s’entendent pas, pour se battre pour leur maître, ils sont plus unis que vous durant un combat. La puissance de vos sorts s’est bien améliorée et vous êtes plus inventifs. Il y a pourtant un fait qui me préoccupe. Aucun de vous n’a tenté de faire appel à son énergie spirituelle. Pourtant mon double a dû vous expliquer la différence.
- Harry, intervint Mr Weasley, nous reconnaissons que ton double a été un excellent professeur mais nous avons jugé que nous préférions nous battre en tant que sorciers. Ne le prends pas mal mais nous ne croyions pas que nous pourrons atteindre le niveau que tu demandais. Fred et Georges ont bien essayé de suivre tes directives mais …
- Franchement Harry, nous demander à nous de méditer pendant des heures. Sérieusement ! Je me demande comment tu as fait pour convaincre notre frère. Je ne parle pas même pas de notre sœur car elle te suivrait partout les yeux fermés, souligna Georges.
- Georges, fais attention à tes paroles car il pourrait arriver que je te fasse voler en travers de la pièce.
- Allons ma chère sœur, toutes ces heures de méditations ne t’auraient-elles pas appris à te contrôler ? demanda Fred.
- A moins que tu ne veuilles absolument nous faire une petite démonstration, l’invita Georges.
La jeune sorcière sourit d’un air provocateur. Alors elle se transforma en Super Sorcière niveau deux, se déplaça rapidement pour se trouver derrière son frère et lui faire une clé de bras. Il lâcha automatiquement l’objet que son frère lui avait passé.
- Vous savez les jumeaux, vous devriez revoir votre lot de petites blagues. A l’avenir, ne contrariez pas les personnes dont vous êtes sûrs qu’elles ne seront pas surprises.
Tout le monde fut moyennement surpris par la transformation de la jeune sorcière, à part les nouveaux venus. Dean avait suivi le combat avec de grands yeux éberlués. Même Luna n’arrivait pas à trouver ses mots comme Mr Lovegood. Harry reprit la parole.
- Il faut que vous vous entraîniez encore. Il reste encore un mois avant la confrontation finale. Et nous devrons agir assez rapidement.
- Harry, si tu nous expliquais enfin toute l’histoire. Car là tu nous annonces que nous affronterons Tu-Sais-Qui avec toute son armée d’ici la fin du mois.
- Pas encore Mr Weasley, car il me reste encore des choses à accomplir. Mais le moment venu, vous serez tout. Tenez Mr Weasley, je vous rends votre baguette.
Le vieil homme n’insista pas. Il devrait se contenter de faire confiance à ce jeune sorcier désormais si puissant. Après ces paroles, tous les sorciers sortirent. Luna félicita les quatre amis pour leur performance avec son ton rêveur. Elle demanda aussi à connaître l’identité des jeunes garçons qui les accompagnaient. Hermione répondit qu’il s’agissait de jeunes étudiants étrangers ayant des particularités singulières.
- Tiens, j’aurais pensé que c’était eux qui vous avaient entraîné. Vous vous ressemblez, je trouve.
Luna, une fois de plus, touchait droit au but avec sa façon si particulière de déduire les faits. Ginny sourit avec sympathie et personne ne fit de commentaire. Harry donna encore quelques consignes aux membres de l’Ordre avant de disparaître avec ses amis. Le mois d’Avril fut intense pour Ron, Hermione et Ginny qui furent poussés dans leurs plus profonds retranchements. Harry avait modifié encore la configuration de la salle d’entraînement pour qu’une demi-journée équivaille à deux ans. Il entraîna ses amis de nuit pendant sept ans dans des conditions extrêmes. La force de gravité de la salle atteignait désormais les deux-cent cinquante G comme lors de son entraînement avec Sangoku. Harry savait que le temps jouait contre lui mais il voulait être certain que ses amis étaient prêts. Sangoten et Trunks leur proposèrent d’apprendre les pas de la fusion pour le cas où ils en auraient besoin. Comme ils l’expliquèrent, en fusionnant, ils pouvaient atteindre le niveau de Sangoku ou de Harry. Les premiers essais furent peu concluants, donnant l’occasion à de franches parties de rigolade. La parfaite fusion fut celle entre Hermione et Ginny qui avaient le même niveau d’énergie. Les fusions entre Ron et Harry étaient plus aléatoire car Harry avait du mal à réellement mettre son énergie au même niveau que Ron. Sans compter l’idée de Harry de permettre à ses amis de récupérer l’expérience des baguettes qu’ils avaient subtilisées aux mangemorts.

Une semaine avant de s’introduire dans la Banque de Gringotts, les jeunes sorciers parvinrent à entrer en communion avec leurs baguettes et à transmettre une partie de leur puissance spirituelle et magique à leurs artefacts. L’exploit réussi, ils purent récupérer la puissance magique des baguettes soumises. Harry était maintenant rassuré. Les quatre amis avec les jeunes saïyens pouvaient maintenant élaborer le plan de la future bataille de Poudlard. Quoi qu’il se passerait ce soir-là, Harry était certain qu’ils auraient toutes les cartes en main pour réussir avec un minimum de morts. Rester encore en suspens pour le moment le devenir de l’actuel directeur de Poudlard. Quand Harry y réfléchissait, deux décisions contradictoires s’affrontaient dans son esprit. Il s’en était ouvert à ses amis, et ceux-ci lui avaient donné la même réponse qu’au début de leur aventure. Tout au long de l’année écoulée, Harry avait fini par accepter l’idée petit à petit, surtout après la mort de Teddy Tonks. Et même s’il avait réussi à sauver la vie de Peter, la vie du traître ne revêtait pas au fond une grande importance bien que Dumbledore ait eue raison. Mais celle de Severus Rogue représentait le dévouement, le tourment et l’attachement à un amour inconditionnel. Et le jeune sorcier y était sensible. Il décida alors qu’il attendrait le moment venu pour prendre sa décision.

Bonsoir,

Joyeux Noël ! Je vous gâte, pour celles et ceux qui suivent cette histoires. 4 chapitres d'un coup. Je vous annonce qu'après, on rentre dans le vif du sujet avec la bataille qui sera revue. Encore 10 chapitres pour connaître la fin de cette histoire.

WAOU super cadeau de noel merciii joyeux noellll a toi pi ceux qui me liront :)

merci beaucoup

Bonsoir

A quelques heures avant de passer à la nouvelle année, de nouveaux chapitres. Si ce n'est pas gentil de ma part.

17 – La bataille pour la vie

Le premier jour du mois de Mai arriva rapidement. Harry et tous ses amis se rendirent chez Bill et Fleur en début d’après-midi. Le jeune homme avait envoyé Dobby et Kreattur à Poudlard pour préparer la rébellion des elfes du château. Ils revirent avec Gripsec les deniers détails de leur plan. Si tout se passait bien, ils ne mettraient pas longtemps pour s’emparer de la Coupe de Poufsouffle.
Ensuite, Harry téléporta tout le monde sur le Chemin de Traverse. Ils apparurent dans le magasin des jumeaux Weasley. Gripsec se dirigea vers la banque et y pénétra sans aucun problème. Le gobelin, sans attendre, demanda à parler à Bogrod qui vint immédiatement. Gripsec l’entraîna vers l’entrée du tunnel menant aux coffres. Alors le gobelin sortit une petite pièce qu’il activa. Immédiatement, Harry et ses amis apparurent. Hermione jeta le Sort Impardonnable de l’Imperium sur la pauvre créature. Ensuite, le gobelin appela un wagonnet dans lequel tout le monde prit place. Et une vertigineuse course commença vers les entrailles de la terre. Ils arrivèrent à destination rapidement. Dès que leur destination leur apparut, Bogrod stoppa le wagonnet. Ils passèrent le système de révélation et devant le dragon qui veillait. Come dans le livre, celui-ci commença à s’agiter. Trunks et Sangoten l’assommèrent légèrement pour leur plus grand plaisir. Ensuite, le gobelin soumis les conduisit devant le coffre des Lestranges. Il le leur ouvrit avec sa clé spéciale. Harry repéra immédiatement la coupe. Faisant attention de ne toucher à rien, il s’empara de la coupe rapidement. Et comme dans le livre, plusieurs coupes similaires se mirent d’un coup à apparaître pour tenter de l’ensevelir. Mais il s’échappa trop rapidement du coffre avec sa super vitesse. Néanmoins l’alarme se déclencha, avertissant les gobelins d’une intrusion. Aussitôt, ils entendirent des cris et des pas qui se précipitaient vers eux. Ginny libéra le dragon et Ron le réveilla. Tout le monde prit place sur le dos de l’animal. Ils attendirent que les gobelins apparaissent et qu’ils fussent identifiables. Avec l’aide de Ron, Harry fit exploser le plafond pour leur permettre de fuir. Gripsec les accompagnait, caché sous la cape d’invisibilité du jeune sorcier.
Le dragon, rendu fou de rage par tout ce qui se passait autour de lui, se débattait de toutes ses forces et prenait petit à petit son envol, aidé par les jeunes sorciers. Ils se retrouvèrent bientôt à l’air libre. Le dragon put enfin déployer pleinement ses ailes et partit en direction du nord dans le soleil de l’après-midi. Les jeunes sorciers et les jeunes saïyens se laissèrent porter par la fabuleuse créature. Au bout d’un moment, le dragon changea de direction alors le temps s’étirait. Puis, l’animal volant commença à descendre jusqu’à trouver un petit lac. Avant qu’il ne se pose, ses passagers se dépêchèrent de quitter son dos. Tout le monde se félicita que les événements se soient produits sans anicroche. Harry ressentit immédiatement une violente douleur au niveau de son front. Mais ce qu’il découvrit ne le surprit absolument pas. Voldemort enrageait et était en proie au doute. Et une dangereuse aura rouge l’enveloppait. Il décida de vérifier toutes les cachettes des sauvegardes de son immortalité. Il n’y avait pas de temps à perdre. Harry téléporta le gobelin dans la grotte qui servait de prison pour les mangemorts capturés au cours des derniers mois. Ensuite, il retrouva ses amis, et il les téléporta chez Abelforth à Pré-Au-Lard. Le vieil aubergiste sursauta en voyant Harry et ses amis devant lui. Il voulut dire quelque chose mais Ron mit son auriculaire devant ses lèvres, lui enjoignant de se taire. Le vieil aubergiste les conduisit dans une des chambres de l’auberge.
- Mr Potter, puis-je vous demander ce que vous faîtes ici ? Est-ce que vous savez que vous êtes les sorciers les plus recherchés en ce moment ? Et par la barbe de Merlin, comment avez-vous réussi à passer le système de sécurité qui entoure le village ?
- Pas le temps de répondre à vos questions. Et je connais déjà vos invectives à propos de votre frère. Il s’agit bien du tableau qui conduit à Poudlard, le portrait de votre sœur.
- Comment êtes-vous au courant ? demanda surpris le vieil homme.
- Plus tard. Et une chose, votre frère vous aimait et regrettait ce qui s’était passé à l’époque. Si vous pouviez maintenant prévenir de notre arrivée. Et d’autres sorciers arriveront d’ici peu.
Le vieux sorcier était trop bouleversé pour objecter quoi que soit. Il activa le tableau, et après quelques minutes, Neville Londubat apparut. Il fut heureux de retrouver ses amis, le choc passé par leur transformation physique. Il remercia Abelforth et conduisit ses amis à travers le passage. Il raconta la vie à Poudlard. Il ne put s’empêcher au bout d’un moment d’interroger ses mais pour savoir qui était les jeunes enfants qui les accompagnaient. Là encore, les quatre amis se firent vagues. Ils pénétrèrent enfin dans la Salle sur Demande qui avait été aménagé en dortoir pour les différentes maisons. A leur arrivée, tout le monde poussa des cris de joie de les voir vivant. Les jeunes sorciers furent ravis de revoir leurs anciens camarades. Et la question inévitable fut posée.
- Harry, si tu es là, c’est que nous allons nous battre, non ? demanda Colin Crivey.
- Effectivement, répondit Harry, mais vous devrez suivre mes instructions. Pour l’instant, patientez ici, nous allons régler le compte des Carrow et celui de Rogue. Que personne ne sorte. Trunks, Sangoten, restez ici.
Tout le monde approuva d’un hochement de tête. Les quatre amis se précipitèrent dans les couloirs du château. Il ne leur fallut pas longtemps pour trouver les frères Carrow qui patrouillaient. Avec leur super vitesse, ils assommèrent les deux mangemorts. Harry appela Dobby afin qu’il trouve le professeur McGonagall. L’elfe revint au bout de quelques minutes avec le professeur.
- Ravi de vous revoir, jeunes gens. Si vous êtes ici, je suppose que l’heure de la confrontation est arrivée.
Sur ces entrefaites, Severus Rogue apparut. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre ce qui se passait. Il voyait devant les pieds de Ron les deux mangemorts évanouis et ligotés. Il sortit prestement sa baguette. Minerva McGonagall en fit de même ainsi que les quatre amis. Un court combat s’engagea au cours duquel le maître de potions prit la fuite.

Le professeur de métamorphose jura entre ses dents. Elle prit les choses en main. Elle ordonna aux tableaux et aux armures de réveiller tout le monde afin que l’ensemble des personnes présentes dans le château se réunisse dans la Grande Salle. Ginny remonta rapidement vers la Salle sur Demande et prévint les élèves qui attendaient avec impatience. Elle n’eut pas besoin d’activer le faux gallion car Neville s’en était chargé. Les professeurs mettaient déjà en place les protections du château avec l’aide Harry et de ses amis. Des plantes apparurent le long des murs donnant sur la Forêt Interdite. Ron et Harry s’activaient à jeter différents sorts de métamorphoses sur les murailles qui prenaient la forme de sorciers prêts à se battre. Ginny les rejoignit. Avec Hermione, elle délimita un périmètre de sécurité avec le sort Gravicorpus à la force douze, sachant que des géants interviendraient. Après les derniers préparatifs, ils se dirigèrent vers la Grande Salle. A leur entrée, tout le monde put constater le retour des héros. Beaucoup de sorciers avaient déjà rejoint les rangs. La famille Weasley avait répondu présente, même Percy. Tous les membres de l’Ordre se trouvaient présents ainsi que d’autres sorciers qui avaient entendu la rumeur d’une bataille par els gens de Pré-au-Lard. Le professeur McGonagall ordonnait déjà aux plus jeunes de quitter le château. Comme dans le livre, les serpentards demandèrent des nouvelles du directeur.
Soudain, la voix de Voldemort résonna. Il demandait que Harry Potter lui soit livré. En échange tout le monde aurait la vie sauve. Pansy Parkinson eut la mauvaise idée de suggérer de le livrer. Ginny, à une vitesse vertigineuse, apparut sur la table des serpentards et la gratifia d’un sourire avant de l’assommer d’un coup de poing dans le visage.
- Depuis le temps que j’attendais ce moment, dit-elle à haute voix. D’autres sont candidats ? Je me ferais un plaisir de vous régler votre compte.
Aucun serpentard n’osa répondre, trop surpris. Ensuite, le professeur Slughorn fit évacuer sa maison. Harry prit la parole.
- Nous avons jusqu’à minuit pour se préparer, indiqua-t-il. Je vais donc vous expliquer ce qui va se passer. Avec Ron, nous avons matérialisé dans les murailles des formes humaines avec baguettes. Chacun prendra place à l’intérieur. Ces formes humaines vous protégeront contre pratiquement tous les sorts. Dès qu’un Sort Impardonnable sera jeté à votre encontre, ces formes vous éjecteront de vos places pour vous protéger car j’y ai inclus une sorte de détecteur. La consigne est de vous garder en vie. Me suis-je bien fait comprendre ? Ensuite, différentes choses arriveront, mais vous ne devrez pas désespéré. De toute façon, Hermione, Ron et Ginny prendront un moment la relève.
- Harry, de quoi parles-tu à la fin ? demanda Lee Jordan. Et qui sont ces enfants ?
- Oui, je vous présente Trunks et Sangoten. Comme convenu, vous aiderez Hagrid avec les géants.
- Super, s’écrièrent les deux enfants.
Trunks. Sangoten. Les prénoms des deux jeunes saïyens parcoururent un moment les rangs des nés moldus et de certains sang-mêlé. Harry souffla de contrainte devant la rumeur qui enflait parmi les rangs de certains élèves.
- Pour ceux qui connaissent le dessin animé Dragon Ball et la suite de la série, ces deux enfants sont bien les descendants des héros du dessin animé. Je n’ai pas le temps de vous expliquer comment ils sont apparus dans notre monde, mais ils sont là pour nous aider.
- Tu te moques de nous, Harry, dit un élève de sixième année.
Pour faire court, les deux jeunes saïyens se transformèrent sous les yeux ébahis de l’assistance. Trunks ne put s’empêcher d’en rajouter.
- Et ils peuvent faire de même. Harry est même un Super Sorcier de niveau trois, indiqua Trunks.
Les élèves n’en crurent pas leurs oreilles. Mais Harry revint à leur principal sujet de préoccupation et invita tout le monde à se préparer. Pendant que tout le monde se précipitait, Harry disparut avec ses amis pour se rendre dans une salle vide. Là, Hermione détruisit la coupe renfermant le morceau d’âme de Voldemort. Ensuite, ils participèrent aux ultimes préparatifs de défense. Trunks et Sangoten assistaient à tout ça émerveillés. Harry insista pour couvrir le château d’un voile d’énergie particulier en plus de la protection effective du magnifique bâtiment. Les quelques heures séparant minuit furent les plus longues et les plus angoissantes pour Harry. Il repensait à tout ce qui se doit se passer. Ginny, à ses côtés, lui prit la main pour le rassurer. Les elfes de maison participaient à la défense du château. Ils couraient à travers le château pour se coordonner avec les fantômes, les portraits et les statues. Dobby et Kreattur, désignés comme responsables des elfes, ravitaillaient en nourriture les puissants combattants. Les élèves qui les virent manger furent choqués tant par leur attitude que par la quantité de nourriture qu’ils ingurgitaient. A minuit, tout le monde était prêt. Et l’assaut put enfin être lancé par leurs ennemis.

Les géants sortirent de la forêt comme un troupeau de bisons en fureur. Ils se ruèrent en criant à l’assaut du château. Harry espérait que le sort serait assez puissant pour les ralentir. Et ce fut le cas car la charge perdit de sa puissance dès qu’ils posèrent les pieds sur le périmètre de sécurité que Hermione et Ginny avaient délimité. Certains géants tombèrent dans les pommes alors que d’autres peinaient à mettre un pied l’un devant l’autre. Hagrid et son demi-frère apparurent et se ruèrent sur les congénères. La rencontre de tant de force brute ébranla le sol du parc. Mais ce fut surtout les jeunes saïyens qui impressionnèrent le plus les sorciers. Ils assommaient les géants comme si il s’agissait de grands jouets. Ils les firent même voler par-dessus la forêt. Les mangemorts tiraient vainement des sorts à l’encontre des deux jeunes saïyens, mais chaque sort atteignait le vide car les deux jeunes adolescents se déplaçaient trop rapidement pour que les sens non entraînés des mangemorts puissent les suivre. Après de longues minutes infructueuses de vaines tentatives pour les paralyser, les sorciers ennemis décidèrent de faire intervenir les acromentules.

Dans le camp des assiégés, chacun respirait car la première vague d’assaut avait été maintenue de façon magistrale. Evidemment, les sorciers présents avaient du mal à croire que deux enfants puissent être aussi forts physiquement. Et d’une certaine manière, les sorciers se retournèrent souvent vers les quatre amis avec une interrogation muette dans le regard. Les quatre amis préférèrent ignorer ces regards incrédules. Ils surveillaient toute intrusion avec leur énergie spirituelle. Soudain, Hermione cria à une dizaine de sorciers de se rendre vers la Tour d’Astronomie car elle avait perçu au loin des présences provenant du ciel. Aussitôt, elle se précipita avec les sorciers qu’elle avait désignés.

Dans le parc de Poudlard, Hagrid s’était rué sur les monstrueuses arachnides afin d’enrayer leur marche. Il avait agi ainsi car il ne tenait pas à ce que du mal soit fait aux enfants de son défunt ami. Il fut emporté par la vague sombre que constituaient les araignées. Il disparut en pénétrant dans la forêt. Graup le suivait de prés. Durant cette attaque, plusieurs sorciers s’étaient acharnés sur le périmètre de sécurité qui les empêchait de passer. Ils avaient enfin réussi à créer une brèche dans laquelle ils s’engouffrèrent. Ils jetaient des sorts mortels contre les insurgés. Mais ils se retrouvèrent face à une barrière végétale où plusieurs tentacules de Filet du Diable les attaquèrent. Une palissade infranchissable se dressait devant leurs yeux. Quelques sorciers ennemis commencèrent à douter de la victoire de leur maître.

Dans les airs, Sangoten et Trunks avaient eux aussi perçu les présences ennemies. Conformément aux ordres de Harry, ils repartirent en direction du château. Ils entrèrent par une fenêtre du troisième étage et sortirent dans les couloirs. Ils tombèrent sur Hermione qui courait. Ils la prévinrent et décidèrent de la suivre. Les sorciers arrivèrent au moment où les mangemorts apparurent clairement dans le ciel. Hermione désigna à chaque sorcier un poste et ils se tinrent prêts pour le combat. Se cachant derrière les sorciers, les deux jeunes saïyens envoyèrent plusieurs boules d’énergie à l’encontre des sorciers ennemis. Cette offensive déstabilisa la formation aérienne qui dut s’éparpiller rapidement. Ils évitèrent les boules d’énergie mais une trop grande quantité les agressait. Quelques unes désarçonnèrent des sorciers qui volaient sur des balais. Pour conclure, Trunks et Sangoten lancèrent chacun une vague déferlante qui illumina le ciel. Les assiégés en profitèrent pour lancer à leur tour des sorts afin de capturer les sorciers. Ceux-ci prirent la fuite.

Harry, Ginny, Minerva et Filius activaient la défense végétale qui harcelait les ennemis. Un certain nombre de sorciers furent capturé et disparurent au milieu du branchage végétal mortel. Les mangemorts reculaient. Ils devaient se débarrasser de cette palissade infranchissable. Cinq sorciers se regroupèrent et jetèrent plusieurs sorts de feu. Curieusement, à chaque fois qu’ils créaient une trouée, un nouvel enchevêtrement comblait l’espace vide. Pourtant, trois jeunes sorciers parvinrent à passer, comme si quelqu’un leur avait permis de traverser. Drago, accompagné de ses comparses, parvinrent en courant jusqu’à l’entrée de l’école et pénétrèrent dans le hall. Harry les attendait avec Ginny.
- Bienvenue Drago. Je t’attendais. Je n’ai pas beaucoup de temps à te consacrer comme tu t’en doutes.
Et sans attendre, le couple désarma les compagnons du jeune sorcier blond et les emprisonnèrent sans qu’ils aient eu le temps d’agir. Ginny les transporta à bout de bras dans la Grande Salle pendant que Harry reprenait son poste. La bataille s’éternisait, et chaque camp positionnait sur ses positions. Du point de vue des assiégés, la situation leur était favorable car ils repoussaient sans aucun problème l’assaut de leurs ennemis. Aucun mort n’était à déploré, aucun blessé. Le château était en parfait état. Harry se concentra alors sur son ennemi. Il s’insinua dans l’esprit de celui-ci pour voir où il en était. Et c’est avec horreur qu’il découvrit que Voldemort s’apprêtait à tuer Severus. Harry s’était tellement impliqué dans la bataille et dans la sauvegarde des vies qui protégeaient le château que son esprit avait oublié son ancien maître de potion. Se concentrant, il se téléporta vers la Cabane Hurlante. Il arrivait trop tard. Voldemort venait de disparaître. Il courut vers Rogue qui gisait dans une mare de sang. Dans un dernier souffle, le mangemort repenti lui remit une petite fiole qui contenait une brume blanchâtre. Harry prit la fiole. Il savait ce qu’elle contenait. Il versa des larmes silencieuses sur cet être qui l’avait en fin de compte toujours protégé. Il s’en voulut d’avoir négligé cette vie au mépris de celles de toutes les autres. A ce moment-là, il comprit pourquoi la mort de son ancien maître de potions revêtait une telle importance. La mort de Severus représentait le sacrifice qu’il devrait lui-même accomplir. Cette mort donnait tout son sens à sa propre mort pour réussir à vaincre son ennemi. Cette mort lui insufflerait le courage nécessaire pour embrasser définitivement son destin. Il entendit la voix de son ennemi donnant son ultimatum. Harry ne l’écouta et se téléporta de nouveau au château. Les combats avaient cessé pour le moment.
Ginny s’approcha de lui. Il avait l’air désolé, et elle devina pourquoi. Tout le monde se réunit dans la Grande Salle. Harry et ses amis tinrent un rapide conciliabule. Ginny étouffa un petit cri de désespoir. Harry l’embrassa tendrement. Il appela Neville pour lui donner des consignes très précises. Ensuite, il fit le tour de la de la salle afin de s’assurer que chaque sorcier présent se portait bien. Il constata que le moral de chacun était au beau fixe. Il quitta ensuite la salle le plus discrètement possible. Il se téléporta vers l’orée de la Forêt Interdite. Il savait qu’en ce moment, Hermione prenait désormais les choses en main. Elle préparait le plan qu’ils avaient concocté depuis des mois. Harry sortit le Vif d’Or et le mit dans sa bouche en prononçant la phrase qui le condamnait. La petite balle se mit à briller avant de s’ouvrir. Le jeune sorcier récupéra la bague. Il se couvrit de sa cape d’invisibilité. En s’enfonçant dans la forêt, la bague se mit à tourner, et les ombres de ses parents et de son parrain apparurent comme dans le livre. Harry en fut heureux. Il se sentait réconforté par l’amour qui se propageait autour de lui comme un patronus. Et il s’enfonça dans la lugubre forêt jusqu’à dépasser les détraqueurs et à parvenir à la vue du camp de son ennemi. Avant de continuer plus en avant, il écouta la conversation. Un fait nouveau venait d’apparaître.
- Maître, dit Rodolphus, nous n’avons pas pu pénétrer la défense du château.
- Maître, c’est comme s’ils nous attendaient, ajouta un autre mangemort.
- Ne vous inquiétez pas, dans peu de temps nous vaincrons définitivement. Et vous verrez la puissance de Lord Voldemort à son apogée.
- Maître, il y a cependant un fait étrange qu’il faut vous signaler, insista un autre mangemort. Parmi les défenseurs de Poudlard, il y a deux enfants avec une force surhumaine.
- Que me chantes-tu là ? Aurais-tu reçu un sort de confusion ? demanda avec ironie le Seigneur des Ténèbres.
- Non maître. Mais ces deux enfants pourraient s’avérer être des dangers potentiels. En plus ils se déplacent à une vitesse tout aussi surhumaine. Je n’avais jamais vu ça. Aucun sorcier ne peut se déplacer à cette vitesse, même vous.
Erreur fatale pour le pauvre mangemort qui subit dans l’heure le sortilège de la torture.
- Je ne sais pas quel hippogriffe ces sacrés défenseurs ont voulu vous faire avaler, mais sachez que personne n’est plus puissant que Lord Voldemort, souligna-t-il à l’ensemble de ses fidèles.
Sur ce, il se concentra et pénétra l’esprit du mangemort au sol. Il découvrit alors la bataille. Il resta de marbre. Se tournant vers Bellatrix, celle-ci plia un genou devant lui et laissa son maître inspecter son esprit. Il vit alors l’échec de l’assaut aérien. Il s’éloigna du feu et ferma ses yeux rouges pour réfléchir. Alors qu’il s’attendait à une défaite sanglante qui aurait plongé son ennemi dans le désespoir, il découvrait que son plan d’invasion avait tourné court. Sa seule consolation fut que le fils des Malefoy avait pénétré les lieux. Avec un peu de chance, celui-ci serait mort, ce qui causerait un grand préjudice aux Malefoy, mais une grande satisfaction pour lui. Voldemort préféra revenir à son sujet actuel, attendre l’arrivée du jeune Potter. Dans moins de cinq minutes, l’ultimatum serait écoulé. Il ne porta pas attention aux doutes de ses larbins. Et d’un coup, Harry Potter apparut. Voldemort se redressa. Et la surprise se dessina sur son visage. Comme sur tous les visages. Se pouvait-il que le jeune homme qui lui faisait face soit vraiment Harry Potter ? Voldemort ne comprenait pas mais il sentait au fond de lui que le jeune sorcier était plus puissant que lui. Et pas juste au niveau de la magie. Quelque chose de vraiment incroyable était arrivée au jeune sorcier.
- Potter ?! dit surpris Voldemort.
- Voldemort, ajouta simplement Harry.
- Tu es donc venu. Depuis le temps que j’attends ce moment.
Harry se retint de répondre malgré une envie grandissante. Mais il savait que le moment n’était pas encore venu. Voldemort leva sa baguette alors que Harry lâchait la sienne. Il entendit à peine le sort de mort que son ennemi prononça. Il ferma les yeux et accepta son destin. Le sort le toucha au front. Le jeune sorcier tomba.
Au même moment, Ginny et les autres sentirent l’énergie spirituelle de leur ami disparaître. Chacun se retint de pleurer. Il devait faire confiance à Harry et afficher un visage serein pour garder la confiance des sorciers.

