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Shinjuki
~ Chrysalide ~
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| Sujet: Re: Harry Potter et un nouveau destin Sam 12 Nov 2011 - 20:05 | |
| 1 – Réflexions profondes Harry se trouvait avec ses amis dans leur compartiment dans le Poudlard Express. Ils avaient quitté la célèbre école de sorcellerie trois jours après l’enterrement de leur défunt directeur. Les trois amis avaient pris la décision de ne pas revenir l’année prochaine car ils avaient une mission à accomplir. Trouver les horcruxes afin de détruire Voldemort, le plus puissant mage noir de tous les temps. Depuis cette funeste nuit, Harry avait dû prendre des décisions difficiles. Il s’était séparé à contre cœur de la sœur de son meilleur ami, et il réfléchissait encore aux moyens de convaincre ses amis de ne pas le suivre dans cette périlleuse aventure. La perte de son mentor lui avait ouvert les yeux sur ce qu’était sa vie depuis qu’il avait appris qu’il était un sorcier. Depuis ses onze ans, il avait dû lutter pour survivre à la folie de son ennemi. Il avait vécu des aventures qui l’avaient entraîné plus d’une fois près d’une mort certaine. Et cette année, son mentor était tombé aussi. Il avait déjà tant perdu. En repensant à toutes les morts qui jalonnaient sa vie, il avait envie de pleurer. Il maudissait sa destinée. Il avait perdu ses parents, son parrain, Cédric Diggory, et maintenant, Albus Dumbledore. Combien encore d’autres morts viendront s’allonger à cette liste, déjà si longue ? Il ne voulait pas perdre ses amis. Il avait déjà trop de morts sur la conscience. Il devait trouver un moyen de mettre ses amis en sécurité. Et la meilleure manière était d’agir comme il l’avait fait avec Ginny Weasley. Il savait qu’il l’avait blessé, mais il avait agi dans son intérêt. Il souffrait lui aussi de cette séparation, mais elle était nécessaire. Et maintenant, ils étaient tous les trois, silencieux, parlant peu. Hermione leur avait annoncé qu’elle comptait parler à ses parents et les protéger en les envoyant loin de l’Angleterre. Quant à Ron, il n’avait rien dit. Ce qui semblait assez mystérieux pour les deux amis. Habituellement, il avait toujours un bon mot pour réconforter ses amis, mais depuis l’enterrement, le jeune sorcier était assez taciturne. Et un silence pesant régnait désormais entre les trois amis. Dans un autre compartiment, une jeune fille rousse ressassait sans cesse dans sa tête les propos de son petit ami. Il l’avait quitté pour sauver le monde. Même si elle le comprenait, elle en était déchirée. Quand celui-ci avait décidé de rompre, elle avait crânement joué les femmes compréhensives. Et depuis lors, elle évitait tout contact avec son ex petit ami car elle craignait que ses bonnes résolutions ne s’envolent si elle le voyait avant les vacances. Pour tenir le coup, elle repensait souvent aux bons moments qu’ils avaient passé ensemble. Elle avait l’impression que ceux-ci faisaient plus partie de ses fantasmes que de la réalité. Et sa meilleure amie tentait de la réconforter. Mais Ginny aurait mieux aimé se trouver dans le compartiment du Trio. La jeune sorcière était entourée de Luna Lovegood et de Neville Londubat qui ne souhaitaient pas l’abandonner seule à son chagrin. Elle ne disait pas un mot, laissant ses amis parler pour elle. Les sujets de conversations n’étaient pas forcément joyeux car ils revenaient sans cesse sur la mort de l’ancien directeur. Et sur le devenir du trio. - Dis Luna, n’as-tu pas une idée de ce que compte faire Harry, Ron et Hermione ? - Je ne sais pas, répondit la jeune serdaigle. Mais si j’étais à leur place, je partirais en voyage pour trouver un moyen de vaincre l’autre. A l’entente du prénom du sorcier qu’elle aimait, Ginny sentit monter en elle une nouvelle volée de larmes qu’elle se dépêcha de contenir. Elle en avait assez de se sentir brisée à cause de son noble héros. - Excusez-moi, je sors, dit-elle en se levant péniblement de sa place. Sans un regard, elle sortit et se dirigea vers l’avant du train. Elle ne voulait pas passer devant le compartiment où elle le verrait forcément. Elle leva une fenêtre et s’accouda au rebord pour contempler le paysage qui défilait à toute vitesse. Elle n’avait qu’une seule hâte, se retrouver dans sa chambre, et s’y enfermer afin de ne plus parler à personne. Les rares élèves qui s’attardaient dans le couloir n’osèrent pas interrompre la contemplation de la jeune sorcière. Tout le monde savait que Harry Potter avait rompu avec elle. Mais tout le monde se posait des questions sur les causes de cette rupture. Et les spéculations allaient bon train. Cependant, tout le monde était d’accord pour s’accorder sur le fait que la mort de l’ancien directeur en était la principale raison, et par extension, que cela avait un rapport avec Voldemort. Quand le train arriva en gare, Harry et ses amis se dépêchèrent de descendre rapidement. Ils virent plusieurs aurors présents. Ils traversèrent l’arche magique qui les ramena sur le quai neuf trois-quarts. Ils se mêlèrent à la foule jusqu’à trouver leurs familles respectives. Les Weasley et les Granger se tenaient côte à côte, tandis que les Dursley, la famille adoptive de Harry, était légèrement à l’écart. En voyant les trois familles, le jeune sorcier ne put s’empêcher d’être troublé par le contraste frappant qu’offrait le tableau. Les Weasley affichaient une mine désabusée. Les Granger étaient tout souriant à l’idée de retrouver leur fille unique. Et les Dursley …. Les Dursley jetaient des regards autour d’eux comme s’ils craignaient d’être reconnus. Harry arrêta ses deux amis. - Je préfère que l’on si dise au revoir ici. Je ne veux pas obliger ma … famille a être désagréable. - Dis plutôt que tu n’as pas envie d’entendre mes parents te donner des conseils de prudence maintenant que Dumbledore n’est plus là, devina Ron. Par moment, le cadet Weasley avait une assez bonne intuition sur les désirs de son ami. - Harry, de toute façon, nous nous reverrons durant les vacances, assura Hermione. Tu es invité au mariage de Fleur et de Billy. Et je suis sûr que l’ordre fera tout pour que tu viennes en toute sécurité. N’oublies pas que … - Je sais Hermione. Dès que j’aurais dix-sept ans, la protection de ma mère ne me protégera plus. Et donc je ne pourrais plus considérer le foyer de mon oncle et de ma tante comme ma maison, lieu où réside le sang de ma mère. Bon, allez c’est pas tout ça, allons-y. Et il les serra contre lui avant de se diriger vers sa famille. Il se retint de chercher du regard celle qui faisait battre son cœur. Il aurait aimé voir une dernière fois le visage de Ginny pour lui faire comprendre à quel point il était désolé. Il passa brièvement devant les deux familles de ses amis et les salua d’un hochement de tête. Puis, de lui-même, il prit la sortie pour se retrouver au dehors. Sa famille n’avait rien dit, heureuse de ne pas avoir été aperçue avec des gens si … anormaux. Le trajet jusque chez les Dursley se fit dans le plus grand silence. Si l’on peut qualifier de silence quand il fallait supporter le flot incessant de paroles de l’oncle Vernon sur le marché des perceuses et des scies, et des futurs projets qu’il envisageait. Et la tante Pétunia qui approuvait sans comprendre un traite mot. Cependant, ce qui étonna Harry fut le comportement de son cousin. D’habitude, celui-ci s’amusait à se moquer de lui ou de ses amis. Mais aujourd’hui, il ne pipa pas un mot. Il le regardait comme s’il se souciait de lui. Cette impression mit mal à l’aise le jeune sorcier. Quand ils se garèrent dans l’allée de la maison, Harry prit ses affaires et monta dans sa chambre pour s’y enfermer. Il se sentait exténué. Il s’allongea sur son lit et ferma les yeux. Il s’endormit habillé. Et pour une fois, il n’eut pas de rêves. Mais il ressentit au fond de lui une euphorie malsaine qui ne le quitta pas. Et son esprit refusa de se réveiller pour chasser ce sentiment. Quand Harry se leva le lendemain, il était nauséeux. Il n’avait rien oublié de l’euphorie qui l’avait perturbé dans son sommeil. Il savait que son ennemi était heureux. Il n’avait pas besoin de pénétrer l’esprit de celui-ci pour en connaître la raison. Maintenant que Albus Dumbledore était mort, il avait désormais la voie libre pour entreprendre ces noirs projets. Et parmi ceux-ci, Harry savait que sa mort y figurait en tête de liste. Il passa ses mains derrière la tête et fixa le plafond. Au bout d’un moment, il entendit frapper la porte. Son cousin lui proposait de descendre avec lui pour prendre le petit déjeuner. Le jeune sorcier s’abstint de répondre, et Dudley n’insista pas. Et Harry reprit sa contemplation du plafond malgré une faim croissante. *********** Au Terrier, Ginny s’était aussi enfermée dans sa chambre. Dès qu’elle était arrivée, elle s’était précipitée dans sa chambre, l’avait fermé avec un sort et avait enfin pu exprimer sa douleur. Elle avait passé la nuit à pleurer toutes les larmes de son corps. Ron avait bien entendu expliqué la situation à sa famille en leur cachant évidemment les raisons qui avaient poussé Harry à agir de la sorte. Mais personne n’avait été dupe. Et Mme Weasley était certaine que Ron lui cachait d’autres faits tout aussi importants. Le soir même, elle s’en était ouverte à son mari. Arthur en était arrivé aux mêmes conclusions que sa femme. Molly décida donc de surveiller son dernier fils et était bien déterminée à le faire parler. Cependant, dès le lendemain, les membres de l’Ordre du Phénix étaient apparus. Ils avaient décidé que le Terrier deviendrait leur nouveau quartier général. Puisque leur gardien du secret était mort, ils devaient changer d’endroit. Et Severus Rogue, le traître, connaissait le lieu de leur rendez-vous. Les membres supposaient que celui-ci avait dû en informer son maître. Après ce constat navrant, les conversations tournaient sur les moyens de sauver Harry avant le jour fatidique de son anniversaire. Les membres s’accordaient sur le fait que les mangemorts attendraient ce jour pour s’en prendre à Harry. La famille Weasley participait au conciliabule vu qu’elle se sentait concerné. Seule Ginny ne prenait pas part aux conversations, seule dans sa chambre, somnolant sur son amour perdu. Elle aurait tellement voulu être plus forte. Elle aurait tellement voulu être dans la confidence du trio pour comprendre. Ce qui lui faisait vraiment mal était qu’elle savait qu’elle n’avait pas toutes les réponses à l’inverse de son frère et de Hermione. Elle leur en voulait presque autant qu’à Harry. Et elle passa cette journée, seule, sans descendre. Et elle s’endormit fort tard tant elle ruminait. La tristesse avait fait place à la colère, puis à la résignation. De son côté, Harry songeait. Il avait dormi une partie de la journée, et s’entraînait tout seul à fermer son esprit. Il n’avait pas envie de ressentir l’euphorie de son ennemi. Il pensait à de vains arguments pour convaincre ses amis de ne pas venir avec lui. Et il songeait aussi à l’Ordre qui devait réfléchir à un moyen de le faire partir de chez sa famille en toute sécurité. Mais il connaissait suffisamment Voldemort pour savoir que toutes leurs vaines tentatives finiraient tôt ou tard par un affrontement. Et il risquait encore d’y avoir des victimes. Quand il y pensait, la nausée lui montait de l’estomac. Quel serait le membre de l’ordre qui tomberait sous les sorts de son ennemi ? Dans ces moments, il se sentait si faible. Si impuissant. Si seulement la prophétie avait pu révéler le pouvoir qui lui permettrait de vaincre Voldemort. Et indubitablement, il revenait vers la réponse de son défunt mentor. L’Amour ! La force de l’Amour. Comme si cette simple réponse avait suffit à le sauver lui. Il avait vu Drago hésité. Mais Rogue n’avait pas hésité. Ah, l’allié fidèle ! En pensant à lui, une nouvelle bouffée de colère s’empara de lui. C’était la cinquième de cette longue journée. Il avait envie de tout casser dans sa chambre. Mais il se retint à grand peine une nouvelle fois. Il préféra penser à autre chose. Mais à chaque fois, les mêmes interrogations revenaient. Il se trouvait au sein d’un cercle vicieux, et il avait peur de perdre la raison à force. Il finit par s’endormir très tard. Le lendemain, le mois de juillet commencerait. Au milieu de la nuit, deux grands hiboux blancs s’envolèrent. Ils portaient de lourds paquets. Ils partirent dans deux directions différentes. L’un se dirigea vers Privet Drive et se posa sur le rebord de la fenêtre de Harry en attendant le réveil du jeune sorcier. Le second partit en direction du Terrier et se posa sur le rebord de la fenêtre de Ginny. Les deux hiboux s’endormirent en attendant de délivrer leurs paquets.
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Shinjuki
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| Sujet: Re: Harry Potter et un nouveau destin Sam 12 Nov 2011 - 20:06 | |
| 2 – Disparition Le lendemain, pour le premier jour du mois de Juillet, le soleil brillait faiblement. Harry se réveilla bien trop tôt à son goût. Il avait pourtant passé une nuit presque normale. Il avait rêvé de la mort de son mentor et de son parrain. Il avait tenté de s’excuser auprès d’eux. Il chercha ses lunettes qu’il posa devant ses yeux. Il regarda alors par la fenêtre. Il vit alors un grand hibou blanc perché sur le rebord de celle-ci. Jamais il n’avait vu un aussi grand hibou. Il se leva. Le hibou sortit sa tête de sous son aile et se mit attendre. Le jeune sorcier lui ouvrit. Le hibou tendit sa patte. Le jeune homme prit le paquet et le remercia. Sans attendre d’être payé pour la livraison du paquet, le hibou prit son envol. Harry le regarda s’envoler au loin. Après il souleva le paquet qu’il trouva lourd. Mais avant de s’occuper du contenu de celui-lui, il décida de descendre à la cuisine pour se restaurer. Il était le premier debout. Faisant attention de ne pas réveiller sa famille, il se servit dans le frigo de quoi manger. Il fit bien sûr attention de ne pas trop se servir s’il ne voulait pas entendre son oncle rouspéter après lui. Il mangea rapidement une orange, but un peu de lait et grignota la moitié d’un bol de céréales. Après cela, il se rendit dans la salle de bain pour un brin de toilettes. Tout ce petit manège lui prit moins de quinze minutes. Il revint dans sa chambre et s’installa à son bureau. Sa chouette Hedwige était rentrée de sa soirée de chasse. Elle se posa sur son épaule pour quémander un peu d’attention. Le jeune sorcier le lui accorda volontiers, s’excusant de son manque d’entrain. Puis il défit le paquet. Celui-ci contenait sept livres qui portaient tous son nom. Intrigué, il les plaça devant lui. Au vu des titres, il reconnut les épisodes marquant de sa vie. Il était blême. Qui avait vu pu écrire sept livres retraçant sa vie ? Et le dernier, il ne le connaissait pas. Il avait peur de découvrir les histoires de ces livres, même s’il pressentait quelque chose qu’il n’arrivait pas à définir. Son sens du danger le prévenait que c’était une mauvaise idée de lire ses livres. Et ils étaient sept. Mais sa curiosité maladive le poussait à les lire. Et son sens du danger lui rappela ses mauvaises expériences avec les livres. Il ne savait pas comment réagir. ************ Au Terrier, Ginny se leva quand les rayons du soleil furent alignés sur sa figure. Elle ronchonna d’être ainsi réveillée. Elle se recouvrit de sa couverture et tenta de se rendormir. Mais la chose fut impossible. A peine éveillée qu’elle repensait à Harry. Elle souffla fortement et s’étira. Elle se leva et alla dans la salle de bain pour prendre une douche. En passant devant une glace, elle aperçut son image. Elle fit une grimace dégoûtée. Elle avait des cernes sous des yeux rougis à force d’avoir pleuré. Ses yeux si pétillants semblaient avoir perdu de leur volonté. Elle ne préféra pas continuer son analyse d’elle-même et prit une douche. Au bout de dix minutes, elle termina et se rendit dans la cuisine. Sa mère était déjà présente et préparait un monstrueux déjeuner. Elle salua sa fille avec un grand sourire. - Bonjour Ginevra, heureuse de te revoir. - Maman, ne m’appelles pas ainsi. Ginny tout court, rectifia-t-elle à l’encontre de sa mère. - Ca fait plaisir que tu aies repris du poil de loup-garou. - Mouais, c’est ça. Je ne fais que passer. Je prends de quoi manger et je remonte dans ma chambre. J’ai encore besoin d’être seule. - Ma fille, je ne sais pas pourquoi Harry a agi ainsi, mais ne lui en veux pas. Je suis sûre qu’il a agi dans ton intérêt. - Oui je sais quel noble héros il est. Il doit sauver notre monde, dit-elle avec toute l’ironie dont elle était capable. Molly Weasley fut choquée par le ton de sa fille. Une nouvelle facette de sa fille qu’elle n’avait jamais connue perçait sous ses airs affables. Elle détailla sa fille pendant que celle-ci déjeunait. Elle se servit quatre fois en nourriture avant de retourner dans sa chambre. Pendant le repas, les deux sorcières n’avaient plus rien dit. La pauvre femme se sentait désolée pour son enfant. La souffrance de sa fille lui donnait une raison de plus de questionner son dernier fils. Dès aujourd’hui, elle le prendrait à parti pour le faire parler. Dans sa chambre, Ginny ouvrit les rideaux pour voir qu’un grand hibou blanc semblait l’attendre. Elle ouvrit sa fenêtre pour le laisser entrer. Celui-ci se contenta de tendre sa patte. Elle défit le paquet attaché. Le hibou s’envola sans demander à être remercié. Le paquet était un peu lourd. Elle le posa sur son lit pour le défaire. Dedans se trouvaient sept livres. Elle lut les couvertures et vit que le sujet principal concernait Harry. Méfiante, elle sortit sa baguette et jeta un sort de révélation. Les livres lévitèrent et rie ne se produisit. Il semblait qu’il n’y avait aucune magie noire à l’œuvre. Mue par la curiosité, elle se saisit du premier tome et commença à lire. *********** A Privet Drive, Harry continuait à examiner les livres. Il ne savait pas ce qu’il devait faire. Il avait peur de découvrir ce que recelaient les livres. Fatigué de réfléchir aux possibles conséquences, il prit la décision de lire le premier tome. Et il commença une lente lecture de sa vie. Il se plongea dans sa propre histoire. Au bout de deux heures, il était totalement sous le choc. Le premier livre décrivait parfaitement sa première année ainsi que toutes ses appréhensions. A la fin de sa lecture, il rechercha le nom de l’auteur, mais il n’y avait rien. Le livre semblait avait été écrit comme un premier jet car il y avait encore des traces de ratures sur les pages. Sans attendre il attaqua le deuxième tome. Il se laissa complètement immergé par sa propre histoire. Et durant deux jours, il ne quitta passa chambre. Son cousin eut même la courtoisie de déposer à manger devant sa porte. Silencieusement, Harry l’en remercia. ************ Au Terrier, Ginny lisait avec avidité les livres sur son sorcier. Elle ne quitta passa chambre durant deux jours. Elle passa par toutes les émotions possibles : l’effroi, la joie, la colère, la peine et l’horreur. Quand elle avait lu le dernier tome, elle avait eu envie de se ruer sur son frère pour le frapper. Et ensuite, elle avait eu envie de se ruer chez Harry pour lui crier dessus. Mais elle en voulait surtout à Hermione qui avait préféré la laisser dans l’ignorance. Mais ce qui l’avait arrêté dans son élan était toutes les répercussions que cela aurait sur leur avenir. Elle ne savait pas qui lui avait envoyé ces livres, mais une chose était certaine, il fallait changer le jeu de la destinée. Il y avait trop de vies en jeu. Remus, Tonks, Fred, Maugrey et tant d’autres. Mais il y avait surtout Harry. Dans le futur, il se sacrifierait pour détruire le morceau d’âme qui vivait en lui. Certes, il s’en sortirait vivant, mais à quel prix ? Cette guerre les affecterait pour longtemps. Elle ne pouvait s’empêcher de songer à toutes les implications que cela entraînerait. Et elle-même se demandait comment elle réagirait maintenant qu’elle connaissait la vérité. Même si le dernier livre était axé sur le Trio, elle avait entraperçu qu’elle mènerait la résistance à Poudlard avec toutes les conséquences qui en découleraient. Mais maintenant qu’elle savait, voulait-elle retourner à Poudlard pour soutenir ses amis ? Ou préférait-elle accompagner le Trio dans leur aventure ultime ? Elle ne mit pas longtemps pour trouver la réponse. Elle rejoindrait le Trio de gré ou de force. Harry l’avait quitté pour la protéger, et en lisant le dernier tome, elle avait compris qu’elle s’était mise en danger pour entrer en résistance. Donc la décision de Harry ne servait à rien. En voulant relire les livres, elle découvrit avec stupéfaction que toutes les pages étaient désormais vierges. Elle ne comprit pas tout de suite. Puis la révélation s’offrit à elle. Maintenant qu’elle était avertie, elle pouvait agir sur le futur. Donc les livres n’avaient plus aucune raison d’être. Le destin était modifié. Dès que Harry viendrait au Terrier, elle lui parlerait. Elle lui révélerait tout ce qu’elle avait appris. Et pour une fois, la jeune femme afficha un sourire radieux. ************ Dans la chambre de Harry, l’humeur du jeune homme était morose. Il avait lu les sept tomes de sa vie, et il en était tout chamboulé. Il avait appris tant de choses. Mais pour lui, le dernier tome était le pire de tous. Il savait qu’il y aurait plus de morts, plus de dangers périlleux, et il avait compris qu’il devrait mourir de la main de son ennemi pour se débarrasser du morceau d’âme de celui-ci. Il avait été estomaqué quand il avait appris la vérité. Ainsi toutes les réponses à ses questions avaient pris leur sens. Sa mystérieuse connexion avec le mage noir, les secrets entourant sa destinée depuis maintenant six ans. Tout était révélé. Certes il était heureux d’apprendre qu’il aurait une vie après cette guerre, mais se connaissant comme il était, il aurait parié que ces … sept années le marqueraient encore à jamais. D’ailleurs la conversation avec son second fils le lui avait fait comprendre. Mais ce qui l’exaspérait et le rendait furieux était le comportement de son ancien directeur. Furieux car celui-ci avait continué de le manipuler malgré sa mort. Exaspéré car il avait compris qu’il était la clé de rédemption de Dumbledore. Il réaliserait ce que son ancien mentor n’avait jamais réussi, réunir les Reliques de la Mort. Même s’il comprenait leur importance, la manière de les réunir lui laissait un gout amer. Il faudrait que Severus Rogue meure pour qu’il comprenne. Etrangement, il n’était plus en colère contre son ancien maître de potions. Il comprenait