ça et dirait de voir mon livre alors?
Les élèves de l’école de magie
Préface
Erret est un continent situé dans l’hémisphère Sud, entre l’Afrique et l’Amérique du Sud. Ce continent est invisible pour les personnes fragiles, incapables de garder le silence sur son existence. Il comporte quatre continents : Nusve, Enupten, Erret et Sram. Il y a neuf forêts qui se situent en dehors des continents : Ednarg, Elusinim, Elbisivni, Etitep, Airam, Elbiaf et Ergiam. Erret est le plus grand et le plus au Sud. Erret comprend trois ports, un empire, un royaume, une prison, une maison de gardes, une école, une mer et des forêts.
Prologue
Les soldats
-Alex, Alex, sort aider ta sœur, cria Justina. Elle au moins, elle n’est pas feignante. Alex déposa sa console de jeu sur le lit d’un geste rageur. Il passa devant la cuisine où sa mère s’affairait et d’où un fumet appétissant s’échappait. Il sourit. Peu importe ce qu’elle faisait, il ne parvenait pas à être fâché contre sa mère plus de trente secondes. Il soupira et passa la tête hors de la maison. Syndias, sa sœur arrosait les plantes du jardin. – Tu as besoin d’aide ? - Non. Enfin, si tu n’as pas mieux à faire. Alex sortit de la maison et marcha vers sa sœur. Il prit le deuxième tuyau d’arrosage et se mit à arroser la deuxième rangée de fleurs. Leur maison était très étendue et les jardins représentaient les deux cinquième de la construction. Lorsqu’ils eurent fini d’arroser, ils rentrèrent en faisant la course. Justina avait fini de cuisiner et le repas était servi. Ils avaient à peine fini de dîner lorsqu’un cri à vous glacer le sang résonna. Ils se figèrent. Alex et sa mère sortirent. Justina ouvrit le portail et se refigea. Dehors, une protestation avait lieu. La gendarmerie était intervenue. Des camions embarquaient les curieux qui avaient la malchance de sortir leur tête. En rebougeant, Justina poussa Alex devant. Celui-ci se retrouva malgré lui dans la manifestation. À ce moment, un soldat passa et l’attrapa par le bras. – Non, cria Alex. Ma mère a fait une erreur et m’a poussé par erreur dans l’émeute. – Oui, bien sûr, marmonna le militaire. – Je vous jure. Il y a une minute, je dînais avec ma mère et ma sœur. – C’est ça. En même temps, fait du silence, grommela le combattant. Un seul mot de plus et je t’expédie au pays des rêves avec plaisir. Il fit avancer Alex et le poussa dans le camion dans lequel il retrouva plusieurs de ses amis. Sa mère était figée et ne bougea que lorsque le camion démarra. – Attendez ! Il n’a rien fait ! Il ne faisait pas partie de la protestation ! Elle se mit à courir derrière le camion. Celui-ci accéléra et elle ralentit. Elle fondit en larmes sur le sol. Alex lui cria : - T’inquiète pas ! Ce n’est pas ta faute ! C’est mon destin ! Il la regarda jusqu’à ce que le camion vire et il la perdit de vue. Alors des larmes coulèrent sur ses joues et il ne fit rien pour les essuyer.
