Narcisse
~ Romancière ~
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| Sujet: Mes amours perdus Dim 27 Jan 2013 - 16:54 | |
| Narcisse vous présente son poème romantique en sept lieux, qui se passe en hiver et avec comme personnages principaux certains de ses amours.Ô mon Maxime Darcy, toi qui es si seul dans ce grand manoir Tu regardes avec tristesse ses contours, d’où il fait si noir Malgré ta puissance, ton pouvoir, tu espères, tu me cherches et tu m’appelles… Quand enfin Narcisse se manifeste, tout se transforme en aquarelle Ô Maxime pour toi c’est sans appel, ton amour pour elle est éternel Non Maxime ne l’étouffe pas, non ne la brusque pas, pour Narcisse il fait soudain si froid Non Maxime ne pleure pas, oui pour toi il est trop tard, elle t’a quitté pour un autre roi…
Ô mon Edmond, qui es-tu vraiment, toi que Narcisse rencontre en ces lieux de Paris Comte de Monte-Cristo ou Gankutsuou, pour Narcisse tout est gris, mais toi là tu lui souris Ô Edmond sous ta puissance et ta noblesse, ta vengeance si excitante mais terrifiante Que malgré ton amour si fort si pur pour elle, ne te détache de ta tourmente Ô Edmond fais tomber ce masque, car sans que tu ne saches Narcisse déjà se cache Ces rues de Paris deviennent alors si sévères, finalement tu as failli à ta tâche Non Edmond ne pleure pas, oui pour toi il est trop tard, elle t’a quitté pour un autre flash…
Ô mon Ed Warner, que fais-tu seul dans ce grand terrain de foot, en cette journée pleine de sagesse Tu m’attends, moi ta Narcisse, les yeux baignés de tendresse, qui te gorge d’ivresse Sur ce grand terrain blanc, à toi envahi de passion mais si impassible, il faut qu’elle se confesse Mais aucune émotion, aucun sentiment, aucune faiblesse ne transparait de toi malgré tes promesses Narcisse écoute, regarde, cherche puis hésite, même si tout cela la blesse Face à ce désarroi, elle s’échappe, puis disparait, pourtant à jamais elle restera ta princesse Non Ed ne pleure pas, oui pour toi il est trop tard, elle t’a quitté pour trois autres forteresses…
Ô mon Abel, ton allure si ténébreuse, la raison tu perds à cause de ton amour passionnel pour elle Ô mon Mendoza, ton allure protectrice, ta force et ton intelligence se multiplient pour elle Ô mon John Smith, ton allure dominatrice, ta pureté et ton envergure te rendent tellement fier pour elle Narcisse ne sait plus, ne voit plus, le choix est si difficile que vous lui faites perdre la tête Nous naviguons sur chacun de vos bateaux, et sur chacun elle a droit à une tempête Votre amour si puissant, si sauvage dans ces mers glacées des océans, qu’elle en a suivi le gorfou Non Abel, Mendoza, John, ne pleurez pas, oui pour vous il est trop tard, elle vous a quittés pour un autre fou…
Ô mon Actarus, d’où viens-tu vraiment, toi si solitaire si différent sur cette terre Tu vois en Narcisse la planète bleue, tu la guettes, tu la suis, tu la préserves de cette guerre Quand tu la serres amoureusement, sans savoir tu la condamnes dans ce vieux monastère Perce tous ses voiles, ses pensées et ses peines, qui t’enlèveront de ta torture austère Si rude et si raide ce chemin qui t’éloigne de ta planète Narcisse, que tout devient tellement flou Ô Actarus pour elle tu aurais vendu ton âme, mais tu n’as pas su mettre tous les clous Non Actarus ne pleure pas, oui pour toi il est trop tard, elle t’a quitté pour un autre loup…
Ô mon Hajime Saito, Ô que j’aime quand tu me fais peur, ton regard à mon égard si féroce Ce regard de loup si cruel mais si doux que pour moi ta Narcisse tu songes à de nouvelles noces Pour toi je serai docile, obéissante et soumise, mon cœur t’appartient de toute son écorce Tu me domines, tu me fascines et tu m’entraines, pour vivre toute notre vie dans ta campagne Toutes tes promesses, tous tes projets rien ne s’efface, à jamais nous serons unis c’est notre gagne Mais nous n’étions pas seuls, vous étiez déjà deux, face à ce trouble instable je reste sans voix Non Saito ne pleure pas, oui pour toi il est trop tard, elle t’a quitté pour une autre voie…
Ô mon Jean Mallet, pourquoi m’as-tu laissée seule, triste en compagnie de ce rude froid d’hiver « Ma Narcisse le savez-vous je vous aime je vous l’avoue », confessais-tu hier « C’est à genoux que je vous fais serment », tes pensées au fond te désespèrent Ce doux rêve s’envole, je ferme les yeux et j’espère, non ne me laisse pas sur cette terre Ô mon amour n’aie plus de regrets, comme une fatalité, tu es parti, tu as suivi la lumière Maintenant tout est fini, j’erre comme une âme en peine, la vie pour moi s’est arrêtée Non Narcisse ne pleure pas, oui pour toi il est trop tard, il t’a quittée pour l’éternité … |
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