que celui-ci était aussi une victime. Il était plus à plaindre qu’autre chose. Mais à la fin de ses lectures, Harry ne put s’empêcher de se demander comment envisager cette année sans changer le futur. Et pourtant il le fallait. Il ne voulait perdre aucune des personnes qui participeraient à la bataille finale. Et pourtant il savait qu’il ne pouvait pas tout changer. Certes il savait où se trouver les horcruxes et connaissait les moyens de les détruire, mais pouvait-il partir à leurs recherches sans préavis ? La réponse était évidente. Il devait parler avec Hermione. Son amie pouvait lui apporter des réponses. Masi en réfléchissant à la bataille, il avait lu combien celle-ci serait sanglante. Il n’avait pas assez de compétences magiques pour sauver tout le monde. A moins de se sacrifier. Mais même là il doutait. Il voulut relire le dernier tome, mais étrangement, toutes les pages du livre étaient vierges. Il vérifia les autres livres. Il ne put que constater le même phénomène. Maintenant qu’il était averti sur sa destinée proche, des choix s’imposaient. Il finit par s’en dormir à nouveau, épuisé à trop réfléchir. Le lendemain, il se leva avec un affreux mal de tête. Il avait passé une nuit très agitée. Son esprit était surchauffé. Il avait pensé à mille et une façons à la meilleure manière d’agir. Et aucune ne convenait. Il en avait fait des cauchemars. Il se maudissait d’être aussi faible face à une fin inéluctable. Il était prêt à se sacrifier pour épargner le plus de vies, mais une fois débarrassé du morceau d’âme de Voldemort, comment réagir ? Devait-il se livrer maintenant au risque enfin de compte d’échouer ? Il ne savait plus où il en était. Il descendit pesamment pour prendre le petit déjeuner avec sa famille. Comme à son habitude, il le prépara. Mais il était hagard, trop de pensées tournaient dans sa tête. Et il versa malencontreusement du café à côté de la tasse de son oncle. - NON MAIS REGARDES CE QUE TU FAIS, ESPECE DE SALE MONSTRE !!! s’emporta son oncle. Ces cris furent l’électrochoc qui réveilla Harry de sa morosité. - SI TU N’ES PAS CONTENT, PREPARES-LE TOI-MEME TON CAFE !!! Et Harry remonta dans sa chambre à toute vitesse. Il put quand même entendre son oncle grogner contre lui. - Aucun respect pour ceux qui l’ont recueilli. Vivement que nous soyons débarrassés de lui. C’est bientôt son anniversaire, c’est ça ? Dès qu’il est majeur pour son monde de fous, je le jette dehors. Et ce ne sera pas la peine qu’il vienne pleurer chez moi pour que je le reprenne. Harry était de toute façon bien décidé à ne pas revenir chez son oncle. Et il le savait. Plus tard dans la matinée, il entendit son cousin lui apprendre que sa famille sortait. Harry lui dit merci. Sa famille débarrassa le plancher au bout de vingt minutes. Harry avait la maison libre pour lui tout seul. Il était devant son bureau et réfléchissait. Il voulait écrire à ses amis pour les prévenir, mais il se rappelait que les mangemorts surveillaient sa maison. Au bout d’une heure, il décida de descendre dans la cuisine pour manger. Il se prépara un repas froid et s’installa devant la télévision. Il zappa sur différentes chaînes pour trouver les actualités. Et comme dans le dernier livre, il apprit qu’aucun événement particulier ne s’était produit à part cette brume froide qui semblait stagner sur la ville de Londres. Il zappa sur d’autres chaînes avant d’en tomber sur une qui proposait des dessins animés. Il se mit à les regarder sans vraiment les voir. Il réfléchissait encore trop pour trouver la bonne manière d’agir. A la fin, il se lassa de réfléchir. Il était désespéré. Il n’en pouvait plus. Même s’il savait ce qui allait advenir, il ne trouvait pas un moyen satisfaisant de parvenir à sauver toutes les vies impliquées dans la future bataille. Il se prit la tête dans les mains, et se mit à pleurer. Tant de gens allaient mourir par sa faute et pour sa cause. Il en était écœuré. Et il était encore plus écœuré par lui-même.il se sentait si lâche en cet instant. Si seulement il avait plus de pouvoirs comme le héros blond qui lui faisait face à la télé. Si seulement il avait cette puissance pour pouvoir les protéger tous. Si seulement. D’un coup, un énorme trou surgit au centre de la télé, et Harry fut aspiré. Son corps avait disparu dans la télé. ************ Ginny était d’excellente humeur en cette belle journée. Elle avait retrouvé le sourire, ce qui rassura ses parents. Elle retrouva sa bonne humeur d’antan. Elle plaisanta avec ses frères et écouta d’une oreille distraite les conversations des membres de l’Ordre qui étaient présents. Cependant, elle regardait son frère Ron avec un étrange regard. Quand celui-ci le perçut la première fois, il crut que c’était un effet de son imagination. Mais il surprit le même regard plusieurs fois, et il fut mal à l’aise. Au début du repas de midi, il attira la benjamine à part pour lui parler. - Je peux savoir ce qu’il ya ? lui demanda-t-il autoritairement. - Je sais tout, lui répondit-elle simplement avec un sourire victorieux sur les lèvres. Et elle le laissa en plan. Le pauvre jeune sorcier n’avait rien compris à la réponse de sa sœur. « Elle savait tout ». Que voulait-elle dire ? Il n’en avait pas la moindre idée. Il rejoignit le salon pour manger avec toute sa famille et les membres réunis. Et le principal sujet de conversation était la mise en œuvre d’un plan fiable pour sauver Harry avant sa majorité. Les différents professeurs de Poudlard étaient présents. Eux-mêmes proposaient des idées que Maugrey rejetait. Etant un ancien auror expérimenté, il jugeait les idées proposées avec un sang-froid qui glaçait le sang. Il se mettait à chaque fois dans la peau de Voldemort pour trouver toutes les failles possibles. Vers la fin du repas, alors que Ginny débarrassait la table, aidée de sa mère, elle laissa tomber une pile d’assiettes. Elle avait le regard vitreux et fixait le vide. Tout le monde la regarda. Sa mère vit qu’elle pleurait en silence. - Ginny, ma chérie, que se passe-t-il ? demanda sa mère en l’entourant de ses bras affectueux. La jeune femme ne répondit pas, fixant un point invisible au loin. Sa mère la secoua à nouveau en réitérant sa question. Toujours aucune réponse. Elle appela son mari qui arriva en trombe. - Que se passe-t-il Molly ? - Je ne sais pas, c’est Ginny, elle ne se sent pas bien. Elle a le regard fixe. - Ginny, réponds-moi, demanda son père avec angoisse. Ginny, dis-moi ce qui se passe. Pourquoi pleures-tu ? C’est encore à cause de Harry. A l’évocation du nom tant aimé, l’esprit de la jeune fille refit surface. Elle parla alors difficilement. - Il … est … parti. Harry est parti. Il nous a quittés. - Qu’est-ce que tu racontes ? Harry est dans sa famille, et aucun mangemort ne peut l’attaquer chez eux, pas même … Voldemort. - Je le sais, dit-elle à voix haute. Mais il a disparu. Il n’est plus dans sa famille. - Ma chérie, tu dois te tromper, la rassura sa mère. Je suis certaine que Harry va bien. - Mais vous ne m’écoutez pas, dit-elle en prenant une couleur rouge, Harry est parti. Il a quitté ce monde. Il n’est plus avec nous. Et il ne reviendra pas. Ginny s’enfuit dans sa chambre. Tout le monde avait entendu la conversation. Et personne ne réagit. Tout le monde pensait que c’était un contrecoup de la rupture entre la jeune sorcière et le jeune sorcier. Néanmoins, Remus décida sur le champ de se rendre chez la famille de Harry pour s’assurer qu’il allait bien. Maugrey et Kingsley décidèrent de l’accompagner. Pendant ce temps, Ginny pleurait. Elle ne comprenait pas comment elle savait, mais elle l’avait senti disparaître de son monde, de ce monde. Et ce fait l’affolait. Alors qu’elle remontait la surface, pleine d’espoirs, un fait étrange s’était produit. Et elle avait senti son amour, le père de ses futurs enfants disparaître. Elle ne pouvait pas l’admettre. Il fallait qu’il revienne.
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Shinjuki
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| Sujet: Re: Harry Potter et un nouveau destin Mar 15 Nov 2011 - 7:10 | |
| 3 – La rencontre Harry criait en se sentant aspiré dans un énorme tunnel brillant. Le voyage lui sembla durer une éternité. Et il atterrit douloureusement dans un petit pré qui faisait face à une cascade. Il se releva péniblement. Il rajusta ses lunettes pour mieux voir où il se trouvait. Instinctivement, il sortit sa baguette, s’attendant à une attaque qui ne venait pas. Il se tourna sur lui-même, scrutant tant le ciel que les alentours. Il remarqua qu’il était entouré par des montagnes. Etrangement, il lui sembla reconnaître le paysage. Il examina un peu plus les environs. Le soleil était haut dans le ciel. Les nuages passaient paresseusement. Des oiseaux gazouillaient. Tout ici reflétait le calme. Harry avait la gorge sèche. Restant vigilant, il s’approcha de la cascade pour s’abreuver. Au moment où il s’apprêtait à boire, une énorme gerbe d’eau l’éclaboussa et le fit reculer. Un ombre gigantesque venait de surgir et atterrissait derrière lui. Sans même attendre, il jeta un sort contre l’ombre. Celle-ci se volatilisa pour réapparaître devant lui à quelques millimètres. - Ce n’est pas très poli d’accueillir les gens ainsi, jeune étranger, lui signala l’ombre. Harry était tétanisé. Est-ce que sa dernière heure était venue ? Le dernier tome de sa vie ne lui avait jamais parlé qu’il disparaîtrait dans un tunnel pour être tué dans un endroit mystérieux. Il tremblait de tous ses membres. L’ombre le sentit plus qu’elle ne le vit. - As-tu froid ? demanda-t-elle. Viens je vais faire un feu qui va te réchauffer. Attends-moi, je vais couper du bois. Je n’en ai pas pour très longtemps. - Pourquoi ne me tuez-vous ?demanda Harry. Vous êtes bien un mangemort au service de Voldemort. - Un quoi ? Mais de quoi parles-tu jeune homme. Et c’est quoi ce nom ? Voldemort. J’en ai entendu des plus effrayants que ça. Mais j’ai l’impression que tu es perdu. L’homme se recula et Harry put enfin distinguer le visage de son ennemi. La peur fit place à la stupéfaction. Il en tomba à la renverse. L’homme dressé devant lui était torse nu et ne portait qu’un caleçon. Il avait des cheveux noirs qui partaient en épis sur sa tête de tous les côtés. Il était musclé de partout. Chaque muscle de son corps ruisselait d’eau. Il portait sur son épaule gauche un énorme poisson dont la taille était deux fois celle de l’homme. Harry le pointa du doigt en tremblant et en bégayant. - Mais … vous êtes … non ce n’est pas possible … vous êtes … Et il ne finit pas sa phrase car il tourna de l’œil. L’émotion avait été plus forte que sa raison. L’homme le rattrapa et constata que le jeune sorcier était endormi. Il le posa sur son épaule droite et se volatilisa. Harry se réveilla en début de soirée. Il était allongé sur un lit, recouvert par une couverture. Il était tout habillé. Il tenta de se rappeler ce qui lui était arrivé. Il voyait flou autour de lui. Il chercha ses lunettes pour les trouver posées sur une table de chevet. Il les posa sur son nez et examina la pièce dans laquelle il se trouvait. A première vue, Il s’agissait d’une chambre. Mais il ne reconnaissait pas la pièce. Il y avait une fenêtre circulaire ouverte, une table de travail avec une chaise, des livres posés sur des étagères. Rien qui ne donnait une explication sur le lieu où il se trouvait. Le jeune sorcier fit alors un grand effort de concentration pour se remémorer ce qui lui était arrivé. Puis il se souvint. Il regardait des dessins animés, puis un grand trou était apparu. Il avait été aspiré par celui-ci. Il avait alors rencontré un homme et était tombé dans les pommes. Il chercha sa baguette qui se trouvait aussi sur la table de chevet. Il se leva silencieusement pour entendre du bruit. Il perçut petit à petit des voix qui lui parvenaient d’en bas. Il songea sur l’instant à s’enfuir par la fenêtre. Il s’approcha de celle-ci et constata qu’elle était en hauteur. Jugeant de la position où la fenêtre se trouvait, il mesura qu’il devait y avoir deux mètres avant d’atteindre le sol. Sauter à cette hauteur ne lui faisait pas peur. Vu le nombre de fois où il était tombé de son balai. Il se positionna sur le rebord de la fenêtre pour sauter. Et il s’élança. Pour amoindrir le choc, il avait replié ses genoux pour atterrir en douceur. Mais au lieu d’atteindre le sol comme il l’espérait, il fut soulevé dans les airs pour atterrir tout en douceur, soutenu par une main ferme. - Mon père avait raison, tu es plutôt étrange comme garçon. Il est impoli de quitter une maison sans remercier ses hôtes, dit une ombre. Harry était mortifié. Mais où avait-il atterri ? Et qui était cette personne qui lui parlait avec bienveillance. La personne le retourna pour lui faire face. Une nouvelle frayeur prit le jeune sorcier. - Mais ce n’est pas possible. Vous n’êtes pas réel. Vous êtes un personnage de bande dessinée. - Merci beaucoup pour cette remarque. C’est la première fois qu’on me dit que je suis un personnage de BD, dit le jeune homme en rigolant. Papa, maman, chérie, notre invité est réveillé, et il a tenté de s’échapper par la fenêtre, cria-t-il. Harry était trop surpris pour parler. D’un coup surgirent de derrière lui deux femmes et un homme. Harry les reconnut malgré lui. Il sentait qu’il allait à nouveau s’évanouir. L’homme qui l’avait ramené le sentit, se volatilisa pour revenir après une seconde avec une bouteille. - Tiens, fils, fais-lui boire ça. Je crois que cet alcool lui fera du bien. Je ne sais pas qui il est mais il a l’air d’avoir besoin d’un sérieux remontant. Le jeune homme lui enfourna de force le goulot de la bouteille dans la bouche. Harry but malgré lui. Un feu brûlant lui brûla la gorge. Il rejeta le liquide en crachant. Il avait maintenant l’esprit clair. Il s’écarta et mit en garde les personnes présentes. - Qui êtes-vous ? C’est Voldemort qui joue avec mon esprit ? Vous n’êtes pas réels !!! - Et voilà qui recommence, indiqua l’homme. Méfiez-vous de son bâton car il peut en tirer des rayons. - Il a raison, signala le jeune sorcier. - Allons papa, tu sais que ces rayons ne peuvent rien sur nous. Et puis il n’a pas l’air d’avoir un fort potentiel. Je peux le sentir d’ici. - Ne crois pas ça fils, dit l’homme avec une lueur de convoitise dans les yeux. Je sens au contraire dans ce jeune homme une puissance qui a besoin d’être modelé. - Ah non, Sangoku, tu ne vas pas recommencer. Je veux que tu restes à la maison. Cela fait deux ans que nous avons été ressuscités, tu ne vas pas encore quitter la maison. - Mais Chichi, je sens que ce garçon a besoin de notre aide, plaida avec tristesse le dénommé Sangoku. Je suis certain que je peux l’aider. - Non, non, et non, décréta la femme aux cheveux noirs. Tu vas rester à la maison. Et tu vas participer à l’éducation de Sangoten. Déjà que tu as chamboulé celle de Sangohan. Une chance qu’il soit quand même devenu un scientifique. Est-ce que tu te rends compte des difficultés avec un père aussi irresponsable ? - Je ne suis pas irresponsable. Mais notre fils est un descendant des guerriers de l’espace. Il devait apprendre à se battre. Il a quand même sauvé le monde. - Ne viens pas me rappeler cette histoire. Mais je te signale que tu es mort à cause de Cell. Et tu nous as laissé. J’ai dû m’occuper de l’éducation de nos deux garçons toute seule. - Je t’ai déjà dit que j’étais désolé, dit tout penaud Sangoku. Harry n’en croyait pas ses yeux et ses oreilles. Il était en présence de personnages de bande dessinée, et ceux-ci paraissaient réels. Et il assistait à une dispute. Il ne savait pas s’il devait rire ou pleurer. Peut-être qu’il devenait fou. A moins qu’il ne rêvasse. Il était totalement perdu. L’autre femme intervint. - Heu, je m’excuse d’intervenir dans votre passionnante conversation mais je crois que notre invité a peut-être faim. - Tu as raison Videl, dit Chichi. Dis-moi mon petit, tu veux manger avec nous. Je te promets que nous ne te ferons aucun mal. Sauf si tu touches à l’assiette de Sangoku. Quand il s’agit de nourriture, il est infernal. Bien malgré lui, Harry répondit du tac au tac. - Ne vous inquiétez, j’ai un ami qui agit pareillement. C’est un véritable glouton. - Bon, si nous rentrions, j’ai faim moi, souligna le ventre peu discret de Sangoku. Avec un ventre plein, les histoires sont plus intéressantes. Et je sens que celle de notre jeune ami l’est. Le jeune homme suivit la famille qui entra dans une grande pièce circulaire. La salle à manger était attenante à la cuisine. Ils s’installèrent à table. Chichi présenta à Harry la place des invités. Il s’installa en rougissant. Il était au bout de la table, pièce maîtresse de toutes les attentions. Et un défilé impressionnant de plats commença. Histoire de le mettre à l’aise, Videl eut la bonté de l’encourager à parler. Harry se présenta, et au fur et à mesure du dîner, il raconta son histoire. Et pendant trois heures ils mangèrent. Du moins Sangoku et son fils. En tant que guerriers de l’espace, ils se dépensaient plus que la moyenne terrienne, et donc ils devaient manger plus pour reconstituer leurs forces. Eux-mêmes se présentèrent et racontèrent leurs aventures. Curieusement, Harry se sentait bien au milieu de ces personnages, haut en couleur. Si jamais un sorcier était derrière tout ça, Harry le remerciait. Mais s’il avait du mal à croire à l’authenticité des personnes présentes, il se sentait extrêmement bien. Sangoku était particulièrement intéressé par le personnage de Voldemort. Il interrogea aussi Harry sur ses pouvoirs. Le jeune sorcier lui expliqua ce qu’était la magie dans son monde. Les yeux de Sangoku brillait d’une excitation qui ne plaisait pas à sa femme. A la fin du repas, le guerrier de l’espace avait pris sa décision. - Harry Potter, c’est décidé, je vais t’entraîner. Dès demain, nous nous rendrons chez Dieu, et je t’entraînerais. Tu as une lourde mission, et tu as besoin d’aide. Ce n’est peut-être pas pour rien que tu es ici. - Sangoku, je refuse que tu quittes cette maison, dit autoritairement Chichi. - Monsieur Sangoku, je ne veux pas être un problème entre vous et votre femme. Il semble que vous ayez eu aussi votre lot d’aventures. Et il est compréhensible que votre femme veuille que vous restiez près d’elle. - Mais c’est que tu es très bien élevé Harry, souligna Videl. Je suis sûr que les filles sont folles de toi. Le jeune homme rougit sous le compliment. Et il se mit à penser à Ginny. Il devait trouver un moyen de rentrer chez lui. Il suivit de nouveau la conversation. - Mais chérie, se défendit Sangoku, si je l’emmène chez Dendé, il pourra aussi aider Harry à rentrer chez lui. Ce jeune homme a une destinée à accomplir. - Hum, je ne sais pas pourquoi mais je n’apprécie pas quand tu fais preuve d’esprit. Je sens que je ne vais pas te voir pendant quelques temps, dit Chichi de façon suspicieuse. - Je te promets que je me contenterais juste d’aider Dieu, promis Sangoku. Et il enlaça sa femme en jetant un clin d’œil à l’encontre de Harry. Le reste de la soirée se passa joyeusement, mais le jeune homme tomba rapidement de sommeil. Il s’excusa auprès de ses hôtes avant de remonter péniblement dans sa chambre. Il avait eu assez d’émotions fortes pour la journée, et il lui fallait une bonne nuit de repos pour digérer tout ce qu’il avait appris. Il se déshabilla lourdement avant de s’étaler dans son lit. Le lendemain, Harry se réveilla en pleine forme. Un soleil éblouissant éclairait la chambre. Il bailla et s’étira copieusement. Il se rappela immédiatement où il était et il fût rassuré. Il s’habilla rapidement et descendit pour le petit déjeuner. Toute la famille était déjà attablée. Ils le saluèrent. Chichi se montra prévenante à son égard. Comme à leur habitude, la table débordait de nourritures. Bien qu’il soit habitué à l’appétit insatiable de Ron, voir des guerriers de l’espace mangés l’impressionnait. Au bout d’une heure, ils étaient enfin rassasiés. Harry demanda à Chichi de faire un brin de toilette avant d’accompagner Sangoku pour voir Dendé. Il prit un bain relaxant avant de s’habiller à nouveau. Il rejoignit le guerrier de l’espace qui l’attendait avec impatience. Harry remercia la femme de Sangoku pour son hospitalité et s’excusa pour le désagrément qu’il avait occasionné. La femme fut tout sourire. - Mais non, c’est normal, lui dit-elle. Et puis ton histoire m’a vraiment beaucoup touché. Si une personne peut bien t’aider, c’est bien mon mari. Mais je te préviens Sangoku, tu as intérêt à rentrer à la maison le plus rapidement possible, signifia-t-elle à son mari, presqu’en le grondant. - Je te promets Chichi de rentrer le plus tôt possible, lui dit-il en se penchant pour l’embrasser. Prends ma main Harry, nous partons. Il lui tendit sa main gauche pendant qu’il posait deux doigts droits sur son front. A peine Harry eut-il pris la main tendue que les deux hommes disparurent. Le voyage ne dura que quelques secondes. Quand ils atterrirent, Harry tenait à peine sur ses jambes. - Mais … nous avons transplané ! constata-t-il. - Transplaner ? demanda Sangoku. Non, c’est le déplacement instantané. Je suis le seul qui le maîtrise sur Terre. - Vous êtes sûr ?! Dans mon monde, on appelle ça transplaner. - Je pense que vous faîtes erreur, jeune Harry Potter, intervint un homme à la peau verte. - Piccolo, ainsi tu te trouves ici. Sangohan se demandait ce que tu devenais. - Sangoku, arrêtes avec ton baratin. Si ton fils veut me trouver, il n’a qu’à venir me chercher. - Je crois surtout qu’il aimerait que tu passes plus souvent à la maison. - Je ne suis pas du genre repas de famille. Mais revenons à notre ami présent. Je m’appelle Piccolo, et Dieu ne devrait pas tarder à venir. En fait de Dieu, il s’agit de Dendé, qui est aussi un Namek, et qui me remplace à ce poste. Mais je crois que tu lui as déjà tout expliqué. - C’est vrai, j’oublie que vous devez déjà être au courant comme vous pouvez entendre tout ce qui se passe sur Terre depuis ici. - Je ne comprendrais jamais comment tu as pu vaincre autant d’ennemis alors que ta cervelle est plus petite que celle d’un poids chiche. - Fais pas ton rabat-joie, Piccolo. Tu veux te battre en attendant ? proposa Sangoku à son ami. - Tu ne peux pas penser à autre chose. Vous, les guerriers de l’espace, je ne comprendrais jamais votre besoin de vous battre continuellement. - J’aime juste relever de nouveaux défis. Plus l’adversaire est puissant, et plus le combat est passionnant. - Je suis désolé Sangoku, intervint une nouvelle personne, mais il va te falloir modérer ton enthousiasme le temps que nous discutions avec ce jeune homme. Bonjour, je m’appelle Dendé, et