Les camps
Un grand fracas au lointain amena le contrôleur d’entrainement Dylan à lever les yeux de la carte de Katagon, leur continent et de ses royaumes. Il se leva lentement en veillant à ne pas faire de bruit. Le contrôleur tira son épée de son fourreau sans faire de bruit en pensant à une stratégie de combat s’il s’agissait d’un ennemi. Ses élèves dormaient encore et n’étaient qu’à leur cinquième jour d’entrainement militaire, c’est-à-dire, n’étaient pas très bons en combat. Dylan marcha doucement hors de sa hutte de bois. Il ne remarqua, ou plutôt, ne vit rien. Le l’entraineur tourna autour des arbres de la forêt mais ne vit rien de plus. Il pensa à s’avancer plus loin du camp mais pensa aux jeunes hommes qui étaient sans défenses à sa charge. Il ne connaissait pas très bien les environs du camp car ils s’étaient arrêtés là la veille au soir. Il voulut repartir d’où il était venu mais il sentit une pression sur son épaule gauche et il se retourna brusquement près à se battre. Mais ce qu’il vit le frappa par son étrangeté et le fait que ce soit impossible. Cette créature appartenait à la catégorie de créature ; on sait qu’elles existent, mais qu’on n’en avait jamais vu jusque là car elles ne daignaient pas se montrer aux êtres humains. Dylan se dit qu’il doit être le premier être humain à en voir. Il avait lu beaucoup de livre à propos de ces créatures et était sûr de ne pas se tromper de diagnostic. La créature derrière lui était un peu plus grande que lui, dans les deux mètres. Elle avait de longs cheveux bruns et des yeux verts. Son nez était fin, bien dessiné et ses oreilles pointues. Elle avait une peau bleue pale. Elle parla bientôt : - Je m’appelle Raïssa. Je suis un elfe. Je sais. Vous êtes étonné de me voir. C’est la première fois que vous voyez un elfe. Je suis élève dans un camp militaire des futurs elfes de l’armée. Le général Kylanil des Bois du Baobab Noir m’a envoyé vous demander la raison de votre présence dans notre forêt natale sans une autorisation et l’absence d’excuses, que vous êtes prié de me présenter. Je représente les elfes. Avant que le général n’ordonne votre pendaison pour avoir bafoué de son autorité et pour comportement insolent. Mais Dylan, être humain qui n’a jamais vu parler un elfe et n’avait jamais lu un livre qui le disait, était choqué de la voir parler et en plus l’entendre parler aussi couramment le français. Tous les livres qu’il avait lus disait d’eux : << Ces êtres sont sauvages et ne possèdent pas de langage… Elles ne parlent pas et n’ont pas de cerveau et ont un caractère inhumain d’une sauvagerie également inhumaine>>. Elle reprit : - Euh…. Êtes-vous sourd… ou… je parle elfien ? Peut être que cela va vous réveiller. Elle leva une main de ses hanches et fit un geste : elle lui infligea une gifle retentissante ! Contrairement à ce qu’elle avait cru, il ne sortit pas de sa torpeur pour autant. Elle dit : - Kylanil avait peut-être raison en disant que les humains étaient retardés ou vous êtes le seul dans ce cas. Je vais m’asseoir sur cette pierre juste là et attendre que votre cerveau se remette en marche. Le général va dire encore une fois que je suis trop douce et indigne de travailler dans le camp militaire pour elfes et que je devrais utiliser la manière forte pour vous apprendre les bonnes manières. Elle se dirigea vers une grosse pierre et attrapa un grand morceau de bois. Elle sortit un poignard de sa poche latérale et se mit à faire des fentes dans le morceau de bois. Cela aurait pu durer très longtemps : Dylan était debout, le regard fixe, son épée à la main, la bouche ouverte exprimant une stupeur infinie. Mais bientôt on entendit des bruits de pas précipités. Raïssa se redressa, jeta le petit bout de bois dans sa main, mais conserva son poignard, prête à se battre. Quelques secondes plus tard, elle vit plusieurs jeunes hommes et femmes, tous humains, sortir des buissons. Ils ne lui prêtèrent pas d’abord attention. Ils se dirigèrent tous vers leur maitre mais durent remarquer quelque chose de bizarre ou ressentir un piège car ils s’arrêtèrent a un mètre de leur contrôleur. L’une d’eux, une jeune fille robuste à la peau sombre, aux cheveux et aux yeux noirs. - Maitre ? Ne recevant pas de réponse elle reprit : - Maitre ? Toujours pas de réponse. Déconcertée, elle se tourna vers ses compagnons mais ceux-ci ne la regardait pas. Ils lui faisaient tous dos et regardèrent une créature légendaire. Pendant un moment, Raïssa redouta que ces humains ne se figent à nouveau. Mais la torpeur de ceux-ci ne dura pas plus de quelques secondes. Ils se ressaisirent bientôt et elle s’adressa a eux : - Je m’appelle Raïssa. Je suis élève militaire au camp des elfes. – Je m’appelle Maxime, Max la plupart du temps, répondit la fille à la peau sombre. Je suis élève au camp militaire des humains. La politesse, les formules de politesse ennuyeuses et pleines de sous-entendus, ce n’est pas mon truc. Alors permets-moi de parler normalement. Qu’est-ce qui c’est passé ici ? - Wow. Tu ne peux devenir soldat si la politesse n’est pas ton truc ! Mais bon… Je suis apparu derrière ce cher monsieur et il reste dans cet état depuis une demi-heure. Je me suis dit que les humains étaient retardés mais vous vous êtes remis plus rapidement que cet homme. – Cela dure déjà trop longtemps pour que ce soit normal. Je vais voir s’il n’est pas victime d’un sort. Il se rapprocha de Dylan. Il le toucha et disparut aux yeux des autres élèves. Max se retrouva sur un bateau qui tanguait.
Lun 2 Nov 2009 - 6:20
