Et voila Roger redevient donc numéro un mondial à bientot 31 ans. Il égale le nombre de titres à Wimbledon de Pete Sampras ainsi que son nombre de semaines en tête du classement ATP.
Et pourtant dès le premier jeu Roger cedait son service face à un Murray dechainé. Mais petit à petit le suisse entrait dans son match et prennait le service de Murray à 2-1. Montant en puissance Roger met la pression à l'ecossais à 4-3 obtenant plusieurs balles de break dans un jeu qui durera 12 minutes. Mais Andy tient bon et obtient même deux balles de break lors du jeu suivant. Le britannique convertit la première (100% de réussite sur ses balles de break à cet instant de la partie) et fini le travail sur son service pour remporter le premier set 6-4. Le second set est serré puis à 4-4 Murray mène à nouveau 40-15 sur le service de Roger. Mais cette fois ci le suisse sauve les deux balles de break contre lui et à 6-5 0-30 il enchaine 4 points de suite pour revenir à une manche partout sur sa seule balle de break du set. A ce momment la la réussite a changé de camp. Vient alors ce fameux jeu de 20 minutes du troisième set à 3-2 pour Roger. Andy menait tranquillement 40-0 mais il laisse le suisse revenir à hauteur. Murray passe plusieurs grosses premières mais doit aussi jouer des secondes ce qui permet à Federer de le mettre sous pression. Il chute aussi 3 fois dans ce jeu ou ses nerfs semblent proche de craquer et finalement il concède le break. Roger en profite pour s'offrir la troisième manche et poser une main sur le trophée. Sans doute usé physiquement et mentalement Murray montre des signes de faiblesse, d'enervement et d'impuissance dans le quatrième set. Lors du premier jeu il fait sa première double faute du match, puis a 2-2 il offre deux balles de break après 2 grosses fautes. Roger convertit la première et gère tranquillement la fin de match grace à sa palette de coups très efficace desormais face à un Murray clairement moins bien. Quelques erreurs du suisse laisse des faux espoirs à Murray car à l'arrivé c'est bien Federer qui s'impose sur sa seconde balle de match. Les britanniques attendront encore un peu avant de trouver un successeur à Fred Perry (vainqueur de Wimbledon en 1936) mais sur ce qu'il a montré Murray n'en est plus très loin. Ivan Lendl avait quand même l'air un peu abattu de voir son protegé égaler sa triste série de 4 défaites lors des 4 permières finales en grand chelem.