voici Mr Popo. - Heu … bonjour … Dieu, dit Harry hésitant. - Non, appelle-moi Dendé. Et tu peux me tutoyer. Dieu n’est jamais qu’un concept pour les humains. Comme tu le sais je n’ai rien de divin. Mais parlons de toi. Ton cas est surprenant. - Ha, pourquoi ? - Avec ton arrivée, nous avons dû entreprendre certaines recherches, et je peux t’assurer que nous avons retourné le palais de fond en comble pour comprendre. Mais pour te rassurer, ce n’est pas un mangemort ou Voldemort qui t’a envoyé ici. C’est toi-même. La révélation écarquilla les yeux du jeune sorcier. Il s’était lui-même envoyé dans ce le dessin animé ! Il n’arrivait pas à y croire. Devant le silence et l’air ébahi du jeune sorcier, Dendé continua son explication. - As-tu déjà entendu parler de dimensions parallèles ? de mondes parallèles ? ou d’univers alternatifs ? Harry secoua négativement la tête. - Assieds-toi Harry et écoutes-moi. Hier soir nous avons écouté ton histoire pour tenter de comprendre. Après que tu te sois couché, avec Piccolo et Mr Popo, nous avons fait des recherches. Je peux t’assurer que cela n’a pas été facile. Et nous avons fini par tomber sur un vieux manuscrit qui parlait de mondes parallèles au notre. Je ne vais pas te décrire comment ça marche avec des termes techniques, alors je vais simplifier. Imagine une ligne droite qui représente ton monde. Imagine cette même ligne face à un miroir à multiples reflets. Tu verras alors cette ligne se multiplier à l’infini derrière elle. - Attends, tu es entrain de m’expliquer que je suis venu de moi-même dans un univers parallèle. Mais dans mon monde, vous êtes des personnages de bande dessinée. - Et dans le notre tu es un personnage de fiction d’une série policière qui a un fort succès. D’un coup, Sangoku se frappa le front. Il venait de se rappeler d’un détail. Il n’eut pas le temps de commencer sa phrase que Piccolo l’interrompit. - Comme je disais, un vrai pois chiche à la place de la cervelle. - Alors dans votre monde, je suis aussi un personnage ? demanda Harry incrédule. - Oui, tu es un détective privé qui pourchasse une organisation criminelle appelée Mangemorte, dirigée par un intelligent génie du mal, Voldemorte. Tu es accompagné dans tes aventures par une éminente scientifique, Hermiony et par ton meilleur ami, Ronaldo. Tu es amoureux de Ginnia, la sœur de Ronaldo. - Ok j’ai compris. Masi comment se fait-il que j’ai réussi un pareil exploit ? Je n’ai pas suffisamment de puissance magique pour réaliser un tel exploit. - Harry, il ne t’ait jamais arrivé de réaliser des sorts sans que tu le veuilles ? demanda alors Piccolo. Le jeune sorcier réfléchit rapidement. Il y avait bien l’histoire avec la tante Marge. Elle avait insulté ses parents. Il avait senti sa colère grondée ainsi que sa peine. Et sans utiliser sa baguette, il lui avait jeté un sort. Les personnes présentes suivirent les cogitations silencieuses de Harry sans rien dire. - Tu as raison, il y a bien un cas ou deux où ce genre de … mésaventure m’ait arrivé. Mais j’étais sous pression. - Et quand tu as jeté ce sort, quel était ton état d’esprit ? - J’étais frustré, en colère, impuissant. Et puis j’ai vu Sangoku en super guerrier, et je me suis dit que j’aimerais avoir sa puissance pour sauver tous mes amis. - Et c’est ce que tu as fait. Tu as ouvert un trou dimensionnel pour arriver jusqu’à nous. Ce n’était pas intentionnel, mais tu as réussi. - Comment je fais pour repartir ? - Il faudra que tu recrées ce trou pour retourner dans ton monde. - Mais vous venez de dire que ce n’était pas intentionnel. Je n’ai même pas formulé de sorts ou autre chose. Je ne sais pas comment j’ai fait, paniqua Harry. - Tu as dit que tu voulais acquérir de la puissance pour protéger tes amis, intervint Piccolo. Les seules personnes à ma connaissance qui peuvent créer un trou dimensionnel sont les guerriers de l’espace sous leur troisième forme. Sangoku est certain que tu as un fort potentiel que tu ignores. Combien de temps pour l’entraîner ? - Je ne sais pas, dit Sangoku. Tu sais te battre autre qu’avec ta baguette ? Harry secoua la tête. - Tu sais canaliser ton énergie ? Tu connais les arts martiaux ? Harry secoua à nouveau la tête. - Une centaine d’années. - Mais ce n’est pas possible, je dois retourner chez moi, pleurnicha Harry. J’ai une mission à accomplir, des personnes à sauver. - Du calme Harry, intervint un Dendé rassurant. Je me doutais un peu de la réponse. Mais je vais avoir besoin de ton aide. Nous avons une salle spéciale où les guerriers viennent pour s’entraîner. Passer une journée dans cette salle équivaut à un an. Et tu prends un an. - Mais c’est trop. Et je ne veux pas passer cent jours ici pour repartir tout vieux, objecta Harry. - Je sais. C’est pour ça que j’ai besoin de ton aide pour modifier l’infrastructure de cette salle. Je ne suis pas un mage comme toi. J’ai des pouvoirs, mais plus dans le genre guérison. Toi, tu es un puissant sorcier qui saura certainement lancé les sorts adéquats. J’ai retrouvé un parchemin du prédécesseur de Piccolo qui explique comment il a créé cette sale. Il était lui-même un sorcier en partie. Il y avait aussi ce livre de magie qui pourra t’aider. Je veux que tu la modifies pour qu’une journée équivaut à cinquante ans sans pour autant que vous vieillissiez. Mais vous ne pourrez pas rester deux jour de suite, cela va de soi. - Attends, comment veux-tu que je jette un pareil sort ? - Tu n’as qu’à jeter ce sort en intensifiant ta concentration sur la durée requise, lui indiqua Dendé. Harry lut le sort indiqué par Dendé. Il s’agissait du sort Tempusus Sordine. Il devait lancer le sort dans la salle du temps en se concentrant sur une durée fixe tout en prenant compte du temps qui s’écoulait à l’extérieur. Il devrait faire faire plusieurs mouvements précis avec sa baguette pour que le sort fonctionne. Il sut immédiatement que c’était de la très haute magie. Harry n’était pas sûr de lui et le fit signaler à haute voix. Sangoku l’encouragea à avoir confiance en lui. Si Harry avait réussi à parvenir ici sans sort, pour Sangoku il était certain que le jeune sorcier n’aurait aucun mal. Il pensa même à une solution pour l’aider. Il se volatilisa et revint quelques minutes plus tard avec un gros bonhomme rose et une machine. Il fit les présentations. Le gros bonhomme rose s’appelait Boubou. Dendé expliqua la situation à Boubou qui s’enthousiasma pour aider. - Sangoku, c’est quoi cette machine ? demanda Dendé. - C’est la machine qui m’a permis à m’entraîner à devenir super guerrier. Elle agit sur la gravité. Je l’ai récupéré chez Bulma. J’ai toujours pensé qu’elle manquait dans la salle. Alors si en plus Harry arrive à l’installer grâce à sa magie. - Je veux bien, Sangoku, mais j’ai une mauvaise nouvelle pour toi. Dès que Harry rentrera chez lui, toute sa magie disparaîtra, et la Salle du Temps reprendra son fonctionnement normal. Une énorme déception se peignit sur le visage du guerrier de l’espace. A ce moment-là, trois nouvelles personnes apparurent. Elles atterrirent près du groupe. - Vegeta, qu’est-ce que tu fais là ? demanda Sangoku. - Bulma m’a averti que tu t’apprêtais à faire une nouvelle bêtise. Alors elle m’a demandé de passer voir ce que tu fabriquais. Et que je sache, tu n’es pas mécanicien. Si tu lui empruntes la machine gravitationnelle, ce n’est pas sans raison. Expliques-toi, dit-il sèchement. Piccolo décida de tout expliquer à Vegeta et aux deux enfants qui l’accompagnaient. Comme pour Sangoku, les yeux des trois nouveaux pétillèrent de joie. Dendé les présenta rapidement et invita tout le monde à le suivre. Harry examina de plus près les nouveaux arrivants. Sangoten ressemblait comme deux gouttes d’eau à son père malgré son air enfantin. Vegeta lui fit une impression désagréable. A l’inverse, son fils, Trunks, était ouvert et joyeux. Harry apprit ainsi que Sangoten et Trunks étaient les meilleurs amis du monde. Et à l’inverse, leurs pères se supportaient difficilement. Après avoir descendus plusieurs escaliers, et être passés par différents couloirs, les guerriers présents s’alignèrent devant la fameuse salle d’entraînement. - Harry, tu n’as aucune inquiétude à avoir. Boubou sera là pour t’aider. - Boubou, content d’aider, dit celui-ci en applaudissant entre ses grosses mains. - Un dernier conseil, concentres-toi sur les motivations qui te poussent à agir. Et tu verras que tu réussiras ce sort très simplement, comme tu as réussi à parvenir dans notre dimension, suggéra Piccolo. Harry l’en remercia d’un regard. Puis Boubou et lui pénétrèrent dans la Salle du Temps.
L'homme est maître de son destin à quelques actions prêtes, celles des hommes passés, présents et à venir |
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Shinjuki
~ Chrysalide ~
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| Sujet: Re: Harry Potter et un nouveau destin Mar 15 Nov 2011 - 7:12 | |
| 4 – Le Super Sorcier Quand Harry pénétra sans la salle, il fut estomaqué. Il avait pénétré dans un temple qui trônait au milieu d’un espace vide de toute nature. L’air à l’extérieur du temple était suffocant tellement il faisait chaud. Il n’y avait rien à perte de vue. Seul le vide lui répondait. Il trouva l’endroit angoissant. Pas le moindre bruit de vent. Pas le moindre souffle d’air. Tout dans cette salle représentait la solitude. Il avait l’impression d’avoir pénétré dans une autre dimension dont il était prisonnier. Et le silence. Le silence était assourdissant. A chaque pas qu’il faisait, il avait l’impression que ceux-ci résonnaient de mille échos. Et cette salle servait à s’entraîner. Il pensait plus que celle-ci servait à rendre les gens fous. Il se retourna pour voir Boubou qui mangeait une friandise au chocolat. Le bonhomme rose avait l’air de s’amuser. Harry souffla de désespoir. Il ne chercha pas à soutirer du soutien de la part de l’extraterrestre. Boubou posa la machine gravitationnelle. Harry préféra commencer par s’occuper de l’aménagement de la machine. Il consulta le livre pour trouver un sort adéquat. En le feuilletant, il remarqua qu’il comprenait parfaitement toutes les indications du bouquin. Il se posait bien sûr la question de comprendre comment il arrivait à lire les indications de ce livre de magie dont le langage remontait à assez loin. Dès qu’il sortirait d’ici, il en discuterait avec Dendé. Il trouva enfin le sort qu’il recherchait. Il s’agissait d’un sort très simple, Fixis Suspendis. Il le jeta sur la machine. Aussitôt la machine prit place contre un mur et s’alluma, prête à fonctionner. Ensuite, il relut trois fois le sort qui devait changer l’environnement de la salle. Au bout de quinze minutes de répétition, il se sentait prêt à enchanter cette salle si particulière. - Boubou, prépares-toi, signala Harry. Si j’ai la moindre difficulté, il faudra que tu interviennes rapidement. - D’accord, répondit avec bonhommie le bonhomme rose. Harry commença à tracer des carrés dans l’air en murmurant la formule en se concentrant sur ce qu’il désirait. Les carrés apparurent et Harry les envoya au quatre coins de la salle. Puis il réitéra l’opération avec des losanges, avec des vaguelettes et avec des cercles. Au fur et à mesure que le sortilège prenait de l’ampleur, Harry sentit une certaine fatigue le gagner. Mais il devait continuer. Ensuite, il dut faire apparaître une montre dont il changea le cours du temps en faisant tourner le sens des aiguilles dans le sens inverse pendant cinquante fois. Il devait absolument se concentrer s’il ne voulait pas commettre une erreur. Vers le milieu de l’opération, il sentit sa fatigue grandir. Le sortilège lui demandait beaucoup de son énergie magique. Il fit donc appel à Boubou pour l’aider. Celui-ci insuffla de sa propre magie à Harry pour l’aider à continuer. Au bout de deux heures, le jeune sorcier était épuisé. Boubou l’aida à sortir de la salle. Tout le monde se précipita vers eux. Sangoku tendit un senzu à Harry. - Harry, croque ce haricot magique, il t’aidera à reconstituer tes forces. - Il a réussi ou pas le morveux ? demanda Vegeta avec impatience. - Vegeta, cette salle doit servir à l’entraîner lui, pas toi, lui signala gravement Piccolo. - Et alors, je veux en profiter tant qu’il est là. Dès que Sangoku et lui auront passé une journée dedans, je veux y aller. - Ouais, youpi, je t’accompagne papa. Et Sangoten aussi. On pourra s’entraîner comme ça, dit Trunks. - Je n’ai jamais dit que vous m’accompagneriez, dit avec dédain Vegeta. - Papa, tu as dit que tu t’occuperais bien de nous. Et il serait dommage qu’elle apprenne que ton mauvais caractère est revenu, dit innocemment son fils. - Non mais tu me fais du chantage, espèce de sale vaurien, s’emporta Vegeta. Je suis ton père tout de même. - A propos maman m’a donné un micro tout petit pour nous surveiller. Il serait dommage qu’elle t’entendre, souligna encore son fils. Vegeta serra les dents et les poings de rage. D’où son fils pouvait tenir une pareille perfidie ? Il était bien le fils de sa mère. Il finit par abandonner. Sangoten et Trunks hurlèrent de joie. Le prince des guerriers de l’espace allait devoir supporter pendant cinquante ans son fils et le fils de son pire ennemi. Tout le monde rigola alors que Harry retrouvait ses forces. Dendé avait pénétré dans la salle et vérifiait son bon fonctionnement. - Harry, je te félicite, tu as réussi. Dès aujourd’hui, tu vas pouvoir débuter ton entraînement avec Sangoku. N’oubliez pas, pas plus de vingt-quatre heures. Il est midi, demain à la même heure, vous devez être ressortis. Et vous devrez attendre vingt-quatre nouvelles heures avant d’y pénétrer, indiqua cérémonieusement Dendé. Harry et Sangoku entrèrent dans la salle. Le guerrier de l’espace expliqua au jeune sorcier le but de l’entraînement qu’il allait subir. En l’entendant, Harry pâlit. Sangoku lui expliqua aussi les conditions climatiques extrêmes de cette salle. En effet, en journée, cette salle pouvait atteindre les cinquante degrés et le soir, la température pouvait chuter jusqu’à moins quarante degrés. Harry n’en crut pas ses oreilles quand son maître lui souligna que pendant quelques années, ils ne s’entraîneraient que la nuit. - Alors, Harry Potter, toujours partant ? demanda un Sangoku tout content. - Heu … je dois répondre tout de suite, hésita Harry. - Je comprends que tu ne sois pas habitué à de tels efforts, mais si tu veux rentrer chez toi, ce sera à ce prix. Et puis comme je l’ai dit à Sangohan, tu as un fort potentiel qu’il me tarde de te faire découvrir. Et après tes cent ans d’entraînement, j’aimerais un combat contre toi. - Avoues, c’est pour ça que tu veux m’entraîner, dit Harry avec compréhension. - Disons que c’est une raison, mais il y en a une autre qui concerne une demande que j’ai faite au vieux kaïoshin du monde des morts. Et si il respecte ma demande, le fait de t’entraîner est aussi une bonne chose pour moi. Bon on commence. Et l’entraînement débuta. Harry dut apprendre les bases des arts martiaux sous la férule de Sangoku. Une chance pour lui, le guerrier de l’espace était un professeur compréhensif. Les séances d’entraînements commençaient par de longues courses à pieds, des étirements, de la méditation et les bases de différents arts du kung-fu. Pendant plus de deux ans, Harry apprit. Il eut beaucoup de moments doutes et de souffrance. Jamais son corps n’avait été soumis à si rudes épreuves. Sangoku n’avait pas signalé à son élève que dès leur premier mois dans la salle, il avait programmé la machine gravitationnelle. Si il y a bien une chose que l’on ne pouvait reprocher à Sangoku, c’était que quand il était sûr d’un fait, il se donnait les moyens d’avoir raison. Au début de la troisième année, Sangoku confectionna pour Harry un costume semblable au sien. Il était composé d’un kimono de combat orange, d’un t-shirt, de bracelets et de bottes en pierre. Quand Harry vit les vêtements en pierre, il crut à une mauvaise plaisanterie de son maître. Mais celui-ci avec tout son sérieux lui conseilla de les enfiler. Il lui expliqua que ces vêtements étaient mieux adaptés qu’une carapace de tortue. Pour l’instant, ces vêtements ne pesaient qu’une dizaine de kilos. Et au fur et à mesure du temps que Harry forcirait dans la salle, il en changerait. Sangoku profita de ce fait pour augmenter de deux G la gravité de la salle. Harry ressentit un certain malaise à bouger convenablement avec ses nouveaux vêtements. Sangoku le rassura en lui disant qu’avec le temps, il finirait par s’y habituer. A partir de cet instant, le guerrier de l’espace décida qu’ils ne s’entraîneraient que la nuit. Comme si dans la Salle du Temps, l’on pouvait parler de nuit. La salle était toujours éclairée. Il fallait se réguler par rapport aux énormes horloges qui trônaient dans le palais qui leur servait de dortoir. Et pendant huit ans, ils ne s’entraînèrent que de nuit. Harry tomba souvent malade tant son corps avait du mal à ces conditions de vie extrême. Et la salle n’offrait pas vraiment d’activités divertissantes. Il eut souvent le temps de penser à sa vie. Mais ce n’était que de courts passages à vide car son entraînement lui demandait toute sa concentration. Au début de leur dixième année, ils reprirent une vie normale en recommençant à travailler de jour. Sangoku jugea Harry suffisamment prêt physiquement pour l’entraîner à apprendre la Vague Déferlante. Pour commencer, le guerrier de l’espace commença par des heures de méditation afin que Harry ressente son énergie intérieure. Comme Sangoku le lui expliqua, le corps humain est composé d’une énergie qui l’entoure. S’adaptant au cas du jeune sorcier, il lui expliqua que cette énergie devait être présente en lui sous forme de magie. Il devait juste maintenant apprendre à la canaliser pour la faire ressortir sans un intermédiaire. Harry le comprit immédiatement, et ils passèrent la plus grande partie de leur entraînement à concentrer l’énergie du jeune homme. Au bout d’un an, Harry parvint à lancer sa première vague déferlante. Et il dépassa les espoirs de Sangoku en faisant surgir son aura de combat. Le maître se retint de le féliciter et le poussa à s’entraîner encore plus. Désormais, ils feraient souvent des combats. Harry apprit ainsi à augmenter la vitesse de ses coups, ses sens s’étaient développés à l’extrême. Ils se livrèrent même à des combats où Harry avait les yeux bandés. Comme lui souligna Sangoku, il devait apprendre à ressentir les énergies autour de lui. Et pendant trente-cinq ans, Sangoku entraîna Harry à un rythme effréné, tantôt de jour, tantôt de nuit. Cependant, Sangoku n’oubliait pas que Harry était un sorcier. Et il arrivait que le guerrier demande à Harry de s’entraîner avec sa baguette en jetant les sorts offensifs et défensifs qu’il connaissait. Au début cette requête intrigua Harry qui se plia à la demande de son maître. Il s’entraînait donc à jeter des sorts. Il consultait aussi souvent le livre de magie que lui avait laissé Dendé. Et il apprit certains sorts intéressants. Quand Sangoku jugea suffisant les connaissances acquises, il décida de passer au stade suivant. - Harry, je dois reconnaître que tu m’impressionnes. Tu t’es parfaitement bien conduit. Il est temps de passer à ton véritable entraînement. - Hein ?! Quoi ?! furent les seuls mots que purent dire Harry. Sangoku s’amusa de l’expression de son disciple. - Je vais t’expliquer. Actuellement, l’humain le plus puissant dans ce monde est Krilin. Et tu es à son niveau. Mais pour rentrer chez toi, il te faut atteindre le niveau des guerriers de l’espace. Je vais te faire une petite démonstration. Sangoku s’éloigna un peu de Harry. Le guerrier de l’espace se concentra à peine quelques instants avant que Harry ne ressente une immense vague d’énergie envahir la salle. Il regarda alors la transformation de son maître tout en se protégeant. D’un coup, les yeux noirs de Sangoku devinrent bleus, ses cheveux noirs se dressèrent sur sa tête pour devenir blond peroxydés et son aura était d’une couleur doré. Sangoku lui apprit que c’était le premier stade des supers guerriers de l’espace. Se concentrant de nouveau, Sangoku changea à nouveau. Une nouvelle vague d’énergie envahit la salle qui trembla sur ses fondations. Les cheveux blonds de son maître étaient encore plus dressés sur la tête de celui-ci et désormais des vaguelettes d’énergie bleues l’entouraient. Il s’agissait de la deuxième transformation. Puis vint la troisième transformation. Sangoku poussa un long hurlement qui résonna dans toute la salle silencieuse. Son énergie explosa et éjecta Harry sur plusieurs mètres. Il se releva difficilement. Il ne vit pas la transformation de son maître mais il sentit l’énergie de celui-ci qui l’atteignait par vagues puissantes. Au bout de quelques instants, Sangoku lui demanda de s’approcher. Harry arriva en courant lentement. Il le vit alors et le contempla avec ferveur. C’était comme quand il l’avait vu dans le dessin animé. Mais le phénomène était encore plus impressionnant puisqu’il y avait assisté de près. Il détailla Sangoku. Une longue crinière dorée lui tombait jusqu’aux fesses, tout son corps ruisselait d’énergie, ses yeux bleus étaient encore plus perçants, et son aura était grandiose, plus brillante, plus puissante. Il avait devant les yeux ce qui l’espérait atteindre pour vaincre Voldemort et protéger son monde. - Tu sais maintenant la différence entre agir consciemment et inconsciemment. Quand tu es arrivé ici, tu as laissé ta magie latente agir d’elle-même. Mais pour retourner chez toi, il te faudra agir de façon consciente. Et le meilleur moyen d’y arriver est parvenir à ce stade. Je te montre. Sangoku se concentra très fort sur sa puissance de super guerrier et parvint à créer un trou dimensionnel qui donna sur l’extérieur de la salle. Harry put voir alors l’extérieur du temple de Dendé. Son maître lui expliqua qu’il s’y était entraîné quand il avait appris que Sangoten et Trunks y étaient parvenus en fusionnant. Le fait avait représenté à un challenge au guerrier de l’espace qui s’y était entraîné. Harry comprenait mieux. Puis Sangoku revint à son état normal. - Harry, tu es suffisamment entraîné pour atteindre le premier stade. Pour cela, il faut que tu te concentres sur ta colère. Il faut que tu la laisses t’envahir. Tu dois la sentir te posséder. Tu m’as déjà dit que tu l’avais senti en toi. Alors maintenant, je veux qu’elle te domine totalement. Je veux que tu penses à toutes les choses affreuses que tu as connu, que tu as accumulé et que tu les laisses exploser. Vas-y ! Le jeune sorcier ne se fit pas prier. De la colère, il en avait à revendre. Malgré quarante-cinq ans passés