18 – Pari sur l’avenir

Une brume blanchâtre et épaisse envahissait l’horizon. Un soleil éclatant, mais couvert, peinait à traverser cette brume. Le sol était chaud au contact. L’air était saturé de délicieuses odeurs. Harry était couché de tout son long sur le sol. Il ouvrit lentement les yeux. Il ne distinguait rien à part cette brume qui l’environnait. Il ne s’étonna même pas de distinguer parfaitement. Il releva lentement la tête, et ensuite le reste de son corps. Il se rappela soudainement où il était censé se trouver. Il se rappelait ce qu’il avait lu il y a de ça quelques mois. Quand il l’avait lu, il avait trouvé étrange le descriptif de l’endroit. Mais maintenant qu’il s’y trouvait, il devait reconnaître que cette expérience post-mortem était déroutante. Il regarda autour de lui. Il ne vit rien. Il remarqua qu’il était nu mais cela ne le troubla pas. Tout paraissait tellement normal. Il songea pourtant qu’il devrait se vêtir. Aussitôt des vêtements apparurent. Après s’être vêtu, il se mit à marcher pour trouver son chemin. Pendant quelques instants, il ne sut pas où se diriger. Il marchait à l’aveuglette.
Au bout d’un court temps, il perçut enfin un bruit. La brume commençait à se dissiper. Se fiant au bruit qu’il entendait, il se dirigea vers la source. A mesure qu’il approchait, il vit une lueur rouge qui provenait du bruit. Instinctivement, il voulut laisser éclater son aura car il sentait une menace. La brume devenait de moins en moins dense. Petit à petit, des détails apparurent comme le sol qui était carrelé. Alors qu’il approchait, le bruit devint plus distinct. Il s’agissait des pleurs d’un enfant. Alors que Harry voulait se pencher pour mieux voir, une main se posa sur son épaule.
- Non Harry, il ne sert à rien de t’approcher davantage. Tu ne peux rien faire pour cette créature.
Harry se retourna prestement en garde. Il reconnut alors son mentor. La brume s’était totalement dissipée. Et Harry put enfin voir où il se trouvait. Et la surprise se peignit sur son visage. Il ne se trouvait pas sur le quai de la gare de King’s Cross. Il se trouvait dans la Salle du Temps. Du moins dans la version du monde Sangoku. Le jeune homme ne comprenait pas. Albus reprit la parole.
- Hé bien Harry, tu sembles surpris par ce que tu vois, indiqua le vénérable sorcier en souriant.
- On peut le dire. Je m’attendais à vous trouver à King’s Cross.
- Oh oh, voilà qui est fort intéressant, dit malicieusement Albus. Je crois deviner que tu as de passionnantes histoires à me raconter. Mais je crois que le temple là-bas me semble plus approprié pour ce genre de conversation.
Harry regarda en direction du temple que son mentor lui indiquait. Ils se désintéressèrent de la créature informe qui continuait à hurler. Ils marchèrent silencieusement. Quand ils parvinrent au temple, Harry constata qu’une petite table de café était dressée avec deux tasses. Une théière avec du thé les attendait. Albus l’invita à prendre place en face de lui. Harry regardait autour de lui avec conscience. Albus versa le thé dans les deux tasses. Le temple où ils se trouvaient était en tout point semblable à celui du dessin animé, et ce fait troublait énormément le jeune homme. Son professeur toussota légèrement pour attirer l’attention de son jeune protégé. Harry reporta à nouveau son attention sur son mentor.
- Harry, tu sembles bien perplexe, me tromperais-je ?
- Effectivement, répondit le jeune sorcier. Je ne m’attendais à pas me trouver dans ce lieu.
- Et l’importance du lieu revêtait-il une quelconque importance ?
- Je ne sais pas, à vous de me le dire, répondit rapidement le jeune sorcier. Mais je peux me fourvoyer. Tant de choses ont changé.
- Tu me parais bien énigmatique. Et je trouve surprenant que tu ne t’inquiètes pas plus que ça de qui t’est arrivé.
Harry fixa intensément son mentor. Celui-ci le fixait à son tour de sa façon si particulière, comme si il connaissait déjà les réponses à toutes ses questions.
- Je constate cependant que certains faits ne changent pas.
- Si tu le dis. Mais toi tu me surprends. Et il est difficile de me surprendre. Tu as beaucoup changé depuis la dernière fois que nous nous sommes vus, indiqua son mentor d’un œil scrutateur.
- Oui, effectivement il s’est passé beaucoup de changements durant cette année. Je vais vous faire un résumé car nous n’avons pas beaucoup de temps si je ne m’abuse.
- Nous avons le temps que tu décideras d’avoir. Tu n’es ni mort ni vivant pour le moment.
- Je sais. Nous sommes dans ma tête, et je suis le seul maître de mes choix.
- Voilà des paroles pleines de sagesse et de confiance. Je constate avec ravissement que le jeune sorcier que j’ai … abandonné – et je m’en excuse – est devenu un homme sûr de lui.
- Je ne vous en veux pas. Et je comprends ce qui vous a poussé à agir, le rassura Harry.
Harry inspira profondément et lentement avec d’expirer le trop plein d’air. Albus l’observa avec ses yeux rieurs. Le jeune homme raconta alors son histoire depuis l’enterrement de son professeur. Le défunt directeur l’écouta avec une attention toute particulière. Si il fut surpris, il le cacha admirablement, ne préférant pas interrompre le récit de son élève. Au bout d’un long moment, Harry conclut par sa confrontation avec Voldemort. Albus ne dit rien, réfléchissant à toutes les nouvelles données que lui avait fourni son disciple. Et comme à son habitude, le vieux sorcier se mit à sourire.
- Harry, tu es vraiment extraordinaire. Tu es le seul sorcier que je connaisse qui parvienne à des exploits aussi jeune. Beaucoup de sorciers envieraient ton … altruisme.
- Mon altruisme ?! Vous exagérez ! Je ne veux que protéger la vie de tous mes amis et les défenseurs du château.
- Et tu y es parvenu de manière admirable, souligna le vieux sorcier. Je suis impressionné que tu aies réussi à convaincre les membres les plus réticents de l’Ordre à te suivre tout en gardant le secret sur ta mission.
- Je ne voulais pas agir comme vous. Même si je ne leur ai pas tout dévoilé, je désirais qu’ils aient confiance en moi, le contredit Harry.
- Harry, tu es tellement un meilleur sorcier, homme que ce que j’ai été.
- Professeur, vous ne pouvez pas dire ça. Votre comportement servira d’exemple pour les générations futures.
Le vieil homme fut ému par la compassion de son jeune disciple. Une larme coula le long de sa joue ridée.
- Je te remercie Harry, mais tout le monde sait dès à présent le triste secret de ma famille. A l’inverse de toi, je ne suis pas si innocent. J’ai voulu le pouvoir comme tant d’autres sorciers. Et les Reliques étaient un moyen parmi tant d’autres. Alors que toi, tu as acquis un formidable pouvoir, non pour ton profit personnel ou une quelconque raison égoïste. Et ce pouvoir tu l’as partagé avec tes amis. Tu n’as exclus personne comme j’aurais certainement agi ou comme Voldemort.
- Mais vous êtes différent de Voldemort, le défendit Harry. Vous êtes un meilleur homme que lui.
- Je te remercie Harry. Mais comme tu l’auras compris, je ne me suis jamais pardonné ce qui est arrivé à ma sœur et à ma mère. Et cela m’a rongé pendant des années. Et …
- Je sais professeur. Et en vous entendant, je me rends compte d’un fait qui m’avait échappé. Le professeur Rogue et vous vous ressemblaient plus qu’il n’y paraît.
Le défunt directeur éclata d’un rire franc qui réchauffa l’atmosphère qui était devenue pesante.
- Professeur, une question. Je sais qu’un double lien me maintient en vie avec Voldemort car il a commis une erreur en prenant mon sang. Et la protection de ma mère agit aussi bien sur lui que sur moi. Je sais que quand je suis revenu de la dimension parallèle à notre monde, une partie de ma puissance lui a été passée par l’intermédiaire du morceau d’âme que j’avais en lui. Mais maintenant que ce morceau d’âme est détruit, continuera-t-il à recevoir encore de ma puissance ?
- Harry, je pense que tu connais la réponse, répondit le vieux sorcier.
- Donc mon sang qui coule dans ses veines lui permettra de d’acquérir encore de la puissance.
- Oui. Cependant tu gardes un avantage certain par rapport à lui, tu as été entraîné par un puissant guerrier. Tu as appris à travailler autant ta magie que ta puissance spirituelle. Tu es donc aussi puissant que lui, voire même plus. Et je t’avoue que cela me rassure dans un sens. Mais n’oublie jamais que ce sont nos choix qui déterminent le chemin que nous prenons.
- Une autre question. Avez-vous une explication sur le fait que Ginny et moi ayons reçu ces tomes retraçant ma vie ? Et avez-vous déjà entendu parler de la possibilité de passer d’un univers à un autre ? Hermione nous a parlé d’une théorie moldue, et j’aimerais connaître votre sentiment.
Le vieux sorcier sourit malicieusement. Il ferma les yeux, recherchant une explication satisfaisante.
- Harry, ne t’es-tu jamais demandé pourquoi le système éducatif sorcier n’a pas évolué depuis des années ?
- J’avoue que je ne me suis pas posé la question, se désola le jeune homme car il sentait que la réponse attendue engendrerait de nouvelles questions.
- Comme tu le sais, les idées que prônent Voldemort sur la suprématie du sang sont archaïques. Et pourtant notre société magique continue de vivre avec ses idées puisque des sorciers ont accepté de se lier à Voldemort. Pourtant notre société change, et pas dans le meilleur sens à mon goût. Dans l’avenir, de plus en plus de sang-mêlé ou de nés moldus deviendront majoritaire dans notre société. Et à ce moment-là, il faudra repenser notre façon de gouverner et d’éduquer nos enfants. Mais ne sera-t-il pas trop tard ? Là est toute la question.
- Je comprends. Mais cela ne répond pas à la question.
- Et pourtant la réponse est devant tes yeux. Voldemort et toi êtes des sang-mêlé. Vous êtes à l’heure actuelle les plus puissants sorciers du moment. Vous avez été éduqué comme des moldus dans votre enfance. Et vous avez eu accès à des connaissances moldues que la plupart des sorciers rejettent car ils pensent que la magie les protège. Mais voilà, de plus en plus de sorciers apparaîtront au sein des nés moldus. Ils auront accès à des connaissances que les progrès moldus qui seront comparables à ce que nous pratiquons avec la magie.
- Voulez-vous dire que vous vous êtes aussi instruits auprès du monde moldu ?
- Instruit, non, dit le défunt en directeur en souriant. Disons que je constatais un phénomène intéressant, et que cela a piqué ma curiosité. Il m’est arrivé de surprendre des conversations entre élèves qui faisaient des comparaisons entre les deux mondes. Et par curiosité, je me suis intéressé à ce qui se passait dans le monde moldu. Et j’avoue que j’ai été étonné. J’ai même discuté avec certains grands esprits du monde moldu.
La révélation de ce fait surprit énormément le jeune sorcier. Là encore, le vieux sorcier parvenait à surprendre Harry par un côté de sa personnalité qui n’était pas décrite dans le livre de Rita Skeeter. Le plus grand sorcier de tous les temps avait côtoyé les grands esprits de l’autre monde. Albus Dumbledore souriait en se rappelant certaines conversations. Il reprit son discours.
- On m’a souvent pris pour un fou. Mais la folie est parfois est un excellent moyen pour approcher de certains connaissances. Connaissant Miss Granger, je suis certaine qu’elle a fait référence à Albert Einstein ou encore à des groupes de scientifiques qui travaillaient sur cette théorie.
Harry approuva d’un hochement de tête.
- Une sorcière vraiment douée pour son âge, se félicita le vieux sorcier. Pour en revenir à mon explication, il faut bien comprendre que le monde moldu évolue plus rapidement que le nôtre dans une certaine mesure. Notre communauté stagne dans un système archaïque. Alors que les moldus progressent, nous régressons d’une certaine manière. Te rends-tu compte que la dernière découverte en matière de magie date de mon époque ? Depuis ce temps, aucune recherche d’aucune sorte n’a été entreprise par la communauté magique en général pour la faire évoluer. Nous sommes tellement certain d’avoir fait le tour de la magie que plus personne ne cherche à découvrir de nouveaux usages à celle-ci. Te rends-tu compte de l’orgueil de notre société ? Croire que nous connaissons la magie. Mais si c’était réellement le cas, Voldemort serait-il parvenu à un niveau aussi haut en magie ? Non évidemment. Il a repoussé les limites de la magie. Dans le mauvais sens.
- Professeur, seriez-vous entrain de suggérer que notre société est condamné à disparaître ? demanda Harry avec une pointe d’angoisse.
- Non, je te rassure. Mais il est à craindre qu’elle ne réagisse trop tardivement devant le phénomène.
- En avez-vous déjà discuté avec d’autres sorciers ?
- Bien sûr, dit en rigolant le vieux sorcier. D’où crois-tu que me vient ma réputation de vieux fou ? Prévenir la communauté magique de la montée en puissance de la population magique née moldue et des sang-mêlé. Quelle idée vraiment saugrenue. Et suggérer que les futures générations, éduquées dans le monde moldu, puissent trouver la magie ennuyeuse comparée aux innovations moldues. Quel sorcier sain d’esprit parlerait ainsi !
Harry se retint de rire franchement devant le ton moqueur de son mentor qui se moquait ouvertement de lui, mais encore plus des sorciers qui avaient ri de lui. Harry reprit pourtant la conversation.
- Mais professeur, comment ? Et pourquoi ?
- Le comment. Tu le sais Harry. Ton amour à vouloir protéger tes amis, à sauver des vies. Quel sorcier aurait eu suffisamment de cœur pour laisser sa magie agir de façon inconsciente afin de tenter de sauver le plus de gens possibles ? Je peux t’assurer que je n’en connais qu’un, et il est devant moi, discutant agréablement devant une tasse de thé.
Harry rougit légèrement sous le compliment. Pourtant, ce n’était pas la première fois que son mentor mettait en avant ce désintéressement qui le caractérisait tant.
- Quant au pourquoi, je ne peux qu’émettre des hypothèses. La plus plausible à mon humble avis est qu’un autre Harry, venu d’une autre dimension, vous a transmis à Miss Weasley et à toi les livres relatant ta vie. Cela a dû lui prendre beaucoup de temps. Je pense cependant que tu étais arrivé à la même conclusion que moi, devina le vieux sorcier.
- Je l’avoue. Mais je ne comprends pas pourquoi quand je suis revenu je n’ai pas senti sa signature énergétique ou magique. Et pourquoi juste pour cette année ?
- Harry, là encore, je ne peux qu’émettre des suppositions. Au vu de ce que tu m’as appris, je dirais que ton double, ayant la même signature que toi, la sienne et la tienne se sont confondues. Dans ce cas, tu ne pouvais pas la détecter à ton retour. Quant au pourquoi, juste pour cette année, je te répondrais qu’il a fait preuve de sagesse.
Sur la dernière réponse, Harry tordit du nez. Cette réponse ne lui convenait pas. Si il avait pu avoir ces livres plus tôt au cours des années écoulées, il aurait agi différemment à bien des égards. Albus devina les pensées de son ancien élève.
- Comme Miss Granger a du te l’expliquer, il ne faut pas changer l’avenir. Et tu l’as compris de toi-même puisque tu as respecté le déroulement de ta propre histoire. Et ton autre toi a parfaitement agi. Il se connait suffisamment pour deviner comment il aurait agi. Te rends-tu compte de ce qui se serait passé si dès ta première année tu étais venu me voir pour m’apprendre que tu connaissais ton histoire dans son intégralité ? Diverses possibilités se seraient offertes à nous, en pire ou en meilleur. Mais dans tous les cas, les conséquences auraient certainement conduit à un moment ou un autre à un désastre. Jouer avec les évènements impliquent des choix encore plus difficiles à prendre. Tu l’as reconnu toi-même, certains faits se sont déroulés plus rapidement que prévus. Certains faits nouveaux sont apparus comme cet entretien qui diffère de celui du livre. Tu n’aurais pas été prêt plus jeune à envisager toutes ses possibilités.
- Et pourtant vous m’avez avoué une fois que c’était une erreur de votre part, le contredit le jeune homme.
- Te parler de la prophétie aurait été plus que bénéfique à la fin de ta première année, je le confesse et je le maintiens. Mais là nous parlons de modifier l’Histoire. Te serais-tu senti prêt à accepter cette responsabilité avec toutes ses conséquences ? Réponds-moi honnêtement.
Albus croisa les mains sous son menton pendant que Harry réfléchissait intensément aux paroles de son mentor. A la fin de sa première année, il aurait accepté la prophétie car elle lui aurait fourni l’explication sur la mort de ses parents. Et peut-être aurait-il été tenté de se lancer trop tôt dans le combat contre Voldemort sans réelle préparation ? En réalité, les possibilités pouvaient se décliner à l’infini si il avait reçu ces livres quand il commençait à peine à découvrir la magie. Trop de possibilités lui embrouillaient l’esprit. Comme d’habitude, son mentor lui avait permis d’envisager par lui-même la solution la mieux adaptée. Son mentor continuait à le fixer, souriant encore triomphalement. Harry se reprit.
- Professeur, pourquoi l’avoir envoyé à Ginny aussi ? Elle n’était pas incluse dans votre plan.
- Tu l’as toi-même avoué, tu te marieras avec Miss Weasley, et vous aurez des enfants. Un choix d’ailleurs logique. Là encore, je ne peux qu’émettre une hypothèse, fondée sur vos comportements respectifs. Je suppose que la Mme Potter de l’autre dimension a tenu à participer à l’aventure. Je suppose que l’autre Harry lui a donc avoué la vérité dans son ensemble. Et en supposant qu’un événement assez conséquent ait pu les pousser à agir de cette manière, Mme Potter a insisté auprès de ton double.
Cette explication amena à une nouvelle question, quel évènement ? Le professeur suivit le cheminement de pensée de son élève.
- Peut-être me suis-je mal exprimer en parlant d’évènement ? Peut-être que le terme approprié serait pari sur l’avenir. Un pari pour permettre aux Harry des autres dimensions de mieux réussir là où il a éprouvé des difficultés. Car ne penses pas que « ton histoire » n’aura pas de conséquences sur tes décisions futures.
- Je veux bien le croire, rétorqua Harry. Vous ne nous avez pas facilité la tâche. Grâce à cet autre Harry, des vies ont pu être épargnées, et ce pour le plus grand bien.
- Harry, chercherais-tu à me culpabiliser ? demanda le vieux professeur avec tristesse.
- Je ne sais pas. Je reconnais que quand j’ai lu le dernier tome, de la colère et de la tristesse se sont mêlées à votre encontre car vous m’aviez manipulé. Mais je comprends aussi votre besoin de cloisonner les informations, comme me l’a expliqué Hermione.
- Miss Granger a su vous raisonner avec sagesse, Mr Weasley et toi, indiqua l’ancien professeur.
- Oui. Et Ginny aussi. Mes amis m’ont fait comprendre que certaines morts étaient indispensables comme mon don de moi. J’ai accepté plus facilement mon sacrifice que celui d’autres.
- La mort est une étape est obligée dans la vie de tout être humain. Et il faut avoir un grand courage pour l’accepter, comme pour accepter celles des autres. Et tu n’as pas à te sentir à coupable pour ceux que tu n’as pas réussi à sauver car leur mémoire importe davantage.
Harry remercia silencieusement son mentor qui parlait avec son cœur meurtri à lui. Pour se détourner de toutes ses pensées, il regarda à nouveau autour de lui. Il constata sans surprise que la difforme créature s’était rapprochée du temple. Elle criait un peu moins fort mais continuait de pleurer. Il remarqua aussi deux portes au temple. Deux portes opposées. Albus suivit le regard du jeune sorcier.
- Est-il temps pour moi de repartir ? se demanda Harry à haute voix.
- Comme tu le sais, tout est dans ta tête, donc toi seul peut répondre à cette question.
- Laquelle choisir ? demanda-t-il sans se lever.
- Tu le sais, répondit sournoisement le défunt directeur.
- Même maintenant, vous ne pouvez pas répondre à une question sans faire de mystères.
Le vieux sorcier rit, d’un rire indulgent qui gagna Harry.
- Harry, tu es tellement plus que ce que j’ai été. Je te souhaite de vivre heureux et de te construire une vie heureuse.
- Merci professeur. Nous nous reverrons le moment venu.
- Le plus tard sera le mieux. Fais attention à toi. Et je te demanderais une chose.
- Si cela concerne votre frère, je le lui ai déjà dit. Mais il faudra que je lui répète car je crois qu’il ne m’a pas cru.
- Outre cette demande, j’aimerais qu’avec tes amis, vous continuiez à veiller sur notre communauté. Vous connaissez plus de magie que n’importe quel sorcier. Vous devez être le pont qui soudera les sorciers pour l’avenir. Je pense que je n’ai pas besoin de m’expliquer.
- Pas de vie normale pour les héros, cita Harry.
- La vie dépend des choix que nous décidons. Et vos choix seront plus adaptés que les miens. Et surtout ils seront légitimités par votre conduite exemplaire.
- Si vous le dîtes. Je l’indiquerais à Hermione. De nous quatre, c’est elle qui a le plus de chance de travailler au ministère pour changer la voie de notre communauté.
- Harry, tu es toujours si modeste. Tu sous-estimes l’importance que tu gagneras en travaillant comme auror. Et comme tu sais qui sera Ministre à la fin de cette guerre, ton rôle sera prépondérant pour la reconstruction de notre société.
- Continuez ainsi et je vais regretter de rentrer, dit en souriant Harry.
Les deux sorciers se regardèrent avant d’éclater de rire. Harry se leva le premier. Il proposa son aide au vieux sorcier.
- Je te remercie Harry mais je vais encore attendre un peu afin de savourer mon thé à la fraise. Je te remercie pour cette attention. Je n’avais pas encore eu l’occasion de le goûter.
Harry regarda son mentor avant de repartir dans un grand fou rire. Décidément, son ancien directeur, même dans cet instant, restait égal à lui-même. Il regarda à nouveau autour de lui. La créature tentait de gravir avec les marches. Elle éprouvait des difficultés à se mouvoir. Elle rampait au sol, entouré de son halo d’aura rouge. Le jeune sorcier éprouva de la pitié envers ce morceau d’âme mutilé. Il préféra ne pas s’approcher de l’informe créature. Il regarda une nouvelle fois son mentor. Celui-ci lui souriait et lui faisait un signe de la main en direction de la porte. Il l’encourageait à poursuivre son chemin. Harry se retint de pleurer. Il savait que son mentor était heureux tel qu’il était. Il s’approcha de la porte qu’il avait choisie. Il posa sa main sur la poignée et l’abaissa. Il poussa la porte légèrement. Une lumière étincelante l’accueillit. Il jeta un dernier regard en arrière. Et il s’engagea, certain de lui. Il retournait vers sa Ginny, ses amis, sa mission et son avenir.

19 – Une demi-victoire

Harry était étendu sur le dos. Il sentait le sol humide sous lui. Ses lunettes étaient légèrement de travers. Il ne ressentait aucune douleur. Il savait qu’il lui était impossible maintenant d’être sérieusement blessé tant son corps était musculeux et dur. Il devait maintenant attendre que tout se déroulât comme prévu. Il entendit Bellatrix Lestranges appelant désespérément son maître. Il perçut la présence des autres mangemorts qui étaient restés figés sur place quand leur maître était tombé.
Voldemort se releva péniblement. Il dégagea d’un geste brusque la sorcière qui tentait de lui apporter son soutien. Celle-ci s’écrasa contre un troc d’arbre proche. Il regarda autour de lui jusqu’à reporter son attention sur le cadavre inconscient de Harry.
- Le garçon … est-il mort ? déglutit-il.
Personne ne répondit à la question car aucun mangemort n’osait s’approcher. Il désigna Narcissa pour vérifier. Comme dans le livre, la mère de Drago s’approcha hésitante. Bellatrix revint à elle et se rapprocha prudemment de son maître. Harry contrôlait sa respiration avec facilité. Personne ne remarquait le soulèvement imperceptible de sa poitrine. Narcissa s’agenouilla près du visage du jeune sorcier. Et elle posa la question à laquelle Harry répondit positivement. Elle se releva pour faire face au Seigneur des Ténèbres.
- Maître, le jeune garçon est bien mort.
Voldemort exultait. Il était enfin parvenu à tuer Harry Potter. Il se rapprocha et infligea au corps inconscient le sortilège de la torture plusieurs fois pour prouver la véracité du fait. Cependant, Harry ne ressentait rien. Durant le supplice, Harry augmenta à peine son aura afin que ses amis le sentent.

