Mattia, Mattia, Mattia... Un personnage de RSF que j'aime énormément. Malgré son côté un peu voyou et sans-gêne, je continue à penser que le dessin animé aurait été bien triste sans lui !
Ce que j'apprécie surtout, c'est son amitié sans faille pour Rémi. L'un tient énormément à l'autre, et vice-versa. Au fil des épisodes, on voit également qu'ils partagent ensemble leurs moments de peine, de joie, et Mattia ne peut pas être véritablement joyeux sans que Rémi le soit aussi.
Il pense souvent à ce dernier avant de penser à lui-même, ce qui est, à mon sens, une preuve de belle amitié. ( Il est aussi beaucoup plus sensible qu'il ne le laisse paraître )
Rémi le lui rend bien d'ailleurs.
Niveau maturité, je ne dirais pas qu'il en ait plus que Rémi non plus. C'est un garçon espiègle et farceur, qui fait parfois quelques gaffes. Néanmoins, sa vision plus réaliste - et moins naïve que son ami - en dit long sur les vertes et les pas mûres qu'il a pu voir dans les quartiers de Paris. "Si tu te conduis comme un petit garçon honnête, tu mourras de faim !" avait-il dit.
Pour résumer, il n'y a vraiment rien qui me déplait chez ce personnage !
Et en effet, il y a de la ressemblance avec ce fameux Klaus ! xD
Dim 30 Oct 2011 - 20:56
L’expérience difficile qu’il a connue dans son enfance a contribué à l’affermir pour endurer toute épreuve. Orphelin, exploité par des gens sans scrupules, il est parvenu à s’échapper pour s’assumer complètement. Il est tout à fait indépendant. L’amitié qu’il tisse avec Rémi est solide et indéfectible. L’un et l’autre vont s’apporter. Je ne dirais pas que Mattia est plus mûr que Rémi. Ils sont juste complémentaires. Rémi a reçu une formation structurante par Vitalis. De ce fait, il a des points de repaires précis et une certaine exigence vis-à-vis de lui-même. Mattia prône la liberté, il est débrouillard et s’accommode d’une vie qu’il s’est lui-même choisi. Mais Rémi va l’aider en lui apprenant la rigueur. Par sa joie de vivre et sa bonne humeur, Mattia va lui aussi apporter à Rémi. Ce qui me touche particulièrement dans le personnage de Mattia c’est sa capacité à faire abstraction de ses sentiments. Même s’il souffre de ne plus avoir de mère, il s’investit complètement pour le bonheur de son ami. On ne peut qu’être sensible à l’ardeur qu’il déploie pour parvenir à acheter la vache pour Mme Barberin ; c’est très touchant !