dans cette salle, il n’avait pas oublié les raisons qui le poussaient à autant souffrir. Il avait un mage noir surpuissant, pratiquement immortel à vaincre. Un mage qui l’avait privé de vie. De sa famille. Un mage qui n’hésiterait pas à tuer pour le tuer lui. Un mage noir qui n’aurait aucune pitié pour parvenir à ses fins. D’un coup, toutes les années de frustrations, de doutes, de peines envahirent l’esprit du jeune sorcier. Et il eut un blanc. L’énergie du jeune sorcier explosa. Son aura, claire depuis quelques années, devint soudainement verte. Ses yeux verts flamboyèrent comme deux émeraudes incandescentes. Ses cheveux noirs se dressèrent sur sa tête en épis et ils prirent une couleur verte flamboyante. Harry poussa un long cri. Il ne tint que quelques secondes avant de tomber dans les pommes. Sangoku s’attendait à cette réaction. Il recueillit le jeune homme pour l’allonger dans son lit. Le guerrier de l’espace était fier de son apprenti. Harry dormit toute la journée. Le lendemain, son maître le félicita. Harry avait réussi. Il était maintenant indispensable que Harry apprenne à gérer sa colère de façon croissante afin de garder son état de Super Sorcier comme le nomma Sangoku. Harry s’appliqua de son mieux, mais il lui fallut six mois pour réitérer son exploit. Et durant les quatre années et demie qui leur restèrent, Harry apprit à vivre en tant que Super Sorcier. Il développa encore son énergie et ses aptitudes au combat. Il portait désormais des vêtements qui pesaient une centaine de kilos, mais cela ne l’entravait plus. La machine gravitationnelle était bloquée sur cent-soixante-dix G. Et un bon matin, Sangoku annonça à Harry qu’il était temps pour eux de sortir pendant vingt-quatre heures. Quand ils parurent, Vegeta s’impatientait. Tout le monde fut frappé par les changements que Harry avait subis. Il ne comprit pas leur réaction jusqu’à ce que Dendé fasse apparaître une glace. Le jeune sorcier ne se reconnut pas. Quand il était arrivé, il avait toujours eu une image plus ou moins claire de son apparence. Tout le monde soulignait qu’il était un adolescent chétif, à l’air un peu maladif et assez peu nourri. Mais l’étranger que lui reflétait la glace ne lui ressemblait. Celui-ci portait des vêtements élimés, avait un visage dessiné dur, des muscles saillants. Et il avait une drôle de coupe avec ses cheveux verts et ses yeux verts iridescents. Harry ne se reconnut nullement dans le miroir. Vegeta pesta et entra dans la salle, suivi par les deux galopins qui lui collaient aux basques. Sangoku conseilla à Harry de reprendre son état normal et demanda à Dendé de réparer leurs tenues. Le namek s’exécuta. Puis le guerrier de l’espace annonça cette journée comme étant celle de repos. Il conseilla à Harry de visiter leur monde. Lui-même devait rentrer la maison afin de rassurer sa femme. - Sangoku, une chose, tu pourras m’apprendre le déplacement instantané ? - Je croyais que tu le connaissais déjà, dit Sangoku interloqué. - En fait je viens de comprendre quelque chose qui m’échappait juste là. Le transplanage se base sur les chemins de ma magie. Alors que ton déplacement instantané se base sur l’énergie véhiculé par chaque individu. Et je crois que cela pourrait m’aider. - Bien, je suis fier de toi. Tu as compris la différence entre l’aura émise par le corps naturellement et la magie. Je te l’apprendrais. Allez à demain Harry. Puis le guerrier de l’espace rentra chez lui. Harry se tourna vers Piccolo et Dendé. - J’aurais besoin de vous parler en privé. Dendé sembla deviner les interrogations de Harry et le conduisit dans une salle vide du temple. Ils s’assirent à une table. - Parles Harry, dit Piccolo avec un air sérieux. Harry prit une profonde inspiration avant de commencer à parler. - Pendant mon entraînement, j’ai appris à méditer. Et comme vous le savez, je suis au courant de ce qui doit se passer cette année jusqu’à ce que je sois victorieux sur Voldemort. Pendant mes méditations, j’ai appris à être en osmose avec moi-même afin d’acquérir suffisamment de puissance. Mais j’ai aussi ressenti … - Le morceau d’âme de ton ennemi en toi, devina Dendé. Nous nous en sommes doutés. Et cela te pose un problème car tu te demandes si cela ne contribue pas à ta puissance actuelle. Et comme la prophétie te désignant comme celui qui devra tuer Voldemort avec un pouvoir qui l’ignore et qu’il t’a marqué comme son égal, tu te demandes si vous êtes du même niveau. - Exactement, avoua Harry. - Pour te répondre franchement, dit Piccolo, c’est une sujet sur lequel nous spéculons depuis vingt-quatre heures tous les deux. Ton cas est unique. Logiquement, toute créature est sensé n’avoir qu’une seule âme. Mais toi, depuis des années, tu portes une partie d’une autre âme. Et cela te confère une plus grande puissance magique. Si l’on part du principe que ce mage noir est vraiment puissant puisqu’il a réussi à rendre divisible ce qui est indivisible, alors oui il est actuellement plus puissant que toi. - Je me doutais de la réponse, dit Harry. Même si je l’affronte avec seulement l’enseignement de Sangoku, il sera capable de se défendre. - Je suis désolé Harry, dit Dendé penaud. Mais un être capable de diviser son âme en sept parties est un être avec un fort potentiel de combat. Une chance pour toi, il ne sait se servir que de la magie. Toi, tu as élargi tes horizons. Tu as désormais un arsenal varié. Tu te déplaces plus rapidement que n’importe quel humain sur Terre, tu peux utiliser ton énergie spirituelle plutôt que ta magie, tu as des avantages qu’il n’a pas. - Peut-être, mais il reste puissant. Même si je détruis les autres morceaux de son âme. - Il faudrait que nous fassions un test pour confirmer, dit soudain Piccolo. Attendez-moi, je vais chercher Sangohan. Le namek se leva et s’envola en direction de son pupille. Harry était légèrement abattu. Toutes ces années d’effort, et en fin de compte pourquoi ? Il revenait au point de départ. Voldemort restait un mage noir très puissant, et Harry doutait de pouvoir empêcher tout le monde de mourir dans la bataille finale. Le namek et le fils de Sangoku apparurent au milieu de ses réflexions. - Bonjour Harry, heureux de te revoir, salua Sangohan. Je vois que mon père a bien pris soin de toi. Et tu as grandi. Piccolo m’a expliqué votre problème. Quelle est ton idée ? - C’est pour une confirmation. J’aimerais que tu lances une Vague Déferlante sur Harry. Harry tu te protégeras avec un sort de bouclier. Es-tu d’accord ? Le jeune sorcier acquiesça. Ils sortirent sur la terrasse du temple. Sangohan se transforma en super guerrier tandis que Harry se préparait. Puis Sangohan se concentra et envoya une puissante Vague Déferlante. Harry fit apparaître devant lui un puissant bouclier qui l’engloba complètement. Mais ce bouclier était assez différent car des vaguelettes d’énergie le parcourraient. Le guerrier de l’espace tint son attaque quelques minutes avant de s’arrêter. La conclusion s’imposait à Harry. Voldemort pourrait résister. Le jeune sorcier était confus. Il avait envie de hurler son désespoir. Les deux nameks semblèrent le ressentir ainsi que Sangohan. - Ecoute Harry, tu dois avoir confiance en toi, soutint Sangohan. Je sais ce que c’est de se retrouver face un adversaire plus puissant que soi. Sache que ce qui perd ce genre de tyran est leur confiance absolue en leur pouvoir. Il faut que tes convictions soient plus fortes et tu vaincras. Et puis n’oublie pas que tu es déjà au courant de ce qui doit se passer. - Pensez-vous que je puisse entraîner mes amis ? demanda Harry. - Mais tu sais que tu ne pourras pas reproduire dans ton monde tout ce que tu as appris ici. Si tu dois entraîner tes amis, tu devras t’y prendre de manière normale, lui expliqua Piccolo. - Mais je pourrais emprunter le livre de magie d’ici, dit Harry avec espoir. - Je t’en ferais une copie, promis Dendé. Maintenant repose toi. Profite de cette journée de repos. Harry se sentit un peu soulagé. Il décida de tester un peu ses nouvelles connaissances. Il prit son envol et se laissa porter par le vent. La sensation était différente que dans celle dans la Salle du Temps. Puis il fit éclater son énergie normale et s’amusa à voler autour du monde dans un sens comme dans l’autre. Il s’amusa follement. Il plongea même dans l’océan pour sentir si ses gestes étaient entravés. Il constata avec joie qu’il pouvait se mouvoir en toute sérénité. Il constata aussi qu’il pouvait retenir sa respiration pendant une heure. Il voulut aussi tester sa force. Il trouva une grosse baleine et la souleva sans effort apparent. Il était devenu très puissant et très fort. Il émergea sur une plage et tenta une nouvelle expérience. Il se positionna comme pour un départ de sprint et s’élança. Il courait à une vitesse hallucinante. Tous ses sens en éveil, il évita facilement chaque obstacle qu’il trouva sur sa course. Il avait hâte de rentrer dans son monde pour montrer à ses amis ses nouvelles prouesses tant physiques qu’énergétiques. Alors que le soleil déclinait, il se décida à rentrer au palais de Dendé. Piccolo et Dieu l’attendaient. Ils mangèrent tranquillement et Harry décida de se coucher tôt. Curieusement, il avait l’esprit en paix. Il ne ressentait aucune appréhension. Il s’endormit en paix en pensant à Ginny. ************ Au même instant, au Terrier, la nuit était tombée. Ginny venait de s’endormir l’esprit en paix. Depuis trois jours, elle s’était sentie mal, et d’un coup, un calme souverain s’était emparé d’elle. Elle ne pouvait pas l’expliquer mais elle sentait que son bien-aimé se portait bien. Même si elle ne ressentait plus sa présence sur Terre, elle savait qu’elle ne devait plus s’inquiéter. Bientôt Harry reviendrait, et tout serait différent. Du moins l’espérait-elle. Le lendemain, Hermione arriverait au Terrier. Elle avait averti la famille Weasley par hibou postal.
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titours07
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Shinjuki
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| Sujet: Re: Harry Potter et un nouveau destin Mar 15 Nov 2011 - 17:23 | |
| Bonsoir, merci Titou de prendre le temps de lire cette fic que j'ai terminé depuis un certain temps. Je te promets que la fin est encore plus incroyable que ce que tu peux imaginer. Les combats seront dantesques.
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titours07
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ShinichiKudo
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Shinjuki
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| Sujet: Re: Harry Potter et un nouveau destin Dim 20 Nov 2011 - 21:38 | |
| 5 – Dernières recommandations Le lendemain, Harry se réveilla d’excellente humeur. Il se sentait prêt à continuer son entraînement malgré des doutes persistants. Il avait décidé de ne pas céder à la panique. Le moment venu, il parlerait avec ses amis, ils décideraient ensemble sur la meilleure manière à agir. Il se leva tôt et se précipita vers la salle où l’attendait un repas pantagruélique. Il ne s’en était pas encore rendu compte, mais il mangeait désormais plus que Ron. Il n’égalait pas l’appétit des guerriers de l’espace, mais il pouvait leur faire concurrence. Une fois restauré, il s’installa sur la vaste terrasse du temple de Dieu et se mit à méditer. Il voulait être au mieux de sa forme. Dendé et Piccolo respectèrent sa décision. Juste avant midi, Sangoku apparut. Il était d’excellente humeur. Il avait hâte de continuer l’entraînement de son disciple. A midi pile, Vegeta, Trunks et Sangoten sortirent de la Salle du Temps. Immédiatement, Harry ressentit les changements dus à leur entraînement. Il pouvait maintenant ressentir l’extraordinaire puissance qui se dégageait de chacun des guerriers présents. Pourtant il remarqua que Vegeta était déçu. Il jeta un regard noir en direction de Sangoku et de Harry. Il partit sans un mot. Sangoku se pencha contre l’oreille de Harry. - Je suis certain qu’il est vexé parce qu’il n’a pas réussi à atteindre mon niveau de super guerrier trois, devina Sangoku. Harry ne put s’empêcher de sourire de connivence. Il en savait assez sur le prince des guerriers de l’espace pour savoir que sa fierté en avait pris un sacré coup. Ensuite, ils pénétrèrent dans la salle. Après quelques étirements, Sangoku décida de reprendre là où ils en étaient restés. Pour le moment, le guerrier de l’espace se contenta de revoir les bases avec le jeune sorcier et pour être certain que Harry maîtrisait sa première transformation. Ensuite, il décida d’apprendre à Harry le déplacement instantané. Malgré sa nouvelle condition, il fallut à Harry cinq ans pour maîtriser sa technique. Son principal problème était qu’il confondait transplanage et déplacement. Sangoku dut le reprendre plusieurs fois jusqu’à la maîtrise totale de cette technique. Puis ils passèrent à l’étape suivante. - Harry, pour cette seconde transformation, il te faut savoir véhiculer ton énergie dans l’ensemble de ton corps et à l’extérieur. Si tu laisses ton énergie circuler uniquement dans ton corps, tu gagneras en puissance et muscles. Vois-tu le défaut de cette transformation ? - Oui, dit Harry. Nos muscles sont hypertrophiés mais l’on perd en rapidité. Et on épuise plus rapidement nos réserves d’énergie. Un adversaire de première transformation pourrait nous battre à l’usure. - Donc il faut permettre à ton énergie de circuler librement hors de toi et en toi pour avoir un parfait équilibre. Et pour cette raison, la motivation est importante. Tout comme le premier stade de la transformation se base sur des sentiments forts comme la colère, pour cette seconde transformation, il te faut une motivation tout aussi grande qui te permette de garder le contrôle absolu. Comprends-tu ? - Je crois, répondit Harry. - Pour t’aider, je vais me transformer au niveau trois. Nous allons engager des combats, et il te faudra dépasser le premier stade pour arriver au second. Mais je te préviens je ne retiendrais pas mes coups. Harry et Sangoku se transformèrent. Et ils s’engagèrent sur un combat de plus de deux jours. Harry sentit bien qu’il était prêt d’y parvenir mais il semblait que quelque chose le bloqua en lui. Et il n’arrivait pas à le définir. Il s’en ouvrit à son maître. - Je pense Harry que plusieurs choses te font peur. Je ne pourrais pas toutes te les citer car toi seul peut répondre à ces questions. Mais je dirais que la première est la peur de ton combat contre Voldemort. Ensuite je crois que tu as peur de ta nouvelle force. Tu t’es toujours vu faible par rapport à des personnes plus puissantes que toi, et tu te rends compte maintenant que tu as atteint un niveau qui les égale. Ce sont deux peurs contradictoires. Seul toi peux arriver à combattre ces peurs. Cela suffit pour aujourd’hui, nous reprendrons demain. Le jeune sorcier comprit les paroles du guerrier de l’espace. Depuis tant d’années, il vivait dans l’angoisse de sa mort. Cependant Dumbledore n’était plus là et il ne savait pas encore comment gérer sa propre destinée même s’il la connaissait. Et il avait peur de rentrer. Pas pour affronter son avenir. Non, il avait peur du regard de ses amis. Il avait tant changé qu’il ne se reconnaissait pas lui-même. Il décida donc de renforcer sa concentration intérieure. Et pendant vingt ans, il s’entraîna à renforcer sa concentration tout en faisant abstraction de ses peurs. Et il parvint au second stade. Ses cheveux se dressèrent encore plus sur sa tête, ils avaient une jolie couleur verte émeraude flamboyante et les yeux du jeune homme brillaient intensément. Sangoku engagea immédiatement le combat. Leurs coups étaient puissants. Chaque choc envoyait des ondes de choc qui faisaient vibrer l’air et exploser en un grand bruit sourd. Et ils se battirent longtemps. A la fin de la journée, ils stoppèrent. Le lendemain, ils reprirent leur entraînement. Comme pour la première transformation, Sangoku insista pour reprendre à partir des bases afin que le jeune sorcier se sente bien dans sa peau. Puis le guerrier de l’espace insista pour que Harry s’entraîne aussi avec sa baguette. Le jeune homme s’exécuta, et pour la première fois, il se rendit compte de la différence. Auparavant, ses sorts de magie étaient toujours semblables à des éclairs qui jaillissaient de sa baguette. Mais maintenant, ils ressemblaient à des lasers bien droits qui frappaient juste. Sangoku comprit et poursuivit pour que Harry apprenne à contrôler la direction de ses sorts. Comme pour les boules d’énergie qu’il envoyait suivant son bon plaisir, il découvrit avec ravissement qu’il pouvait contrôler la trajectoire de ses rayons de magie. Jamais il n’avait vu un sorcier réussir ce genre de contrôle. Et Sangoku s’engagea avec le jeune homme dans des combats où celui-ci n’utilisait que sa magie sous sa forme de Super Sorcier de niveau deux. Quand il trouva Harry suffisamment prêt, le guerrier de l’espace décida de passer au dernier stade. Six ans s’étaient écoulés. - Harry, nous voilà arrivé là où tu voulais parvenir, le troisième niveau. A ce stade de ton entraînement, tu es l’humain le plus fort que je connaisse. La magie t’a particulièrement bien favorisé. Mais à partir de maintenant, elle ne te servira à rien. Désormais, ce sont tes années de pratique qui te permettront de dépasser le deuxième stade. Il te faut atteindre un niveau de conscience de toi-même parfait si tu veux atteindre le troisième niveau. Il faut que tu saches équilibrer tes points forts et tes points faibles. Je n’ai appris ma troisième forme que parce que j’étais dans le royaume des morts, et que j’ai eu le temps nécessaire pour me préparer. Pour toi, cela fait maintenant quatre-vingt-une année que je t’entraîne pour atteindre ce niveau. Maintenant, tout dépend de toi. Je vais te laisser te débrouiller seul. Puis Sangoku s’installa en tailleur et attendit. Harry avait déjà vu la transformation de son maître. Et aujourd’hui, c’était à lui de se surpasser. Il avait toutes les connaissances nécessaires. Maintenant, il devait réussir seul. Harry ferma les yeux et respira lentement. Se concentrant, il passa par sa première forme en toute sérénité. Puis, restant toujours concentré, il augmenta sa puissance pour atteindre le stade deux. Et sans problème, il resta serein. Maintenant, il devait juguler tout ce qui faisait lui pour atteindre le dernier stade. Il se concentra uniquement sur ce qu’il pourrait être à nouveau. Il se concentra sur toute l’énergie emmagasinée en lui et sur sa magie et laissa tout exploser en poussant un puissant cri. Une boule d’énergie verte explosa autour du corps du jeune homme. Il devint iridescent. Harry continuait de crier tout en restant concentré. Des vagues d’énergie s’échappaient de lui. Ses cheveux poussèrent en abondance pour descendre jusqu’aux bas de ses reins. Son aura illuminait l’horizon au loin. Ses yeux iridescents irradiaient de puissance. Ses lunettes explosèrent. Plusieurs vaguelettes d’énergie entouraient son corps. Harry venait de réussir là où Vegeta avait échoué. Le cri de Harry cessa et il contint un sourire. Le jeune sorcier regardait les effets de sa transformation. Il sentit ses cheveux qui avaient poussé. Il n’avait pas beaucoup changé par rapport à ses autres transformations. Mais il sentait son énergie et sa magie circuler dans chaque fibre de ses muscles. Il bougea lentement. Etrangement, il crut que tout était au ralenti autour de lui. Ou alors c’est qu’il percevait son environnement avec un nouveau regard. Ce qui le troubla encore plus fut le contrôle qu’il avait sur lui. Harry se retourna vers son maître avec un sourire satisfait. Sangoku souriait aussi. Il ne lui restait plus qu’à apprendre au jeune sorcier à exploiter ses nouvelles facultés et il pourrait avoir son combat. Il sauta sur ses jambes et se mit en garde. Le jeune sorcier comprit. Un combat spectaculaire s’engagea entre les deux supers combattants. Malheureusement, au bout de vingt minutes, Harry dut jeter l’éponge car il n’avait plus d’énergie. - Tu sais maintenant ce qu’il nous reste à étudier. Il va falloir que nous augmentions l’endurance de ton énergie pour que tu puisses garder cette ultime transformation sans que cela n’épuise toute ton énergie. Cela suffit pour aujourd’hui. Le jeune sorcier respirait difficilement. Sangoku l’aida à s’allonger. Il lui apporta à manger, et peu après Harry s’endormit. Il dormit deux jours de suite avant de reprendre conscience. Il s’excusa auprès de son maître qui lui signifia que c’était normal. Puis l’entraînement reprit. Au fil des années, Harry géra de mieux en mieux cette ultime transformation. Et il parvint par sa seule énergie à créer un trou dimensionnel. Lors de la dernière année, le moment que Sangoku attendait tant arriva enfin. Harry était désormais un combattant accompli. Mais avant le combat tant attendu, le guerrier de l’espace parla avec beaucoup de sérieux au jeune sorcier. - Harry, tu sais, j’ai repensé à ton histoire. Je ne sais pas si c’est comparable, mais Cell avait une particularité assez singulière. Il était constitué des cellules des meilleurs combattants du moment. Et donc il possédait en lui toutes les facultés de ces combattants. Je ne sais pas si son histoire est comparable avec celle de l’âme de ton ennemi, mais il y a de fortes chances pour que quand tu reviennes dans ton monde, Voldemort voit ses pouvoirs s’accroître. - Je l’avais un peu deviné. Ce morceau d’âme en moi s’est imprégné de mes pouvoirs. - Je le crains. Mais comparé à Voldemort, tu as la maîtrise de tes pouvoirs, lui pas. Tu as donc un avantage certain. C’est pourquoi, quand tu reviens chez toi, n’utilise tes pouvoirs de Super Sorcier que si tu n’as pas d’autres solutions. Et surtout ne les laisses jamais te contrôler. Tu es désormais l’être le plus puissant de ton univers. Et cela implique que tu as une grande responsabilité. - Celle-là s’ajoutera aux autres, dit très sérieusement Harry. - Je vois que tu me comprends. Voilà pour les recommandations. J’ai vraiment été fier de t’avoir formé. Et maintenant il est temps de tester pleinement toutes tes connaissances, dit avec un sourire gourmand Sangoku. Les deux combattants se volatilisèrent de chaque côté de la salle et se transformèrent. L’air fut soufflé autour d’eux. La salle trembla sous l’impact des deux transformations. Puis d’un coup, il n’y eut plus que le bruit sourd des coups que se donnaient les deux adversaires. Des boules d’énergie qui apparaissaient et disparaissaient. Des cris d’invocation de Vague Déferlante. La Salle du Temps ressemblait à la surface de Lune avec des cratères partout. Et pendant