A Poudlard, Ginny, Hermione, Ron et les deux jeunes saïyens attendaient avec angoisse le signal de leur ami. Ils étaient accoudés à une fenêtre du hall d’entrée. Ginny guettait le moindre signe avec une sourde angoisse. Chacun faisait silence, priant silencieusement Merlin. Les sorciers présents ne comprenaient pas le comportement des jeunes sorciers. Les membres de l’Ordre et la famille Weasley avaient bien compris que quelque chose se passait. Harry avait disparu depuis un bon moment. Arthur avait voulu les interroger, mais il s’était fait éconduire par sa fille. Celle-ci lui avait répondu avec une certaine froideur. Soudain, Ginny s’anima. Elle fut la première à ressentir le retour de son amant. Un sourire éblouissant se dessina sur son visage. Enfin ils ressentirent la faible présence de leur ami. Ils rentrèrent en trombe dans la Grande salle. Aussitôt, Hermione demanda l’attention de tout le monde.
- Ecoutez-moi attentivement. Voldemort va reparaître avec toute sa troupe dans peu de temps. Ils auront Harry avec eux.
Une exclamation de surprise se fit entendre dans la salle. La jeune sorcière demanda à nouveau le silence.
- Ecoutez-moi s’il vous plaît. Voldemort vous annoncera que Harry est mort en tentant de s’enfuir. Ce n’est pas la vérité. Il est allé au devant de Voldemort car il le devait. Pourtant nous voulons que vous fassiez semblant d’être terrassés par la nouvelle tant en restant courageux. Neville, te rappelles-tu les paroles de Harry ?
Le jeune sorcier, sous le coup de la surprise, ne répondit pas immédiatement. Toute l’assistance le fixait à sa plus grande gêne.
- Tu suivras exactement ce qu’il t’a dit. Mais ne t’inquiètes pas car tu ne seras pas seul pour accomplir ta tâche. Nous assurerons tes arrières. Pour vous autres, nous voulons que vous montiez aux étages supérieurs du château. La confrontation qui aura lieu sera pour le moins spectaculaire, et vous n’êtes pas entraînés pour le supporter. Me suis-je bien fait comprendre ? Nous arrivons au dénouement de cette guerre.
- Et vous, que préparez-vous ? demanda un élève de Serdaigle.
- Nous allons préparer le terrain de combat et jeter différents sorts qui vous protégeront ainsi que le château, indiqua Ron.
- Allez, tout le monde dans les étages, indiqua Ginny. Sangoten, Trunks, vous pouvez prendre vos postes dans les airs.
Les deux enfants sautillèrent de joie. Et tout le monde suivit les ordres des trois amis. Ils se dépêchèrent de sortir de la Grande Salle pour mettre en place le lieu de la confrontation.

Dans la forêt, Harry était maintenant porté par Hagrid. Le demi-géant pleurait à chaudes larmes. En traversant la forêt, ils rencontrèrent les centaures. Les mangemorts les insultèrent alors que Hagrid s’emportait à leur encontre. Harry feignait toujours d’être mort. Ensuite, Voldemort et son cortège continuèrent leur chemin jusqu’au château. Ils traversèrent le parc jusqu’aux premières défenses. Voldemort fit déposer le corps du jeune homme à ses pieds par le demi-géant qui voulait conserver le corps entre ses mains. Voldemort l’obligea à lui obéir. Ensuite, il amplifia sa voix. Il annonça la mort du Survivant, sûr de lui. Il inventa l’horrible mensonge qui fit monter la colère parmi les assiégés. Et il proposa enfin d’accorder son pardon à tous les combattants. A la fin de la tirade, Neville apparut. Bellatrix informa son maître de l’identité et du statut de sang du jeune gryffondor. Voldemort partit dans une courte tirade où il appela le Choixpeau magique afin de le brûler sur la tête de Neville. A ce moment-là, tout s’enchaîna. D’un coup, tous les mangemorts se sentirent faibles car la pression de l’air était devenue insupportable pour les sorciers. Neville tira du vieux chapeau rapiécé et brûlé l’épée de Gryffondor alors que Nagini, le fétiche de Voldemort, se dressait pour le mordre. D’un geste vif, il trancha la tête de l’horrible serpent. Sa mission accomplie, il se sentit tiré par derrière par une force extraordinaire. Il n’eut le temps de voir qu’une courte masse de cheveux roux le déposer dans le hall d’entrée avant de disparaître.
Voldemort s’était effondré au sol en hurlant. Harry s’était relevé et avait poussé Hagrid hors du champ de combat. Les mangemorts évanouis n’avaient pas pu assister à la scène. Seule Bellatrix faisait des efforts inimaginables pour tenter d’aider son maître. Celui-ci se reprit pourtant rapidement pour constater ce qui se passait. Bellatrix fut assommée d’un coup à la tête. A une vitesse surhumaine, toute l’armée de Voldemort disparut. Et il se retrouva seul face au jeune Potter. Il ne comprenait pas comment son plan avait pu échouer si près du but. Une haine farouche l’envahit. Une aura rouge d’une forte intensité éclata autour de lui. Un vent violent se leva qui fit tourbillonner l’air autour de lui. De gros nuages s’accumulèrent dans l’air. Voldemort était complètement absorbée par sa haine. Hermione, Ron et Ginny s’étaient placés comme pour former un triangle équilatéral. Ils jetèrent de puissants sorts qui devaient contenir les puissances de Harry et de Voldemort. Comme l’avait craint le jeune sorcier, la puissance de son adversaire était incommensurable, mais aussi dangereuse car elle échappait à tout contrôle. Voldemort commençait à se transformer physiquement. Son corps reptilien commençait à gonfler laissant apparaître des muscles hypertrophiés par l’énergie qui s’accumulait dans son corps. Il venait de dépasser le stade de Super Sorcier niveau un. Harry se transforma alors sur le moment en Super Sorcier de niveau deux. Aux fenêtres su château, tous les sorciers purent assistés aux transformations spectaculaires des deux ennemis. Mais ils n’étaient pas au bout de leur surprise.
- Hermione, nous devons nous transformer nous aussi, hurla Ginny. Contenir leur puissance en restant à un niveau normal n’est pas possible.
- Mione, Ginny a raison, cria à son tour Ron. Il n’y a pas d’autre choix. La puissance de Harry est dure à contenir dans cette protection.
- D’accord transformons-nous. Mais juste au premier stade, cela nous soulagera pour maintenir la protection.
Et sans attendre, les trois amis se transformèrent en Super Sorcier niveau un. Ressentant de puissantes énergies autour de lui, Voldemort revint à lui. Il était auréolé d’une aura rouge qui crépitait devant lui. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait, mais il sentait une puissance, autre que sa magie, circuler en lui. Il fixa alors l’étrange personnage qui se trouvait devant lui. Il eut du mal à reconnaître Harry Potter avec ses cheveux verts, ses yeux iridescents et l’aura verte qui l’entourait, striés de vaguelettes d’énergie bleue. Il ne fit même pas attention aux autres sorciers transformés. La seule vue de Harry lui suffisait à garder son attention sur le jeune homme. Harry prit la parole.
- Tom, comme je suis content de te revoir, commença Harry sur le ton de la conversation.
- Comment ? demanda de Voldemort avant de se reprendre. Comment oses-tu m’appeler par ce misérable nom ?
- Pour répondre à ta première question, une erreur de ta part comme tant d’autres. Quant à la deuxième, j’ose parce que c’est ton nom. Et que ton surnom ne me fait pas peur.
Une nouvelle vague de colère s’empara du mage noir qui lança une boule d’énergie verte contre Harry. Celui-ci l’esquiva si rapidement que Voldemort n’avait pas pu suivre le déplacement du jeune sorcier.
- Tom, j’espère que tu profites bien de ta nouvelle puissance, car elle n’est qu’éphémère. Te connaissant, tu ne t’es pas posé la question sur la provenance de cette puissance.
- Je suis Lord Voldemort, le plus puissant mage noir de tous les temps. La puissance est innée chez moi.
- Et là encore tu commets une erreur. Cette puissance que tu as acquise au début du mois de Juin l’année dernière, c’est grâce à moi.
- Que me chantes-tu là ? Cette puissance est mienne parce que Lord Voldemort l’a décidé, seul. Ce n’est pas un gringalet de ton gabarit qui me l’a transmise.
- Tu te trompes, et tu le sais. Cette puissance n’a rien à voir avec la magie. Et je te l’ai transmise par l’intermédiaire de notre connexion. N’as-tu jamais cherché à comprendre la vraie nature de celle-ci ?
- Tu as sûrement dû profiter de l’aide de Dumbledore dans le domaine de la Legilimancie.
- Nouvelle erreur Tom. Notre connexion s’est créée par ta faute, avoua Harry.
Le mage noir le regarda effaré. Se pouvait-il que son ennemi lui apprenne une vérité qu’il ignorait.
- Non, tu mens. Lord Voldemort ne se trompe jamais, se défendit le mage noir.
- Tu te mens à toi-même. A l’heure actuelle, tu n’es plus immortel car il n’y a plus d’horcruxe existant. Ton serpent est mort, et tous les objets ensorcelés ont été détruits. Et pourtant il en restait un dont tu n’étais même pas conscient. Ce qui explique aussi que tu n’aies pas senti la destruction des autres.
Une totale confusion se peignit sur le visage monstrueusement déformé de Voldemort. Se pouvait-il qu’il ait vraiment commis une erreur ? Non, décida-t-il. Potter se moquait de lui pour le déstabiliser. Harry savait qu’il avait toute l’attention de son ennemi. Sa baguette frémissait dans sa main. Il reprit le cours de la conversation.
- Voudras-tu seulement accepté cette explication ? demanda Harry en montrant sa cicatrice sur son front.
La compréhension se fit jour dans l’esprit de Voldemort. Et pour la première fois de sa vie, il douta sérieusement. Harry continua son dialogue.
- Tom, pour une fois dans ta vie, éprouves des remords.
- Jamais. Les remords sont pour les faibles, objecta Voldemort.
Tout le monde suivait la conversation grâce au sort d’écoute que les professeurs avaient jeté sur la protection qui environnait les deux adversaires. Ceux-ci s’observaient sans bouger. Voldemort relança la conversation.
- Même si tu les as détruits, je reste néanmoins le sorcier le plus puissant. J’ai avec moi le Bâton de la Mort que j’ai récupéré dans la tombe de ce cher Dumbledore. Le sorcier qui t’a abandonné à ton triste sort.
- Là encore, tu vas commettre une erreur, se désola Harry. Dumbledore n’était plus le maître de la baguette que tu tiens dans ta main.
- Je le sais. C’était Severus qui voulait absolument te rapporter à moi. Et je l’ai tué. Celui qui a toujours travaillé pour moi.
- Là encore tu te trompes. Severus n’a jamais trahi Dumbledore. Ils avaient orchestré ensemble la mort du directeur.
- Que me chantes-tu là ? Severus a tué Dumbledore.
- Tu n’écoutes pas Tom. Severus a toujours été de notre côté. Tu n’as jamais vu son patronus ?
La conversation prenait un tour qui ne plaisait pas à Voldemort. Le jeune Potter semblait détenir des informations qu’il ignorait.
- Tom, encore une fois, éprouves des remords, l’invita Harry.
- Jamais. Je me suis détaché de la condition humaine pour parvenir à mes fins. Et ce n’est pas toi qui te mettras en travers de mon chemin.
- Tu ne comprends pas. Cette baguette ne te répond pas convenablement car elle a un autre maître.
- Je suis son seul maître, et le seul digne d’exploiter sa puissance afin de réaliser mes rêves. Même Dumbledore a eu peur de son pouvoir pour réaliser ses ambitions.
- Tu te trompes. Dumbledore était un grand sorcier qui connaissait ses faiblesses. Il ne voulait pas succomber à la tentation comme toi. Et il a préféré enseigner afin de préparer les générations futures. Dumbledore était un grand homme.
- Mais il est mort. Et il ne reviendra jamais. Et bientôt tu le rejoindras.
- J’en suis moins sûr parce que tu n’écoutes pas. Je viens de te dire que cette baguette a un autre maître. N’as-tu pas écouté Ollivander ? Pour être maître d’une baguette, il n’est pas nécessaire de tuer.
- Mais Severus a tué Dumbledore. Tu viens toi-même de l’avouer.
- C’est vrai. Mais avant que Severus ne le tue, Drago Malefoy avait désarmé Dumbledore. Donc il était entré en possession de la baguette.
- Dans ce cas, je n’aurais qu’à le tuer après t’avoir éliminé.
- Je suis désolé, mais cela ne servira à rien. Je suis passé avant toi, et je l’ai désarmé. Donc la baguette que tu tiens me revient.
- Donc c’est de ça qu’il s’agit en fin de compte. Tout se jouera sur notre habileté.
- Pas exactement. Tu oublies un fait qui a aussi son importance. Tout se jouera aussi sur celui parviendra le mieux à déployer son énergie. Et là, tu as un gros désavantage car tu n’es pas préparé. Donc, dans une certaine mesure j’ai déjà gagné.
- Impossible, personne ne peut me vaincre. Je suis Lord Voldemort. J’ai exploré des sentiers de la magie que tu ignores totalement. Et même si ce que tu dis s’avérait vrai, jamais je ne renoncerais.
- Je suis si désolé pour toi, dit tristement Harry.
- Je n’ai pas besoin de ta pitié. Je ne connais pas la pitié. La pitié, je la laisse aux faibles de ton espèce, comme l’amour.
Tout avait été révélé entre les deux hommes. Voldemort fit éclater son aura de façon grandissante. Harry en fit de même. Les deux auras se combattirent. Leur choc créa un immense cratère dans le sol. Ginny, Ron et Hermione maintenait de leur mieux la protection magique dans laquelle les deux sorciers s’affrontaient. Ils peinaient à contenir tant de puissance. Sangoten et Trunks le sentirent. Ils se transformèrent et fusionnèrent. Gotrunks apparut en Super Guerrier niveau trois. Il s’approcha de Hermione.
- On va vous aider. On va vous transmettre un peu de notre puissance.
Le super guerrier prit de l’altitude et commença à se concentrer pour transmettre son énergie. Aucun sorcier ne fit attention au manège des jeunes saïyens. Ils suivaient la confrontation en retenant leur souffle. Le moment fatidique approchait. Le ciel commençait à se colorer d’une teinte orangée, signe que le soleil se levait. Harry et Voldemort ne se quittaient pas des yeux. Leurs auras s’affrontaient toujours. Au même moment, ils levèrent leurs baguettes. L’Avada Kedavra surgit de la baguette de Voldemort tandis que l’expelliarmus partait de celle de Harry. En même temps, Voldemort envoya une puissante boule d’énergie de sa main libre que Harry devina. Et il riposta par une Vague Déferlante. Les deux sorts se touchèrent ainsi que les deux vagues d’énergie. Une formidable explosion fit trembler le sol et le château. Avec une frayeur sans nom, Voldemort vit le sort de mort se retourner contre lui au ralenti. Il n’arrivait pas à concevoir ce qui se passait. Sa baguette lui échappa des mains. Il poussa alors un puissant cri. A ce moment-là, un fait imprévu se réalisa. Voldemort perdit le contrôle de sa magie et sa puissance, et un trou apparut derrière lui. Alors que son sort de mort se rapprochait dangereusement, il fut happé dans le trou pour disparaître. Harry avait suivi toute la scène et n’en croyait pas ses yeux. Voldemort venait d’échapper à son triste destin en disparaissant dans un trou dimensionnel. La vague d’énergie de son ennemi s’amenuisa d’un coup et Harry stoppa sa Vague Déferlante. Il rattrapa au vol la baguette qui n’avait pas voulu le blesser. Le combat était terminé. Harry avait gagné.
Le jeune sorcier tomba à genou en frappant le sol de désespoir. Il poussa un puissant cri de rage. Voldemort venait de lui échapper au dernier moment. Ses amis firent disparaître la protection pour s’approcher de lui. Ils avaient aussi vu le trou apparaître derrière leur ennemi qui y avait happé. Ils ne comprenaient pas ce qui veniat de se passer. Gotrunks atterrit près d’eux. Pour une fois, le jeune guerrier de l’espace ne trouvait pas de jeux de mots particuliers pour détendre la situation. Les assiégés sortirent du château en hurlant leur joie. Ils s’approchèrent du petit groupe. Mais quand ils virent Harry au sol en train de pleurer, ils comprirent que tout ne s’était pas déroulé pas comme prévu. Harry continuait de frapper le sol de ses deux mains avec toute sa rage. Le sol disparaissait de plus en plus sous les coups.
- Harry, ça suffit maintenant, intervint Ginny. Voldemort s’est peut-être échappé mais tu as gagné.
- J’AI GAGNE !!! De quoi parles-tu ? hurla-t-il. Il s’est échappé vers une autre dimension. Dis-moi comment nous allons le retrouver.
- Heu Harry, nous pouvons suivre sa signature énergétique, suggéra Gotrunks.
- Gotrunks a raison, approuva Hermione. Avec vos puissances, vous pouvez créer un autre trou et le rattraper où qu’il se trouve. Et il est mortel. Il n’a plus rien pour la rattacher la vie. Et tu as désormais la baguette.
- Cela n’aurait pas dû se passer ainsi. J’aurais dû tenter de le soustraire de sa puissance.
- Harry, tu sais que c’est impossible, objecta Trunks. Il te faudrait la puissance d’un dieu ou alors …
Gotrunks laissa sa phrase en suspens car il repensa à une aventure qu’ils avaient vécue. Harry le regarda avec circonspection.
- Finis ta phrase, s’il te plaît. Que voulais-tu suggérer ?
- C’est peut-être une idée farfelue, mais si tu fusionnais avec Sangoku, tu pourrais peut-être bloquer la puissance de Voldemort. Il faudrait pour cela retourner dans notre monde.
- Alors qu’est-ce que nous attendons ?
- Harry, tu ne peux pas, lui dit Hermione. Il faut que tu te reposes. Tu as dépensé beaucoup d’énergie. Il te faut reconstituer tes forces. Et Voldemort doit être affaibli. Il ne pourra pas s’échapper très longtemps.
- Et il faut aussi préparer sa poursuite, ajouta Ron. Nous ne savons pas dans quelle dimension il a échoué. Il nous faudra agir avec prudence.
Harry avait une envie furieuse de tout plaquer pour partir à la poursuite de son ennemi. Il avait le mauvais pressentiment qu’à trop attendre, son ennemi lui préparerait un piège mortel. Pourtant il devait reconnaître qu’il était épuisé. Mourir, revenir à la vie et affronter un mage noir laissaient des séquelles. Il avait besoin de repos. Les sorciers qui les écoutaient ne concevaient pas que la guerre n’était pas encore terminée. Et entendre les jeunes sorciers discuter de monde parallèle, de fusion ou de bloquer la puissance de quelqu’un leur paraissait saugrenue. Sauf pour les membres de l’Ordre. Une question cependant restait en suspens pour certains membres. Lupin se dirigea vers l’un des mangemorts évanouis. Il découvrit qu’il s’agissait de Stan Rocade. Il le ranima immédiatement. Le jeune homme se releva péniblement. Sa première réaction fut de demander où il se trouvait. Remus lui fit boire du Veritaserum avec son accord. Ensuite le loup-garou l’interrogea. Au bout de cinq minutes, il fendit la foule pour s’approcher de Harry.
- Harry, je ne sais pas où est Vol … Voldemort, mais sa magie n’agit plus dans notre dimension. Donc un grand nombre de sorciers vont se réveiller de l’Imperium. Il faut que nous nous préparions à fournir une explication.
Le jeune sorcier regarda le vieux sorcier. Lupin lui tapota l’épaule avec confiance. Ce simple geste redonna un léger courage à Harry qui se releva.
- Très bien. Prenons les problèmes dans l’ordre. La version officielle. Voldemort est mort lors de notre confrontation, et son corps a disparu. Pas la peine de donner plus de détails. Kingsley, rendez-vous au Ministère car de nouvelles fonctions vous attendre, Mr le Ministre.
Si le grand sorcier noir fut surpris, il le cacha admirablement. Il sortit de l’enceinte de Poudlard pour transplaner.
- Le temps que Azkaban redevienne opérationnel, les membres de l’Ordre, transportez les prisonniers dans notre prison. Pour les autres, si on vous interroge sur cette nuit, vous répondrez que vous avez assisté à un grand duel au cours duquel beaucoup de magie a été utilisée. Ce n’est pas la peine de rentrer dans plus de détails.
- Je te rassure Harry, on n’a pas tout compris à l’histoire, lui assura un élève. Par contre, il faudra nous apprendre à devenir comme vous. Ca, c’est vraiment cool.
- Je ne crois pas, objecta Ron. Il est déjà dangereux avec quatre personnes comme nous d’avoir une telle puissance, je ne vous raconte pas la catastrophe si tous les sorciers apprenaient. La Terre n’y survivrait pas.
Tout le monde se mit à rire. Minerva proposa à tout le monde de rejoindre la Grande Salle pour un repas bien mérité. Les sorciers félicitèrent Minerva qui avait repris son rôle de directrice. Les membres de l’ordre n’avaient pas pris longtemps pour débarrasser le parc des mangemorts évanouis et pour les emmener dans leur prison. Malgré un sourire contrit, Harry se félicitait que cette guerre n’ait pas engendré plus de morts. Il avait atteint son objectif. Des pertes minimum. Des familles peu endeuillées. Et sa famille au grand complet. Oui, il pouvait savourer sa victoire. Malheureusement, dans un coin de son esprit, il n’occultait pas le fait que Voldemort s’était échappé. Et malgré la bonne ambiance qui régnait, il n’arrivait à sourire que difficilement. Et Ginny le devina facilement.
- Harry, ne fais pas cette tête. Nous partirons dès que nous serons reposés, lui assura-t-elle. Pour l’instant, profitons du moment présent.
Enjoignait le geste à la parole, elle l’embrassa fougueusement. Pris au dépourvu, il retrouva rapidement sa maîtrise et répondit au baiser avec autant d’ardeur. Ils furent sifflés un court instant jusqu’à ce que Ron embrasse langoureusement Hermione. Les deux couples furent sifflés par les élèves. La fête improvisée battait son plein. Comme dans le livre, toutes les maisons étaient mélangées. Neville profitait aussi de son moment de gloire. Gotrunks avait aussi droit à une attention particulière jusqu’à ce que la fusion cesse. Dans la matinée, ils apprirent la nouvelle que Kingsley Shacklebot avait été désigné comme nouveau Ministre de la Magie. La nouvelle parvint par hibou spécial. Au milieu de la matinée, alors que le château ne se désemplissait pas, les quatre amis et les deux jeunes saïyens se levèrent brusquement. Ils se tendirent d’un coup … quand soudain Trunks et Sangoten se mirent à sauter de joie. Ils exultaient littéralement. Ils firent même une petite danse sans que personne ne comprenne.
- Les enfants, vous pouvez nous expliquer c’est quoi cette présence que nous ressentons, demanda Ron.
- Ce sont nos papas, dit Sangoten.
- Enfin, notre papa. La puissance que vous ressentez est celle de leur fusion. C’est Gogeta. Harry, tu peux aller le chercher.
Harry souffla doucement. Il se demandait quel nouveau drame allait bien pouvoir conclure cette journée qui débutait à peine. Il n’avait pas encore dormi. Il sentait une fatigue grandissante le gagner. Mais il se devait d’accueillir le guerrier qui venait d’apparaître. Et puis, il trouvait intéressant de contempler la fusion de deux êtres si diamétralement opposés. Il se volatilisa.

Et voilà, la partie HP est terminée, mais que nous réserve la suite de cette histoire ? A l'année prochaine pour le savoir.

cool merci mais j,'ai même pas encore eu le temps de lire les derniers chapitre :P
J'en ai pour longtemps la :)

Tu as quelques jours devant toi pour lire. Sinon tu ne comprendras pas pourquoi HP et ses amis se retrouvent là où ils seront. Surtout que l'on passera à un tout autre niveau. Je suis sûr que les fans de DBZ vont adorer cette partie. Je vous en dis plus ou pas ? ... Non je vous réserve la surprise.

non dis rien :P

Mais ce sera du titanesque, du moins j'espère que vous le ressentirez ainsi. et j'espère que j'aurais été assez fidèle.