une semaine, les deux combattants guerroyèrent sans interruption. Ce fut finalement l’épuisement qui vint à bout des deux combattants. Sangoku était radieux. Il avait donné tout ce qu’il avait et Harry lui avait résisté sans aucune hésitation. Et jusqu’aux deux derniers jours, ils se battirent régulièrement. Jugeant qu’aucun des deux ne gagneraient, Sangoku décida de quitter la salle plutôt que prévu. Les deux combattants sortirent contents d’eux. Harry ne tarderait bientôt plus à rentrer à chez lui. Mais avant, Sangoku l’invita chez lui pour une journée de repos. Harry ne put refuser. Et au cours du repas du lendemain, il rencontra le reste des amis de Sangoku. Trunks et Sangoten l’interrogèrent la journée durant sur son monde. Harry se plia de bonne grâce au jeu des garçons bien qu’ils furent souvent réprimandés par leur mère. Le lendemain, ce fut le départ pour Harry. Avec Sangoku, ils se téléportèrent au temple de Dendé. Le namek lui offrit comme promis une copie du livre de magie que le jeune sorcier avait étudié. Harry l’en remercia. Piccolo eut un cadeau plutôt original. Il proposa de lui confectionner un costume suivant ses désirs. Le jeune sorcier s’était tellement habitué à son kimono particulier qu’il en demanda d’autres mais dans une couleur tirant sur le vert et le rouge. Piccolo lui procura alors une dizaine de vêtements et changea celui qu’il portait. Harry lui demanda aussi une cape blanche. Il rétrécit ses vêtements pour les ranger dans une bourse qu’il s’était confectionné. Puis vinrent les adieux. - Je vous remercie pour votre aide. Je suis maintenant prêt à accomplir ma destinée. Et peut-être aurez-vous un jour l’occasion de passer venir me voir, souhaita Harry. - Les voyages entre les dimensions ne sont pas très recommandés, indiqua Dendé. Et personne ici n’est un puissant sorcier pour réaliser cet exploit. Bien sûr Sangoku pourrait y arriver. Mais lui tout seul. J’ai bien peur que si nous devions nous revoir, ce se soit toit qui doive te déplacer. - Alors je repasserais un jour pour vous donner des nouvelles, promit Harry. - Harry, n’oublie pas tout ce que tu as appris ici. Et surtout sois très prudent. Tu es désormais l’être le plus puissant de ton univers. Chaque jour tu devras t’entraîner pour contrôler au mieux ta puissance. - Je sais Sangoku. Je ne l’oublierais pas. Bon, au revoir alors. Et Harry s’éloigna pour se transformer en Super Sorcier niveau trois. Sa puissante énergie se fit sentit partout sur Terre. Puis il se concentra et forma le trou dimensionnel par lequel il était arrivé. Il se laissa aspirer par celui-ci. Il quittait à regret ses nouveaux amis. - J’espère que tout se passera bien pour lui, se demanda Dendé. - Harry est un bon sorcier, conscient de ses responsabilités, le rassura Piccolo. Par contre … Et le namek se volatilisa pour attraper Trunks et Sangoten qui s’étaient cachés derrière un des piliers du temple. - Mais qu’est-ce que vous faîtes là ? demanda amusé Sangoku. - Hé bien nous voulions dire au revoir à Harry, répondit Trunks sans se laisser démonter. - Mais il est parti avant que nous puissions intervenir, ajouta Sangoten. Tu ne vas pas me punir papa. Sangoku regarda les deux garnements amusés. Harry avait fait une forte impression sur les deux garçons. Piccolo souffla, sachant très bien que les deux enfants n’auraient aucune punition. Sangoku pouvait s’avérer si naïf aux yeux de Piccolo. Le namek était certain que ces deux là prévoyaient un mauvais coup. Il avait une certaine expérience des personnalités de ces deux gamins surpuissants. Il décida de ne pas laisser passer l’affaire. - Puisque Sangoku est trop faible pour vous sanctionner, je vais m’en charger. Vous allez nettoyer le palais de fond en comble sans utiliser vous pouvoirs. Cela vous apprendra à vous cacher pour espionner. - Piccolo, tu n’as pas le droit, s’emporta Trunks. - Tu es sûr, dit le namek avec un sourire en coin. Vous voulez que l’on aille voir vos mères pour en discuter. D’ailleurs, je me demande si elles sont averties que vous vous trouvez ici. Aussitôt, les deux garçons perdirent de leur morve. Ils baissèrent la tête et acceptèrent la sanction. Nettoyer le palais sans super pouvoirs. Une corvée longue et laborieuse qui leur prendrait tout leur temps libre. Ils soufflaient de désespoir sous les rires amusés des adultes. Harry avait réussi. Il était de retour dans son monde. Il atterrit en souplesse dans sa chambre. Hedwige était toujours dans sa cage. Elle se réveilla en sursaut quand elle vit son sorcier. Elle voleta jusqu’à lui et lui mordilla fortement l’oreille pour lui signaler sa désapprobation et son inquiétude. Cependant, elle ne continua pas longtemps car son bec se fêla. Harry la prit avec la plus grande délicatesse entre ses mains et la posa sur son perchoir. - Hedwige, à l’avenir, évites de tenter de me mordre car tu te feras mal. Je vais te soigner. Ne bouge pas. Et je m’excuse de t’avoir inquiété. Harry sortit sa baguette et guérit le nez de sa chouette. Mais plutôt que de se contenter de soigner le bec du volatile, le sort le transforma légèrement. Désormais le bec du hibou était renforcé avec du diamant. Celui-ci se mettait à briller quand elle ululait. Le jeune sorcier fit une grimace d’excuse. Mais l’oiseau trouva cette guérison intéressante. Elle s’envola par la fenêtre que Harry lui ouvrit. Il faisait encore jour mais il était épuisé. Le voyage dimensionnel lui avait pris énormément de son énergie. Il enleva ses vêtements et s’endormit comme une masse. ************* Au Terrier, la plus grande confusion régnait depuis bientôt cinq jours. Hermione venait d’arriver il y a maintenant trois jours. Dès qu’elle avait appris la nouvelle, elle avait aussitôt envisagé les pires scénarios. Et depuis cinq jours, chaque membre fondait une nouvelle hypothèse. Quand Ginny avait annoncé que Harry avait disparu, Remus, Kingsley et Maugrey s’étaient rendus à Privet Drive. Quand ils arrivèrent, ils n’y avaient trouvé personne. Seule une trace de magie stagnait dans le salon que Maugrey identifia comme celle de Harry. Sinon rien d’autre. Ils avaient fait le guet le reste de la journée jusqu'au retour des Dursley. Ils s’inquiétèrent quand ils constatèrent que Harry ne se trouvait pas avec eux. Ils transplanèrent au Terrier pour confirmer les dires de Ginny. Et depuis, tout le monde était soucieux. Sauf une personne qui gardait espoir. Et aujourd’hui, alors qu’elle était dans sa chambre avec sa meilleure amie, la joie se peignit sur son visage. - Qu’est-ce qui t’arrive Ginny ? demanda Hermione. - Harry est revenu. Il est vivant, cria-t-elle. Elle se précipita vers la porte de sa chambre, l’ouvrit et cria la nouvelle partout dans la maison. Plusieurs têtes apparurent pour être sûrs d’avoir bien entendu. Personne ne se permit de douter des dires de la jeune fille rousse. Et de nouveau, les mêmes sorciers que la dernière fois se proposèrent de vérifier l’information. ************ Dans une chambre sombre se reposait le Seigneur des Ténèbres. Dans deux jours, il réunirait ses mangemorts pour envisager ses futurs plans de conquête. D’un coup, il sentit un flux d’énergie le submerger. Jamais il n’avait ressenti une telle puissance. Et curieusement, elle semblait émaner de lui. Quelle sorte de magie pouvait bien être à l’œuvre ? Quel sorcier oserait s’en prendre directement lui ? La réponse lui fut évidente. Mais pourtant il fermait son esprit à Potter depuis l’affaire du Ministère. Alors comment ce gringalet pouvait l’atteindre ? Aurait-il eu accès à des connaissances magiques que lui ignore ? Impossible. Lui seul avait parcouru les chemins inconnus et interdits de la magie. Mais alors quelle était cette puissance qui l’envahissait et qui semblait provenir de lui ? Il appela son fidèle second. - Severus, ici, tout de suite, j’ai besoin de toi, susurra-t-il en appuyant sur son bras. Aussitôt le maître des potions apparut devant lui en s’inclinant. - Maître, vous m’avez mandé ? - Il m’arrive quelque chose d’étrange. Et je crois que c’est en rapport avec Potter. Tu m’as certifié qu’il n’avait aucune disposition pour l’Occlumancie ou la Legilimancie. - Je peux vous le certifier, jura Severus Rogue. Voldemort plissa les yeux et fixa son fidèle second. Severus releva la tête pour affronter la tête inhumaine de son maître. D’un coup il recula de terreur. - Maître, votre corps … il est …embrasé, bégaya le pauvre sorcier. - Que me chantes-tu là ? questionna Voldemort en se levant brusquement. Aussitôt une boule d’énergie partit de la main gauche du Seigneur des Ténèbres et creusa un profond trou dans le sol. Voldemort était stupéfait et Severus atterré. Le mage noir leva sa main pour l’examiner. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait mais cela lui plaisait beaucoup. Il leva sa main et conjura le sort de destruction. Aussitôt, un rayon mauve sortit de sa main et détruisit le mur en face de lui. Un sourire horriblement cruel se dessina sur ses lèvres. Il pouvait conjurer des sorts sans baguette. Quelle découverte intéressante ! Il congédia son second car il avait besoin de comprendre. Mais surtout il voulait savourer sa nouvelle puissance magique. Il sortit pour le trou béant et descendit de longs escaliers. Il ouvrit une porte qui menait à des cachots. Il referma la porte derrière lui. Quelques instants plus tard, des cris d’extrême de douleur se firent entendre ainsi des éclats de rire cruels et froids.
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titours07
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Shinjuki
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| Sujet: Re: Harry Potter et un nouveau destin Sam 26 Nov 2011 - 5:43 | |
| 6 – Révélations Pratiquement une semaine que Harry avait disparu, et Ginny leur apprenait qu’il était revenu. Pour éviter une éventuelle fuite d’information, Remus s’était introduit la nuit chez les Dursley et avait légèrement modifié leur mémoire. Pour eux, Harry était toujours enfermé dans sa chambre et refusait de leur parler. Et là, ils se rendaient de nouveau chez les moldus de Harry pour vérifier. Ils transplanèrent à quelques rues de la maison et attendirent la nuit. Maugrey scrutait les environs pour vérifier qu’aucun mangemort n’était dans les parages. Et la nuit finit par tomber. Les trois sorciers se glissèrent dans les ombres pour passer inaperçus. Sans rencontrer de véritables problèmes, ils pénétrèrent chez les Dursley et montèrent à l’étage pour se rendre dans la chambre du jeune homme. Au moment où Remus posa la main sur la poignée de la porte, Harry leur ouvrit en souriant. - Bonsoir, entrez vite sinon nous allons réveiller mon oncle, leur signala le jeune sorcier. Les trois sorciers se dépêchèrent de s’exécuter. Harry demanda à Maugrey d’insonoriser la pièce. Et il s’installa sur son lit. Il prit la parole. - Si vous êtes ici, c’est pour vérifier que je suis bien vivant. Qui vous a prévenu ? - C’est … - Attends Kingsley, l’interrompit Maugrey. Qui nous prouve que tu es Harry. Tu as bien… changé. - Hum, vigilance constante. Maugrey, vous êtes celui qui m’a remis la photo du premier Ordre du Phénix avec mes parents dessus. Kingsley, quand Dumbledore s’est échappé de Poudlard, il vous a prévenu d’un signe de tête que vous avez reconnu. Remus, outre le fait que tu m’as appris à me défendre contre les Détraqueurs, tu m’as redonné à la fin de ma troisième année la Carte des Maraudeurs. - C’est vraiment toi ? Mais où étais-tu donc passé ces cinq derniers jours ? Et comment as-tu su que nous viendrons ? demanda avec émotion le vieux loup-garou. - Cela fait beaucoup de questions, et j’ai peur de vous décevoir. Mais vous, comment avez-vous su que j’étais de retour ? - Ginny Weasley, indiqua l’auror noir. Elle a senti ta disparition et ta réapparition. Harry ne s’attendait pas à cette nouvelle. Comment son ex petite-amie, sa future femme, avait pu le sentir ? Il était perplexe. Mais il préféra songer à différentes choses. Et la première était qu’il avait faim. Il eut alors une idée. - Vous permettez, je veux savoir quelque chose. Dobby ! appela Harry. Immédiatement un elfe de maison apparut. - Monsieur Harry Potter a appelé Dobby. Dobby serait heureux de servir Mr Harry Potter, dit l’elfe en s’inclinant. - Je te remercie Dobby. Je m’excuse de ne pas pouvoir te prendre dans mes bras mon ami, mais pourrais-tu m’apporter à manger l’équivalent de six repas pour six personnes. - Bien sûr Mr Harry Potter. Et comme Mr Harry Potter est bon de considérer Dobby comme un ami. Et l’elfe disparut dans un pop sonore. Harry fixa de nouveau son attention sur les trois sorciers présents. Ils étaient stupéfaits par ce qu’ils venaient de voir et d’entendre. - Ecoutez, j’aurais besoin de voir l’Ordre demain au complet à part Mondigus. Je ne vais pas vous expliquer maintenant ce qui m’est arrivé, mais je vous apporterais certaines réponses. Et pour cela, il faudra que vous distrayiez l’attention de ma famille moldue. Puisque demain nous sommes dimanche, proposez-leur un voyage en montgolfière assez loin qu’ils auraient gagné. Vous pouvez arranger ça ? - Pas de problème Harry, dit Kingsley avec assurance. - Prévenez Molly de mon arrivée pour demain matin à l’heure du petit déjeuner. Et pas la peine de vous soucier de mon mode de transport, je serais me débrouiller moi-même. - Harry, dois-je te rappeler que n’étant pas majeur, tu n’as pas le droit d’utiliser la magie ? lui évoqua Remus. - Remus, il n’existe pas que la magie pour se déplacer. Et pas que les moyens moldus. Il y a d’autres façons que j’ai apprises. Mais je vous parlerais de tout ça demain. Dobby arriva sur ces entrefaites avec une assiette. Harry s’en saisit avec avidité et la dévora come s’il n’avait pas mangé depuis quatre jours. - Harry, ça va ? demanda à nouveau Remus. - Oui, assura le jeune homme. Dobby tu peux m’apporter le reste ? Ah oui prévenez Molly de faire à manger en quantité car je serais affamé en arrivant chez elle. C’est l’une de mes nouvelles particularités. Et demandez à Hermione si vous pouvez vous rendre chez elle afin de récupérer la télé de ses parents. Et je crois que c’est tout. L’elfe de maison revint avec deux plats pour Harry. Celui-ci les engloutit tout aussi rapidement sous les regards ébahis des sorciers. Et Dobby repartit. - Vous désirez autre chose ? demanda Harry. - Heu … non, dit Maugrey. Nous te laissons manger en paix. A demain. Au moment où les sorciers quittaient la pièce, Dobby revint avec de nouveaux plats. Harry pria l’elfe d’attendre. Le jeune sorcier se concentra et scruta les environs pour sentir les énergies des trois sorciers. Celles-ci s’éloignaient au loin. - Parfait. Dobby, tu vois mon ami Ron Weasley ? Il a une sœur, Ginny, j’aimerais que tu la contactes discrètement et que tu me l’amènes. Tu peux le faire ? - La très jolie demoiselle rousse avec laquelle Mr Harry Potter entretenait une liaison romantique. Dobby la connait. Dobby la ramènera à Mr Harry Potter. - Je ne veux pas que tu la forces. Mais avant toute chose, tu peux me ramener à manger. L’elfe disparut avec les plats vides. Le jeune sorcier avait réfléchi à toute vitesse quand il avait appris que Ginny avait senti sa disparition. Il devait résoudre ce mystère sur le champ. Quelque chose au fond de lui-même lui disait que c’était important. Et ce n’était pas sa curiosité pour une fois. L’elfe revint quelques instants plus tard avec cinq assiettes de tartes. Le jeune homme prit le temps de les savourer. Et l’elfe repartit à nouveau avec les plats vides. Et l’attente commença pour Harry. Au Terrier, les trois sorciers venaient d’apparaître dans le salon des Weasley. Aussitôt ils furent assaillis par la famille et les membres présents. Cependant, au vu de la tête des sorciers, quelque chose semblait les contrarier. Ils affichaient une mine lugubre, comme s’ils n’aimaient pas ce qu’ils avaient vu. Arthur demanda le silence. - Bon, dîtes-moi, est-ce que Harry va bien ? - On peut le dire dans ses termes, dit Remus avec une moue dubitative. Il veut voir l’ordre demain à part Mondigus. Il vous prévient Molly de préparer beaucoup à manger, et Hermione, il nous demande de t’accompagner chez toi pour prendre une télévision. - Et comment viendra-t-il ? demanda Ron. - Il nous a dit qu’il se débrouillerait sans magie et sans moyens moldus, répondit lugubrement Maugrey. D’une même voix, tout le monde s’étonna. Se débrouiller sans magie, passe encore. Mais sans prendre de moyens de moldus. Harry serait-il tombé sur la tête ? fut la question que tout le monde se posa. Sauf Ginny. Elle avait entendu l’essentiel, son Harry était vivant et bien portant. Le reste n’avait que peu d’importance. Et elle le verrait le lendemain. Elle avait hâte de se confronter à lui et à son histoire. Elle salua tout le monde pour monter se coucher. Elle se changea pour enfiler un pyjama. Hermione vint frapper à la porte pour s’assurer de la jeune sorcière. Celle-ci la rassura. - J’ai juste besoin de dormir. Demain il me faudra affronter le Survivant, et certainement vous par la suite, dit-elle en souriant. Depuis que Hermione était arrivée, elle ne comprenait pas les allusions déguisées de son amie. Et Ron aussi. Ils étaient perplexes par rapport au comportement de la jeune fille rousse. Hermione referma derrière elle et éteignit sa lampe. Au moment où Ginny commençait à dormir, elle sentit quelque chose tirée sur sa couverture. Une petite voix fluette lui parlait dans le noir. Elle alluma la lumière à contrecœur. Elle se redressa pour voir au pied de son lit un elfe qui la regardait avec fascination. Elle le reconnut immédiatement. - Dobby !!! s’exclama-t-elle doucement. Et elle sauta de son lit pour le serrer contre elle. Si l’elfe avait pu rougir comme un humain, il serait devenu tout rouge. Avant que celui-ci ait pu reprendre son souffle, Ginny parla. - Si tu es ici, c’est que c’est Harry qui t’envoie. Est-ce que tu peux me transporter jusqu’à lui ? - Miss Weasley me facilite ma mission. Mr Harry Potter m’a demandé de vous emmener auprès de lui. Mr … - Très bien Dobby. Alors fais-le. La jeune femme tendit sa main à l’elfe qui la saisit. Et ils disparurent dans un pop sonore. Dans sa chambre, Harry méditait. Une heure s’était écoulée depuis que les trois sorciers l’avaient quitté. Le jeune homme réfléchissait au discours qu’il sortirait à la jeune sorcière. Il ne voulait pas la brusquer alors que sa seule intention était de comprendre comment elle l’avait senti. Mais il craignait aussi de revenir sur sa décision en la revoyant. Plus que tout, il voulait la protéger même si il savait que Ginny ne supportait pas cette attention exagérée. Il l’avait d’ailleurs bien compris en repensant à certains passages du dernier tome qui retraçait son futur périple. Il sentit, bien avant qu’ils n’apparaissent devant lui, les énergies de l’elfe et de la jeune sorcière. Il se releva rapidement. Au même instant ils apparurent. La chambre était plongée dans le noir, mais la lune éclairait la pièce. Et sans un mot, le fixant à peine, Ginny se précipita contre Harry pour le saisir. Elle eut l’impression de heurter un mur de pierre et retomba lourdement par terre. Elle se frotta une partie du visage et le thorax. Harry paniqua. - Je suis désolé Ginny, mais tu m’as un peu surpris. J’aurais dû te prévenir, s’excusa le sorcier. - Tu es entouré d’une protection ou quoi ? demanda-t-elle durement. Et tu parais plus grand depuis la dernière fois que nous nous sommes vus. - Non, ce sont mes vêtements, expliqua Harry en lui tendant une main pour l’aider à se relever. Elle s’en saisit mais remarqua que Harry ne faisait rien pour la saisir aussi. Il semblait même assez hésitant, craignant quelque chose. - Tu pourrais allumer, s’il te plaît ? demanda-t-elle quand elle fut debout. Le jeune homme alluma sa lampe de bureau. Ginny put enfin le contempler. Et elle resta sans voix. Harry semblait avoir grandi de quelques centimètres. Il avait un visage plus carré. Ses bras nus laissaient voir désormais des muscles parfaitement dessinés, et une impression de puissance se dégageait de lui, différente de celle de Dumbledore. La jeune femme fut estomaquée. Elle se demandait vraiment si le Harry présent devant elle était le Harry qu’elle avait connu. Mais en tant que femme, elle ne pouvait détacher son regard des muscles saillants des bras du jeune sorcier. Il semblait avoir forci de partout. Malgré son vêtement étrange, ceux-ci laissaient deviner une musculature toute aussi impressionnante. Et de la surprise, elle passa à un regard contemplatif et appréciateur. Et après examen, un nouveau regard s’alluma dans ses yeux, un regard de concupiscence. Harry ne comprit pas ce regard. Jamais Ginny ne lui avait lancé un tel regard. Et il en fut un peu effrayé. Il eut l’impression de se retrouver face à un monstre prêt à le dévorer. Ou plutôt face à un Voldemort prêt à le tuer. Il ne savait pas très bien. Il se racla alors la gorge pour ramener Ginny à la réalité, dérangé par cet étrange regard. - Dobby je te remercie, dit Harry. Tu peux nous laisser, mais restes dans les environs pour ramener Ginny chez elle. - Oui Mr Harry Potter, Dobby restera vigilant. Miss, Dobby reste à votre service pour vous ramener. La jeune sorcière n’avait absolument pas fait attention à l’échange qui venait de se passer. Elle était littéralement hypnotisée par le corps parfait de son sorcier. Dobby dut tirer deux fois sur la manche du haut de pyjama de la jeune femme pour qu’elle reprenne pied sur terre. - Excuse-moi, j’avais l’esprit ailleurs, indiqua-t-elle en rougissant très fort. Dobby réitéra sa proposition puis Harry le congédia. Et ils retrouvèrent seuls. Aucun n’osa commencer à parler tout de suite. Trop de faits, nouveaux ou anciens, se mélangeaient dans leurs esprits. Harry prit l’initiative en même temps que Ginny. Ce simple fait les fit rire tous les deux. Galant, le jeune homme lui céda la parole. - Harry, je suis au courant de toute ton histoire, dit-elle sans équivoque. - Toute mon histoire ? interrogea Harry. Qu’entends-tu par là ? - Je suis au courant de toute ta vie depuis ton enfance. Et je suis au courant pour cette année, Monsieur qui a une partie de l’âme de Voldemort en lui, dit-elle en désignant la cicatrice sur le front. Harry en tomba des nues et se laissa tomber sur son lit sans penser à retenir sa force. Celui-ci ne résista pas au poids du sorcier et céda. Un grand fracas se fit entendre dans la pièce. Le lit était replié en deux au-dessus du sorcier. Il s’inquiéta immédiatement de la réaction de sa famille. Mais au bout de quelques minutes de silence angoissantes, les deux jeunes gens