Bonjour tout le monde,

me voici avec la suite de l'histoire

20 – Un nouveau départ

Un large trou était apparu dans le ciel anglais. Un homme fortement musclé en sortit. Il portait des chaussures noires avec des bandelettes blanches autour des chevilles. Un pantalon flottant couvrait ses cuisses. Une ceinture bleue le ceinturait. Il avait de courts poignets de forces bleus. Il portait une sorte de veston noir ouvert sans boutons qui laissait apparaître un torse musclé avec de larges épaulettes jaunes en arrondi. Il avait un visage anguleux bien dessiné. Ses yeux bleus intenses détaillaient l’endroit où il venait d’atterrir. Et ses cheveux blonds étaient hérissés sur sa tête. Il mesurait un mètre quatre-vingt-quatre. Le Super Guerrier Gogeta était parvenu dans la dimension de Harry Potter.
- Hum ce n’est pas trop mal par ici, jugea le guerrier. Je commence à comprendre pourquoi les enfants ne sont pas rentrés tout de suite. Bon il me faut les trouver.
Il se concentra rapidement pour détecter les présences énergétiques de ce monde. Il ressentit diverses forces d’énergie plus ou moins élevées. Il n’eut pas à attendre longtemps pour que Harry apparaisse devant lui. Quand Harry le vit, il resta cloué sur place. Il avait souvent entendu parler de ce guerrier légendaire. Il l’avait vu dans les coffrets que les jeunes saïyens lui avaient faits acheter. Mais là, c’était réellement extraordinaire. Ressentir d’aussi près un tel degré de puissance était déstabilisant. Et il avait un visage assez grave. Harry remarqua à quel point l’équilibre entre Sangoku et Vegeta était omniprésent dans cette fusion. Et le super guerrier paraissait peu amical mais ce n’était dû qu’aux expressions qu’affichaient parfois Vegeta. Gogeta s’approcha de Harry.
- Bonjour Harry Potter. Je suis venu chercher deux petits galopins, dit le guerrier entrant dans le vif du sujet.
- Heu oui. Bonjour, se reprit Harry le saluant en lui tendant la main. Tu t’appelles Gogeta.
L’imposant guerrier ne préféra pas répondre et se contenta de lui retourner son salut.
- Bien, je vais nous téléporter à Poudlard. Ainsi tu pourras voir les enfants. Je te préviens, tu arrives juste au moment où nous venons de vaincre Voldemort. Et …
- Il s’est échappé à travers un trou dimensionnel, termina le guerrier. Je peux lire dans tes pensées. Il a atterri dans notre monde.
- Quoi ? Et il est où ? Vous l’avez capturé ? enchaîna Harry.
- Non je suis désolé, il a échappé à Sangohan. Mais nos amis là-bas le retrouveront. Allons-y maintenant.
Harry posa sa main sur l’épaule du guerrier, et ils disparurent du ciel.
Ils apparurent au milieu de la Grande Salle que personne n’avait quitté. Hermione s’était rapidement expliquée quand Harry s’était volatilisé. Dès qu’ils apparurent, les deux jeunes saïyens se précipitèrent sur le nouvel arrivant. Ils avaient les yeux grands ouverts, en adoration devant le puissant guerrier. Depuis le temps qu’ils rêvaient de revoir la fusion de leurs pères. Gogeta les gratifia d’un sourire indulgent.
- Bonjour les enfants. Alors c’est pour cette raison que vous n’êtes pas rentrés plus tôt. Vos mamans s’inquiètent pour vous, indiqua-t-il de sa voix calme, profonde et chaude. Attendez-vous à une sacrée correction.
Les deux jeunes adolescents l’écoutaient à peine. Ils étaient en vénération devant le super guerrier. Il regarda autour de lui. Il remarqua à quel point son arrivée créait un certain émoi parmi les sorciers présents. Une vieille femme à l’air revêche s’approcha de lui.
- Bonjour Mr Gogeta, je me présente, Minerva McGonagall, directrice de Poudlard à l’heure actuelle. Bienvenue dans notre monde. J’aurais souhaité que cette rencontre se déroule dans de meilleures circonstances.
- Ravi de vous rencontrer, répondit le guerrier. Je vous rassure, votre accueil est charmant, et nous ne resterons pas plus que le temps nécessaire. Je pense que ces deux garnements ont causé suffisamment de souci dans les deux mondes.
La directrice apprécia le langage du guerrier. A ses yeux, il était posé, poli et savait parler correctement. Elle remarqua à quel point la fusion pouvait différer des caractères des personnages qui l’utilisaient. Bien que Gotrunks soitt encore plus exubérant que Sangoten et Trunks. Et elle n’était pas la seule à penser ainsi. Ensuite Harry lui présenta ses amis. Les deux jeunes saïyens ne le lâchaient pas d’une semelle. Ils lui résumèrent rapidement ce qu’ils avaient vu, faisant attention de ne pas tout révéler de l’aventure de Harry. Cependant, au bout d’une dizaine de minutes, la fusion cessa. Une lumière aveuglante envahit alors la salle, entourant le légendaire guerrier. Et d’un coup, deux personnes bien distinctes se firent jour, Sangoku et Vegeta.
- Sangoku, je te préviens, si tu me proposes encore la fusion, je détruis une planète.
- Allez Vegeta, avoues que c’est rigolo, objecta Sangoku.
- Il n’y a que toi pour trouver ça drôle. Je déteste ne pas avoir mon mot à dire.
- Je te l’ai déjà répété, la fusion crée une nouvelle personne nous mélangeant. Je n’ai pas mon mot à dire non plus. Et puis ce qui te dérange vraiment, ce sont surtout les pas, le taquina Sangoku.
- Bon, ça suffit là. Depuis tout à l’heure on est entrain de se donner en spectacle. Trunks, ici tout de suite ! appela sèchement Vegeta.
- Sangoten, mon petit bonhomme, papa est venu pour te ramener à la maison.
Les deux jeunes enfants coururent vers leurs pères respectifs. Malgré la froideur du ton de Vegeta, celui-ci fut heureux de revoir son fils. Sangoku passait sa main dans les cheveux de son fils pour le décoiffer. Revenu de leur surprise, les sorciers examinèrent les nouveaux venus. La directrice refit son petit discours. Vegeta apprécia rapidement Minerva avec son côté autoritaire. Sangoku la salua avant de s’éloigner pour rejoindre Harry.
- Salut Harry, comment va depuis le temps ? lui demanda-t-il en lui donnant une virile accolade.
- Bien merci, répondit Harry en la lui rendant.
- Alors as-tu reçu à atteindre tes objectifs ?
- Oui. Mais Voldemort s’est échappé, et Gogeta m’a appris qu’il est dans votre monde.
- C’est vrai. Il s’est enfui au moment où Sangohan s’apprêtait à l’appréhender. Il a utilisé le déplacement instantané. Mais ne t’inquiètes pas, nous le retrouverons rapidement.
- J’ai un très mauvais pressentiment, avoua Harry. Je connais Voldemort. Il est très intelligent. Et je suis certain qu’il comprendra rapidement ce qui lui est arrivé.
- Et tu veux partir au plus tôt, intervint Vegeta.
- Harry, nous devons nous reposer d’abord, opposa Ginny. Et il te reste une petite chose à faire.
Harry venait de comprendre. Il s’excusa auprès des nouveaux arrivants. Il demanda à la directrice si elle avait déjà changé le mot de passe pour atteindre le bureau directorial. Elle secoua la tête. Avec ses amis, ils se rendirent rapidement dans le bureau. Le mot de passe était Lily. La gargouille les laissa passer. Ils montèrent l’escalier en colimaçon et entrèrent dans le bureau vide. Le silence régnait. Et soudain une vague d’applaudissements les accueillit. Les tableaux des anciens directeurs les félicitaient. Harry demanda le silence pour s’adresser au portrait de Albus Dumbledore.
- Professeur, j’ai laissé la bague dans la forêt, et je ne compte pas la récupérer. Je garde la cape. Mais cette baguette m’apportera certainement des problèmes. Et je veux votre avis.
Harry lui exposa son idée sur le transfert de pouvoir de baguette. Le portrait lui sourit malicieusement.
- Harry, tu m’impressionnes. Tu as atteint un haut niveau de magie ainsi que tes amis. Et vous avez une stature intéressante, un peu comme vos nouveaux amis d’après les bruits de couloir. Quant à ce transfert de pouvoir, l’idée me paraît excellente si tu es sûr de toi.
- Il n’y a qu’un moyen de le savoir.
Le jeune homme prit ses deux baguettes. Il s’assit en tailleur sur le sol et les déposa devant lui. Il se transforma en Super Sorcier niveau un et se concentra sur sa baguette. Celle-ci se leva dans les airs. Il entra en communion avec elle. Celle-ci se mit à briller d’une aura verte. Ensuite il la déposa à côté de la Baguette de la Destinée. Les deux baguettes s’élevèrent dans les airs, et un combat s’engagea entre les deux artefacts. La Baguette de Sureau se défendait du mieux qu’elle pouvait pour résister à sa consœur. Harry sentait l’extrême résistance de la baguette maudite. Il devait insuffler plus de puissance à sa propre baguette. Il passa au stade suivant de sa transformation, faisant voler le mobilier. Ses amis ne bougèrent pas. La baguette de Harry eut un regain de puissance et contraignit la baguette soumise. Au bout d’une vingtaine de minute, la baguette soumise abdiqua. Et le transfert put enfin avoir lieu. Désormais la Baguette de Sureau, le Bâton de la Mort, ou quelque soit son appellation, était une baguette comme une autre. La baguette de Harry avait désormais un pouvoir incommensurable. Et Harry le sentit quand il la reprit. Le jeune sorcier se sentait réellement épuisé maintenant. Il donna la baguette soumise à Ginny qui s’envola par la fenêtre. Elle déterra la tombe de l’ancien directeur et y déposa la baguette. Elle reprit son envol vers le bureau directorial où le portrait de l’ancien directeur les félicitait une nouvelle fois. Ensuite, ils redescendirent dans la Grande Salle. En les voyants, Molly blêmit légèrement.
- Harry, mon chéri, tu es pâle, s’inquiéta-t-elle.
- Il a besoin de repos, indiqua Ron. Et nous aussi. Mme la directrice, pourrions-nous loger ici pendant quelque temps ?
- Bien sûr.
- Non, opposa Harry dans un souffle. Nous devons repartir bientôt. Hermione, dresse la tente de la Salle du Temps. On récupérera plus rapidement.
- Harry, tu es certain de toi. N’oublies que nos amis ont aussi besoin de se reposer pour récupérer toutes leurs forces si nous devons partir dans leur monde.
Harry ne put contredire son amie car il flancha. Le combat, l’usage intempestive de sa magie, de sa puissance et les nerfs avaient finalement eu raison de lui. Ron se dépêcha de dresser la tente à l’extérieur pendant que Sangoku portait son apprenti. La directrice décida que la fête était maintenant achevée. Midi était passé depuis longtemps et chacun ressentait aussi la fatigue d’une longue nuit de veille. Minerva proposa à ceux qui le désiraient rester à l’école pour se remettre des évènements de la nuit. Les saïyens suivirent les jeunes sorciers. Hermione et Ginny ajoutèrent de nouvelles chambres au temple. Ensuite, chacun profita d’un sommeil réparateur. Trunks et Sangoten ne dormirent qu’une seule nuit. Ils retrouvèrent leurs pères le lendemain dans la tente et leur racontèrent leurs diverses aventures. Les jeunes sorciers dormirent une semaine entière sans se réveiller. Et pour une fois depuis très longtemps, Harry dormit sans aucun cauchemar. Et la présence rassurante de sa compagne lui fit un grand bien.

Quand il se réveilla au bout d’une semaine, il se sentait parfaitement rétabli. Ginny était allongée nue près de lui. Il la contempla longuement en souriant. Il se remémora alors l’année écoulée et se traita d’imbécile en dévorant la superbe femme rousse à ses côtés. Il reconnaissait que cette année avait eu de bons aspects malgré tout ce qui s’était passé. Cependant, une ombre gâchait ce bonheur parfait. Et il devrait régler ce problème très bientôt. Il se leva silencieusement et se dirigea vers la salle de bain. Il prit une longue douche. Ensuite, il enfila des affaires propres et sortit. Il mourait littéralement de faim. Il se dirigea vers la cuisine et se fit un sérieux repas. Il ne voulait pas appeler les elfes de maison. Il se cuisina deux poulets avec une sauce à base de crème fraîche et d’herbes de Provence, le tout accompagné d’une poêlée de patates au beurre. Et il dévora copieusement son repas. Ginny le fixait en souriant.
- Mon chéri, aurais-tu une petite faim ? demanda-t-elle en riant.
- Je t’ai réveillé, je suis désolé.
La jeune femme s’approcha lestement pour l’embrasser.
- Pas de si bon matin.
- Ron, ne commences pas, l’avertit sa sœur.
- Tout le monde est debout à ce que je vois, dit Harry. Vous guettiez mon réveil ou quoi ?
- On peut dire ça, avoua Hermione. Il reste encore de quoi manger. En espérant que nos hôtes n’aient pas vidé toutes nos provisions.
Tout le monde se mit à rire. Le repas fut joyeux. Se retrouver ensemble leur fit le plus grand bien après tout ce qu’ils avaient vécu. Ils entendirent leurs hôtes arriver quand ils débarrassèrent les plats.
- Alors papa, que penses-tu de l’école ? C’est cool. Et tu as vu les portraits qui parlent. Et les fantômes. Et tout ça c’est de la magie.
Vegeta regardait son fils avec fierté. Sangoten n’en démordait pas non plus du côté de Sangoku. Pendant que le château dormait, les deux enfants avaient fait visiter l’école à leurs pères, avec l’aide de Dobby. D’ailleurs l’elfe les accompagnait.
- Salut, les enfants, les salua Sangoku. Bien remis ?
Les deux couples hochèrent la tête.
- Tout le monde dort encore, leur apprit Vegeta. A l’extérieur, il ne s’est écoulé qu’une vingtaine de minutes depuis que tu es tombé dans les pommes.
- Je pense que tout le monde avait besoin de repos. La nuit a été longue pour tout le monde.
- Les enfants nous ont raconté ce qui s’est passé durant l’année. On ne peut pas dire que ça a été de tout repos. Et nous nous excusons du souci supplémentaire que les enfants vous ont occasionné, s’excusa Sangoku.
- Ce qui est fait est fait, dit sagement Ron. Maintenant il faut que nous décidions du cas de l’autre face de serpent.
- Sachant qu’il est dans notre dimension, il ne vous reste plus qu’à nous suivre, dit simplement Vegeta.
- Mais il y a un petit problème, dit Hermione. Harry peut y arriver seul car il est de niveau trois. Ginny et moi pouvons y aller car nous savons fusionner. Mais Ron ne peut y aller tout seul.
Tout le monde réfléchit au petit problème envisagé par la jeune femme. Et Sangoku trouva la solution.
- Pas de problème. Vegeta n’a qu’à fusionner avec Ron. Moi je fusionnerais avec Harry.
- Pas question, protesta Vegeta. Je ne veux pas me retrouver avec des cheveux roux sur la tête. J’ai ma dignité.
- Ce ne sera que provisoire. Et vous avez le même niveau d’énergie spirituelle, indiqua Hermione. De toute façon, il n’y a pas d’autre solution.
L’ex-prince des saïyens frappa du pied sur le sol. Il grogna dans sa barbe des paroles peu aimables.
- Un chose que nous devons régler avant que nous partions, dit sérieusement Hermione.
- Et quoi donc ? demanda intriguée Ginny.
- Vous ne devinez pas, s’impatienta Hermione. Harry, tu es le sauveur de notre communauté. Tu ne crois pas que tu peux disparaître comme ça. Il faut que tu préviennes au moins le Ministre et la directrice afin qu’ils couvrent notre disparition, surtout si nous restons un certain temps absents.
L’argument de la jeune femme se révéla censé. Ils débattirent rapidement jusqu’à trouver une solution. Ensuite, ils sortirent de la tente. Le soleil brillait haut dans le ciel. Les jeunes sorciers décidèrent de montrer aux nouveaux arrivants leur monde. Harry changea l’apparence de Sangoku et Vegeta. Ensuite ils prirent leur envol pour un tour du monde express. Ils voyagèrent ainsi le reste de la journée. Ils rentrèrent en début de soirée. A leur grande surprise, une bonne partie des assiégés s’était levée. Les tables étaient dressées pour recevoir les invités. La directrice se leva de son siège pour les accueillir.
- Mr Potter, ravie de constater que votre santé s’est grandement améliorée.
- Mme la directrice, je m’étonne que tant de personnes soient déjà debout, dit Harry, cachant difficilement sa surprise.
- Mr Potter, avec vos amis, vous avez sauvé cette école et son enseignement. Vous avez fait en sorte que des centaines de vie soient épargnées. Et vous avez décidé seuls de vous battre contre nos ennemis. Ils ont pris moins de temps que vous à récupérer.
- Minerva a raison, Harry, ajouta Lupin. Puis-je faire un câlin au héros de notre monde ?
Le jeune sorcier sourit devant cette invitation si enfantine. Ils se donnèrent une accolade chaleureuse. Tonks s’approcha d’eux, accompagnée de son fils et de sa mère.
- Harry, je pense qu’il est temps de te présenter ton filleul et ma mère. Malheureusement nous ne lui avons pas encore trouvé une marraine aussi douée que toi, dit-elle en regardant Ginny.
La jeune femme rousse rougit très légèrement sous l’invitation et le compliment. Elle acquiesça cependant en silence, signe de son acceptation de l’offre. Durant le souper, le nouveau Ministre de la Magie apparut, annonçant la libération des sorciers qui se trouvaient sous le sortilège de l’Imperium. Ensuite, il prit part au repas.
- Harry, c’est le bon moment pour parler avec Kingsley, surtout si tu veux que nous partions demain.
- Je vais attendre la fin du repas, répondit gravement le jeune sorcier.
En effet, durant leur tour du monde avec leurs hôtes, les quatre amis avaient pris leur décision finale. Donc, à la fin du repas, Harry demanda à parler en particulier avec le Ministre et la directrice. Ils sortirent de la Grande Salle pour rejoindre une pièce annexe. Pièce que Harry connaissait fort bien puisqu’il avait eu la malchance d’y être invité au début du Tournoi des Trois Sorciers avec les autres champions. De nombreux souvenirs ressurgirent. Il préféra ne pas s’attarder sur les souvenirs douloureux de cet épisode de sa vie.
- Directrice, Mr le Ministre, nous partirons demain à la première heure. Avant que les élèves ne se lèvent.
Les deux membres de l’Ordre se regardèrent, nullement surpris par la nouvelle. Harry voulut continuer mais la directrice l’interrompit.
- Nous comprenons. Nous aimerions juste comprendre le pourquoi de cet empressement. Et nous aimerions connaître la vérité.
- Je vous l’ai promis, et je tiendrais parole. Mais pas avant d’être certain que Voldemort soit vaincu définitivement.
- D’accord, nous attendrons, approuva Kingsley. Et j’aurais une proposition à votre retour. Pour tous les quatre.
- Mr Potter, quant à moi, j’aurais une faveur à vous demander avant votre départ.
Et la directrice lui exposa son idée. Harry n’opposa aucune objection et promit que tout serait prêt demain. Ils repartirent dans la Grande Salle. La Directrice demanda l’attention des élèves.
- Chers élèves, suite aux évènements de cette année, et suite à l’enseignement déplorable qui vous a été fourni, le Ministère et moi-même avons décidé de rouvrir l’école la semaine prochaine, en attendant que la situation revienne à la normale. Comme vous vous en doutez, ce n’est pas en un mois que nous pourrons tout rattraper.
Certains ricanements se firent entendre dans la salle.
- Cependant, grâce à l’aide de Mr Potter et de ses amis, ce problème sera résolu. D’ici deux jours l’école rouvrira, le temps d’informer tous les parents de la situation particulière dans laquelle vous rattraperez votre retard. Mr Potter a accepté de nous prêter sa tente d’entraînement. Cette tente a une particularité - vivre une journée à l’intérieur correspondrait à un an passé sans que vous ne vieillissiez. J’ai demandé à Mr Potter à ce qu’il modifie ce sortilège de temps pour qu’une journée corresponde à cinq mois. Vous aurez ainsi une journée de repos avant de rester à nouveau une journée dans la tente.
Des cris de surprise s’élevèrent dans la salle. La nouvelle prenait tout le monde de court. Seuls les parents présents, ne comprenant pas tout, approuvèrent cette décision. Tout le programme scolaire allait être revu cette année. La directrice réclama à nouveau le silence.
- Je sais que certains pensaient que les vacances commenceraient plutôt, mais il me semble irresponsable de lâcher des élèves dans la vie alors que leur cursus scolaire a été perturbé par des enseignements infondés. Donc d’ici deux jours Poudlard rouvrira. Une dernière chose, comme je vous l’ai signalé, ce lieu est avant tout un lieu d’entraînement au combat. Donc il n’y aura pas beaucoup de distractions. Mais Mr Potter se chargera d’installer un terrain de Quidditch qu’il protégera de l’environnement de la tente. Je vous mets déjà en garde, ne vous aventurez pas à l’extérieur de l’école dans cette tente. En journée la température atteint les cinquante degrés, et la nuit elle peut descendre à moins soixante. Donc je le répète, hors de question de vous aventure à l’extérieur. Mais nous verrons tout ça demain. Sur ce, je vous souhaite de profiter encore de votre temps libre.
La directrice se rassit alors qu’un brouhaha grandissant se faisait entendre. Chacun commentait la nouvelle. Les quatre amis avec leurs invités n’y prêtèrent pas attention. Après avoir dîné comme vingt personnes, ils furent les premiers à quitter la salle. Neville et Luna, ainsi que quelques membres de l’Armée de Dumbledore, les suivirent. La petite troupe s’arrêta devant la tente dressée. Harry se retourna.
- Que voulez-vous ?
- Harry, vous comptez partir de nouveau. affirma Neville., Pour leur monde.
Harry rechercha ses amis du regard. Eux-mêmes se regardaient gênés.
- Ce n’est pas la peine de poser la question, dit Luna. Par contre, j’aimerais bien voir l’intérieur de votre tente, et surtout les sorts que vous comptez utiliser. Je suis certaine que pleins de créatures doivent s’y trouver.
Les hôtes regardèrent la jeune fille étrangement. Sangoku pensait que la jeune fille avait des airs sympathiques. Vegeta était plus circonspect. Il n’arrivait pas à décider si cette fille était complètement stupide ou si elle était née avec des défaillances propres aux sorciers. Harry sentit ses épaules s’affaisser et invita tout le monde à pénétrer dans la tente. Une certaine fébrilité gagna les élèves. Ils pénétrèrent dans la tente pour se retrouver immédiatement dans le temple. La nuit venait juste de tomber. Hermione sortit à l’extérieur du temple et remit une gravité normale. Elle fit apparaître pour les élèves différents vêtements chauds dont ils se couvrirent. Ensuite, ils purent sortir. Malgré les vêtements, les élèves grelottèrent. En cette nuit, le froid était saisissant. Ils remarquèrent que le sol se couvrait déjà d’une couche de glace au sol. Ils fixèrent leurs amis avec leurs hôtes de l’autre dimension. Ils portaient des vêtements simples et la froideur ne les dérangeait.
Harry, Hermione, Ron et Ginny se concertèrent un moment avant de tendre leurs baguettes sur le temple. D’un coup, le temple se mit à grossir en longueur et en hauteur. Il gardait cependant la même forme. Et il était composé désormais d’une allée entourée de colonnes. Ils jetèrent un sort sur le temple pour le protéger des conditions climatiques extrêmes de la salle. Ils formèrent une nouvelle allée au bout de laquelle ils conjurèrent un stade de Quidditch qu’ils protégèrent. Dès que le stade fut ajusté comme il se devait, ils se rendirent dans le temple nouvellement changé. Ils conjurèrent tout ce qu’il fallait pour accueillir les élèves de l’école. Les membres de l’A.D. qui avaient assisté tout cela en silence n’en revenaient pas. Neville jugea que désormais ses amis étaient à un autre niveau de magie. Vegeta, difficilement impressionnable au vue de son rang, ne fit aucun commentaire. Sangoku était fasciné. Sangoten et Trunks avaient maintenant l’habitude. Tout ce travail prit aux quatre amis trois heures.
- Et voilà, votre école provisoire pour rattraper une année de cours, leur dit Ron avec un grand sourire.
- Et vous-mêmes ? demanda un membre.
- Quand nous reviendrons, je pense aussi que nous rattraperons le retard, dit avec sérieux Hermione.
- Au vue de votre magie, je me demande si cela vous serait très utile, indiqua Luna.
- Mais tu n’y penses pas, s’emporta gentiment Hermione. Si nous n’obtenons pas nos ASPIC, nous ne pourrons pas travailler plus tard.
- Oui. Tu crois vraiment ce que tu viens de dire ? demanda Neville. Vous êtes les sauveurs de notre communauté. Votre avenir est assuré que quoi vous décidiez.
- Neville, ce n’est pas ….
- Par pitié, pas la peine d’engager la conversation avec Hermione, s’interposa Ginny, elle n’en démordra pas. Bon, si nous annoncions à la directrice que l’école est prête.
Tout le monde approuva. Ils ressortirent de la tente. La directrice les attendait devant la tente avec le Ministre et les membres de l’Ordre et des parents d’élèves. Harry leur annonça que la tente était maintenant prête.
- Je vous remercie Mr Potter. Et vous resterez bien pour cette nuit, proposa la directrice.
- Je pensais plus tôt à rentrer chez moi. Nous ne voudrions pas créer un … trouble inutile.
La directrice comprit. Les guerriers de l’espace remercièrent les sorciers pour leur accueil. Ensuite, chacun s’accrocha à Harry pour disparaître. Ils reparurent dans le salon de la demeure Potter où Kreattur et Dobby les attendaient. Harry leur exposa la situation. Les deux elfes de maison promirent de veiller sur la maison durant leur absence. Ensuite, Harry logea ses amis avant leur départ prévu pour le lendemain. Tout le monde s’endormit tôt. Dès le lendemain, ils quitteraient ce monde pour celui de Sangoku.

21 – Rencontre en enfer

Le lendemain, les habitants de la demeure Potter furent réveillés aux aurores par les elfes de maison. Certains maugréèrent contre l’heure matinale alors que d’autres sautèrent dans la douche. Mais tout le monde fut prêt pour le repas matinal. Hermione profita de l’occasion pour interroger Sangoku et Vegeta sur les différents aspects de leur monde. La connaissant, ses amis devinèrent que les questions de la jeune sorcière tendaient dans un but précis. Alors que Sangoku finissait de répondre, la jeune femme se mit à réfléchir. Au bout de quelques minutes, elle prit la parole.
- Harry, je viens de penser à un autre moyen de nous rendre dans le monde dans nos amis sans passer par la fusion.
- Enfin la meilleure nouvelle de cette journée, s’enthousiasma Vegeta.
- Je pense qu’il serait imprudent de notre part de débarquer ainsi car nous risquons de dégager trop de puissance qui pourrait être ressenti par Voldemort. Et si par malheur il avait trouvé des alliés, il faut pouvoir créer la surprise.
- Et que suggères-tu ? Je ne peux pas créer un trou dimensionnel pour vous tous qu’il me faudra maintenir.
- Harry, tu te sous-estimes. Tu oublies que de nous tous, tu as la magie la plus importante. Et surtout, tu as la baguette la plus puissante de l’histoire de la magie.
- Cela ne fait pas tout, opposa Harry.
- Laisses-la terminer mon chéri. Depuis le temps, tu devrais la connaître, lui rappela Ginny.
- Merci. Je pense que si tu te transformes en Super Sorcier niveau trois, et que nous allions notre magie en nous transformant, tu pourras nous transporter sans problème. Réfléchis. A nous quatre, nous avons créé une école dans la tente hier. Alors en nous transformant, nous ne te prêterons assez de magie et de puissance pour que le trou dimensionnel soit stable.
Harry réfléchit à la proposition de son amie. Dans une certaine mesure, l’observation de Hermione était bien calculée. Sous sa transformation de niveau trois, il pouvait créer un trou dimensionnel qui puisait tant dans sa magie que dans sa puissance. En additionnant celles de ses amis, le trou serait stable et puissant pour qu’il puisse traverser avec tout le monde. Mais il se demandait comment garder ses amis près de lui durant le voyage.
- Ton plan est très bien, mais j’y vois une faille. Durant le voyage, qu’est-ce qui nous garantit que nous atterrirons au bon endroit ?
- Avec un simple sort de liaison comparable au Serment Inviolable. A part que celui-ci nous reliera à toi le temps du voyage. Et j’ai déjà pensé à comment conjurer ce sort, anticipa la jeune femme sur les questions de son ami.
Elle se leva rapidement de table pour disparaître dans la salle d’entraînement que Harry avait créé chez lui. La jeune sorcière revint une dizaine de minutes plus tard. Derrière elle trottaient deux gnomes de jardin qu’elle avait été cherchée au Terrier à super vitesse. Ils étaient liés à la jeune sorcière par un lien bleuâtre. Elle les en libéra. Les deux gnomes disparurent pour reparaître là où ils avaient été enlevés. La démonstration fut convaincante. Harry donna ses dernières instructions à Dobby et à Kreattur. Ensuite, tout le monde se dirigea vers le parc situé derrière la maison. Hermione expliqua à Harry le sort qu’il devait jeter. Dès qu’il comprit, il se transforma ainsi que ses amis. Ensuite tout le monde fit cercle autour de lui. Harry jeta le sort. Un puissant lien bleuâtre relia les sorciers et les guerriers de l’espace. Dès que Harry fut certain que chacun était solidement lié, il se concentra pour faire apparaître le trou dimensionnel. Ginny, Hermione et Ron interagissaient avec leur magie pour maintenir le trou. Ensuite ils furent aspirés. Pour les amis sorciers du jeune homme, l’expérience fut intense.