se sentirent rassurés. Le sort de Maugrey était encore actif. Harry se releva précautionneusement. Ginny était atterrée et amusée. - Comment ? demanda le jeune sorcier. Et la jeune femme lui expliqua l’histoire du hibou et du colis. Harry n’eut pas besoin de la suite pour comprendre. Un nouvel élément venait s’ajouter en la présence de Ginny. - Et donc ?! - Et donc, je vous accompagnerais, dit-elle. Et pas la peine de chercher à me convaincre. Tu as bien vu que de toute façon je risquerais ma vie à Poudlard en rentrant en résistance. Peut-être que les punitions de Rogue nous épargneront, mais il s’avère que son rôle est crucial. Et comme je suis au courant, je ne crois pas judicieux de me mettre de côté. Tu sais que j’ai un fichu caractère, et si tu m’éloignes de toi alors que je sais la vérité, je risque d’exploser pendant que je serais à Poudlard. Je suis une Weasley, future Mme Potter. A toi de voir, dit-elle avec un grand sourire victorieux. Harry avait déjà compris bien avant la fin de l’explication de la jeune sorcière. Avec cette révélation, toute la donne était faussée. Il faudrait revoir toutes les répercussions de ce changement. Il faisait les cent pas, essayant d’envisager différents scénarios. La jeune sorcière eut la bonté de le laisser cogiter sans rien dire. Mais elle savait qu’elle avait déjà gagné. Elle participerait à l’aventure. Et surtout, elle pourrait reprendre là où elle en était restée avec son sorcier. Après de longues minutes de réflexion, Harry avait pris sa décision. - Bon je n’ai pas le choix. Il faudra tout de même en parler avec Hermione et Ron. - Ne t’inquiètes pas, j’ai préparé le terrain. Et durant tout le temps où tu as disparu, j’ai cherché à comprendre comment il se faisait que j’avais senti ta disparition et réapparition. Une seule conclusion s’impose. Tu connais aussi ton avenir, et donc notre avenir, je me trompe ? Décidément, la jeune sorcière le laissait sans voix. Il lui demanda de réparer son lit pour s’asseoir afin de s’expliquer lui aussi. Et pendant deux heures, il lui raconta sa vie des six derniers jours et la mystérieuse livraison de livres. La jeune femme n’en revenait pas. Harry parti dans un monde parallèle, Harry Super Sorcier, Harry revenu de lui-même sans magie. Elle avait beaucoup de mal à croire cette histoire. Bien que depuis qu’elle avait lu la vie de son sorcier, un fait indiscutable revenait souvent, Harry avait un don pour réussir là où tout le monde échouait, et ce depuis la naissance. Prenant en compte cette donnée, Ginny finit par estimer l’histoire plausible. - Et tu comptes tout raconter demain ? - Non, pas tout, juste ma disparition. A Hermione et Ron, je leur dirais toute la vérité. Mais dès demain, il me faudra prendre certaines graves décisions. - Comme par exemple ta tentative pour te sauver de chez ta famille moldue. - Exactement. Il faut que cette partie concorde afin que Voldemort croie qu’il ait presque réussi. Et afin qu’il interroge à nouveau Ollivander pour se mettre à la recherche de la Baguette du Sureau. - Harry, tu te rends compte que tu ne pourras pas sauver tout le monde. Je pense à Rogue, au père de Tonks et à tant d’autres qui seront en fuite. - Si tu crois que je n’y pense pas. Cette pensée m’obsède. - Et tu comptais profiter de tes nouveaux pouvoirs pour les transmettre à Hermione et à mon frère. Je suis d’accord mais je crois qu’il y aura des morts indispensables. - Tu n’y penses pas ? Serais-tu folle ? Est-ce que tu penses à ta famille ? Est-ce que tu penses au petit Teddy ? - Je le sais, et j’y ai réfléchi longuement figures-toi. Mais si nous changeons trop le futur, je pense que nous commettrons trop d’erreurs. Et je parlais de morts indispensables. Le grand-père du petit Teddy doit mourir. Severus doit mourir. Et tu sais déjà pourquoi. Sans leurs morts, leurs noms n’auront aucune évocation. - Dans ce cas, laissons mourir ton frère, Remus, Maugrey, Tonks, Colin, et tout le monde. Voldemort se tue, et nous construirons nos petites vies en justifiant que leurs sacrifices étaient nécessaires. Si c’est pour me dire cela, je crois que tu peux retourner chez toi, nous nous reverrons demain, lui dit-il sèchement. - Harry, tenta-t-elle tristement. Tu ne comprends pas. Bien sûr que cela nous blessera. Bien sûr tu souffriras. Mais à vouloir changer le destin, tu risques de tout compromettre. Je ne sais pas qui nous a envoyé ces livres, mais je suis certaine qu’il y a une raison. - Il faut sauver le plus de gens possibles, et je n’en démordrais pas. Ginny souffla. Elle savait que ses paroles étaient dures et lui arrachaient son propre cœur. Mais elle s’était faite une raison. Elle comprenait pourtant Harry qui avait déjà beaucoup perdu. Et il n’était pas étonnant qu’il ait recherché un moyen de réussir sur tous les plans. Elle s’approcha encore jusqu’à lui toucher l’avant-bras. - Harry je t’aime, et je sais que tu m’aimes. Rien ne pourra changer ce fait. Je ne vais pas insister ce soir car tu es trop bouleversé. J’attendrais demain avec Hermione et mon frère pour que nous en parlions, lui dit-elle tristement. Des larmes silencieuses coulaient de ses yeux marron. Elle releva la tête de son sorcier et lui sourit malgré tout. Mais lui ne souriait pas. Elle appela Dobby, et ils s’en allèrent. Après leur départ, Harry refusa de penser aux arguments sa bien-aimée. Il ne dévierait pas de son chemin. Il lutterait et sauverait le plus de monde possible, en particulier sa famille proche. Sur cette pensée, il décida de méditer avant de se coucher. Le lendemain, il se leva avant le soleil pour s’entraîner. Il se téléporta dans le désert du Sahara pour s’entraîner en toute quiétude. Au milieu de ce paysage désertique, il se sentit extrêmement bien. Il se métamorphosa sous sa troisième forme et fit des combats invisibles. Il lança une boule d’énergie qui avait pour but de le poursuivre et de le blesser. Pendant une heure il s’exerça avant de se téléporter à nouveau dans sa chambre. Il fit comme s’il dormait quand Dudley lui glissa un mot sous la porte de sa chambre signalant que la famille sortait. Quand ils partirent, Harry se leva et se téléporta dans le salon des Weasley. Son apparition créa un certain trouble. Il était vêtu avec un costume étrange, il semblait encore avoir grandi, et quelque chose dans son allure les dérangeait. Ils avaient pourtant été avertis la nuit dernière par les trois sorciers venus vérifier son retour. Outre ces détails, l’impression de calme qui se dégageait de sa personne surprenait plus que tout. - Bonjour tout le monde, ne faites pas cette tête. Vous étiez prévenus de mon arrivée, dit Harry en les saluant, amusé. La surprise passée, Molly voulut se précipiter contre le jeune homme mais celui la retint d’avance. - Désolée Mme Weasley, mais il serait dommage que vous vous blessiez. Je vous expliquerais tout à l’heure. Mais pour l’heure, j’ai faim. Sans être grossier, je peux m’installer ? demanda-t-il. Mr Weasley lui indiqua la table du salon. La famille ainsi que les membres présents avaient déjà déjeuné. Faisant attention en s’asseyant, Harry se posa délicatement. Mais cette précaution ne suffit pas, et la chaise éclata sous son poids. - Désolé, je vais la réparer. Il faut vraiment que je m’adapte mieux que ça, se conseilla-t-il. Je me demande comment faisait Sangoku à ses débuts. Il sortit sa baguette et conjura le sort. La chaise se répara mais changea aussi de forme pour prendre celle d’un grand trône de bois bien solide ancré dans le sol. Harry se sentit plus à l’aise. Les sorciers présents restèrent sans voix. L’apparence du jeune sorcier les avait choqués. Mais le voir pratiquer un simple sort de réparation qui donnait une autre forme à l’objet réparer, c’était une première. Et ils ne comprenaient pas comment la chaise avait éclaté. Comme à son habitude, Mme Weasley s’était surpassée. Elle avait fait un repas pour quatre personnes rien que pour Harry. Mais quand elle le vit engloutir la quantité de nourriture et en demandait encore, elle douta que ce fut le jeune homme. Il vida pratiquement le pauvre garde-manger. Pendant son repas gargantuesque, il interrogea son amie Hermione pour savoir si elle avait récupéré la télévision. Elle le lui confirma et l’attira par le sortilège d’attraction. Après s’être restauré, Harry parla enfin. - Je vous remercie Mme Weasley. Je vous paierais la nourriture que je vous ai mangé. - Mais non Harry, insista la sorcière rousse. - Bon, je crois que vous méritez certaines explications. Mais avant de vous les fournir, je veux que vous vous prépariez car vous allez avoir un peu de mal à concevoir ce que je vais vous apprendre. Puis Harry pointa sa baguette sur la télévision et lança le sort d’adaptation sans le prononcer. Aussitôt la télé se plaça sur la table basse et se mit à briller avec la télécommande. Ensuite, le jeune homme chercha pendant quelques secondes sur différentes chaînes le programme qui l’intéressait. Il tomba enfin sur le dessin animé en question. - Observez bien les personnages de ce dessin animé, et dîtes-vous que c’est possible. Et Hermione pas d’objections. Les sorciers furent plus fascinés par la télévision que par le dessin animé. A la fin de l’épisode, chacun fut déçu. - Qu’avez-vous retenu ? demanda Harry. - Tu nous as montré des personnages se battant, dit Georges. - Mais encore ? - Je vois où tu veux en venir, ajouta Hermione qui avait compris. Tu as voulu nous faire comprendre que tu disposais des mêmes pouvoirs que ces … supers combattants de l’espace. - Je savais que tu comprendrais, s’enthousiasma Harry. Tout le monde les regarda avec de gros yeux. Mais Hermione n’en avait pas fini. - Harry, c’est impossible. Certes, il semble que tu te sois … amélioré physiquement, souligna-t-elle en rougissant, mais de là à nous faire croire que tu peux te battre comme eux ou te transformer, je n’y crois pas une seule seconde. - Puisque des actions valent mieux qu’un long discours, si nous passions dehors. Ou du moins, restez sur le parvis de la porte. Vous risqueriez d’être blessés. Et Harry sortit dehors. Il ne fit pas attention au regard noir que lui jeta Ron. Il n’avait pas aimé la rougeur de Hermione quand elle avait notifié la transformation physique du jeune sorcier. Au vu du nombre de personnes présentes, Maugrey et Arthur jugèrent bon d’agrandir l’entrée. Et tout le monde attendit pour assister à un phénomène qui risquait de les dépasser si Hermione avait raison.
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Shinjuki
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| Sujet: Re: Harry Potter et un nouveau destin Sam 26 Nov 2011 - 5:44 | |
| 7 – Démonstration, décision Harry fixait les alentours des yeux. Il percevait les protections mises en place par les membres de l’ordre. Il félicita Remus, Tonks, Maugrey, ses professeurs de métamorphose et de sortilèges. - Je pense tout de même qu’il va falloir que je rajoute quelques sortilèges afin de ne pas détruire la campagne environnante et la maison. Le jeune sorcier pointa sa baguette et lança le sort Dociles Prirem contre la maison. Il s’agissait d’un sort de protection des habitations contre les phénomènes naturels tels que les ouragans. Aussitôt, un rayon droit frappa la mansarde et se retrouva enveloppé d’un voile invisible qui était parcouru par des rayons d’énergie bleus. Quand Hermione tenta de le toucher, elle se recula comme si elle s’était électrocutée. - Pardon Hermione, c’est de ma faute. Pourtant, j’essaie de mettre le moins de puissance magique dans mes sorts. Mais avec toute ma puissance spirituelle, il semble que mes enchantements soient eux-mêmes plus puissants que prévu. Donc restez où vous êtes. Tous les sorciers prirent l’avertissement de Harry au sérieux. Ensuite, il enchanta la propriété des Weasley avec le sortilège Tempum Darvies. Une nouvelle fois, un rayon s’échappa et frappa les protections déjà présentes pour se rajouter à celles-ci. Harry leur expliqua que ce sort permettait d’éviter que quiconque ressente son énergie colossale à des lieux à la ronde et le contenait sous le dôme invisible, invisible pour les moldus, précisa-t-il. Car tous les sorciers le voyaient. Le dôme de cristal transparent était strié par des rayons d’énergie comparable à ceux du premier sort. Il lui fallait maintenant jeter un dernier sort pour compléter la préparation, le sort Reflectiis Sensis. Ce sortilège empêchait aux sorciers de ressentir les pouvoirs magiques mis à l’œuvre. Si un sorcier passait dans les environs, il ne ressentirait pas la magie de Harry. Dès que tout fut prêt, Harry décida de se délester de tout le poids qu’il portait en permanence. Il enleva sa cape blanche qu’il jeta au sol. En tombant, celle-ci creusa le sol de quelques centimètres sous les regards ahuris des sorciers. Il s’assit pour enlever ses bottes. Chacun put voir qu’il peinait légèrement. Il posa ses lunettes à côté de ses bottes. Il ôta ensuite ses bracelets de force qui tombèrent sur le sol en le creusant près de la cape. Il libéra une partie du haut de son costume pour passer par-dessus sa tête son t-shirt. Harry grogna un peu car il eut un peu plus de mal. Chaque sorcière et chaque sorcier put estimer la musculature dorsale impressionnante du jeune homme. Cette vision créa un certain émoi chez la gente féminine en général. Fleur ne put s’empêcher de laisser son charme vélane agir pour atteindre le jeune sorcier qui était déjà concentré. Et Ginny eut de nouveau cette lueur concupiscente au fond des yeux. Quant aux hommes, certains paraissaient assez vexés par le comportement de certaines femmes. Harry remit son haut comme il faut et se tourna vers l’assistance. - Bien que je me sois entraîné ce matin, je reconnais que sans tous ces vêtements, je me sens plus léger. Il faut dire que je suis habitué à une gravité plus importante. Les explications viendront plus tard Hermione. N’oubliez pas ce que vous avez vu, c’est tout ce que je peux vous dire. Harry commença à se mettre sautiller sur place prenant de plus en plus de hauteur. A la fin il fit un saut si extraordinaire que tout le monde dut lever la tête pour ensuite suivre sa descente tout en souplesse. Et sans attendre, il se mit à courir à une vitesse vertigineuse. Personne n’arrivait à suivre, pas même Maugrey avec son œil magique. Personne n’arrivait à concevoir ce qui se passait sous leurs yeux. Harry s’interrompit pour réapparaître d’un coup. - Maintenant, voilà le clou de ma démonstration. Je vous expliquerais au fur et à mesure. Harry fit éclater son énergie normale qui était blanche claire. Il expliqua que c’était l’énergie que chaque humain possédait et qu’elle n’apparaissait que suite à long entraînement. Puis Harry passa au premier stade de sa transformation. Aussitôt, le sol se creusa sous lui quand son énergie éclata. Les sorciers ouvrirent la bouche dans une expression de surprise et d’incrédulité. Même Hermione suivit le mouvement. Voyant leurs expressions, Harry décida de remettre ses explications à plus tard. Constatant les dégâts autour de lui, il décida de prendre un peu de hauteur. Et il se transforma à nouveau. Là son énergie éclata de façon plus grandissante. Il disparut au milieu d’une énergie verte pour reparaître quelques instants plus tard. Là les sorciers ne savaient plus comment réagir. Ils croyaient devenir fous. Harry leur indiqua maintenant qu’il allait passer au troisième stade. Il s’envola et s’arrêta à quelques mètres du dôme. Il poussa un long cri pour se transformer. Des éclairs zébrèrent la propriété. Le sol trembla. Un vent violent se leva. Harry avait disparu au milieu d’une boule d’énergie verte iridescente. Au bout de quelques secondes, tout redevint calme et Harry descendit. Sa métamorphose était trop extraordinaire. Certains sorciers tournèrent de l’œil, Molly en fit partie. Harry décida de redevenir lui-même. Il prit sa baguette et fit disparaître ses enchantements. Personne ne fit attention à lui tant les sorciers se préoccupèrent de ranimer les sorciers et sorcières évanouis. Ron s’approcha de son ami ainsi que Remus et Hagrid. Harry le serra doucement dans ses bras, heureux de pouvoir de revoir son ami. Il donna une même accolade au loup-garou et au demi-géant. Il était heureux de revoir tout le monde. Il pouvait enfin laisser exprimer son contentement. Ron regardait les affaires de Harry au sol. Il se pencha pour prendre le t-shirt, et là il eut un nouveau choc. Il tenta en vain de soulever le vêtement. Il dut s’accroupir, souffler comme un bœuf et devenir rouge pour juste soulever le vêtement de quelques millimètres du sol. Ses frères le virent faire et se moquèrent. - Fred, Georges, pourquoi ne pas tenter au lieu de vous moquer de votre frère ? invita Harry. - Pas de problème, répondirent les jumeaux Weasley à l’unisson. Ils se concertèrent, et Fred tendit sa baguette pour lever le t-shirt. L’étrange vêtement ne bougea pas d’un pouce. Georges vint à sa rescousse, et ils tentèrent ensemble de lever le vêtement. Celui-ci décolla de quelques centimètres avant de retomber lourdement au sol. Les deux frères ne trouvèrent pas drôle la blague. Harry se retint de pouffer et se tourna vers Hagrid. - Hagrid, auriez-vous l’amabilité de tenter votre chance ? - T’es sûr Harry. Si ces deux chenapans n’y arrivent pas, je ne vois pas comment je réussirais. Harry lui jeta un regard confiant, et le demi-géant tendit la main pour attraper le curieux vêtement. Il le souleva sans effort apparent, mais il fronça les sourcils. - Harry, combien pèse ton vêtement ? Tout le monde était maintenant remis et suivait la conversation avec un nouvel intérêt. - Hum, attendez que je me rappelle. Alors, le t-shirt doit peser cent-dix kilos, chaque botte soixante kilos, chaque poignée de force trente-cinq kilos et le col de ma cape trente kilos. L’énoncé du poids des vêtements créa un concert de consternation. - Harry, tu es entrain de nous dire que tu te promènes en permanence avec trois-cent trente kilos de vêtements sur toi ! s’exclama Remus. - Heu … oui pourquoi ? A la longue on s’y habitue. Ce sont surtout les premières années qui sont les plus difficiles, ajouta Harry, plus pour lui-même. - Ca suffit Mr Potter, s’emporta Minerva McGonagall, son professeur de métamorphoses. Votre petite démonstration est très concluante, et nous ne pouvons nier que le … comment dîtes-vous ? - Dessin animé, précisa Hermione. - Merci Miss Granger. Que le dessin animé que vous nous avez montré au début prouve vos dires. Maintenant les explications. On ne devient pas du jour au lendemain un …, le professeur chercha ses mots. - Un Super Sorcier, proposa innocemment Ginny. Tout le monde la regarda étrangement. - Ben quoi ?! Vous avez pas entendu comme ils se faisaient appeler, les Supers Guerriers de l’espace. Harry n’est pas l’un des leurs, c’est un sorcier. Et en l’occurrence, un Super Sorcier, vous voyez ? Vu sous cet angle, l’argument était valable. Harry remercia la jeune sorcière rousse d’un discret signe de tête. Il proposa à tout le monde rentrer. Lui-même remit ses vêtements avant de pénétrer dans la maison et de reprendre place sur son … trône. Dès que tout le monde fut installé, il commença à raconter son histoire. Il modifia évidemment le début de celle-ci mais ne cacha pas son état d’esprit du moment. Puis il expliqua comment, s’en le vouloir, il avait pratiqué de la magie sans baguette et avait créé un trou dimensionnel. Hermione voulut l’interrompre mais il lui fit un signe de main lui demandant d’attendre la fin de son récit. Il parla de sa traversée, de sa venue dans l’autre dimension, de sa rencontre avec les guerriers de l’espace et de son entraînement. Et il termina par son retour. Hermione fut la première à parler. Harry reconnut immédiatement dans les yeux de son amie cette flamme particulière, celle qu’elle avait quand elle comprenait quelque chose de majeure. - Harry, est-ce que tu te rends compte que tu viens d’ouvrir une nouvelle voie pour le monde magique et le monde moldu ? l’interrogea avec un enthousiasme grandissant la jeune sorcière. Tous les sorciers la fixèrent sans comprendre, même Harry. Il se posait déjà la question de savoir quelle catastrophe malencontreuse allait lui tomber dessus. - Miss Granger, pourriez-vous vous expliquer ? demanda le professeur de métamorphoses. Nous ne comprenons pas. Mais la jeune femme était déjà sur une autre planète. Ron, à ses côtés, dut la pincer pour qu’elle revienne sur Terre. - Oui, excusez-moi. Dans le monde moldu, depuis une cinquantaine d’années, des scientifiques travaillent sur le fait que notre monde n’est pas le seul, qu’il y aurait des réalités alternatives, des univers parallèles et autres théories du même genre. Harry est la preuve vivante que ces théories sont fondées. Et si grâce à notre magie, nous pouvons créer des passages dimensionnels, imaginez le potentiel. Il faudrait revoir tout le cursus scolaire magique. Il faudrait mettre au point de nouveaux programmes. Il faudrait envisager de faire correspondre un cursus scolaire à la fois moldu et magique dans de hautes études poussées. Il faudrait … - Hermione, je crois que nous avons compris ton idée, intervint Ron. Pouvoir passer d’une dimension à l’autre est super. Ca nous fait une belle jambe. Mais il ya un défaut dans ton joli projet. Imagines un Voldemort ayant accès à ce genre de procédé et acquérant les mêmes pouvoirs que Harry, que comptes-tu faire ? La jeune femme regarda le jeune homme roux avec de grands yeux. Elle ne savait pas quoi répondre. Mais ce qui la perturba fut que c’est la première fois que Ron proposait une argumentation qui venait à l’encontre de son idée avec sérieux. Et elle n’était pas la seule. L’un des jumeaux passa derrière le jeune sorcier et lui appliqua la main sur le front. - Non, je vous confirme il n’a pas de fièvre. Ron a réellement fait une réponse sérieuse avec son cerveau. Mon cher petit frère, je ferais attention à toi. A force de fréquenter Hermione, des latences de ton intelligence ressurgissent, dit Fred avec humour. - Hermione, tu peux être fière de toi, tu vas finir par rendre notre frère enfin intéressant, rajouta Georges. Tout le monde éclata de rire. Une bonne ambiance venait enfin de s’installer. Mais pourtant Harry brisa ce moment. - Ecoutez-moi, mais si j’ai demandé à ce que l’ordre soit là ce matin au complet, c’est qu’il y a une autre raison. Je ne peux pas vous donner les détails, mais cela concerne la mission que Dumbledore m’a confiée. Si je ne voulais pas que Mondigus soit présent, c’est qu’il ne va pas tarder à vous proposer une solution pour me sortir de ma famille le soir de mon anniversaire. Je