Le voyagea ne dura que quelques secondes. Ils apparurent dans le monde Sangoku au milieu d’un ciel bleu clair. L’après-midi était entamé depuis un certain temps. Les saïyens reconnurent immédiatement leur monde. Ils lévitaient au-dessus de l’océan. Harry reprit sa forme initiale. Il éprouva cependant un léger vertige tout comme ses amis.
- Oh les jeunes ça va ? demanda Sangoku.
- Juste une faiblesse passagère, indiqua Ginny. Il faudrait que nous nous reposions.
- Je sais où nous sommes, formula Vegeta. Nous devrions être assez près de l’île de Tortue Géniale.
- Tu as raison, approuva Sangoku. Les enfants, allez rejoindre vos mères pendant que nous nous occupons de nos jeunes amis.
Les jeunes saïyens protestèrent mais Vegeta intervint avec sa délicatesse coutumière. La discussion prit fin en peu de temps. Sangoten et Trunks saluèrent les quatre sorciers. Ensuite, Harry téléporta tout le monde sur la petite île. L’ancien maître de combat de Sangoku se prélassait agréablement sur une chaise longue, un magasine d’une certaine nature lui recouvrant le torse. Il sursauta quand il entendit Sangoku l’appeler.
- Tortue Géniale, debout !
- Ah !!!! Sangoku ! Mais que fais-tu là ?
- Nous avons besoin de votre maison pour permettre à nos amis de se reposer.
Le vieil ermite regarda les amis en question. Il ne les connaissait pas. Il trouva immédiatement les jeunes sorcières à son goût. Il sauta de sa chaise longue, ajusta ses lunettes de soleil et bomba le torse.
- Bonjour, je suis Tortue Géniale. Ravi de vous rencontrer, se présenta-t-il en tendant une main amicale à l’encontre de Ginny.
La jeune sorcière la lui tendit sans se méfier. Tortue Géniale la serra vigoureusement avant d’attirer la jeune femme contre lui. Et il la pelota agréablement. La réaction de la jeune sorcière fut immédiate. Elle explosa de colère et d’indignation, se transforma et mit un puissant coup de poing dans le nez du vieil obsédé.
- MAIS VOUS ETES ENCORE PIRE QUE CE QUE NOUS AVONS VU ! s’emporta-t-elle. Essayez encore une fois, et je vous promets de vous jeter mon sort de Chauve-Furie à puissance maximale.
Mais le vieil ermite ne l’entendait même plus. Il s’était rapidement relevé et tentait de s’approcher de Hermione qui était sur ses gardes. Elle leva sa baguette et fit apparaître un pic de glace au niveau de l’entrejambe du vieux maître. Sangoku rigolait franchement.
- Maître, je vous conseille de garder vos instincts libidineux pour plus tard. Ces jeunes gens sont des sorciers venant d’une autre dimension. Et leurs pouvoirs sont plus importants que ceux de Babidi.
- Vous ne pouvez pas empêcher un vieil homme inoffensif comme moi de vouloir profiter de la vie, plaida Tortue Géniale.
Les jeunes sorcières étaient particulièrement remontées. Ron et Harry regardaient la scène, complètement dépassés. Vegeta trouvait la situation grotesque.
- Désolé, se contint difficilement Sangoku. Pourrions-nous loger ici le temps que nos amis reprennent des forces ?
- C’est vraiment déplorable. Sangoku, va chercher des haricots magiques, ça règlera le problème plus rapidement.
- Vegeta, comme toujours, tu penses vraiment à tout, le félicita Sangoku.
- Il faut bien que l’un de nous deux pensent un peu de temps en temps.
Harry disparut, laissant les jeunes sorciers sous la responsabilité du vieux maître. Ils entrèrent dans la petite maison coquette. Les quatre amis somnolaient légèrement. Sangoku reparut. Il affichait une expression inquiété.
- Mauvaise nouvelle, il n’y a plus de senzu. Quelqu’un a volé le sac dans la Tour Sacré ainsi que de l’eau sacrée.
L’information fit réagir immédiatement Harry. Il se redressa sur son séant.
- Je suis certain que c’est Voldemort. Nous aurions dû le poursuivre tout de suite.
- Harry, maître Karin n’a rien vu. Mais il a reconnu que l’énergie dégagée était un peu semblable à la vôtre. D’ailleurs qu’aurais-tu pu faire ? Tu serais arrivé ici, épuisé, et il t’aurait immédiatement tué. Non, c’est une très bonne chose que tout se soit passé ainsi car cela nous laisse du temps pour nous préparer.
Harry appréciait beaucoup Sangoku, mais il n’aimait pas, n’aimait vraiment pas, cet aspect de la personnalité des guerriers de l’espace qui jubilait à l’approche d’un bon combat. Néanmoins il écouta le reste de la conversation.
- Mais maître Karin a ajouté que dès demain de nouveaux senzu seraient disponibles. Il avait commencé une nouvelle culture il y a de ça un mois, précisa Sangoku.
Tortue Géniale ne fit aucun commentaire, réfléchissant aux paroles de son ancien élève. Il avait suivi de loin les aventures des jeunes guerriers de l’espace. Avec l’arrivée de ces jeunes sorciers dans leur monde, il se doutait que la Terre allait de nouveau connaître une période de troubles. Et pour une fois, le danger venait d’un monde parallèle.
- Sangoku, tes jeunes amis peuvent rester le temps qu’il leur conviendra pour se remettre, dit simplement le vieil ermite.
Ensuite il retourna se prélasser sur sa chaise longue. Sangoku et Vegeta laissèrent donc les quatre amis chez le vieux maître. Sangoku téléporta Vegeta chez sa compagne. Il rentra ensuite chez lui. Chichi et Bulma furent ravies de revoir leurs compagnons ainsi que leurs enfants.

Pendant ce temps, dans un autre endroit du monde de Sangoku, Voldemort était en pleine conversation avec d’étranges personnages. L’un était assez grand avec corps verdâtre et jaune parcouru de tâches noires. Un autre était plus petit que la mage noir. Son corps était blanc-gris avec une longue queue. Et sa tête était aussi lisse qu’une boule de billard avec une bande rose en son centre. Un autre personnage, de même taille que celui au corps verdâtre participait à la conversation. Il avait de longs cheveux noirs qui lui tombaient pratiquement jusqu’aux pieds. Il était vêtu comme les guerriers de l’espace. Un autre personnage, jaunâtre, petit, suivait aussi la conversation. Il se trouvait dans une grotte sombre. Un petit feu illuminait la grotte. A part Voldemort, tous avaient une auréole au-dessus de leur tête, signe qu’ils étaient morts. Voldemort se trouvait en Enfer, dans la partie de l’Enfer la moins connue.
- Ainsi vous me dîtes que j’ai traversé une autre dimension, et que je me trouve en Enfer, résuma dégoûté le mage noir, lui qui ne supportait pas la mort.
- Effectivement, dit Babidi, le petit être jaunâtre. Et d’après ton histoire, tu as eu de la chance.
- Lord Voldemort ne connaît pas la chance. Mais ce maudit Potter a …
- Tais-toi sorcier de pacotille, intervint la créature verte et jaune. Comprends-tu seulement ce qui t’es arrivé ? D’après tes explications, ton Harry Potter possédait une puissance que tu n’avais jamais vue auparavant. Et je peux t’assurer qu’une seule personne a pu lui enseigné cette façon de se battre, Sangoku, affirma Cell.
Les autres approuvèrent de derechef. Voldemort sentait sourdre au fond de lui une colère qui ne cessait de s’amplifier. Se faire rudoyer par un inconnu n’était pas une chose qu’il admettait. Quand il était arrivé dans ce monde, il avait erré jusqu’à tomber sur ces étranges personnages. Les voyants, il s’était méfié jusqu’à ce que l’un d’eux s’approche de lui. Il avait tenté de le tuer mais celui-ci avait évité son rayon mortel de la même manière que Harry lors de leur duel. Pour la première fois de sa vie, Voldemort s’était senti impuissant. Il avait donc suivi ces étrangers qui lui avaient fourni des explications sur l’étrange endroit où il se trouvait. La surprise avait laissé place à la compréhension. Et tout avait été parfaitement clair. Voldemort envisageait déjà de se servir de ses nouveaux compagnons. Mais quand ils les avaient interrogés sur leurs défaites, il avait déchanté. Ce monde contenait trop de puissants guerriers. Et il devait trouver un moyen d’être à leur hauteur.
- Vous me dîtes que Potter a été entraîné par ce Sangoku qui vous a tous vaincu. Mais il existe bien un être dans cet univers qui puisse vaincre ce guerrier.
- Il existe en effet, répondit Freezer, l’extraterrestre au corps gris et blanc. Mais il a été vaincu à deux reprises. Et bizarrement, son esprit ne se trouve pas ici. Ni son corps.
- Quelqu’un est-il en mesure de le retrouver dans ce monde ?
- Je pense que le Seigneur Enma pourrait le retrouver. Mais il faudrait d’abord l’approcher. C’est le juge suprême du monde des morts.
- Je comprends. Si je veux ma réponse, il faut que je le voie et que je le contrôle.
- Tu es vraiment drôle, toi, dit en s’esclaffant Raditz.
Voldemort s’énerva de nouveau et jeta le sortilège de l’Imperium sur l’insolent à une vitesse surhumaine. Le guerrier de l’espace ne put l’éviter. Voldemort eut un sourire sadique et obligea l’homme à danser sur ses mains pendant une bonne heure alors qu’il continuait la conversation. Babidi était fasciné par les pouvoirs de Voldemort.
- Comme vous pouvez le voir, même un mort je peux le contrôler. Ce juge a le pouvoir de vous rendre la vie ?
- Je pense, réfléchit un instant Cell. Mais cela irait à l’encontre des règles de ce monde. Et si tu voulais nous ramener à la vie, il faudrait que tu trouves les Boules du Dragon.
- Ces fameuses boules qui exaucent n’importe quel vœu.
Une vive lueur d’intérêt et de convoitise s’était éveillée dans les yeux rouges du mage noir. Il avait à portée de main un moyen infaillible d’être immortel pour de bon. Quand il pensait qu’il était certain d’avoir découvert le plus sûr moyen de se débarrasser de sa pitoyable condition d’être humain. Mais voilà, Dumbledore et Potter s’étaient mis en travers de sa route. Il enrageait quand il y réfléchissait. Il aurait dû tenter de tuer Dumbledore quand il était revenu à Poudlard la première fois. Cependant ce geste aurait pu se retourner contre lui. C’eut eu été stupide à l’époque, et il le savait pertinemment. Il continua son interrogatoire.
- Y a-t-il d’autres personnes au-dessus ce Enma ? demanda Voldemort.
- Il y a les dieux des quatre galaxies, une sorte de Dieu suprême qui commande les quatre dieux, enfin les Dieux du Paradis suprême, plus puissants que les dieux cités précédemment.
- Lors de la dernière bataille que nous avons suivi, ils étaient trois, et maintenant ils ne sont que deux, indiqua Babidi.
- L’un d’eux est mort ? demanda incrédule Voldemort.
- Non, deux ont fusionné grâce à de mystérieuses boucles d’oreille. Par contre, le vieux qui reste a offert sa vie à Sangoku afin de le ressusciter sans les Boules du Dragon. Il est allé à l’encontre des règles, mais comme c’est le Dieu Suprême par excellence, le Rôh Kaïoshin, le doyen, il peut faire ce qui lui chante. Il ne s’intéresse que très peu à ce qui se passe dans le monde des humains.
Voldemort n’avait retenu qu’une seule chose, la fusion par des boucles d’oreille. Il avait peut-être un moyen de se débarrasser définitivement de Potter.
- Parlez-moi de ces boucles d’oreille ! ordonna Voldemort.
- Il s’agit de boucles d’oreille magiques qui fusionnent les esprits et les corps de deux personnes.
- Magiques, dîtes-vous, répéta avec un rictus mauvais Voldemort.
Un plan se dessinait petit à petit dans son esprit.
- Je résume. Si je veux prendre ma revanche, il me faut tuer les guerriers de ce monde pour rejoindre mon monde. Mais la chose est impossible sans un maximum de puissance. Si je parviens à me débarrasser d’eux, je pourrais m’emparer des Boules du Dragon qui réalisera n’importe lequel de mes souhaits. Mais pour vaincre ces guerriers, il me faut d’autres guerriers, en l’occurrence vous, les plus puissants. Cependant, le plus puissant reste introuvable à moins de contraindre le Juge des Morts à me révéler la vérité. Et il peut vous rendre la vie puisque c’est en son pouvoir, à condition de l’y contraindre.
Les quatre personnages hochèrent la tête. Voldemort partit dans un grand éclat de rire. Un éclat de rire froid et dément.
- Dès demain, vous serez libres, et vous aurez une puissance que vous n’auriez même pas imaginé même dans vos rêves les plus fous. Toi, Cell, expliques-moi le déplacement instantané. Maintenant que j’ai compris comment utiliser ma puissance, ordonna Voldemort.
Le ton ne plût pas à la créature mais il se plia à l’ordre. Il pensait que ce sorcier d’une autre dimension pourrait bien réussir là où lui et les autres avaient échoué. Il avait décidé de le suivre pour prendre sa revanche sur les guerriers de l’espace, et tout particulièrement sur Sangoku.

Dans le monde des vivants, la nuit était tombée. Harry était endormi sur le canapé à angle de la maison. Une couverture le couvrait. Ginny dormait à l’autre bout du canapé. Ron et Hermione partageaient la chambre d’amis. Harry s’agitait dans son sommeil. Des gouttes de sueur perlaient de son front. Il rêvait des sept dernières années qui s’étaient écoulées. Il revoyait les pires scènes de sa vie, de sa première confrontation avec Voldemort jusqu’à la bataille finale. D’un coup il se leva en haletant. Il tremblait légèrement. Machinalement, il porta la main à sa cicatrice qu’il se frotta. Pourtant il constata que celle-ci ne le faisait plus souffrir depuis qu’il ne portait plus une partie de l’âme de son ennemi. Son estomac émit un grognement pour le moins indiscret. Il n’y prêta pas attention, regardant où il se trouvait. Il se rappela immédiatement. Il souffla de soulagement. Il se leva doucement pour sortir sur la plage. Il marcha un peu dans l’eau et fixa les étoiles. La lune était extraordinairement brillante. Il s’étonna de retrouver tant de détails si semblables à son monde. Le ciel était noir et les étoiles brillaient fortement comme dans leur monde. Il devina la Grande Ourse, Orion et tant d’autres constellations. Il se sentit d’un coup nostalgique de son monde. Pourtant, il ne se trouvait ici que depuis quelques heures. En réalité, ce qui lui manquait était de ne pas avoir pu savourer une complète victoire. Si cela avait été le cas, il aurait participé à la fête l’esprit détendu, il aurait profité de ses amis vivants, et il aurait profité de Ginny. Il rougit légèrement à cette pensée. Mais elle lui apporta un certain réconfort. Sa relation avec son aimée s’était merveilleusement améliorée avec cette année, et ce point allégeait le cœur du jeune sorcier. Il n’en aimait que davantage sa sorcière rousse. D’ailleurs, il sentit sa présence bien avant qu’elle ne le touche.
- Alors mon chéri, déjà debout ? demanda la sorcière en question.
- Ron et Hermione dorment encore ?
- Aurais-tu pris l’habitude de répondre à une question par une autre ?
- De quoi parles-tu ? demanda-t-il affichant un sourire resplendissant.
- Ne joues pas avec moi, Harry Potter, répondit-elle, les mains sur les hanches. Tu as fait un mauvais rêve. Ta cicatrice ?
- Je te rassure, elle ne me fait plus mal.
- Alors, racontes-moi ton rêve, insista-t-elle.
- Pourquoi faut-il que tu sois si perspicace ? lui demanda-t-il en lui tendant une main qu’elle attrapa.
- Parce que je suis une partie de toi comme toi tu l’es de moi. Et je ne veux pas que tu fuis.
- Je ne fuirais pas, lui promit-il. Si les doubles de nous d’un autre monde ont agi en nous donnant ces livres, je suppose que c’est pour que notre couple soit plus fort.
- Il t’en a fallu du temps pour comprendre. Mais tu ne réponds pas à ma question, revint-elle à la charge.
Harry savait qu’il devait lui répondre car la jeune sorcière ne se satisferait pas d’une demi-réponse. Alors s’asseyant sur la plage, il lui raconta son cauchemar dans les moindres détails.
- Mais ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi j’ai la curieuse impression d’être encore connecté avec Voldemort.
- Harry, Harry ! se désola Ginny. Tu n’as peut-être plus l’âme de Voldemort en toi mais il survit grâce à ton sang et à la protection de ta mère. Donc tu peux encore voir ce qu’il manigance. Ce qui est rassurant, c’est que ta cicatrice ne te fasse plus mal, dit-elle en lui passant une main sur le front.
Harry avait deviné l’explication mais il s’était refusé à la reconnaître. Seulement Ginny venait de lui confirmer ses craintes. Il poussa un soupir à fendre l’âme, se demandant combien de temps durerait encore son calvaire. Ginny se leva d’un coup.
- Harry Potter, il ne sert à rien d’avoir un air aussi morose. Ce qui doit arriver arrivera. Et je crois qu’une petite baignade te fera le plus grand bien, lui proposa-t-elle de façon mutine.
Le jeune sorcier la regarda sans comprendre. Elle commença à se déshabiller langoureusement. Elle ôta avec grâce ses chaussures, fit descendre sensuellement son pantalon le long de ses jambes, découvrit petit à petit son torse en jetant des œillades très suggestives à son amant pour terminer par son soutien-gorge. Le spectacle dura cinq minutes. Cinq minutes qui furent un pur enchantement pour le jeune homme. Il trouva Ginny si belle sur cette plage, nue et juste habillée par la lumière de la lune.
- Vas-tu rester encore longtemps ainsi à me contempler ?
- Quand une déesse descend du ciel, n’est-ce pas ainsi que tout homme doit se comporter ? En vénération et en contemplation devant sa déesse, lui répondit Harry dans un souffle rauque.
- Harry, que de compliments ! la félicita la jeune sorcière. Et il est d’usage que quand la déesse donne un ordre, le contemplé doive s’exécuter. Donc baignade.
Elle se pencha et aspergea le dit contemplé d’une grande vague d’eau. Harry sourit de défi et la rejoignit. Il l’enserra dans es bras et l’embrassa passionnément. Elle le déshabilla rapidement, et ils plongèrent dans l’océan. Ils nagèrent pendant une heure au milieu des créatures aquatiques nocturnes. Ils revinrent et s’aimèrent au clair de lune. Avec leurs vêtements éparpillés, ils improvisèrent un lit où ils passèrent la nuit. Au moment de s’endormir, Harry trouva la vie merveilleuse.

Le lendemain, ils furent réveillés, non pas par le soleil, ni par les vagues qui leur léchaient les pieds, mais par un Ron assez gêné. Il toussota fortement avant de disparaître dès qu’il fut certain du réveil de son meilleur ami et de sa sœur. Harry et Ginny se sourirent avant de s’embrasser amoureusement. Ils se vêtirent rapidement et rejoignirent leurs amis. Tortue Géniale finissait d’émerger de son sommeil. Ron ne fit aucun commentaire et se contenta de jouer l’ignorance. Hermione ne comprit pas tout de suite jusqu’à ce que Ginny lui explique que Harry avait rêvé de Voldemort. Sa meilleure amie comprit immédiatement et leur lança un regard attendri alors que Ron levait les yeux au ciel.
- Ron, tu sais bien que ta sœur et moi nous marierons un jour. Donc pas la peine de faire cette tête parce que tu nous as surpris sur la plage.
- Dans l’intimité d’une chambre, soit. Mais sur la plage, vous pensiez à quoi ?
- Oh monsieur le prude, rigola Ginny. Parce que ça ne t’est pas venu à l’esprit ?
Le jeune rouquin se mit à rougir fortement. Hermione lui caressa tendrement la joue. Alors qu’il s’apprêtait à répliquer, Sangoku apparut avec Vegeta.
- Salut les jeunes, bien dormis ? demanda Sangoku.
- Certains ont apprécié parfaitement l’air marin nocturne, répondit un Ron renfrogné.
Sangoku ne comprit pas l’allusion, à l’inverse de Vegeta.
- Mais pourquoi avez-vous dormi dehors ? demanda Sangoku. Tortue Géniale ne vous aurait jamais jeté dehors. Bon je sais il est un peu obsédé et …
- Sangoku, tais-toi, intervint Vegeta, tu t’enfonces là. Je ne sais pas comment tu as pu faire des enfants alors que tu ne comprends rien à rien.
Le guerrier de l’espace se mit à réfléchir sur les paroles de son comparse qui se désolait en se tapant le front. La scène était d’un tel comique que les jeunes gens ne purent se retenir de rire aux éclats. A ce moment-là, tout le monde entendit raisonner une voix dans le vide. Elle s’adressait à leurs esprits. Sangoku et Vegeta la reconnurent immédiatement. Les jeunes sorciers prirent plus de temps.
- Sangoku, il faut absolument que tu viennes avec tes amis dans l’autre monde. Une catastrophe sans précédent s’est produite.
- Que voulez-vous dire ? demanda d’un coup avec sérieux Sangoku.
- Venez, c’est urgent. Un certain nombre de personnes vous attendent. Et amènes tes amis sorciers avec toi, je crois que cela les concerne.
Harry s’était redressé d’un coup. Son cauchemar et ses pires craintes se réalisaient. Voldemort s’était manifesté. Il angoissait déjà avant même de connaître les mauvaises nouvelles. Une sourde peur commençait à lui monter à la gorge. Ginny lui attrapa la main pour lui donner du courage. Ron et Hermione sentaient eux aussi cette peur in sinueuse les prendre aux tripes. Quel mauvais coup Voldemort préparait-il ? Vegeta avait suivi le changement d’expression des jeunes gens et avait compris. Même Sangoku avait deviné.
- Ce n’est pas la peine de sauter à une conclusion quand on ne connaît pas le problème. Allons trouver maître Kaïoh, je suis certain que tout se passera bien.
Harry ne fut pas rassuré du tout. Tout le monde s’accrocha au guerrier de l’espace pour disparaître, direction l’autre monde.

Et voilà, nos amis sont de retour dans le monde de Sangoku. L'affrontement final approche.

wo tjr po lu les chapitre d'avant lol j'en ai pour des jours la :'(

c partiiiiiiiiiiii :P
pfiou sayé fini

Bonsoir tout le monde !

Dites, il serait temps que je mette la suite et la fin de cette histoire. Lol Je reconnais c'est de ma faute, je me suis laissé entraîner dans un tourbillon infernal.

22 – Le retour de Voldemort

Maître Kaïoh les attendait sur sa minuscule planète verte. Les maîtres Kaïoh des autres galaxies étaient aussi présents ainsi que Shibito et Kaïoshin. Sangoku apparut avec ses amis. La surprise se peignit sur son visage de voir ainsi rassemblés les dieux du monde des morts. La situation devait vraiment être grave pour que tous les dieux soient présents, pensa-t-il. Les jeunes sorciers regardaient autour d’eux avec étonnement. Jamais ils n’auraient pensé un jour visiter l’Autre Monde. Le ciel était rose-mauve, des nuages jaunes couraient dans le ciel. La petite planète verte était composée d’une petite maison et d’un arbre. La pression de l’air était assez importante. Une table était dressée avec différents mets. Tout le monde s’attabla. Les jeunes sorciers et les saïyens s’attaquèrent à la nourriture pendant que les différents dieux restaient debout.
- Bonjour à tous, ravi de vous revoir, lança Sangoku en se goinfrant de nourriture.
- Bonjour Sangoku, le salua difficilement le vieux Kaïoh. Tes amis sont venus avec toi, c’est une bonne chose. Je me présente, je suis …
- Nous savons qui vous êtes, le coupa Harry sans préambule. Passons les présentations. Dîtes-nous ce que Voldemort a fait.
- Sangoku, ton ami est mal poli, remarqua Shibito.
- Je dirais plutôt qu’il est inquiet, intervint Vegeta. Et je pense qu’il y a de quoi puisque vous êtes tous réunis. Donc à quoi devons-nous attendre ?
Les différents dieux se consultèrent en silence. Maître Kaïoh de la galaxie Nord prit la parole.
- Un événement sans précédent s’est passé cette nuit. Le Seigneur Enma a ramené à la vie plusieurs guerriers que vous aviez vaincus, dit sans préambule le dieu.
- Je pensais qu’il vous était interdit d’user de vos pouvoirs de vie et de mort sur les morts de ce monde, dit Sangoku.
- Tu sais que certaines mesures exceptionnelles peuvent être prises, si tu te rappelles le cas de Vegeta que nous gardions en réserve.
- Oui mais il était encore mort, objecta Harry. Là vous nous dîtes que le Seigneur Enma a ramené des guerriers de la vie.
- Il y a été contraint, devina Hermione en mangeant sans s’empiffrer. La question est de savoir comment vous êtes au courant.
- Perspicace ta jeune amie, le félicita le vieux dieu. Mais elle manque de poitrine ainsi que son amie. Mais j’y pense, vous êtes des sorcières, vous pourriez peut-être vous grossir les seins, proposa Kaïoshin en bavant d’avance sur des visions peu orthodoxes.
Les deux sorcières, d’un même mouvement, levèrent leurs baguettes et jetèrent chacune un sort à l’encontre du vieil obsédé, bien avant que Shibito ne puisse protester sur le comportement de son dieu. Celui-ci se retrouva avec des chauves-souris furieuses au milieu du visage à la place de son nez et de petits oiseaux jaunes n’arrêtaient pas de lui foncer dessus pour le piquer. Il gesticulait dans tous les sens, tentant vainement de se débarrasser des chauves-souris tout en évitant les volatiles. Shibito pria les sorcières de mettre fin aux sorts au bout de quelques instants.
- Tout Dieu qu’il soit, il a intérêt de se tenir à carreau sinon je vous jure que je lui laisse à vie les chauves-souris, le prévint Ginny.
Le pauvre serviteur acquiesça. Les deux sorcières interrompirent leurs sorts. Harry reprit la conversation.
- Vous ne nous avez toujours pas expliqué comment vous êtes au courant. Connaissant Voldemort, ce n’est pas son genre de laisser des indices derrière lui.
- Le Seigneur Enma a été assez puissant pour se libérer de l’emprise du sort de Voldemort, mais pas assez rapidement, précisa le Kaïoh de la galaxie Ouest.
- Pas mal pour un non sorcier, siffla d’admiration Ron. Quand je pense au faux Maugrey qui nous avait entraînés durant notre quatrième année. Seul Harry avait à surmonter l’effet du maléfice.
- Le problème n’est pas là, qu’a fait Voldemort ? Et quel guerrier a-t-il fait revenir à la vie ? demanda Harry.
Bien avant que la réponse ne surgisse, Hermione se mit la main devant la bouche de frayeur. Ron la regarda sans comprendre ainsi que ses amis. Sangoku et Vegeta étaient déjà concentrés car pour eux la réponse semblait évidente. Rôh Kaïoshin décida de répondre.
- Enma a fait revenir à la vie Freezer, Cell, Raditz, Cooler, Bojack, Thales et …
- Broly, le guerrier millénaire, finit Sangoku.
La nouvelle laissa Harry, Ginny et Ron sans voix. Ils avaient un souvenir assez précis de ce guerrier qu’ils avaient vu dans le manga. Affronter un pareil adversaire relevait du suicide. Le vieux Dieu s’expliqua.
- Ce Broly, du moins son esprit, était enfermé dans une prison spéciale à cause de sa trop grande puissance. Même Enma a eu du mal lors de sa venue. Les quatre Kaïoh ont dû lui prêter main forte pour dissocier son esprit de son corps. Mais grâce à Voldemort, il est de retour.
Vegeta s’était interrompu de festoyer depuis un bon moment devant la terrible nouvelle. Il se rappelait encore sa rencontre entre ce monstre et son père. Broly, le guerrier millénaire, le guerrier de la légende du peule saïyen, le guerrier parfait. Cependant le vieux dieu n’avait pas encore terminé.
- Ne remarquez-vous rien sur Shibito ? leur demanda-t-il.
Tout le monde examina le serviteur de Kaïoshin. Celui-ci fut gêné d’être le point de mire de tous les regards. Sangoku l’examina sans rien détecter d’anormal. Hermione était toujours prostrée dans sa pose. Elle finit pourtant par prendre la parole.
- MAIS VOUS NE VOYEZ PAS ! hurla-t-elle. IL LUI MANQUE UNE POTARA !
Effectivement, l’une des boucles d’oreille magique manquait au serviteur.
- Voilà la mauvaise nouvelle. Je ne sais pas comment Voldemort l’a appris, mais quand Enma a demandé à nous voir dans la soirée pour un problème urgent, nous ne nous sommes pas méfiés. A peine arrivés, il a attrapé Shibito et je me suis retrouvé emprisonné comme un saucisson. Voldemort s’est approché de Shibito et lui a appris une potara.
- Comment vous en êtes-vous sortis ? demanda Harry.
- Au moment où il s’apprêtait à me jeter un sort inconnu, Enma s’est soudain libéré de l’emprise du maléfice et s’est jeté sur Voldemort. Shibito est venu à moi et nous a téléporté, Enma et moi.
- Vous avez eu de la chance, dit Harry. Donc Voldemort vous a pris une potara. Comme c’est un objet magique, il compte certainement le reproduire pour s’en servir.
- Et je te parie ce que tu veux qu’il veut fusionner avec Broly, termina Ron. Mione je t’en prie, reprends-toi, ma chérie. D’habitude tu es toujours celle qui panique le moins facilement.
- Désolée mais là, ce n’est pas de la magie que nous allons affronter, ce sont des ennemis surpuissants que nous ne connaissons que par le biais d’un dessin animé. Tu te crois vraiment à la hauteur. Regardes la tête de Vegeta, même lui n’en mène pas large, dit-elle en pointant l’ex-prince des Saïyens.
Pour une fois, Vegeta ne répliqua pas car il calculait au fond de lui-même ses chances de survivre à une pareille bataille. Si Voldemort fusionnait avec Broly, c’en était fini de la Terre de cette dimension ou de toute autre, pensait-il.
- Hermione, tu dois rester confiante, la rassura Sangoku. J’ai vaincu une fois Broly, mes fils y sont parvenus auparavant, il n’y a aucune raison pour que nous n’y parvenions pas.
- Il y a un moyen effectivement Sangoku, dit Maître Kaïoh, si jamais Voldemort fusionnait avec Broly, il te faudrait fusionner avec Harry Potter. A ce que j’ai compris, tu l’as entraîné et il est un Super Sorcier de niveau trois comme toi.
- Oui et ses amis sont du même niveau que Vegeta, donc ils peuvent en fusionnant atteindre le niveau trois.
- Oui c’est vrai, enchaîna Ron pour confirmer. Mais surtout Harry a un avantage que Voldemort ignore. Un avantage de puissance et de magie qui pourrait nous être bénéfique.
Tout le monde écouta le jeune sorcier avec intérêt, même ses amis.
- Hé ho la Terre appelle la Lune, leur dit-il, vous vous rappelez que Harry a une baguette plus puissante que la normale. Ca peut jouer en notre faveur pour détruire les potaras créées par Voldemort, et peut-être permettre de mettre fin à la fusion. Quand Vegeta et Sangoku ont fusionné avec les potaras, ils se sont laissés absorber par Magic Boubou. Et dans le corps de celui-ci la fusion a cessé car Boubou, à l’origine, a été créé par un sorcier avec des pouvoirs magiques.
- Donc si je te suis, tu penses qu’une fusion entre Harry et Sangoku pourrait mettre fin à l’effet des potaras car elles sont d’origine magique. Et comme Voldemort est un sorcier, un autre sorcier pourrait contrer sa magie, surtout si ce sorcier possède une baguette magique réellement plus puissante, résuma Kaïoshin. L’idée peut marcher. Tu es un fin stratège.
- Mon frère est le meilleur aux échecs, version sorcier, rappela Ginny.
- A part un petit problème, la baguette de Voldemort contient un cœur semblable à celui qui est dans la baguette de Harry, objecta Hermione. Comment comptes-tu passer ce fait ?
- Je ne crois pas que ce sera un problème, répondit Ginny. Après leur premier face-à-face, Voldemort avait compris que sa baguette serait inutile face à celle de Harry. Ils étaient pour ainsi dire au même niveau, surtout que Harry avait un morceau de l’âme de Voldemort. Maintenant tout est différent. Ce sont deux sorciers distincts avec une magie propre. La baguette de Harry a absorbé une partie de l’expérience de celle de Voldemort mais a aussi absorbé l’expérience de la Baguette du Sureau. Je pense que si il y a une confrontation entre les deux baguettes, celle de Harry l’emportera car il est en accord avec le cœur de sa baguette à l’inverse de Voldemort. Il ne faut pas que tu oublies que pour lui sa baguette est un outil malgré les explications que lui a fourni Ollivander.
L’argument rassura suffisamment Hermione.
- C’est bien beau tout ça, mais notre Terre risque de nouveau détruite avec tous ces guerriers présents, précisa Vegeta. Il faut absolument déplacer le combat. Et je vois mal comment les contraindre à nous suivre gentiment.
- J’ai une idée, enchaîna Harry, mais il vous faudra détourner l’attention de nos adversaires. Je lierais tout le monde à moi pour les téléporter vers une autre planète comme quand nous sommes venus ici. Il faudra agir dès le début.
Les combattants approuvèrent en silence.
- Maintenant, une planète, dit Sangoku en s’adressant aux dieux.
- J’en connais une, déserte, avec une atmosphère respirable mais où la gravité est assez élevée. Je peux vous indiquer la direction, indiqua le Kaïoh de la galaxie Est.
Les deux petites antennes sur sa tête se dressèrent et pointèrent en direction de l’Est pour repérer la dite planète. Avec une image mentale, il la montra rapidement à Sangoku et à Harry. Alors que les deux combattants l’examinaient, deux puissants grondements retentirent qui firent trembler le ciel et la petite planète. Deux puissantes énergies venaient d’exploser et avaient franchi les frontières entre les mondes. Tous les combattants étaient maintenant levés. Ils se concentrèrent. Sangoku détecta les présences de ses enfants, de Piccolo et de Trunks ainsi que d’autres présences. La situation devenait dès à présent urgente. Le vieux Kaïoh sortit de derrière son dos une petite Bouboule de cristal pour voir ce qui se passait.

Dans le monde des humains, Voldemort venait d’apparaître avec sa toute nouvelle armée au-dessus de palais de Dendé. A ses côtés se tenait le guerrier millénaire Broly. Freezer, Cell et les autres guerriers revenus à la vie formaient devant lui une barrière impressionnante. Les pires combattants de cet univers s’étaient réunis autour du puissant mage noir.
- Sorcier, tu as tenu ta promesse, indiqua Freezer. Tes pouvoirs sont de loin plus importants que ceux de ce minable Babidi. A ce propos, où est-il ?
- Son aide m’a été précieuse au début pour la confection des potaras et pour vous, mais j’ai jugé que le marais des Enfers était un endroit qui lui convenait mieux. Je ne m’encombre pas d’incapables.
Les différents guerriers approuvèrent en entendant ces paroles, à part Broly qui avait un regard absent.
- Et lui ? indiqua Bojack. Sa présence ne me rassure pas. Il est dangereux.
- Je le contrôle. D’ailleurs Raditz et Thales doivent m’en être reconnaissants, n’est-ce pas ? interrogea-t-il avec un sourire mauvais sur les lèvres.
Les deux saïyens ne riaient pas. Comme Freezer, ils connaissaient la légende du guerrier millénaire, et se trouver à proximité de lui les dérangeait, plus particulièrement Thales qui se trouvait être le frère jumeau de Sangoku. En le voyant, Broly avait failli faire une crise mais Voldemort l’avait soumis en multipliant la puissance de l’Imperium. A peine étaient-ils apparus que Sangohan, Sangoten, Trunks, Videl, Piccolo Krilin, C-18 et Boubou volaient vers eux. Les guerriers ressuscités affichaient un sourire sardonique.
- Qui sont ces moucherons ? demanda Voldemort.
- Moucheron toi-même, Voldemort, répliqua Trunks. Tu n’es pas dans ton monde ici, ton nom n’impressionne personne.
- Je pense alors que les choses vont changer. Grâce à moi, de vieilles connaissances à vous sont venues vous dire bonjour. Et quand nous vous aurons éliminé, tous les univers connaîtront mon nom.
- Si tu crois que nous te laisserons agir à ta guise, tu te trompes, opposa Videl.
- Qui es-tu fillette ? Tu ne peux pas t’opposer à Lord Voldemort.
D’un geste vif, il sortit sa baguette et lança un sort contre la jeune femme. Sangohan réagit immédiatement, se précipita, l’attrapa et se volatilisa pour réapparaître un peu plus loin.
- Videl, ma chérie, tu devrais rentrer, tu n’es pas à la hauteur pour ce combat, lui suggéra Sangohan.
- Il a raison stupide femelle, approuva Thales. Dès que nous en aurons fini avec lui et avec mon frère, nous nous occuperons de tous les stupides êtres qui peuplent cette Terre.
A cette idée, Voldemort et son armée se mirent à rire. Sangohan sentait monter en lui une colère à l’encontre de son oncle qui se peignit sur son visage. Videl le remarqua et souffla doucement. Elle caressa le visage de son compagnon et décida de se retirer.
- Je vous conseille de ne pas le sous-estimer dit-elle fièrement. Il vous fera mordre la poussière.
- Et nous sommes là aussi, ajouta Trunks.
Dès ce moment, le combat s’engagea. Krilin leva sa paume droite en l’air et fit apparaître un disque d’énergie qu’il lança contre Bojack. Sangohan, Sangoten et Trunks se transformèrent en Super Guerrier de niveau deux et se ruèrent sur les combattants. Piccolo et C-18 les suivaient de près. Freezer et les autres guerriers se préparèrent à l’affrontement. Bojack évita le disque et se lança sur Krilin qui l’attendait. Raditz et Thales affrontaient Sangohan. Trunks et Sangoten se liguaient contre Cell. Piccolo et C-18 se battaient contre Freezer et Cooler. Boubou apportait son soutien à Krillin. Dans le ciel, de puissantes explosions d’énergie déchiraient le ciel. Les coups pleuvaient de toutes parts, coups de poings et coups de pieds. Des ondes de choc résonnaient partout dans le ciel. Cependant, à la surprise des guerriers défenseurs, leurs ennemis semblaient plus puissants depuis leur retour à la vie. Voldemort assistait à tous ces combats avec délectation. Broly était toujours prostré dans son silence, le sort du mage noir l’empêchant d’agir. Soudain, Sangoten et Trunks se retrouvèrent projetés l’un contre l’autre et se cognèrent durement. Ils chutèrent violemment sur le sol de la terrasse du palais divin. Krilin s’était cassé un bras cassé en traversant les murs du palais flottant alors que Boubou se faisait malmener par Bojack. Sangohan avait du mal avec ses oncles ressuscités. D’ailleurs ceux-ci s’étaient transformés en Super Guerrier à la surprise du jeune saïyen. Piccolo reçut un violent coup de la part des deux frères, Freezer et Cooler, qui lui coupa le souffle et le fit reculer. C-18 n’en menait pas large. En voyant son mari blessé, elle avait voulu l’assister mais une force inconnue l’en avait empêché. Force provenant de Voldemort.
- Sangoten, Trunks, fusionnez ! leur cria Sangohan.
Les deux jeunes saïyens ne se le firent pas répéter deux fois. Rapidement ils enchaînèrent les pas de la fusion. Et Gotrunks apparut dans un déploiement d’énergie. L’arrivée du jeune saïyen ne surprit pas les adversaires.
- Alors les morts, l’Enfer ne vous convenait pas. Je pense pourtant qu’il est temps que vous y retrouviez votre cours de récré, fanfaronna Gotrunks.
Il se mêla aussitôt au combat. Avec sa puissance, sa vitesse fut décuplée et il put astiquer ses adversaires. Il fit voler les différents adversaires et en assomma certains. Sangohan en profita pour concentrer son énergie.
- KA … ME … HA … ME … HAAA !!! cria-t-il en direction de Voldemort.
Le sorcier sourit avec confiance en voyant la Vague Déferlante. Il ordonna à Broly de le défendre. Sans faire éclater sa formidable énergie, Broly environna le sorcier et lui-même au sein d’une Bouboule d’énergie. La Vague Déferlante les atteignit de plein fouet. Cependant la Bouboule d’énergie ne subit aucun dégât. Quand Sangohan cessa son attaque, il constata le triste résultat. Masi il ne baissa pas les bras pour autant.
- Voldemort, tu penses réellement contrôler Broly, mais tu te trompes. Même son père a échoué, tenta Sangohan pour déconcentrer le sorcier.
- Je le sais jeune imbécile. Quand je l’ai récupéré, je me suis introduit dans son esprit. La machine de son père était performante, mais elle ne servait qu’à contrôler sa puissance. Moi je contrôle son esprit car j’ai implanté une formule magique dans son esprit. Il est marqué comme étaient marqués mes mangemorts. Il ne peut rien me faire, déclara le sorcier.
Gotrunks avait suivi la conversation. Il se rappelait des explications que lui avait fournies Harry sur cette marque. Pour le jeune guerrier, il n’y avait qu’un seul moyen, battre Voldemort. Mais il n’était pas un sorcier. Et Broly le protégeait. Sangohan était, quant à lui, perplexe. Il fallait battre Broly et les guerriers ressuscités pour atteindre Voldemort.
- Le temps que vous réfléchissiez, rendons ce combat encore plus intéressant. Cooler, Thales, voici comme promis la clé de notre victoire.
Les deux guerriers se rapprochèrent du sorcier. Celui-ci leur tendit à chacun une potara noire qu’ils s’empressèrent de s’accrocher. Aussitôt ils furent attirés l’un vers l’autre par la magie des potaras, et ils fusionnèrent. Un nouvel ennemi venait d’apparaître dans un flash de lumière vert flamboyant.
- Je suis Coolhes, se présenta le nouveau combattant.
Coolhes avait la taille de Thales mais sa couleur de peau était voilette. Il avait des cheveux dorés dressés sur sa tête. Son visage anguleux ne contenait pas d’oreilles, mais une sorte de casque blanc naturel lui ceinturait l’arrière de la tête. Il avait les yeux violets, un nez fin et une bouche assez petite. Une longue queue velue et épaisse s’agitait au bas de son dos. Il portait des bottes que des jambières naturelles blanches renforçaient. Ses cuisses voilettes étaient parfaitement visibles. Il portait un short noir. Son tronc était aussi visible à part ses épaules car de longues épaulettes blanches les lui recouvraient. Ses épaulettes comme ses jambières sortaient de son corps de façon naturelle. Il était incroyablement musclé. Tout son corps dégageait une puissante aura de violence.
Les défenseurs de la Terre ressentirent une vive inquiétude à la vue de ce nouveau guerrier. Coolhes se précipita sur Sangohan et lui fit une manchette à la base du cou. Le jeune saïyen fut projeté contre l’un des petits palais qui explosa sous l’impact du corps. Tant bien que mal, Sangohan se releva des décombres du bâtiment. Gotrunks attaquait le nouvel adversaire. Un combat de géant s’était engagé. Un enchaînement de coups de pieds et de coups de poings était échangé entre les deux adversaires. Soudain Gotrunks recula rapidement en faisant deux saltos arrière, croisa les mains au-dessus de sa tête et lança une vague d’énergie à l’encontre de Coolhes. Celui-ci réagit et fit apparaître une monstrueuse Bouboule d’énergie rouge qu’il lança. La boule absorba l’attaque de Gotrunks. Il ne prit pas longtemps à réagir. Il attendit la boule en se mettant en position pour la recevoir. Dès qu’elle fut assez proche, il se transforma en Super Saïyen niveau trois, prit de la vitesse et donna un puissant coup de pied comme au football pour renvoyer la boule. Celle-ci résista sous l’impact mais Gotrunks concentra son énergie dans son pied. Il parvint à repousser la boule d’énergie avec une certaine difficulté. Elle repartit dans le sens inverse. Coolhes l’évita. La boule traversa les dernières couches d’ozone avant de disparaître dans l’espace pour exploser.
- T’es pas mauvais, le félicita Gotrunks, mais ce n’est pas encore suffisant.
- Tu crois ? demanda avec un sourire en coin l’être fusionné. Alors que penses-tu de ça ?
Aussitôt il fit apparaître deux nouvelles boules dans chacune de ses mains et les lança à l’encontre de Gotrunks. Le jeune guerrier ouvrit de grands yeux de surprise. Sangohan intervint en déviant les deux boules avec un puissant rayon d’énergie. Boubou lança un autre rayon pour que les boules prennent la direction de l’espace. C-18 concentra sa puissance pour agir sur l’air afin que la pression ralentisse la progression des boules. A eux trois, ils parvinrent à repousser les puissantes boules d’énergie destructrices. Sans attendre, les quatre guerriers repartirent au combat. Coolhes vint à leur rencontre. Raditz, Bojack et les autres se mêlèrent au combat. Rapidement pourtant, les défenseurs se retrouvèrent une nouvelle fois dépassée. Et la fusion de Cooler et de Thales n’arrangeait pas les choses. Gotrunks décida de lancer son attaque des fantômes kamikazes. Il inspira fortement et expira plusieurs fois jusqu’à ce qu’une vingtaine de fantômes de Gotrunks apparaisse. Les fantômes se concertèrent avec Gotrunks pour décider d’un plan de bataille. Le principal objectif était d’approcher de Voldemort en distrayant Broly et les autres guerriers. Dès qu’ils furent prêts, les fantômes se divisèrent en cinq groupes de quatre et attaquèrent. Se faisant, ils créèrent une parfaite diversion, permettant aux défenseurs de reprendre leur souffle. Les guerriers ressuscités évitaient comme ils pouvaient les fantômes. Broly commençait à s’agacer devant cette attaque. Et pendant un moment, Voldemort se retrouva sans défense. Quatre fantômes se précipitèrent en direction de Voldemort. Les voyant approcher à toute vitesse, celui-ci resta imperturbable. Levant sa baguette, il fit apparaître devant lui un gigantesque serpent de feu qui engloutit les fantômes. Le sort explosa à peine les fantômes engloutis. La mage noir ricanait d’amusement.
- Vous pensiez vraiment vaincre Lord Voldemort de cette manière ? Si je vous faisais une petite démonstration de magie, proposa-t-il.
Levant sa baguette, il traça rapidement d’étranges signes dans les airs. Cinq cercles de feu apparurent. Voldemort fit exploser son énergie et envoya les cercles en direction de Gotrunks. Les cercles de feu fusèrent dans les airs en direction du jeune saïyen. Gotrunks avait suffisamment d’expérience avec la magie pour se douter que ce sortilège n’était pas sans danger. Mais il trouvait l’attaque bien basique. Il attendit que les cercles fussent proches de lui pour se volatiliser.
- C’est tout sorcier ? Je m’attendais à plus de ta part, railla le jeune guerrier de l’espace.
- GOTRUNKS DERRIERE TOI, hurla Piccolo.
Les cinq cercles de feu se rapprochaient dangereusement. Gotrunks disparut à nouveau ainsi que les cercles de feu. Une course poursuite s’était engagée entre le sort et le jeune saïyen. Au bout d’un moment, celui-ci s’arrêta pour faire face. Il venait d’avoir une idée. Il se concentra et créa un élastique d’énergie. Dès que les cercles furent proches, il l’étira à son maximum pour emprisonner les cercles de feu. Mais au dernier moment, ceux-ci disparurent pour prendre de revers le jeune guerrier de l’espace. Au moment où ils s’apprêtaient à entrer en contact avec leur cible, un puissant mur d’eau s’interposa.
Shibito venait de téléporter les jeunes sorciers ainsi que Vegeta. Harry et Sangoku manquaient à l’appel.
- Vegeta, comme il est bon de te revoir, dit Freezer en se passant la langue sur les lèvres. Alors le fier guerrier de l’espace est devenu le chien des humains.
- Prends garde à qui tu t’adresses, minable déchet. Je te renverrais dans l’autre monde aussi sûrement que je m’appelle Vegeta, claironna le fier saïyen.
- Silence. Où est Potter ? demanda Voldemort. Se cacherait-il de peur de m’affronter ?
Sangoku apparut à ce moment-là. Dès que Broly le vit, une légère croissance de son énergie se fit sentir.
- Karkarot !!! souffla-t-il.
- Non Harry est bien ici, répondit Sangoku. Il prépare juste son sort.
Effectivement, grâce au déplacement instantané, Harry jetait un sort sur chaque combattant présent. Les guerriers ressuscités ne le sentirent pas. Et il apparut aux côtés de Sangoku.
- Tom, heureux de te revoir. Mais avant de continuer cette conversation, il vaudrait mieux que nous changions de lieu.
Signalant ce fait, il fit apparaître le lien bleuâtre qui liait tous les combattants. Voldemort fut surpris car il n’avait pas ressenti la magie mise en place. Et d’un coup, tous les combattants liés disparurent. Sur Terre, il ne restait plus que C-18, Krilin, et Piccolo.
- Mais où sont-ils tous passés ? se demanda Dendé.
- Ils sont une planète de la galaxie Est qui est déserte. Sangoku pensait qu’il valait mieux déplacer le combat pour sauvegarder la Terre, leur répondit une voix.
- Maître Kaïoh, c’est vous ? demanda Piccolo.
- Effectivement. Et si vous le permettez, je peux vous faire vivre la suite des événements par télépathie, proposa le Dieu de la galaxie Nord.
Les combattants restants ne refusèrent pas l’offre. Grâce au Rôh Kaïoshin resté sur la petite planète verte, ils verraient les combats en direct dans leurs esprits.

23 – La planète de la Galaxie de l’Est

Les différents combattants apparurent en lévitant au-dessus d’un paysage composé de falaises, de canyon et de montagnes. Deux soleils brillaient fortement malgré un air légèrement sombre, saturé de dioxyde de carbone dû aux volutes de fumée s’échappant des différents volcans en perpétuel éruption. La planète en question était à peine plus grande que la Terre. Elle était constituée de trois continents qui étaient séparés par deux océans. Au sein de ces océans, de nombreuses îles se côtoyaient. La végétation était pratiquement inexistante à part sur un continent. Mais elle était entourée d’immenses déserts. La gravité de la planète était dix fois plus importante que sur Terre. Si la végétation était peu abondante, d’immenses animaux la peuplaient, et la vie était un combat perpétuel pour survivre. La terre, le ciel et l’océan étaient peuplés d’animaux carnivores à l’appétit vorace. La seule loi présente sur cette planète était la loi du plus fort. Seul l’instinct de survie régnait. La vie humaine ne pouvait pas survivre dans de pareilles conditions.
- Potter, comment as-tu réussi à nous faire parvenir ici ? demanda Voldemort.
- Un simple sort de liaison, un dérivé du Serment Inviolable, expliqua rapidement le jeune sorcier. Nous nous sommes dit que la Terre n’était pas le meilleur endroit pour notre affrontement.
- Tu n’as fait que reculer l’inéluctable. Dès que vous saurez morts, plus personne ne pourra nous empêcher de conquérir de nouveaux univers, promit Voldemort.
- Oui c’est ça, répliqua Sangoku. Encore faudrait-il nous battre ! Que je sache, ta petite armée a déjà été vaincue par nous par le passé.
Plusieurs grognements de colère se firent entendre parmi les guerriers ressuscités. A ce moment-là, un cri perçant déchira le ciel. Un immense oiseau venait d’apparaître. Il ressemblait à un aigle avec son bec allongé et son corps velu mais il y avait aussi une partie de lui qui faisait penser à un ptérodactyle. Toutes serres dehors, il fonçait sur le petit groupe. De telles proies étaient une aubaine par l’étrange volatile de cette planète. Alors qu’il s’approchait dangereusement, Broly fit éclater son énergie et surgit en dessous de l’étrange oiseau. D’un geste vif du tranchant de sa main, il coupa la tête de l’oiseau qui tomba dans le vide. Au moment d’atteindre le sol, une sorte de vers de terre surgit du sol toutes mâchoires géantes ouvertes pour gober le corps de l’oiseau. Mais il n’en eut pas le temps car une sorte de lion noir apparut pour s’emparer de la proie. Le vers de terre rugit et se mit à ramper rapidement sur le sol pour rattraper le lion et sa proie. Le spectacle avait glacé d’effroi les jeunes sorcières. Les jeunes sorciers semblaient un peu moins impressionnés. Voldemort, son armée, et les guerriers restèrent indifférents à la scène. Au contraire, Sangoku et Vegeta purent ainsi évaluer la puissance de Broly.
Ginny s’approcha doucement de Harry.
- Maître Kaïoh de l’Est aurait quand même pu choisir une planète plus hospitalière, lui fit-elle remarquer.
- Non, c’est très bien, affirma Vegeta. Ainsi tout le monde sera obligé de faire attention à ses arrières pour ne pas subir une attaque surprise de l’un des monstres qui peuplent cette planète.
La remarque de l’ex-prince des saïyens n’échappa à personne.
- Si vous croyez que c’est un avantage, vous vous trompez lourdement, déclara Coolhes.
Il fit éclater son aura qui dégagea une puissance impressionnante. Sans attendre, il s’attaqua à Vegeta et à Ron. Le signal était lancé.
- Sangohan, Boubou, Gotrunks, attrapez ça, leur dit Sangoku en leur lançant un sachet en cuir que son fils aîné attrapa. Boubou, je veux que tu assures nos arrières.
Sur ce, il se lança à l’assaut de Broly. Ginny et Hermione s’élancèrent à leur tour. Elles décidèrent d’attaquer Bojack et Cell. Gotrunks avait arraché le sac des mains de Sangohan et se servit un haricot magique. Il retrouva instantanément toute sa puissance. Sangohan en prit ainsi que Boubou. Ils s’élancèrent à leur tour dans le combat. Raditz et Freezer décidèrent de s’occuper des importuns. Sangoku et Harry se retrouvaient face à Voldemort et à Broly. L’énergie du guerrier millénaire augmentait graduellement depuis l’apparition de Sangoku.
- Alors Broly, tu as trouvé un nouveau papa pour te contrôler, dit Sangoku.
La puissance du guerrier millénaire commençait à atteindre sa limite.
- Karkarot !!! énuméra-t-il en s’avançant avec un regard fou. KarKAROT !!! KARKAROT !!!! hurla-t-il.
La puissance du guerrier millénaire avait atteint son paroxysme. Son énergie commençait à envahir son corps. Ses muscles doublèrent de volume. Voldemort souriait de façon malicieuse. Il libéra légèrement son emprise sur l’esprit de celui-ci. La puissance du guerrier put éclater. Broly se mit à quadrupler de volume et gagna une quarantaine de centimètre. Il se mit à hurler. Son énergie spirituelle était à son apogée. Un vent furieux se leva qui obligea Harry et Sangoku à se protéger avec leur propre énergie. Des nuages s’amoncelaient pour disparaître immédiatement. L’air semblait fuir ce déferlement d’énergie. Le temps était come suspendu. Les vagues d’énergie successives déchirèrent le voile de l’espace-temps comme pour se concentrer autour de l’ultime guerrier. Et soudain, il se concentra sur les deux adversaires. Il se précipita sur eux, toujours en position de défense. Les bras en croix, il les emporta contre le sol pour les écraser contre une falaise qu’ils traversèrent. Les deux combattants ressentirent l’impact du choc contre la falaise à travers leurs corps. Ils crurent que leurs os ne résisteraient jamais à pareil impact. L’expérience était nouvelle pour Harry. Il sentit chaque parcelle de son être s’écraser contre la falaise. Si il n’avait pas été entraîné par Sangoku, il n’aurait jamais survécu. Ils se rétablirent tant bien que mal après ce premier choc. Sangoku ne dissimulait pas son plaisir à se retrouver face pareil adversaire depuis sa victoire contre Bou. Il se débarrassa des gravats et de la poussière sur son costume. Il aida Harry à se relever. Broly les observait en souriant.
- Alors Harry, ça va ?
- Le choc a été rude. Il est beaucoup plus puissant dans la réalité. Le manga ne lui fait pas honneur.
- Bon, il ne nous reste plus qu’à y retourner, annonça Sangoku avec confiance.
- Ah je te jure, par la Barbe de Merlin, je ne vois pas ce que tu trouves d’excitant à te battre contre de tels adversaires. Je sais que c’est dans vos gènes, mais il y a des limites à la témérité.
- Pourtant, d’après les dires de Sangoten, tu es assez intrépide dans ton genre, fonçant toujours au devant du danger. Il paraît qu’à onze ans, tu as affronté Voldemort alors que tu ne connaissais rien à la magie. Et il y a aussi ce fameux Tournoi des Trois Sorciers. Les enfants ont trouvé des brochures de journaux …
- Ca suffit, j’ai compris, dit pesamment Harry.
Sangoku avait un grand sourire sur les lèvres. D’un regard, il invita son condisciple à reprendre le combat.