veux que vous acceptiez sa proposition sans broncher. Il le faut impérativement. Ne me posez aucune question. Sachez juste que cela est nécessaire. Et non Maugrey, Mondigus n’est pas au service de Voldemort. Harry dit cette dernière phrase car il avait senti l’énergie de l’ancien auror monter en flèche. Il n’avait pas été difficile pour le jeune sorcier de deviner le cheminement intellectuel de celui-ci. - Autre point, je compte entraîner Hermione, Ginny et Ron. Et cela concerne aussi ma mission. Mais rassurez-vous, je vous entraînerais aussi. Du moins une partie de moi. Là encore, l’information surprit. Personne ne s’étonna du rôle des deux meilleurs amis de Harry, mais Ginny. Les amis en question regardaient aussi Ginny sans comprendre. Puis de nouveau l’attention se reporta sur Harry quand il sortit une bourse de sa poche. Il l’agrandit légèrement et fouilla dedans. Il maugréait entre ses dents. - Mais où est-ce que j’ai mis cette satanée argile ? Non, c’est pas ça. Le livre, c’est pour plus tard. Voilà. Il sortit de la petite bourse un morceau d’argile. Il en décrocha un petit morceau et rangea le reste. Il sortit dehors, augmenta le volume de petit morceau d’argile et se mit à le façonner. Dès que Harry fut satisfait du résultat, il s’arracha un cheveu et le planta dans sa sculpture. Ensuite, il récita le sort Activatiis Vivis. Aussitôt la sculpture prit l’apparence de Harry ainsi que ses vêtements. - Je vous présente mon double. Il n’a pas tous mes pouvoirs, je vous rassure, mais il a tout mon enseignement. Il est aussi fort que moi et aussi rapide. Une petite démonstration devrait vous convaincre. Les deux Harry se mirent en garde et un combat s’engagea. Evidemment, personne ne put le suivre. Les sorciers ne se repéraient qu’aux bruits des coups qui faisaient gronder le ciel. Au bout de cinq minutes, les deux Harry reparurent en atterrissant. - Voilà comment j’envisage les choses pour quelques temps, édicta le jeune sorcier. Je ne peux pas recréer la Salle du Temps pour tout vous apprendre en cent ans. Par contre, je connais quelques sorts comme vous avez pu le constater. Je suis désolé si je m’occupe personnellement de Ginny, de Hermione et de Ron, mais un nouveau fait s’est ajouté dont j’ignore encore les conséquences. - Comme le fait qu’elle ait pu te ressentir quitter ce monde et revenir, devina Remus. Harry, quelle est cette mission que Dumbledore vous a confié à toi, Ron et Hermione ? Et dont aujourd’hui tu as l’obligation de partager avec Ginny ? - Remus, je sais que tu t’inquiètes pour moi, et tu es toujours aussi perspicace. Mais si je ne m’abuse, tu seras bientôt père de famille, et tu as désormais tes propres obligations. Tout le monde regarda le loup-garou et Tonks avec consternation. Ils n’avaient pas encore annoncé la nouvelle. Mais l’entendre annoncer par la bouche de Harry amenait à de nouvelles questions. Comment ? Harry devina facilement le malaise qu’il avait installé. - Ecoutez, il y a certaines choses dont nous devons nous charger, et ce n’est pas sans raison que Dumbledore ne s’en soit pas ouvert à l’ordre. Je suis conscient que c’est frustrant, mais ce n’est pas par manque de confiance. Mais il existe des secrets si terribles qu’il semble indispensable de devoir les cacher. Est-ce que vous pouvez le comprendre ? demanda-t-il avec espoir. Les sorciers réfléchirent aux paroles du jeune sorcier. Au moins, comparé à Dumbledore, prenait-il le temps de s’expliquer, même si tout son discours paraissait brumeux. - Une dernière question, et ce sera tout, dit alors Arthur Weasley. Est-ce en rapport avec une prophétie te désignant pour vaincre Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-le-Nom ? Harry hésita à répondre. Il ne voulait pas inquiéter la famille Weasley plus qu’il n’était nécessaire. Mais son silence fut des plus élogieux. - Je pense que tu viens de nous fournir la réponse par ton silence. Et je saisis mieux le pourquoi de tes interrogations au moment de ta disparition. Tu avais besoin de plus de puissance pour réussir ton œuvre. Je t’avoue que de savoir mes enfants impliqués dans cette histoire me chagrine. Aussitôt Ron et Ginny protestèrent. Le patriarche leva la main pour mettre fin aux récriminations. - Cependant, vu ton …. amélioration, je crois qu’ils seront plus en sécurité auprès de toi. Car je suppose que pour accomplir la mission de Dumbledore, vous ne retournerez pas à Poudlard cette année. Harry scruta ses amis qui le scrutèrent aussi. Le Super Sorcier n’avait pas prévu une telle situation. Mais dans un certain sens, la situation future ne changeait pas fondamentalement. Au lieu de tout préparer en catimini, avec un peu de chance, ils pourraient mieux préparer leur future expédition. Il se décida pour la vérité. - Exactement. Et si nous pouvions espérer votre aide, dit Harry en se tournant avec espoir vers la matriarche. Elle avait suivi l’échange entre son mari et le jeune sorcier comme tout le monde. Son esprit était déchiré entre son cœur de mère et son devoir de membre. Déjà qu’elle supportait difficilement que sa famille entière fasse partie de l’ordre, savoir maintenant que ses deux plus jeunes enfants allaient encourir des dangers inconnus pour accomplir une difficile mission visant à détruire un mage noir. Elle hésitait. - Maman, intervint alors Ron. Depuis que je connais Harry et que je suis son ami, ma vie a toujours été plus ou moins en danger. Et c’est la même chose pour Ginny. Si nous nous trouvons avec Harry, la famille sera en partie épargnée. - Ron a raison. Si les mangemorts devaient à prendre le pouvoir, les premières personnes qu’ils interrogeraient seraient vous. Et moi plus particulièrement puisque Rogue leur a certainement dit que j’étais sortie avec lui. Imagines si je revenais à Poudlard à ce moment-là, ma vie serait aussi en danger. Par contre, s’ils ne nous trouvent pas, ils se mettront à notre recherche, vous laissant tranquilles, et délaissant les membres. Et vous pourrez vous entraîner en toute sérénité. Les arguments de ses deux enfants étaient sensés. Elle regarda Harry avec un farouche regard. Elle considérait le jeune homme comme un membre à part entière, comme un septième fils. Elle s’approcha de lui. - Harry, je t’aime comme j’aime mes enfants. Alors promets-moi de bien veiller sur eux. Et où que vous alliez, je veux avoir des nouvelles de vous. - Je vous les apporterais moi-même puisque je peux me déplacer sans magie, la rassura-t-il. Elle lui fit part alors de l’une des ses nombreuses embrassades. Désormais le destin était en marche. Harry était certain d’avoir pris la bonne décision. Après ce petit moment d’émotion, il reprit la parole. - En attendant le jour de mon anniversaire, agissez le plus normalement possible. Je sais que Voldemort compte renverser le ministère après mon anniversaire. Et il ne sert à rien de tenter quoi que ce soit. Pour le moment, avec mon double nous vous entraînerons. - Heu, Mr Potter, l’interrompit le professeur Flitwick, quand vous parlez de nous entraîner, vous envisagez sérieusement de nous apprendre à nous battre comme vous. Je ne sais pas mais je me sens un peu … vieux pour ça. Le jeune sorcier partit dans un grand éclat de rire. - Non, non, professeur, je ne vais pas vous apprendre les arts martiaux ou vous faire courir pendant cinq jours sans manger ni boire avec une tenue pesant dix kilos. Par contre, je peux vous apprendre à méditer pour faire ressortir votre énergie spirituelle. Et cet exercice demande autant de détermination que le reste. Si quotidiennement, vous vous entraînez, vous pourriez constater quelques changements dans votre magie. Mais cela demande du temps. Et du temps, c’est ce que je vais nous donner. Mais il me faut en premier manger car j’ai faim. Toute cette dépense d’énergie me donne faim. - Hé Harry, tu te rends compte que si tu transformes notre frère comme toi, nous ne pourrons plus t’inviter. Déjà que naturellement Ron s’empiffre comme quatre, il s’empiffrera comme combien ? s’amusa à deviner Georges. - Mon cher frère, tu me donnes une idée. Parions sur la quantité de nourritures que pourra manger Ron si il parvient au niveau de Harry, renchérit Fred. Arrivera-t-il à dépasser Harry ? Dès aujourd’hui, il faut que nous prenions des notes. Tu te rappelles de tout ce qu’ont mangé Harry et Ron ce matin. - En comparant, nous pourrons dresser un premier bilan. Tout le monde s’écroula de rire au moment les jumeaux transplanaient dans leur chambre. Ron était rouge de colère. Il avait bien envie de retrouver ses frères et de leur mettre une bonne trempe. Tout le monde s’attabla pendant que Minerva s’occupait du repas. Elle appela un elfe et lui passa commande pour que la nourriture du château soit transférée au Terrier. Harry préféra ne pas bouger de son siège. Ginny prit une chaise et s’installa à côté du jeune homme. - Je te remercie de ne pas m’avoir oublié. - Je t’ai promis que tu nous accompagnerais. Je tiens ma promesse. Et il faudra que je m’explique sans tarder avec Hermione car je n’aime pas son regard. Et ton frère n’est pas mieux. - Tu veux que je te dise, je m’en fiche. Et je vais te dire pourquoi. Approche ton oreille. Ne prenant pas garde au lourd regard que lui jetait la jeune sorcière à côté de lui, il se pencha légèrement. Ginny eut un sourire espiègle. Au moment où elle s’apprêta à parler, elle attrapa le visage du jeune homme, le tourna vers elle et l’embrassa fougueusement devant tout le monde. Le jeune sorcier fut tellement surpris qu’il ne sut comment réagir. Mais son cœur lui éclata de joie. Il répondit au baiser ardent après quelques secondes d’hésitation. Les deux jeunes gens retrouvèrent leurs gestes de quand ils sortaient ensemble. Mais ce baiser était différent de toutes les autres car il était brûlant de passion. Ayant baissé sa garde, Harry ne fit pas attention et son énergie explosa. Il se transforma alors en Super Sorcier niveau un et souleva Ginny de sa chaise pour l’asseoir sur ses genoux. Ce n’est que quand il sentit tout le Terrier trembler qu’il revint à lui. Et il ouvrit les yeux. Ainsi que Ginny. Tout le monde s’était réfugié sous la table et les jumeaux étaient de nouveau présents. - Je m’excuse, dit Harry piteusement en baissant la tête. Il remit Ginny sur la chaise à côté de lui. La jeune sorcière avait une expression de contentement qui ne laissait pas de place au doute. Elle venait de recevoir le plus merveilleux, le plus incroyable des baisers. Harry continuait toujours de fixer son assiette vide avec insistance. Il n’osait pas regarder les Weasley. Il avait honte de s’être ainsi oublié. Tout le monde avait pourtant un sourire indulgent envers lui. Remus tenta de le réconforter. - Harry, tu es peut-être l’être le plus puissant de cet univers, mais il semble que Ginny ait une réaction étonnante sur toi. Harry ne répondit pas tant il se sentait mortifié. Il était devenu rouge cramoisi et n’arrêtait pas de marmonner. - Sangoku ne m’a jamais mis en garde contre ce genre de phénomène, répéta-t-il inlassablement. Quand Remus se pencha pour entendre la réflexion de Harry, il ne put s’empêcher de partir dans un grand éclat de rire. Le loup-garou le tira de sa torpeur en lui tapant affectueusement l’épaule pour le réconforter. - Harry, ce n’est pas grave. L’amour est le plus puissant sentiment du monde. Il est même plus puissant que toi. Et au vu de ta réaction, cela promet. A l’avenir, contentes-toi de ne pas te laisser submerger par tes sentiments. Comme pour toute chose, il te faut de l’entraînement. Harry regarda son vieil ami et le remercia pour ces paroles réconfortantes. Il s’excusa une nouvelle fois auprès de tout le monde. Ginny, revenue de son petit nuage rose, lui prit la main. Le jeune sorcier la rassura d’un regard. Fred voulut s’approcher derrière Harry pour le surprendre. - Fred si tu tentes quoi que ce soit, je jure que cela se retournera contre toi, le prévint Harry sans se retourner. Le jumeau avait déjà à la main un étrange flacon d’eau claire. Loin de se laisser démonter, celui-ci répondit. - Tu te trompes mon cher Harry, c’est Georges. - J’avoue qu’avant j’aurais douté, mais maintenant, je peux l’affirmer en toute sérénité. Tu es Fred. Bien que vous soyez jumeaux à tout point de vue, vous avez des énergies différentes. Et je peux sentir la tienne. Et je peux sentir aussi ton intention de me faire une mauvaise blague. - Georges et moi ne pouvons plus te surprendre ! Et zut c’est pas de chance. Il faut que nous parlions sérieusement. Et là-dessus, un repas joyeux s’engagea. Tout le monde félicita le retour du plus beau couple de Poudlard, comme le déclamèrent les jumeaux.
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titours07
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Shinjuki
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| Sujet: Re: Harry Potter et un nouveau destin Dim 27 Nov 2011 - 9:26 | |
| Bonjour, Il y a en tout 27 chapitres, donc tu as encore de la marge. Et encore plein d'heures pour lire
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titours07
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| Sujet: Re: Harry Potter et un nouveau destin Mar 29 Nov 2011 - 6:32 | |
| Bonjour, Pas autant de tempos que ça. J'étais tellement inspiré que ça m'a pris un mois ou deux à taper cette histoire. Et encore, on m'a reproché qu'elle soit trop courte ou que je fasse une suite
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abordoFLO
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Shinjuki
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| Sujet: Re: Harry Potter et un nouveau destin Dim 4 Déc 2011 - 16:41 | |
| Bonjour, je n'irais pas jusque là même si ça fait plaisir
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Shinjuki
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| Sujet: Re: Harry Potter et un nouveau destin Dim 4 Déc 2011 - 16:42 | |
| 8 – Réconciliation Après le repas, Harry pria ses amis de le suivre dans la chambre de Ron. Ils s’excusèrent et se retirèrent. Certains membres de l’Ordre suivirent leur exemple pour se retirer tandis que les sorciers restant auraient payé cher pour connaître le sujet de conversation des quatre amis. Car aucun ne doutait que toute la vérité serait dévoilée à ce moment-là. Arrivés dans la chambre de Ron, Harry jeta lui-même un sort dans la pièce. Il voulait s’assurer que personne n’écoutasse ce qu’il allait révéler à ses deux amis. Ron s’allongea sur son lit tandis que Hermione le bousculait pour lui faire signe de lui laisser une place au pied du lit. En les voyants ainsi, Harry ne put s’empêcher de sourire. Ginny se retenait à grand peine de rire. Puis le jeune homme leur demanda toute leur attention. Et il leur révéla l’existence des livres que Ginny et lui avaient reçus au début des vacances, et de l’histoire de cette année. - Sérieux Harry, il y a des bouquins qui retracent toute ta vie depuis ses six dernières années ? - Puisqu’il te le dit banane, répondit Ginny. - Hé petite sœur, ce n’et pas parce que tu t’es remis avec Harry que tout est permis. Si je me rappelle, au début des vacances tu n’étais pas très jolie à voir. Ginny s’appliquait à répliquer mais Harry n’avait pas envie d’assister à une dispute entre son ami et sa petite amie. - C’est bon tous les deux, faites nous grâce de l’une des nombreuses colères version Weasley. Je vous ai révélé ce détail car je veux connaître votre sentiment. Et pas la peine de me sortir l’argument que certaines morts sont indispensables. - Je vois que tu en as déjà parlé avec Ginny, devina Hermione. Pourtant Harry, tu as toi aussi une expérience du voyage dans le temps. Rappelles-toi quand nous avons sauvé Sirius. - Oui je sais. Mais je n’ai pas acquis toute cette puissance juste pour décider de qui doit vivre ou de qui doit mourir au vue des meilleures circonstances. - Je ne dis pas ça. Mais il y a des personnes qui sont destinées à mourir. Penses à Severus. Tu ne peux pas penser à le sauver. Ce qu’il a fait pour toi est vraiment … admirable. Il a vécu sa vie durant avec le souvenir de ta mère. Derrière ce masque d’indifférence se cachait une noble âme. Tu ne peux pas lui enlever sa digne mort. Imagines que tu le sauves. Je pense qu’il t’en voudrait sa vie durant car il continuerait à souffrir pendant de nombreuses années. Et surtout comment justifierais-tu de son vivant qu’il ait tué Dumbledore ? Tu n’as aucune preuve à fournir. Et je te vois mal révéler au monde entier le secret de Voldemort ou le tien. Comme à son habitude, Hermione analysait le problème sous toutes les facettes. Son esprit logique envisageait les conséquences à long terme. Harry ne réfléchissait que sur les conséquences à court terme. En réalité, il ne voyait pas les conséquences sur son futur. Il savait qu’il se marierait avec Ginny et qu’ils auraient des enfants, de même que Ron et Hermione. Mais le dernier tome ne donnait aucune indication sur les choix de leur avenir. Pouvait-il se permettre de tout changer comme bon lui semblait parce qu’il ne voulait plus souffrir ? - Harry, je devine tes pensées, continua Hermione, et je comprends ta douleur de tout perdre. Mais est-ce que cela ne t’a rendu plus fort enfin de compte ? - PULS FORT !!! explosa. Donnes-moi un seul exemple où j’ai été le plus fort. A l’heure actuelle je peux m’estimer le plus fort, mais avant ça, je n’étais qu’un faible. Et le dernier tome le prouve. Je n’ai vaincu Voldemort que grâce à des circonstances et à une chance insolente. Je n’appelle pas ça être fort. J’appelle ça être faible. Et cette prophétie qui me prête un soi-disant pouvoir que Voldemort ignore, parlons-en. Je me sacrifie et je fais croire à Voldemort que par ce sacrifice tout le monde est protégé. Dumbledore y croyait si peu en vérité qu’il m’a fait rechercher les Reliques de la Mort. Tu appelles ça être fort. Je suis désolé Hermione, mais sur ce coup-là tu te trompes. - Harry, tu interprètes mal mes propos. Tu es fort dans le fait que ton nom a rassemblé des gens en pleine guerre. Même Dumbledore n’y était pas parvenu. Tu nous l’as avoué toi-même, les centaures, les elfes se sont joints à nous. Un gobelin n’a pas hésité à trahir son espèce pour nous aider. Si tu n’étais pas Harry Potter, il n’y aurait pas de résistance forte contre l’oppression de Voldemort. - Harry, écoutes Hermione, elle a raison. Tu as toujours été fort même si tu ne le conçois pas. Si nous ne t’avions pas connu, nous ne serions que des étrangers. Moi le sixième fils d’une fratrie déjà importante. Qu’avais-je avant de te connaître ? Aucune place. Je me considérais comme un boulet. Non ne m’interromps pas Hermione. Disons-le clairement. Si Harry n’avait pas été mon ami, nous ne nous ne serions jamais entendus. J’aurais été l’éternel dernier fils Weasley sans senteur ni odeur. Et toutes les insultes de Malefoy auraient été justifiées. Mais tu es devenu mon ami Harry, et tu m’as montré ce qu’était le courage. Je sais, j’ai été jaloux de toi, et pourtant tu n’as pas hésité à pardonner ma stupidité à bien des reprises. Alors oui je te le dis, tu as toujours été le plus fort à mes yeux. Et toute cette nouvelle puissance ne fait que montrer clairement ta force de toujours. C’est juste toi qui ne veut pas l’admettre. - Grand frère, tu … Elle ne finit passa phrase car Hermione s’était jetée dans les bras de Ron en pleurant et l’embrassait à pleine bouche. Le pauvre rouquin était médusé de stupéfaction, il ne comprenait pas ce qui se passait. Divers rouges coloraient son visage et ses oreilles. Hermione finit par s’arrêter pour le regarder. - Et moi qui désirais encore m’amuser pour accélérer les choses entre vous deux. Tu vois, Harry, ta vraie force réside ici, dit-elle en pointant le cœur du jeune homme. Et en admettant qu’il soit juste que des personnes importantes meurent, tu assureras cette force pour réunir les gens autour de toi. Je ne dis pas que nous ne devons pas tout faire pour sauver tout le monde, mais tu dois admettre que certaines morts sont indispensables. Petit à petit, l’idée se frayait un chemin dans l’esprit du jeune sorcier. Pouvait-il accepter un tel fait ? Pouvait-il justifier d’un tel sacrifice pour réunir le meilleur des gens autour de lui ? En fin de compte, à quoi lui servirait sa nouvelle puissance si il ne sauvait pas tout le monde ? Trop de questions se bousculaient dans sa tête pour qu’il puisse y répondre lucidement. Ginny félicitait Hermione de son initiative et lui avoua le petit détail que Harry et elle avaient passé sous silence les concernant. Les deux nouveaux amoureux n’en crurent pas leurs oreilles. - Je désirais brusquer un peu les choses, car franchement, faire reconnaître vos sentiments en pleine bataille, j’ai trouvé ça un peu fort. Mais ce que je trouve le plus bizarre, c’est ton comportement. Il suffit que Ron fasse preuve d’un peu de bon sens pour que tu t’enflammes. La jeune femme se mit à rougir tandis le jeune sorcier roux se forçait à rire doucement. Mais Harry restait indifférent à ces démonstrations d’affection. Ginny le tira de ses réflexions. - Mon chéri, nous ne te mettrons pas la pression. Et quoi que tu décides, nous te seconderons. Mais ne tiens pas compte uniquement de tes sentiments. Par bien des côtés, Severus Rogue a bien plus souffert que toi. Et espérer continuer à le voir vivre alors qu’il ne se pardonnera jamais d’avoir fait tuer ta mère, je trouve ce principe horrible. En repensant au passage où il te confie ses souvenirs, je crois qu’il était heureux de mourir en voyant tes yeux verts. Et tu sais pourquoi. Harry se rappelait parfaitement de ce passage. Et il le comprenait. Il s’était même imaginé à la place de son maître de potions. Il comprenait. Cependant, un besoin de sauver Severus se maintenait en lui. Il préféra alors pour le moment ignorer ce sentiment. Ginny se rapprocha, se mit sur la pointe des pieds et lui donna un tendre baiser du bout des lèvres. Harry y répondit timidement. - Bon, c’est pas bientôt fini, reprit le Ron que tout le monde connaissait. Et si nous décidions de ce que nous allons faire. Ce n’est pas tout ça, mais d’après vos dires, cette chasse au trésor ne sera pas une partie de plaisir. Les quatre amis se mirent à rire. Il était maintenant temps pour eux de décider comment agir. Harry avait une petite idée. Et il l’exposa à ses amis. Ceux-ci furent pour le moins consterné par son idée. Elle était de très loin risquée. Et pourtant elle présentait un avantage certain. Pour les convaincre, Harry leur présenta la copie du livre de magie de l’autre dimension. Comme à son habitude, Hermione demanda à le lire pour l’étudier. Et l’après-midi s’écoula