Pendant que Broly était partiellement détaché de l’emprise de Voldemort, Ginny et Hermione affrontaient au sol Bojack et Cell. Les deux amies sorcières se battaient en synchronisation. Bojack et Cell, bien qu’alliés, combattaient individuellement. Quand Broly fit exploser son énergie, ils eurent un bref temps d’interruption. Les jeunes sorcières en profitèrent. Se séparant pour la première fois, Hermione envoya un puissant coup de pied retourné à Cell au niveau du cou qui le fit valser sur plusieurs mètres. Ginny se précipita sur Bojack pour lui mettre un uppercut dans le menton qui le fit voler et atterrir plusieurs centaines de mètres plus loin. Les deux sorcières se réunirent à nouveau et jetèrent chacune un sort en direction de leurs adversaires. Ginny avait lancé divers petites billes de glace tandis que Hermione avait fait apparaître de terre un poing géant prêt à écraser Cell. Celui-ci réagit immédiatement en voyant le danger et se déplaça instantanément. Bojack tira de ses yeux des rayons d’énergie afin de détruire les petites billes qui s’étaient transformées en billes de plomb prenant une vitesse ahurissante.
- Fillettes ! Ce n’est pas ainsi que vous arriverez à nous battre ! affirma Bojack qui s’était relevé. A nous de jouer maintenant !
- Ah oui ! Prouvez-nous que vous avez raison ! défia Ginny.
Hermione secoua légèrement la tête. Les sorcières se mirent en garde en attendant la riposte. Et elle arriva rapidement. Les deux ennemis combinèrent leurs attaques en lançant des rayons d’énergie. Les deux sorcières les évitèrent à super vitesse tout en se rapprochant de leurs ennemis. Dès qu’elles furent à un mètre, elles se mirent dos à dos en se tenant les mains. Puis elles tournoyèrent sur elles-mêmes, créant un tourbillon d’air de plus en plus violent. Le tourbillon formé gagnait en puissance au fur et à mesure qu’il s’approchait des deux adversaires. Même pour leurs sens surentraînés, les deux ennemis ne distinguaient plus les deux jeunes femmes. Ils tentèrent de stopper le tourbillon créé avec leur énergie, mais celui-ci au contraire gagnait en force. Ils ne purent que tenter de s’échapper mais ils étaient déjà engloutis au cœur du tourbillon. Et ils reçurent de violents coups qui les désorientèrent. Ils faisaient de leur mieux pour se protéger. Les coups pleuvaient autour d’eux, et les vents violents à l’intérieur du tourbillon les lacéraient. Ils finirent par mettre genou à terre. Ils saignaient à bien des endroits de leurs corps. Cell jurait entre ses dents. Il se releva et fit exploser son aura pour passer au niveau deux. Bojack en fit de même et se transforma. Sa couleur de peau devint verte, ses cheveux prirent une teinte rouge, son t-shirt explosa et il gagna en muscles. Les deux énergies combinées leur permirent de s’échapper du piège du tourbillon. Les deux sorcières arrêtèrent leur attaque pour repartir au combat. Cependant, leurs ennemis les attendaient. Cell se téléporta et interrompit Hermione dans sa course en lui plaquant une main sur le visage et lui donnant un coup de pied latéral dans l’estomac. La jeune femme s’écrasa et ricocha sur le sol sur plusieurs mètres. Elle traversa un amoncellement de rochers. Elle fut légèrement sonnée. Un scorpion en profita à cet instant pour surgir et attaquer la jeune sorcière. A mains nues, elle stoppa le dard, se releva, souleva l’effroyable créature, la fit tournoyer au-dessus de sa tête et l’envoya en direction de Cell qui le vaporisa avec une légère Vague Déferlante.
Bojack alla à la rencontre de Ginny, évita le coup de poing meurtrier, lui attrapa le bras et la lança de toutes ses forces contre un volcan. S’enfonçant dans la paroi du volcan, le corps de la jeune sorcière creusa un immense trou dû à l’impact. Elle traversa le volcan de part en part. celui-ci se mit bouillonner encore plus violemment. Il cracha des torrents de lave à travers les trous béants créés par le corps propulsé. Ginny cracha un peu de sang. Elle se releva et s’essuya la bouche. Elle croisa ses deux mains devant elle, bras tendus, concentra son aura et fit apparaître un X. Elle l’envoya en direction de son adversaire. Le X se multiplia en trois et environna l’adversaire pour former un triangle. Des X partirent trois rayons lumineux fins qui signalaient chacune une partie du corps de l’adversaire. A ce moment-là, ils se regroupèrent et se jetèrent sur Bojack pour exploser sur chaque partie du corps marquée. Bojack avait compris et les attendait. Il créa instantanément un puissant écran d’énergie et projeta une boule d’énergie verte claire contre les trois X qui explosèrent.

Dans le même temps, Vegeta et Ron avaient fort à faire contre Coolhes. Le guerrier fusionné mettait en échec la vaillance de ses adversaires. Vegeta et Ron enchaînaient les techniques de combat de corps à corps contre leur adversaire, mais celui-ci les contrait systématiquement. Sa force était phénoménale. Se lassant, celui-ci para d’une main d’un coup de pied de Vegeta et dans le même temps un coup de coude de Ron. Ripostant, il donna un violent coup de tête à Ron au niveau des deux yeux pendant qu’avec sa queue il faisait tournoyer Vegeta. Ron se retrouva projeté à la mer pendant que Vegeta allait s’écraser au sol. Le fier saïyen cracha au sol et repartit de plus belle. Ron surgit hors de l’eau pour reprendre le combat. Coolhes les attendait. Il concentra son énergie dans son seul bras droit et fit surgir une boule d’énergie jaune qu’il jeta. Celle-ci se divisa en deux et attaque les deux adversaires. Vegeta et Ron les esquivèrent au dernier moment en se déplaçant très rapidement. Malheureusement, ces boules les suivaient dans leur déplacement. Vegeta fut certain d’avoir déjà vu ce genre d’attaque. Le jeune sorcier lui rappela que cette attaque ressemblait à celle de Yamcha. Le saïyen comprit. Il s’agissait de boules d’énergie poursuiteuses explosives. Le seul moyen de s’en débarrasser était de lancer une boule de même énergie. Mais avec la puissance de leur fusion, il fallait au moins une puissance équivalente. Ron eut alors une idée. Prenant sa baguette magique, il se concentra et fit lever devant lui une boule d’eau et une boule de terre. Il les combina. Une balle apparut qu’il divisa en deux. Il se concentra à nouveau et les deux balles prirent les formes de deux cognards. Il les envoya contre les deux boules. Vegeta transféra un peu de sa puissance sur les deux cognards afin de rendre la magie plus puissante. Au moment de leur impact, les boules d’énergie et les deux balles explosèrent dans une formidable explosion. Vegeta se rapprocha de Ron.
- Pas mal ton idée, Ronald, le félicita Vegeta.
- Venant de ta part, c’est un honneur, le tutoya Ron. Et c’est Ron.
- Ouais, si on veut. Mais le combat n’est pas encore terminé, souligna le fier saïyen. Et je me demande ce qu’attendent Sangoku et Harry ?
- Patience, il faut pousser à bout Voldemort. Et faire en sorte de connaître nos vrais ennemis, lui rappela Ron.
- Vous êtes si sûrs de vous, râla Vegeta. Je n’aime pas me battre à faible puissance.
- L’heure viendra bientôt, le rassura le jeune sorcier. J’espère juste ne pas me tromper. Bon si on s’occupait de Coolhes. Je crois qu’il est temps qu’un peu de remettre ça une nouvelle fois. Encore un peu de magie.
Le nuage de fumée séparant les adversaires se dissipaient petit à petit. Avec le peu qui restait, Ron l’emprisonna dans un sort, le modula et créa un gigantesque lion de fumée. La créature se mit à rugir avant de se ruer sur le guerrier fusionné. Celui-ci voulut riposter en tentant de frapper l’animal mais il se dissipa pour se reformer derrière lui. Il se retourna prestement pour attraper la gueule ouverte du fauve magique. Mais une nouvelle fois, le sortilège se dissipa pour le prendre par en-dessous. Coolhes commença à s’énerver de ce petit manège. Il ne remarqua pas que ces deux adversaires se préparaient à lancer une attaque à son encontre. Vegeta et Ron avaient atterri au sol. Vegeta préparait son Final Flash et Ron préparait sa propre attaque.
- FINAL FLASH ! hurla Vegeta, bras tendus devant lui avec ses paumes ouvertes légèrement écartées.
- FATAL FINAL ! hurla à son tour Ron, sa main gauche soutenant fermement son bras droit, son poing droit en direction de sa cible.
Deux puissants rayons d’énergie, l’un bleu et l’autre blanc argent, fusèrent en direction de Coolhes. Le lion géant disparut au moment où les deux rayons d’énergie furent lancés. Coolhes eut tout juste le temps de se mettre en position de défense. Il se concentra rapidement et fit apparaître autour de lui un écran d’énergie violet pour se protéger.

Raditz et Freezer affrontaient de leur côté Gotrunks, Sangohan et Boubou. Alors que Sangohan pensait affronter un Raditz plus faible que Freezer, il dut déchanter de même que Gotrunks. De plus la fusion entre Sangoten et Trunks ne tarderait pas à prendre fin. Freezer et Raditz faisaient perdurer le combat. Et les deux guerriers ressuscités étaient au stade deux de leur forme. Et surtout ils connaissaient les possibilités des adversaires en face d’eux. Ils anticipaient leurs réactions. Alors que leur combat se disputait sur une autre partie de la planète, Sangohan remarqua un fait qui le troubla. Il ne put cependant s’attarder sur ce fait car Raditz lui envoyait plusieurs petites boules d’énergies parties de chacun de ses doigts gauches. Le jeune saïyen attendit que les petites boules d’énergie soient assez proches pour les neutraliser avec une augmentation soudaine de son aura. Elles explosèrent. Sangohan évita l’explosion en se faufilant rapidement entre les différentes explosions. Il surgit brusquement devant son oncle et lui envoya son poing droit dans le ventre. Celui-ci se courba en ayant le souffle coupé. Sangohan se désintéressa de lui et vola vers Gotrunks. Il l’attrapa et ils s’éloignèrent.
- Boubou, retiens-les un court instant, cria Sangohan.
Le gros bonhomme rose hocha la tête. Il envoya plusieurs rayons d’énergie électrique sur Freezer afin que toute l’attention soit portée sur lui.
- Mais lâche-moi, lui criait dessus Gotrunks en se débattant.
- Au lieu de t’agiter, écoutes-moi, lui dit Sangohan. Ne remarques-tu pas quelque chose d’étrange depuis le début de cet affrontement ?
- Non, à part que nos ennemis sont étrangement forts. Je te parie que c’est l’œuvre de Voldemort, remarqua difficilement le très jeune saïyen.
- Non, non, il y a autre chose, insista Sangohan. Tu m’as assuré que Harry et ses amis savaient contrôler leur puissance.
- Bien sûr, affirma Gotrunks, puisque je les ai aidés.
- Alors pourquoi ne se transforment-ils pas ? De même que nos pères.
Gotrunks n’avait pas fait attention à ce détail. Il se concentra à son tour et constata le fait. Il regarda Sangohan sans comprendre. Mais qu’attendaient-ils pour se transformer ? Gotrunks était perplexe.
- Je ne sais pas ce qu’ils ont prévu, finit-il par dire, mais je suis certain qu’ils mijotent un plan.
- Et bien j’espère que leur plan va marcher car ta fusion va cesser dans peu de temps. Et il faudra un peu de temps à Trunks et à Sangoten pour fusionner à nouveau.
- Peut-être pas. N’oublies pas que nous avons les haricots magiques. Et je me demande si …
Ils ne purent finir leur petite discussion car Raditz venait vers eux. Les deux guerriers de l’espace se préparèrent à le recevoir. Raditz engagea le combat avec différents coups de poing que parèrent Sangohan et Trunks. Il changea de tactique et concentra une partie de son énergie dans ses poings et dans ses pieds. Ces membres se mirent à briller d’une étrange aura verte. Sangohan se rappelait cette attaque particulière de son oncle. Et il prévint Gotrunks. Effectivement, si par mégarde, Raditz parvenait à atteindre sa cible avec cette attaque, celle-ci explosait sous l’impact. Il fallait aux deux saïyens se défendre tout en évitant de se faire toucher par les membres énergisés. Les coups pleuvaient du côté des trois adversaires. Gotrunks commençait à sentir son énergie s’évacuer lentement. Dans peu de temps, la fusion cesserait. Il devait se débarrasser de Raditz au plus vite. Il lança plusieurs boules d’énergie à l’encontre de son adversaire qui les évita en volant. Les boules d’énergie explosèrent dans les airs ou au sol. Sangohan se joignit au jeune Super Saïyen. Cependant, leur tentative fut vaine.
Raditz rejoignit Freezer qui envoyait Boubou s’écraser au sol. Le gros bonhomme s’écrasa violemment au sol et creusa la terre en longueur sur une dizaine de mètres. Gotrunks et Sangohan se portèrent au secours de leur ami. Ils arrivèrent rapidement et l’aidèrent à se relever. A ce moment-là, dans une lumière éblouissante, Gotrunks disparut pour laisser apparaître Trunks et Sangoten. Les deux jeunes garçons jurèrent.

Au cœur de l’océan du Centre, Sangoku et Harry se battaient furieusement contre les créatures marines qui peuplaient la mer. En même temps, ils évitaient les rafales de boules d’énergie que Broly leur envoyait. Ils étaient sous l’eau depuis un petit moment quand une sorte de baleine géante se jeta sur eux. Sangoku saisit la queue du monstre pour le projeter contre le guerrier millénaire. Celui-ci fit disparaître le monstre en l’étouffant en deux bras d’énergie qui s’échappaient de son corps. Le monstre éclata dans un grand bain de sang. Harry et Sangoku en profitèrent pour remonter à la surface. Leur combat se trouvait assez éloigné de Voldemort.
- Sangoku, je vais retrouver Voldemort. Tu penses pouvoir tenir encore contre Broly ? s’inquiéta Harry.
- Ne t’en fais pas. Il faut que tu obliges Voldemort à se dévoiler. Il faut savoir combien il a fabriqué de Potaras, c’est la seule chose qui compte.
- J’espère juste que nous serons suffisamment puissants pour endiguer ce cauchemar.
- Confiance Harry, nous réussirons, le réconforta Sangoku. Maintenant vas-y !
Harry se téléporta devant Voldemort qui suivait les combats avec une grande attention. Cette façon de se battre l’intriguait car elle le changeait de sa manière de faire. Il cessa sa petite analyse quand Harry apparut devant lui. Le mage noir avait une aura rouge pâle qui l’auréolait, signe que son niveau était assez bas pour le moment.
- Potter, je me demandais quand tu allais venir m’affronter.
- Ainsi tu m’attendais ? demanda Harry sans se départir de son calme.
- Si tu crois que je n’ai pas compris votre petit stratagème, c’est que tu me sous-estimes.
- Loin de moi une pareille pensée. Je ne suis pas aussi crédule que tu le crois, à l’inverse de toi, affirma Harry.
- Je constate que tu as toujours cette assurance de me vaincre, rétorqua Voldemort.
- Mais il est sûr que je te vaincrais car je suis certain que tu as commis les mêmes erreurs ici que dans notre monde.
- Faux Potter. J’ai sous-estimé Dumbledore, mais j’ai appris qu’il existait un moyen infaillible d’atteindre mes objectifs.
- Je devine que tu parles des Boules du Dragon qui peuvent exaucer trois vœux. Pourtant tu ignores un fait, la magie des Dragon Ball n’agit plus en dehors de ce monde. Ne faisant pas partie de ce monde, sa magie n’aura aucun effet sur toi. Je suis désolé de gâcher une nouvelle fois tes projets de grandeur.
La surprise se dessina un court instant sur le faciès du mage noir.
- Tu mens, dit Voldemort.
- T’ai-je menti une seule fois ? Lors de notre dernière confrontation, je t’ai fait des révélations que peu de personnes pouvaient comprendre. Je ne suis pas comme toi.
- Très bien, Potter. En admettant que tu dises vrai, il me suffit de m’allier avec un être de ce monde. Et j’ai déjà ce moyen entre mes mains, l’assura le mage noir.
- Et je t’empêcherais.
Harry avait saisi sa baguette ainsi que Voldemort.
- Avada Kedavra !
- Expelliarmus !
Les deux sorts s’entrechoquèrent. Comme lors de leur confrontation remontant à trois ans, un dôme de lumière les environna, les coupant du monde. Le ciel se couvrit autour d’eux et une pluie de grêles violente tomba. Cependant, des éclairs d’énergie bleu et rouge parcouraient le dôme doré. Les deux sorts se combattaient pour tenter de prendre l’avantage. Pourtant, dans le comportement des deux sorciers, un fait nouveau était apparu. Harry, confiant, maintenait son sort avec une étrange tranquillité, à l’inverse de Voldemort qui peinait. Le mage noir dut concentrer son énergie et la faire surgir pour assurer son sort. Il fixa Harry et sa baguette.
- Potter, tu n’utilises pas la Baguette du Sureau, constata le mage.
- Effectivement Tom, dit en souriant malicieusement le jeune sorcier.
Se faisant, le sort de Harry grignotait interminablement le sort de Voldemort, comme l’absorbant. Une forte surprise se peignit indubitablement sur le visage reptilien.
- Comment ? Comment parviens-tu à accomplir ça ? demanda un Voldemort hébété.
- Tom, Tom, secoua tristement Harry. Là encore tu as commis une imprudence.
- Ne m’appelle pas ainsi. Lord Voldemort ne se trompe jamais.
- Pourtant je t’ai déjà démontré que tu te trompais. Tu n’as pas retenu les explications de Ollivander. La baguette choisit son sorcier. La baguette a un cœur, une volonté propre.
- Ne dis pas n’importe quoi, dit en riant le mage. Personne ne choisit Lord Voldemort. Seul Voldemort choisit.
- Tom, tu ne comprends toujours pas. Ta baguette t’a choisi, comme la mienne m’a choisi. Et les deux cœurs ne peuvent pas s’opposer. Du moins en théorie. Mais je vais faire la différence et remporter ce duel.
Le mage noir regarda Harry avec une nouvelle surprise. Quelle information Potter allait-il lui faire comme révélation qu’il n’avait pas prise en compte ?
- Tom, rappelles-toi quand tu m’as pourchassé, ma baguette a détruit la baguette de Lucius car elle t’a reconnu comme me l’a expliqué Dumbledore. Pour contourner cet inconvénient, tu as torturé Ollivander afin qu’il te parle d’une baguette plus puissante. Et tu l’as trouvé. Mais j’en étais le véritable propriétaire. Et je suis devant toi avec ma propre baguette. Comparé à toi, je ne voulais pas cette baguette. Alors je l’ai brisé.
- NON !!! Tu ne peux pas avoir fait ça ! hurla le mage.
- Pas au sens littéral du terme. J’ai moi aussi interrogé Ollivander. Et j’ai envisagé une solution que tu ne pouvais pas admettre. Comparé à toi, je respecte ma baguette, et je sais qu’elle est vivante. Je suis entré en communion avec le cœur de ma baguette.
A ce moment-là, la baguette de Harry se retrouva auréolée d’une lueur verte éblouissante. Cette lueur entoura la main du jeune sorcier qui sourit de satisfaction car une douce chaleur le parcourait.
- Le vois-tu Tom ? Ce lien qui m’unit ma baguette. Nous nous échangeons nos expériences. Mais vois-tu aussi les sorciers qui apparaissent autour de moi ?
Effectivement, derrière Harry se tenait des ombres fantomatiques qui tenaient la main du jeune sorcier. Comparé à leur première rencontre, la remontée des sorts agissait différemment. Elle ne faisait pas apparaître les esprits fantomatiques des morts du mage. Ces ombres semblaient plus anciennes et plus nombreuses. Même celle de Drago était présente. Voyant ce phénomène inconnu, Voldemort prit peur.
- Qu’est–ce que c’est ? demanda un Voldemort tremblant.
- Tu ne comprends pas. Ma puissance, je l’ai partagé avec ma baguette. Ensuite, j’ai soumis la baguette de Malefoy et celle du Sureau. J’ai transféré leur expérience dans ma baguette. Désormais, la Baguette du Destin est une simple baguette revenu à un état débutant.
La révélation de Potter plongea le mage noir dans un grand désarroi. Ce petit instant de doute suffit pour que le sort de Harry prenne définitivement le dessus et fuse vers la baguette de Voldemort. Le mage noir dut interrompre de lui-même son sort en levant précipitamment sa baguette et en s’éloignant rapidement du sort qui voulait continuer sa course. Voldemort haletait. Il avait bien senti sa fin aussi proche que la dernière fois. Mais il avait décidé que cette fois il ne se laisserait pas avoir. Le dôme avait disparu. La pluie de grêles avait cessé.
- Très bien Potter. Puisque je ne peux pas tuer de cette manière, je vais passer à la vitesse supérieure.
Voldemort appuya sur son bras gauche pour rappeler sa nouvelle armée. Les combattants délaissèrent leurs combats en cours pour rejoindre le mage noir. De sa robe, il sortit plusieurs boucles d’oreilles noires.
- Vous vous êtes bien battus jusqu’à maintenant, mais votre temps est écoulé. La plus grande puissance au monde, de l’univers, va déferler. Et bientôt tous les autres mondes nous seront soumis.
Avec sa baguette, et par un sort, il fixa une boucle d’oreilles à chacun de ses combattants, à part pour Coolhes et pour Broly. Aussitôt, Freezer et Cell fusionnèrent. Raditz et Bojack se mélangèrent. Deux puissantes lueurs d’énergie enveloppèrent les fusionnés. Sangoku se concentra légèrement et entra en contact avec Boubou.
- Boubou, est-ce que tu m’entends ? C’est Sangoku, je te parle par télépathie.
Le saïyen lui donna des instructions précises qu’il devait suivre à la lettre. Pendant cette conversation silencieuse, deux nouveaux combattants apparurent.
- Hum pas mal, jugea la fusion de Freezer et de Cell. Je me demande jusqu’où va ma puissance.
- Attends de juger de la mienne, dit la nouvelle fusion.
- Mais avant de nous amuser, les présentations sont d’usage pour nos futures victimes. Freecell.
- Radackz.
- Potter, je crois que ta fin est proche ainsi que celle de tes amis, indiqua Voldemort en riant.
Freecell avait en grande partie l’apparence de Cell mais des détails physiques changeaient. Il avait ainsi une longue queue épaisse verte claire parsemée de tâches noires. Il avait la même taille que Cell. Mais sa tête était légèrement allongée. Les sortes de cormes de Cell avaient rétréci pour rejoindre un crâne lisse qui avait un cercle violet. Malgré un vert prédominant, certaines parties du corps avait des teintes grises claires, presque blanches. A part certains détails, la fusion n’avait pas réellement changé Cell car il était à l’origine une créature contenant dans ses gènes les particularités des meilleurs guerriers de l’époque, dont Freezer. La prédominance de Cell était sans conteste. A l’inverse, la fusion de Raditz et Bojack était plus extraordinaire. Le corps entièrement vert pastel, il avait des cheveux rouges ternes. Ses yeux étaient gris, il avait une large bouche ainsi qu’un nez proéminent. Il ne portait pas d’armure. Et pour seul vêtement, il portait un ample pantalon mauve avec de fines bottes qui lui montaient jusqu’aux genoux. Son tronc était à l’air libre. Sa musculature impressionnante était parcourue par une énergie continue. Les deux nouveaux combattants étaient impressionnants à bien des égards.
Aucun des saïyens ou des jeunes sorciers ne trouvait rien à redire. La puissance dégagée par les nouveaux combattants était indescriptible et horrible. Vegeta et les autres avaient lévité auprès de Harry et de Sangoku. Maintenant ils connaissaient les visages de leurs vrais ennemis. Du moins d’une partie car le plus terrifiant des ennemis n’était pas encore présent, et Harry le savait. Le vrai combat ne débuterait qu’à ce moment-là.

24 – Les puissants guerriers

Les visages de leurs ennemis affichaient une assurance peu rassurante pour leurs adversaires. Une froide détermination se lisait dans les yeux des ennemis de Harry et de ses compagnons, ainsi qu’un esprit de revanche qui ne présageait rien de bon. Sous l’effet du dégagement de puissance des fusions, le ciel était couvert de nuages noirs qui s’amoncelaient à nouveau. Une forte pluie tombait sur les combattants. La plupart des habitants de la planète se cachaient maintenant des combattants. Leur instinct de conservation les prévenait qu’il ne fallait plus s’approcher des étrangers qui avaient débarqué.
- Alors Potter, ma nouvelle armée te plaît, dit tout sourire Voldemort. Je crois qu’il est temps de mettre fin à vos misérables vies.
- Pas encore, rétorqua Vegeta. Nous ne nous laisserons pas tuer aussi facilement.
Tout le monde approuva. Hermione et Ginny s’éloignèrent rapidement en faisant des sauts arrières dans une parfaite synchronisation à quelques mètres l’une de l’autre. Dans un atterrissage parfait, elles exécutèrent les pas de la fusion. Les ennemis n’eurent pas le temps d’intervenir. Les deux sorcières fusionnèrent à leur tour. Une imposante boule d’aura bleue-argentée environna les deux sorcières. Harry et Ron jetèrent immédiatement un sort de protection pour projeter les deux sorcières en prévision d’une attaque ennemie. Pour l’occasion ils se transformèrent pour la première fois depuis le début de l’affrontement. La boule d’énergie se transforma en carré. Voldemort attendait avec circonspection le fruit de cette fusion entre les deux sorcières ainsi que sa petite armée. De nouveaux éclairs éclatèrent dans le ciel. Le ciel se couvrit de nuages de différentes couleurs. Soudain une jeune femme aux cheveux châtain cendrés avec des rayures rousses apparut. Elle portait des bottines de cuir noires à petits talons, un pantalon banc et une robe asiatique verte fendue sur les côtés. Un léger décolleté laissant entrevoir une poitrine acceptable. Deux bracelets de force entouraient ses avant-bras. Ses cheveux étaient lissés et finissaient par des boucles rebelles. Elle avait un visage harmonieux avec de grands yeux marron. Un petit nez fin et une bouche exquise et sensuelle complétaient le visage. Elle souriait de malice.
- Hum pas mécontente de revenir sur le devant de la scène, indiqua la jeune femme.
Elle regarda autour d’elle. Et elle reporta son attention sur les personnes qui la contemplaient.
- Ho réveillez-vous, vous n’avez jamais vu une femme de votre vie ou quoi ? demanda-t-elle narquoisement. Bon c’est qui le vilain à trucider ? Pas lui, pas lui, pas lui non plus. Je parierais sur le mec à face de serpent.
Sans prévenir, elle passa à une vitesse surhumaine les rangs des alliés et des ennemis pour se retrouver devant Voldemort qu’elle détailla.
- Donc c’est le petit mage noir qui fait trembler son monde. Tu sais que tu as une sale tête.
Voldemort ne goûta pas la remarque. D’un signe, Broly se porta devant la sorcière fusionnée et lui assena un coup de poing dans l’estomac. La sorcière disparut. Elle se retrouva au milieu du rang de ses alliés.
- Tommy, Tommy, on t’a jamais appris à ne pas frapper une femme, dit-elle avec une voix aguicheuse et en prenant une pose provocante, se baissant ostensiblement pour montrer son décolleté. Mais je manque à tous mes devoirs, je me présente, Ginione.
Et elle envoya une œillade provocatrice à l’encontre de tous les mâles présents dans les rangs ennemis.
- Mon petit Tommy, si tu changeais, je suis sûr que tu serais un très bon. Je suis certain que ta petite Bellatrix doit te manquer. Je me proposerais bien, mais je n’apprécie pas ton faciès. Bien qu’avec un peu de chirurgie esthétique. Mais même là, tu ne correspondrais pas à mes goûts. Je préfère les bruns ténébreux ou les petits roux tout mignon suivant mes humeurs.
Du geste à la parole, tirant une baguette de son dos, elle attira Harry et Ron dans ses bras pour les cajoler. La scène était surréaliste. Voldemort n’appréciait de se faire parler avec autant de désinvolture. Une dangereuse aura émanait de sa personne. Harry et Ron n’en menaient pas large non plus. Ils ne connaissaient pas ce trait de caractère de Ginione. La première fois que les sorcières avaient fusionnée, Ginione s’était présentée du bout des lèvres et avait paru très studieuse, se contentant de participer à un combat en silence. La Ginione présente leur était totalement inconnue. Elle avait un côté extravertie assez troublant pour les deux jeunes hommes. Elle les relâcha. Harry et Ron étaient outrageusement gênés. Ginione reprit son dialogue.
- En plus Tommy, reconnais que je suis un peu plus attirante que ton ancienne comparse. Tu sais que son plus grand regret soit que tu ne l’aies jamais comblé. La pauvre. A propos de combler.
Elle pointa sa baguette sur sa poitrine qui se mit d’un coup à grossir, prenant trois tours de poitrine. Elle héla le vieux Kaïoshin.
- Oh le petit vieux vicieux, j’espère que tu apprécies la vue du haut de ta petite planète, lui lança-t-elle avec un clin d’œil coquin.
Le vêtement était prêt à céder sous la pression de l’opulente poitrine.

Sur la planète de Kaïoh, le dieu de la Galaxie du Nord, tous les dieux suivaient le déroulement des combats avec attention. Quand Ginione apparut et qu’elle se lança dans son petit monologue, tout le monde s’était demandé si le plan de Harry et de Sangoku marcherait. Et voilà que la sorcière semblait n’en faire qu’à sa tête. Et quand elle avait enflé sa poitrine, Rôh Kaïoshin avait perdu le fil du déroulement du combat. Sa boule de cristal lui donnait une vision plus que détaillée de l’imposante poitrine de la jeune sorcière.
- Je veux que cette sorcière reste. Elle doit m’accompagner, jura le vieux dieu qui s’agitait en tout sens. Je vais la rejoindre.
- Maître Kaïoshin, calmez-vous ! supplia Shibito en le retenant par les épaules et en le ceinturant avec ses jambes. Vous ne pouvez pas intervenir.
Les autres dieux étaient abasourdis par le comportement de leur supérieur. Il se désolait de ce manque de contrôle indigne d’une telle personne de ce rang. Evidemment, ils se turent car aucun n’oserait contredire ce personnage si hautement respecté. Ils se concentrèrent à nouveau sur le combat.

Sur la planète de la Galaxie de l’Est, Voldemort était désormais dans une fureur noire. Lui parler ainsi. Lui rappeler la perte de sa plus fidèle parmi ses fidèles. Se moquer ainsi de lui. Il ne le supporta pas. Il pointa sa baguette sur l’une des dernières boucles qui lui restait et la fixa à Broly. Il s’accrocha la dernière potara. Aussitôt, les deux corps s’attirèrent pour fusionner.
- C’EST LE MOMENT ! hurla Harry à Ginione qui avait repris sa poitrine normale.
La jeune sorcière jeta un sort sur les différents combattants de son camps à part sur Sangohan et Boubou. Le ciel était désormais noir comme la nuit. Tous les volcans de la planète étaient en éruption. Des colonnes d’eau s’étaient formées par centaines. De puissantes tornades s’étaient formées au sol. Le sol se fissurait de part en part partout la planète. La terre tremblait dans un gémissement pénible. Plusieurs créatures furent éjectées de leurs habitas naturels à cause du phénomène. Les ondes d’énergies créées avaient stoppées le temps. Des éclairs créaient un pont entre les deux soleils et la planète. La planète se retourna sur son axe. Une partie de la planète gela alors qu’une autre partie était exposée à un rayon solaire ultra violent. La planète se rapprochait des deux soleils. Deux planètes se rapprochèrent aussi de la planète, créant un nouveau phénomène d’attraction. La force de gravité augmenta d’un coup. L’air devint soudainement difficilement respirable. La boule d’énergie rouge qui entourait la fusion de Voldemort et de Broly cessa d’un coup pour laisser apparaître le plus puissant mage noir et guerrier que l’univers de Sangoku n’ait jamais connu. Le nouveau personnage était monstrueux d’énergie. Le corps de Broly était toujours aussi impressionnant mais il était désormais entièrement vert. Ses yeux étaient rouge sang. Ses cheveux étaient dorés avec des reflets noirs. Deux gros bracelets de forces ceinturaient ses avant-bras. Une cape noire battait dans le vent. Il portait un pantalon noir serré qu’une ceinture retenait. Une paire de bottes montant jusqu’à mi-cuisses complétaient l’accoutrement du nouveau monstre. Tout son corps dégageait une puissance monstrueuse. Un sourire diabolique se dessina sur ses lèvres.
- Potter, Karkarot, moi Lord Volbrort, je vais vous anéantir et faire en sorte que jamais vous ne puissiez vous mettre en travers de ma route, dit le guerrier avec un regard halluciné, et une voix caverneuse et sifflante.
Tout le monde recula de frayeur. Le pire monstre de l’univers était enfin né. Même les dieux durent reconnaître que la puissance de ce guerrier était supérieure à celle de Bou. Une certaine peur naquit en eux. Ils doutaient maintenant de l’issue de ce combat. Jamais les saïyens n’avaient eu à affronter un pareil ennemi. Et les jeunes sorciers étaient plus que perplexe sur leurs chances de vaincre un tel monstre. Volbrort fit apparaître une boule d’énergie écarlate qu’il lança à l’encontre de Harry et de Sangoku. Boubou s’interposa pour retenir la puissante boule. Il mit ses deux mains en avant et fit éclater son aura. Il arrêta la boule, mais elle était bien trop puissante pour le bonhomme rose bonbon. Elle lui explosa au visage. Le corps de Boubou implosa sous l’explosion. Plusieurs morceaux du corps caoutchouteux s’éparpillèrent. Ginione opposa un puissant bouclier d’énergie afin de permettre à ses amis d’échapper à l’explosion.
- Dégages maudite sorcière, dit en s’énervant Volbrort. Je n’ai que faire de ton double.
Le mage-guerrier était apparu devant le double de la sorcière et lui envoya son poing dans le visage en concentrant son énergie. Ginione se frotta le visage là où son double avait reçu le coup. Car en réalité, depuis le début de la fusion, Ginione avait créé un double parfait d’elle. Volbrort s’élança à la poursuite de Harry et de Sangoku. Vegeta cria à Trunks et à Sangoten de fusionner. Freecell décida de s’occuper de l’ex-prince des saïyen. Les jeunes garçons fusionnèrent immédiatement. Gotrunks apparut et partit au combat en poussant un puissant cri de guerre. Coolhes vint à sa rencontre. Radackz se jeta sur Ginione. Ron intercepta Freeecell dans sa course. Sangohan voulut apporter son soutien à son père et à Harry, mais il fut retenu par Boubou qui secoua la tête. Il éloigna le jeune saïyen du déroulement des combats.
- Boubou, pourquoi ?
- Sangoku me l’a demandé. Ils ont un plan. Et je n’ai pas récupéré tous les morceaux de mon corps suite à l’explosion, avoua Boubou.
Sangohan regarda le gros bonhomme rose sans comprendre. Tout ce qu’il savait, c’est qu’il devait faire confiance à son père et aux jeunes sorciers.

Ron, en interceptant Freecell, se reçut un crochet du gauche à lui décrocher la mâchoire. Il tomba lourdement au sol. Vegeta envoya un rayon d’énergie à l’encontre de Freecell, juste pour le retarder. Ron se releva douloureusement. Son corps le faisait souffrir. Il n’était pas habitué à tant de coups malgré son entraînement. Vegeta le devina.
- Alors le sorcier, on apprend à devenir un homme, le provoqua Vegeta.
- Ouais moques-toi de moi, mais tu n’es pas en meilleur état, rétorqua Ron.
- Mais maintenant on va pouvoir se battre à pleine puissance.
Disant cela, Vegeta se transforma en Super Saïyen niveau deux. Ron se releva et se transforma à son tour en Super Sorcier niveau deux.
- Intéressant ! dit un Freecell appréciateur. Voyons maintenant si vous faîtes le poids.
Freecell apparut devant eux et tenta un coup de coude que Ron para à deux mains. Freecell dans le même temps jeta sa queue contre Vegeta qui s’en saisit à deux mains et qui concentra son énergie. Freecell disparut pour se libérer de l’emprise de Vegeta et pour éviter la réplique du jeune sorcier roux. Ron arrêta son coup au dernier moment. Ensemble, les deux combattants repérèrent Freecell et partirent à sa rencontre. Celui-ci leur lança des rayons de la mort violets que les deux combattants évitèrent avec difficultés car ceux-ci les suivaient comme les disques d’énergie. Vegeta enrageait. Ron s’agaçait aussi. Il n’avait pas le temps de confectionner une riposte appropriée. Ron et Vegeta se retrouvèrent dos à dos. Avec leurs puissances combinées, ils formèrent un écran d’énergie pour repousser les tirs mortels. Ils parvinrent à anéantir les rayons. Ils n’eurent pas le temps de souffler que Freecell les attaqua. Il les attrapa à la gorge, les cogna l’un contre l’autre et les jeta en l’air. Ron et Vegeta, un peu sonnés, ne pouvaient rien faire pour se rétablir. Freecell se volatilisa pour réapparaître quelques mètres au-dessus d’eux dans les airs. Il se mit en position. Ecartant légèrement les jambes, genoux pliés, bassin équilibré, il mit ses deux mains sur le côté droit au niveau du haut de son bassin. Entre ses mains légèrement écartées, il concentra son énergie.
- KA … ME … HA … ME … HAAAA !!! rugit-il en remontant ses deux mains devant lui pour projeter une immense Vague Déferlante.
Sentant l’attaque venir vers eux, Vegeta et Ron se ressaisirent pour disparaître à super vitesse. Le rayon frappa le sol dans un impressionnant fracas. Un cratère apparut à la surface de la planète. Freecell continuait à donner de la puissance à sa vague d’énergie. La vague d’énergie continuait sa course vers le centre névralgique de la planète. Ron et Vegeta apparurent dans le dos de leur adversaire et lui assénèrent ensemble deux coups de poings au milieu de l’épine dorsale. Freecell fut éjecté au loin dans le ciel, interrompant son attaque.
- Vegeta, il faut que nous fusionnions. Ce fou était prêt à détruire la planète, indiqua Ron en criant.
Le fier saïyen cracha au sol de mépris. Constatant les dégâts, il dut reconnaître la justesse de la remarque du jeune sorcier. Ils se mirent en position et entamèrent les pas de la fusion.

Ginione affrontait de son côté Radackz. La jeune sorcière affichait une assurance qui contrariait le guerrier. Elle se moquait ouvertement de lui. Ils échangeaient de violents coups vifs. La jeune femme avait l’impression de frapper un mur. Radackz ressentait à peine les coups. Bien que la sorcière soit moins musclée que son adversaire, ses coups étaient plus incisifs que ceux de son adversaire. Mais surtout ses coups étaient de loin plus vicieux, visant des points extrêmement sensibles. Outre ce fait, qui déstabilisait Radackz, était le sourire triomphal que la sorcière affichait. Il ne le comprenait pas. Les deux adversaires combattaient sur terre comme dans les airs. Radackz finit par se lasser de ce petit jeu et explosa. Son aura devint soudainement noire et ses cheveux rouges devinrent blancs. Ils poussèrent d’un coup jusqu’au bas du dos. Ses muscles gonflèrent à cause de l’énergie qui le parcourait. Sa puissance atteignait presque le stade de niveau trois. Ginione sourit d’ironie.
- C’est tout ? Tu gonfles tes muscles et tu crois m’impressionner, se moqua-t-elle. Je vais donc sortir aussi le grand jeu.
La jeune sorcière fit éclata sa propre puissance. Ses cheveux grimpèrent sur sa tête, une longue mèche rousse lui couvrait une partie du visage et ils tombèrent jusqu’à ses chevilles. Ses cheveux avaient pris une teinte bleue sombre. Des rayons d’énergie électriques parcouraient son corps alors que son aura avait une douce couleur gris pâle. Au lieu de gonfler ses muscles, l’énergie circulait librement hors d’elle. Elle gagnait en vélocité et en précision. Ses yeux marron irradiaient de puissance. Ils étaient plus perçants qu’à l’accoutumée. Elle fut la première à reprendre le combat. Se déplaçant désormais plus rapidement que son adversaire, elle apparut subitement devant celui-ci et lui envoya un uppercut dans la mâchoire, la lui déboitant. Radackz vola dans les airs. Mais Ginione apparut à nouveau et lui expédia un coup de pied, suivi de plusieurs coups de poing vifs, qui l’envoya dans l’océan, fendant la mer en deux au moment de l’impact. Le guerrier fusionné ne pouvait pas se redresser. Il coula à pic pour atterrir assez durement au fond de l’océan. Se reprenant, il remonta rapidement à la surface, mais se retrouva stoppé dans sa course par un immense choc d’énergie. L’aura de Ginione était à son paroxysme. Son énergie faisait voler ses cheveux devant son visage. Elle tira ses deux baguettes qui se trouvaient sous sa robe au niveau de son bas dos. Elle les pointa en direction de l’océan, à l’endroit exact où se trouvait son adversaire. Elle formula silencieusement un sort. Trois chaînes d’or partirent de chacune de ses baguettes. Le bout de chaque chaîne se finissait par une pointe acérée. Elles fusèrent à travers l’océan vers leur cible.
Radackz vit les six chaînes fendre le mur de l’océan dans sa direction. Il se volatilisa rapidement pour réapparaître quelques mètres plus loin. Les chaînes d’or le repérèrent et partirent dans sa direction. Il dut plusieurs fois disparaître avant de se réfugier derrière une montagne sous-marine. Il prit quelques secondes pour souffler. Ses chaînes magiques l’empêchaient d’agir comme il le désirait. Soudain il sentit une présence hostile. Il n’eut qu’une seconde pour échapper à l’assaut des chaînes qui étaient apparus. Elles fracassèrent la montagne, faisant apparaître une marée de lave fumante. Ginione, dans les airs, suivaient la fuite de son adversaire à travers l’océan. Le déploiement des chaînes fendaient l’océan, créant d’innombrables lignes d’eau.
- Pfuh ! C’est un vrai coriace celui-là ! Mais ce petit jeu m’ennuie, je vais accentuer la pression.
- Et tu crois que je vais te laisser faire, rétorqua la voix de Radackz dans son dos.
- Ce n’est pas trop tôt, je commençais à croire que tu ne te montrerais jamais, dit d’un ton plaintif Ginione.
Elle se laissa attraper par un Radackz ruisselant d’eau. Ginione se mit à rire. Radackz la regarda sans comprendre.
- Pourquoi rigoles-tu ?
- Tu n’as pas encore compris, mais tu avais perdu ce combat avant même qu’il ne commence, indiqua-t-elle.
Elle lui donna un coup de tête arrière ainsi qu’un coup de pied vertical qui dépassa sa tête. Elle se libéra ainsi de l’emprise de son adversaire. Radackz avait le nez en sang et un œil marqué. Il se tenait l’arrête de son nez. Et il remarqua alors qu’il était entouré par une dizaine d’adversaires. Tous ces adversaires étaient des doubles de Ginione. Au début, il crut à des illusions mais il ressentit l’énergie de chaque double.
- Maudite sorcière, tu ne me vaincras avec toutes tes illusions.
- Ah vous les mâles, vous avez vraiment l’esprit petit. Je n’ai pas besoin de gros muscles pour contenir ma puissance. Il me suffit de me multiplier. N’oublies pas, je suis une sorcière, indiqua la sorcière avec confiance.
- Je te vaincrais, se jura Radackz.
- Encore faudrait-il que tu puisses me repérer. Saurais-tu me dire où je me trouve ? Non car tous ces clones sont moi, et moi je suis elles. Et je viens de te le dire, tu as déjà perdu.
Toutes les sorcières levèrent leurs baguettes en même temps. Sur le corps de Radackz, trois croix en X apparurent. Radackz les vit et se rappela l’attaque de Hermione. La compréhension se fit jour en lui, à la grande satisfaction des Ginione.
- Je te félicite, tu viens de comprendre. Hermione t’avait marqué avec son attaque magique.
- Impossible ! se défendit Radackz. Je suis certain d’y avoir échappé.
- N’oublies pas, je te l’ai déjà dit, je suis une sorcière. Toutes mes attaques résultent de la combinaison de la magie et de ma puissance spirituelle. Je ne suis pas un gros tas de muscles.
A ce moment-là, les six chaînes apparurent et transpercèrent Radackz. Toutes les Ginione avaient disparu. Radackz était transpercé au niveau des deux avant-bras et au niveau de la cuisse gauche. Quatre Ginione apparurent. Les chaînes se rétractèrent, et les pointes de celles-ci se transformèrent en serres à huit doigts qui encerclèrent les membres transpercés. Radackz sentit ses muscles et ses os être broyés par la force magique de ses serres. Il hurla de douleur. Ginione était triomphante. La jeune sorcière assistait au combat de loin.

Gotrunks affrontait Coolhes de son côté. Il s’était transformé en Super Guerrier de l’espace de niveau trois. Il remarqua alors un fait surprenant. Malgré ses années d’entraînements dans la Salle du Temps et de l’Esprit, sous cette forme, son énergie s’amenuisait rapidement. Mais en cet instant, il ne perdait rien de son énergie. Et ce fait le troublait. Alors qu’il affrontait son adversaire, il réfléchissait à ce fait. Et soudain, la lumière se fit dans son esprit. Il ne parvenait pas à la croire. Un sourire espiègle se dessina sur son visage. Il fit éclater pleinement son énergie, ce qui surprit Coolhes.
- Coolhes, je vais être magnanime aujourd’hui, tu te rends et je te laisse la vie sauve, proposa Gotrunks.
- Sale vaurien, pour qui te prends-tu ? Jamais un sale mioche ne viendra à bout de moi. Je suis le plus puissant ….
- Et blablabla, termina Gotrunks. Franchement, vous vous amusez à répéter ce genre de dialogue ? demanda Gotrunks.
Coolhes, se sentant piqué au vif, fonça sur son adversaire. Il fit pleuvoir une série de coups de poing qui laissa indifférent le jeune super saïyen. A sa propre surprise, il remarqua à quel point les coups de son adversaire manquaient de puissance à l’inverse des siens. A moins que son hypothèse ne soit fondée. Il contra le coup de queue de Coolhes et lui envoya un coup de poing vertical dans l’estomac, créant une onde de choc surpuissante. Coolhes perdit son souffle et fut éjecté sur plusieurs mètres dans le ciel. Il n’eut pas le temps de se rétablir que Gotrunks était déjà sur lui et lui assenait une série de coups de poing et de coups de pied. Coolhes parvenait à peine à arrêter quelques coups sur la centaine qui pleuvaient sur lui. Il avait d’un coup peur. Il se trouvait en piteux état. Il avait le visage ravagé, plusieurs endroits de son corps était blessé et il saignait abondamment. Il devait se reprendre. Se libérant de cet assaut furieux, il fit cinq sauts en arrière et concentra son énergie. Il éleva ses mains au-dessus de sa tête. Une grosse boule d’énergie rouge et bleue apparut au-dessus de sa tête. Avec un ricanement mauvais, il envoya l’énorme boule d’énergie à l’encontre de Gotrunks. La boule grossissait au fur et à mesure qu’elle se rapprochait de sa cible. Le jeune combattant sourit devant cette attaque. Elle ne l’impressionnait nullement. Il tendit ses deux bras devant lui avec ses mains ouvertes, doigts écartelés. Il se concentra à peine avant de crier. Un éclatement d’énergie bleu apparut entre ses mains avant de se transformer en un gros et puissant rayon d’énergie ressemblant à la Vague Déferlante. La boule et le rayon se rencontrèrent. Une vive et imposante lumière multicolore explosa et colora le ciel.

Dans le même temps, Sangoku et Harry se déchaînaient contre Volbrort. Cependant le puissant mage-guerrier ne ressentait pas les coups de ses adversaires. La force musculaire et la puissance énergétique de celui-ci dépassait de loin ce que Harry et Sangoku avaient prévu. Malgré leur transformation au niveau trois, Volbrort semblait indifférent aux coups qu’il recevait. Harry changea de tactique. Il lança divers sorts. Au lieu de les contrer, Volbrort se contenta de les recevoir sans que cela ne l’atteigne à la grande surprise de Harry. Le jeune sorcier décida d’essayer de nouveaux sorts qu’il avait appris.
- Tentaculus gladius !
Des centaines de dagues apparurent pour former des dizaines de tentacules qui encerclèrent le mage-guerrier. Ensuite elles se rejoignirent pour l’emprisonner. Volbrort se laissa faire jusqu’à exploser son emprisonnement. Ensuite, avec une vitesse surhumaine, il se présenta devant Harry avec un sourire mauvais. Un puissant vent violent avait suivi son déplacement. D’une main, il attrapa le visage de Harry et le plaqua contre le sol. Le corps du jeune sorcier fut rejeté en arrière. Un cratère s’était formé. Harry était légèrement assommé. Volbrort sauta en l’air avant de retomber pesamment sur le corps de Harry. Le jeune sorcier cracha un long flot de sang. Volbrort s’y reprit à quatre fois avant d’être interrompu par Sangoku qui l’éblouit par l’attaque de la Morsure du Soleil. Il se déplaça instantanément avec Harry. Celui-ci cracha encore un peu avant de reprendre son souffle.
- Je … ne … comprends pas, dit difficilement Harry en cherchant ses mots.
- Je crois deviner. Tes sorts sont inefficaces car Voldemort a fusionné ses pouvoirs de sorcier avec la puissance de Broly, indiqua Sangoku. Si tu fais attention, tu verras que son énergie n’est pas normale.
- Super !! déclara un Harry désappointé. Qu’est-ce qu’on peut faire maintenant ?
- Ce que nous avions décidé, fusionner à notre tour.
- Et vous pensez que je vais vous laisser faire, intervint Volbort.
Le puissant mage-guerrier millénaire les avait retrouvés rapidement. Il les attrapa tous les deux au cou, il s’envola avec eux dans un éclat de rire froid. Sangoku et Harry se débattaient en vain. Ils donnaient des coups de pieds qui ne faisaient rien contre le corps de leur adversaire. Dès qu’ils atteignirent une altitude suffisante, Volbort replongea en piquet à super vitesse. La force d’ attraction qui s’exerçait sur Harry et Sangoku était trop importante pour qu’ils puissent échapper à l’emprise de leur ennemi. Se regardant, les deux guerriers tentèrent le tout pour le tout avant de se faire écraser au sol. Plaçant leurs mains en position, ils déclenchèrent deux Vague Déferlante contre Volbrort. Celui-ci les sentit et dut les jeter pour échapper à l’attaque. Malgré leur libération, la force d’attraction restait encore trop forte pour les deux amis. Ils dirigèrent leurs attaques contre le sol afin de ralentir leur chute. Ils atterrirent sans dommage.
- MAINTENANT HARRY ! cria Sangoku.
Alors qu’ils débutaient les premiers pas de la fusion, des boules d’énergie vinrent les perturber qu’ils durent éviter. Ils se dirigèrent vers un canyon où ils s’engouffrèrent. Volbrort les suivait de prés à travers le chemin sinueux du canyon. Les parois s’effondraient au passage de Volbrort tant son énergie incommensurable s’échappait de lui. Sangoku et Harry tentaient de le ralentir en jetant eux-mêmes des boules d’énergie. Ils commençaient à s’épuiser. Ils devaient absolument gagner du temps. Harry espérait que Ginione en aurait bientôt terminé, ou même Ron et Vegeta. Volbrort se concentra à peine et leur jeta quatre grosses boules d’énergie qui détruisirent tout sur leur passage. Le canyon disparaissait au fur et à mesure.
- Sangoku, nous devons riposter sinon il va détruire cette planète.
- Très bien ! Ensemble !
Les deux guerriers invoquèrent chacun leurs Poings du Dragon. Le dragon doré de Sangoku et le Magyar à Pointes de Harry se jetèrent sur Volbrort en hurlant. Le dragon doré enroula son long corps reptilien autour du corps de Volbrort en resplendissant. Le Magyar à Pointes, de sa large gueule jeta un puissant feu vert. Les deux attaques combinées obligèrent Volbrort à concentrer sa puissance pour se protéger. Sangoku et Harry en profitèrent pour se volatiliser.

A l’autre bout de la planète, après deux interruptions, Ron et Vegeta s’apprêtaient à fusionner. Ron avait lancé sur Freecell des éclairs de vent qui étaient invisibles à l’œil nu. Freecell devait éviter au dernier moment ces éclairs qui transperçaient comme des lances dans tous les sens. Le fier saïyen et le coléreux gryffondor avaient maintenant terminé les pas de la fusion. Une violente lumière grise-dorée auréola les deux combattants. La puissance dégagée créa un immense cratère sur la petite île sur laquelle ils se trouvaient. Des colonnes de flammes entourèrent l’immense boule d’énergie. Elles atteignaient des sommets vertigineux. Freecell était enfin parvenu à se débarrasser du sort jeune sorcier roux. Petit à petit, la boule d’énergie refluait en son centre pour laisser apparaître la fusion de Vegeta et de Ron. Un guerrier aux cheveux blond striés de rayures grises se tenait debout. Il avait des yeux bleus et son iris était noir. Il avait un nez légèrement enflé. Quelques tâches de rousseur parcouraient son nez. Une bouche fine mais charnue complétait un visage dur et anguleux. Il portait un costume marron serré au corps qui dessinait ses muscles. Deux poignets de force dorés recouvraient ses bras. Il portait des bottes marron avec une cape blanche qui volait dans le vent. Il tenait dans sa main gauche la baguette de Ron.
- Vegenald.
Ce fut le seul mot qu’il prononça avant de se ruer sur Freecell. Se mettant en garde, Freecell attendait son adversaire. Vegenald apparut devant lui avant de disparaître rapidement pour réapparaître à la droite de son adversaire. Et tout aussi rapidement, il disparut pour réapparaître sur un autre côté de Freecell.
- Si tu penses m’avoir avec cette attaque de débutant. Je sais que tu es ici, indiqua Freezer en frappant la première image résiduelle qui restait de son adversaire.
Celle-ci disparut. Il eut tout juste le temps de se déplacer car toutes les images attaquèrent au même moment. Alors qu’il se croyait sorti du piège, au moment de réapparaître, il vit avec horreur qu’il était toujours cerné par les images résiduelles. Elles continuaient leur attaque. Freecell dut subir un véritable déluge de coups, ne parvenant pas à détecter son adversaire. Il se retrouva d’un coup projeté contre le flanc d’un volcan où il s’écrasa lourdement. Le volcan se mit à trembler encore plus. Il déversa des quantités astronomiques de lave. Freecell se téléporta pour se retrouver devant Vegenald.
- C’est la fin pour toi, affirma Vegenald avec un grand sourire. Je ne vais faire qu’une bouchée de toi. Ton niveau est si faible que je ne vois même pas pourquoi je perds mon temps avec toi.
- Ne sois pas si arrogant ! rétorqua Freecell. Je vais te montrer ma pleine puissance.
Ce faisant, l’immonde créature laissa éclater son énergie. Des éclairs d’énergie lui entouraient son corps qui était devenu étincelant d’énergie. Vegenald sourit devant la démonstration de force. Un sourire si confiant, si orgueilleux qu’il rendit fou de rage Freecell. Il se jeta sur le Super Mage-Saïyen.

Encore trois, et ce sera la fin.