lentement. Voyant le soleil déclinait, Harry jugea qu’il était temps pour lui de rentrer dans sa famille. Il devait mettre les choses au point pour le départ de celle-ci. Et une longue conversation, pleine de conflits et de ressentiments, promettait de dégénérer. Hermione fut moyennement rassurée devant le calme de son ami. Ils descendirent dans le salon où toute la famille Weasley était présente ainsi que certains membres de l’ordre. - Bon, je vous souhaite une bonne nuit. Je viendrais demain aux premières lueurs de l’aube. Et nous verrons ensemble les détails de mon futur transfert. Et dès que Mondigus vous aura proposé son projet, tenez-le éloigné d’ici. Tout le monde acquiesça en silence. Puis le jeune sorcier se téléporta dans sa chambre de Privet Drive. Il décida de s’installer dans le salon pour attendre sa famille. Il n’eut pas à patienter longtemps. Son oncle entra comme un buffle. Il soufflait comme un veau et dissertait sur le manque flagrant d’éducation dans le pays. Effectivement, quand les Dursley s’étaient présentées avec leur invitation, le moniteur du parcours en montgolfière leur avait signalé que leurs billets étaient périmés depuis un an. L’oncle Vernon avait bien tenté de protester, mais le moniteur s’était montré intransigeant. Ils avaient parcouru la moitié du pays en vain. Et en rentrant, quand il vit Harry tranquillement assis dans le salon, il s’emporta de plus belle. - HE TOI QUE FAIS-TU LA ? N’ES-TU PAS CENSE ETRE SEUL DANS TA CHAMBRE A BROYER DU NOIR. REMONTES-Y ET LAISSES NOUS !!! Harry qui était resté assis jusqu’à la fin de la tirade de son oncle se leva pour affronter sa famille d’adoption. La vision de sa métamorphose cloua le bec de l’oncle Vernon. Le jeune homme dépassait désormais d’une bonne tête le gros bonhomme et affichait une assurance peu rassurante. - Et si je vous priais en premier lieu de vous asseoir, proposa aimablement Harry. Nous devons discuter de sujets sérieux. Le regard qu’il leur lança ne courrait aucun commentaire. Craintivement, les Dursley s’exécutèrent et se serrèrent sur le canapé. Seul Dudley voulait afficher un semblant de courage. Harry fut satisfait qu’ils obéissent aussi rapidement. - Ecoutez-moi attentivement car je ne me répéterais pas. Comme Dumbledore vous l’a signalé, le soir de mon dix-septième anniversaire je serais majeur pour le monde sorcier. Et donc la protection de ma mère disparaîtra. Vous serez alors en danger. Vous devrez quitter le pays pendant quelques temps. Mais je vous rassure, vous reviendrez. Et la maison sera toujours là. Dumbledore est mort en fin d’année scolaire, et Voldemort compte venir me chercher. Il me semble que dans ces cas, vous n’avez pas beaucoup de choix. Des objections ? L’oncle Vernon retrouva un semblant de courage. - Qu’en avons-nous à faire de toute cette histoire ? Si un autre fou veut te tuer, grand bien lui fasse. De toute façon, tu n’es pas de notre famille. - Désolé, mais je le suis par ta femme. Donc vous êtes concernés. Si vous restez, vous serez en danger, et je ne pourrais pas assurer votre protection. - Vous avez bien un Ministère ? Ils n’ont qu’à se charger de ce problème, et toi, tu n’auras qu’à dégager d’ici, dit-il rudement. Harry ne put s’empêcher de rigoler doucement. Cette conversation avait vraiment les allures de celles du livre. Il reprit tout de même son sérieux. - Mon oncle, je sais que votre bêtise est aussi imposante que votre derrière, mais pour cette fois, je ne tolérerais pas que vous me contredisiez. Mon Ministère, comme vous dîtes, tombera dans peu de temps entre les mains de Voldemort. Donc vous partirez, même si je dois pour cela user de ma force. Vernon vit rouge et se leva. - Je te signale que tu n’as pas le droit d’utiliser ta magie en dehors de ton monde. Et comment oses-tu nous menacer sous mon toit alors que nous t’avons recueilli ? Harry s’obligea au calme. Il se dirigea près de la cheminée et prit dans sa main le tisonnier suspendu. Faisant face à sa famille, il plia la tige de fer en deux et en fit un nœud. - Comme vous pouvez le voir, je n’ai pas besoin de magie, dit-il avec un sourire indulgent. Donc vous partirez comme je vous le préconise. Malgré sa frayeur, l’oncle voulut de nouveau repartir à la charge, mais sa femme l’en dissuada avec un regard de peur. Elle était effrayée par son neveu. Et la démonstration de force y était pour beaucoup. Mais la réaction la plus surprenante fut de la part de Dudley. - Et toi que feras-tu ? lui demanda-t-il. - Moins vous le serez, et mieux vous vous porterez. Et puis il m’étonnerait que nous nous revoyions un jour, ajouta-t-il. - Et … si je désirais te revoir, dit son cousin avec hésitation. Tout le monde fut pris de court par ces propos. Vernon et Pétunia regardaient leur fils comme s’ils le voyaient pour la première fois. Harry ne savait pas comment réagir. Comme dans le livre, son cousin le surprenait. Mais les événements semblaient s’enchaîner rapidement. Sa tante se mit à pleurer tant elle fut fière de son fils. - Maman, ça suffit. Je ne suis plus un petit garçon. Et puis c’est de notre faute si il s’en va. Si nous nous étions mieux comportés, peut-être pourrions-nous bénéficier de sa protection à lui. - Merci, Dudley, dit Harry. Je ne pensais pas dire ça un jour, mais je suis fier que tu sois mon cousin. Et j’espère qu’à l’avenir tu te montreras plus indulgent envers ce qui t’es inconnu ou différent. Car c’est ainsi que commencent les guerres et que des familles se retrouvent meurtries ou brisées. Dudley se promit intérieurement de se souvenir de ce conseil. Enfin Harry décida d’abandonner sa famille adoptive dans le salon. Il commençait à avoir faim, et ce n’est pas la maigre nourriture contenue dans le frigo qui lui comblerait l’estomac. En haut des marches, il s’arrêta. - Ce n’est pas la peine de vous tracasser pour me nourrir, j’ai trouvé un moyen de manger à ma faim. Bonne nuit. Et il continua de monter jusqu’à sa chambre. Il s’y enferma et appela Dobby. L’elfe de maison apparut et se mit au service du jeune homme. Il lui passa commande pour manger. Jusqu’au jour de son anniversaire, Harry voyagea souvent entre le Terrier et sa chambre. Il entraînait ses amis tandis que son double entraînait la plupart des membres. Pour réussir ses préparations, Harry, avec l’aide de Hermione, de Remus et de Maugrey, avait enchanté deux tentes bien distinctes. Les deux tentes bénéficiaient d’un sort de ralentissement du temps. Y passer une heure équivalait à douze heures sans pour autant vieillir. Les membres de l’ordre apprenaient à faire jaillir leur énergie par de la méditation et un art martial tendre appelé Taï-chi. De leur côté, les amis du jeune homme subissait un entraînement plus poussé. Harry avait fait en sorte de recréer les conditions de la Salle du Temps du monde de Sangoku. Il fallut tout de même au jeune sorcier trois jours pour accomplir les enchantements adéquats. Et il dut demander l’intervention du professeur de métamorphoses et du professeur d’enchantements. Quand il commença l’entraînement de ses amis, il avait décidé de commencer par les bases. Il leur fit un court rappel de ce qui les attendait. Ron avait eu une moue dubitative. Hermione pinçait un peu le nez, et Ginny fut enthousiaste. Il commença par les entraîner physiquement en les faisant courir, pratiquer divers exercices d’assouplissement et de musculation. A la fin de leur première séance, ses trois amis n’en pouvaient déjà plus. Et Ron voulait déjà renoncé. Harry lui rappela les raisons de sa présence en cet instant. Mais Hermione eut un meilleur impact sur le jeune homme. Au bout de quinze jours, il leur confectionna leur premier équipement comme le sien. Il ne voulut pas commencer trop durement. Leurs nouveaux vêtements ne pesaient que cinq petits kilos. Outre ces entraînements, il prenait le temps une fois par semaine pour réunir tout le monde et jugeait des progrès de tous sur le développement de leur énergie. De tous les membres, Maugrey se trouvait être le plus réticent alors que Harry s’attendait de sa part à plus de soutien. - Pourquoi est-ce que vous y mettez si peu d’ardeur ? lui demanda un jour Harry. - Harry, vous êtes peut-être en mesure de juger ceci suffisant mais je ne suis pas convaincu. Est-ce que votre puissance est réellement si grande que vous pouvez détruire ce monde d’un claquement de doigt ? - Je vois le problème. Que tout le monde approche, dit Harry. Tenez-vous tous par la main, je vous emmène. Tout le monde se tint par la main, et Harry prit celle de Maugrey qui était tenue par celle de Ginny. Il se téléporta avec son cortège dans le désert de Gobie. - Nous sommes en Mongolie, dans l’un des déserts les plus chauds du monde. Ici personne à perte de vue. Maintenant Maugrey, je vais vous montrer ce que je veux que vous atteigniez. Sans se transformer, Harry jeta un sort d’isolement sur une grande surface de la région. Dès que ce fut fait, il se mit en position et lança une Vague Déferlante de petite puissance. Tout le monde put constater entre les mains du Super Sorcier la concentration de l’énergie verte et de son éjection du corps du jeune homme. Mais ce qui les stupéfia fut l’envergure du rayon d’énergie et sa puissance au vu du creusement du sol qu’il avait créé. Harry avait pratiquement fendu la terre en deux. - Et dites-vous bien que ceci a été fait à faible puissance. Alors imaginer quand je me transforme. Par contre je ne vous cache pas que Voldemort peut très bien s’en défendre avec un bouclier puissant car il est comparable à moi jusqu’à un certain niveau. Et donc, j’interdis à qui que ce soit de l’approcher. Il est à moi. Par contre, pour ce qui est de ses mangemorts, en imaginant que vous soyez désarmés, ce genre d’attaque peut très bien les surprendre car ils ne seront pas comment réagir. Satisfait Maugrey ? Comme vous le dîtes, vigilance constante. Tout le monde sursauta devant l’imitation du vieil auror qui se mit à sourire en coin. Puis Harry téléporta de nouveau tout le monde au Terrier. Outre ces entraînements, un changement surprenant s’était produit dans sa famille. Alors que depuis sa plus tendre enfance, son cousin et lui n’avaient jamais entretenu une relation … amicale, Dudley semblait avoir décidé de changer cet état de fait. Un soir que Harry dînait seul dans sa chambre, son cousin frappa pour lui parler. Depuis la conversation de la dernière fois, son oncle et sa tante avaient pris le parti de l’ignorer à l’inverse de son cousin qui se rebellait assez souvent. Et ce fameux soir, Dudley venait trouver son cousin pour lui parler. Avec une grimace sur le visage, Harry lui ouvrit. Dudley hésita à rentrer. Voyant son cousin s’asseoir sur son lit en l’attendant, le gros garçon joufflu entra avec courage. Comme depuis toutes ces années, la chambre était déserte de la moindre décoration, juste un lit, une table de travail et une armoire. Une chambre pour une personne non désirée. Dudley resta debout en se tournant nerveusement les mains. Harry était aussi gêné que son cousin. Aucun ne savait par où commencer. Tant d’années d’injustice et de souffrance couvaient entre eux. Son cousin se décida à faire le premier pas en s’excusant de son comportement. Harry ne répondit pas tout de suite. Voyant là un signe encourageant, Dudley continua dans sa lancée en retenant sa respiration. - Je sais que je me suis mal comporté envers toi, et rien n’excusera mon attitude. Mes parents depuis ton arrivée m’ont bien fait comprendre que tu étais un monstre qu’on leur avait confié malgré eux. Et j’ai profité de la situation de la manière la plus abusive et méchante qui soit. Je veux … - Respire Dudley, tu vas t’évanouir à force de te retenir de respirer, lui signala Harry, se retenant de rire. Après ce premier pas, les deux cousins discutèrent à cœur ouvert. Ils apprirent à se connaître, mais ils savaient qu’ils auraient besoin de temps pour s’apprécier réellement. Evidemment, les parents de Dudley voyaient d’un très mauvais œil cette complicité émergente. Ils craignirent que Harry ait jeté un sort à leur fils adoré. Ils durent déchanter quand Dudley leur répondit de se mêler de leurs affaires. Et à contrecœur, ils n’essayèrent plus de se mettre entre les deux jeunes hommes. La veille au soir de son départ, Harry fut surpris par son cousin quand celui-ci lui demanda de lui raconter sa vie dans le monde magique. Harry s’excusa alors auprès de son cousin en lui expliquant qu’il aurait été dangereux pour lui de trop en savoir. Mais il lui promit de tout lui raconter si il sortait vivant de la guerre dans laquelle il était engagé. Dudley n’insista pas et partit en direction de sa chambre pour finir de préparer ses valises. Harry ressentit de la peine pour son cousin. Le jeune sorcier le compara à Malefoy qui n’avait pas eu non plus le choix, élevé dans une famille avec des idées absurdes. Harry les plaignit sincèrement. Le soir de son départ, comme dans le livre, deux sorciers vinrent chercher la famille de Harry pour les escorter loin de leur habitation. Harry ne voulut pas connaître leur destination. Au moment des adieux, les deux cousins se donnèrent l’accolade, et Dudley fit de nouveau promettre à Harry qu’ils se reverraient dès que le danger serait écarté. Harry le lui promit. Et la famille adoptive du jeune homme partit. Harry ressentit un pincement au cœur. Il se désolait pour son cousin, mais il espérait au fond de lui que celui-ci réussirait mieux que ses parents. Mais maintenant qu’il se retrouvait seul, il devait penser au plus pressant et se préparer. Cette nuit serait sa première confrontation avec Voldemort depuis qu’il était revenu. Harry angoissait à cette première rencontre directe. Il devait penser au moindre détail pour épargner ses amis et assurer la couverture de Severus. Cette nuit serait très longue.
L'homme est maître de son destin à quelques actions prêtes, celles des hommes passés, présents et à venir |
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Shinjuki
~ Chrysalide ~
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| Sujet: Re: Harry Potter et un nouveau destin Dim 4 Déc 2011 - 16:45 | |
| 9 – Contre toute attente Harry finissait de préparer ses affaires quand il sentit l’énergie spirituelle de son escorte qui s’apprêtait à apparaître. Il rangea rapidement les derniers journaux qui traînaient encore au sol. Il prit avec lui l’article en hommage à son mentor décédé. Il descendit dans le salon et se figea au pied de l’escalier. Comme l’avait prédit le livre, différents sorciers étaient présents. Mais à l’inverse du livre, ils avaient transplané dans le salon des Dursley sur l’insistance de Harry. Ron et Hermione se tenaient tous les deux par la main ; Fred et Georges tenant en rigolant un Mondigus évanoui ; Bill et Fleur examinant la maison ; Mr Weasley avec un regard séduit pour tous les objets moldus ; Fol Œil sur le qui-vive ; Tonks commençant à inspecter par la fenêtre en faisant attention de ne rien casser ; Remus en retrait veillant d’un regard sur sa femme ; Kingsley tenant Hagrid par la main car le demi-géant n’avait pas le droit d’utiliser la magie. - Bonsoir tout le monde. A ce que je constate, vous avez réglé le cas de Mondigus les jumeaux, souligna Harry en riant. - Nous, non, on lui a juste fait goûter une nouvelle gourmandise alcoolisé pour qu’il se reprenne. Je crois que la dose était un peu exagérée, indiqua Georges. - Oui mais regarde ce sourire béat, dit Fred. Je ne sais pas à quoi il rêve, mais ça doit être agréable. - Qu’est-ce que vous avez encore concocté tous les deux ? demanda Ron avec curiosité. - Ca, petit frère, il te faudra attendre la majorité de Harry pour le savoir. A ce propos, Harry, pour ton anniversaire …, dit Georges avec un sourire à faire frémir. - Nous t’avons concocté un même alcool que pour Mondigus, et j’espère que tu lui feras honneur, finit Fred avec la même expression que son frère. Harry ne savait pas pourquoi, mais il avait un mauvais pressentiment. Les jumeaux Weasley étaient assez réputés dans leur partie pour que tout le monde sache qu’il fallait se méfier de leur ingéniosité florissante. Maugrey toussota pour rappeler à tout le monde le but de leur visite. N’étant pas encore tout à fait majeur, Harry ne pouvait pas utiliser sa magie sauf cas exceptionnel. Le jeune sorcier sortit de sa poche treize petites figurines d’argile. Remus les agrandit jusqu’à taille humaine. Chaque sorcier se tira un cheveu et l’implanta dans l’une des figurines. Aussitôt elles prirent l’apparence des sorciers au cheveu correspondant. Ensuite, chaque sorcier donna vie à son double. - Parfait, dit Harry. Je vais vous ramener au Terrier. La moto est bien là-bas ? - Pas de problème Harry, assura le demi-géant. Tous les sorciers se donnèrent la main, et le jeune homme téléporta tout le monde. Ginny se jeta dans les bras du jeune sorcier à son arrivée. Il la rassura un moment avant d’enfourcher la grosse moto et de disparaître à nouveau. Il sentit que ses ennemis approchaient, il devait se presser. Il fit sortir tous les doubles et leur tendit un balai. Il grimpa ensuite dans le side-car avec le double de Hagrid. Le double de Maugrey prit les commandes et ordonna à chacun de se préparer. Et tout le monde décolla en silence dans la nuit noire quelques instants plus tard. Après quelques dizaines de minutes, Harry les vit enfin. Le faux Maugrey ordonna de rompre la formation et chaque double tenta d’amener les mangemorts dans des directions différentes. Deux mangemorts suivirent Harry et le faux Hagrid. Mais comparé au livre, il parvint sans difficulté à se débarrasser de leurs poursuivants en neutralisant leurs balais. Alors qu’il commençait à respirer, il sentit son ennemi de toujours approché. Harry se préparait à cet instant. Voldemort apparut devant la moto et le faux demi-géant accéléra d’un coup tandis que le Seigneur des Ténèbres lançait le sort de mort. Le double de Hagrid fit une embardée pour éviter le sortilège pendant que Harry répliquait par un sortilège de désarmement que Voldemort évita. Et une course-poursuite s’ensuivit dans le ciel nocturne. Harry s’était retourné dans sa place pour surveiller Voldemort. Il vit alors quelque chose à laquelle il ne s’attendait que moyennement. Voldemort jetait des sorts avec ses mains et sa baguette. Constatant ce fait, Harry décida de passer à la vitesse supérieure. Concentrant son énergie spirituelle et magique, il lança à nouveau un sortilège de désarment. Le rayon de magie avait une jolie couleur dorée comme dans le livre et atteignit la baguette empruntée de Voldemort qui explosa et frappa l’ennemi qui hurla avant de disparaître. Le jeune sorcier sentit immédiatement les mangemorts disparaître pour rejoindre leur maître. Harry attira à lui tous les doubles d’argile qui avaient cessé de vivre au moment où Voldemort avait poursuivi le jeune sorcier. Il se doutait qu’une certaine contrariété devait régner chez ses ennemis qui n’avaient pas compris le phénomène. Néanmoins, il était assez fier de lui cat tout s’était déroulé comme il l’avait souhaité. Le double de Hagrid et de lui atterrirent en douceur dans le jardin des Weasley. Tout le monde attendait avec angoisse sa venue. Il leur sourit en les voyants. Il leur fit un signe de la main pendant que la moto descendait lentement. A peine descendu que Ginny se précipitait de nouveau sur lui et l’embrassait furieusement. Puis elle se recula pour vérifier que celui-ci ne lui cachait pas une quelconque égratignure. - Ne t’inquiètes pas tant, tout s’est bien passé. Et comme tu peux le constater je me porte bien. Au moment où il finit sa phrase, il se frotta le front en plissant légèrement les yeux. Il ressentait le mécontentement de son ennemi. Il respira calmement pour interrompre sa connexion avec le Seigneur des Ténèbres. Il n’avait pas besoin de connaître les raisons de la colère de celui-ci, il le savait. Cependant, son expression n’échappa pas à ses meilleurs amis qui avaient compris et se regardaient avec angoisse. Au bout de quelques instants, Harry retrouva un visage radieux. Molly invita tout le monde à rentrer. Comme les autres, elle se sentait soulagée. La table fut dressée très rapidement. Maugrey envoya un message à Minerva pour la prévenir que tout s’était déroulé suivant le plan. Puis le vieil auror reporta son attention sur le jeune homme que tout le monde félicitait. - Potter, tout le monde vous félicite, mais je pense que nous n’en avons pas fini. Vous étiez au courant des projets de Mondigus, et vous étiez préparés à cette attaque. Je ne me tairais pas comme tout le monde. Comment saviez-vous ? Harry s’était préparé à cette question. - Ecoutez, comme je vous l’ai déjà dit, nous avons une mission à accomplir. Et vous devez vous entraîner. Quant à ma connaissance des évènements, disons que cela reste un mystère qui se révèle utile. Et non je n’ai pas appris à voir l’avenir. Par contre, durant le mariage de Bill et de Fleur, nous serons attaqués par les mangemorts car le Ministère sera tombé. A partir de ce moment, nous disparaîtrons. Mais je vous tiendrais au courant de notre avancée de la mission. Et durant notre absence, continuez à vous entraîner, c’est tout ce que je vous demande, il en va de vos vies. La tirade du jeune homme fut bien entendue. Sans en dévoiler trop, Harry leur avait bien fait comprendre que les temps à venir seraient assez durs. Une distribution de Whisky Pur Feu fut accueillie avec chaleur par tout le monde. Harry se contenta d’un demi-verre. Il voulait garder les idées claires. Puis Mme Weasley invita tout le monde à se coucher car dès le lendemain, la journée serait chargée. L’anniversaire de Harry ainsi que l’arrivée des parents de la future mariée et la délivrance du testament de Dumbledore. Le lendemain, Harry se réveilla d’excellente. Il était majeur et pouvait utiliser la magie comme il l’entendait. Il se retint de réveiller Ron comme dans le livre. Il savait que ses sorts étaient désormais trop puissants pour ce genre d’amusement. Il se contenta de prendre un verre d’eau et de la jeter à la figure de son ami pour le réveiller. Ron se leva brusquement en bougonnant. - Très drôle Harry, dit-il de méchante humeur. Joyeux Anniversaire tout de même. Je voulais t’offrir un cadeau en particulier, mais je crois qu’il ne te servira à rien. Et je n’ai même pas eu le temps d’en changer. - Pas grave, dit Harry en souriant. Mon plus beau cadeau est que tout le monde soit encore vivant. Je ne pense pas désirer autre chose. - Tu ne comptes pas encore nous entraîner ? demanda avec angoisse son ami. - Non, mais moi je le dois. Je descends, je salue ta mère, et je pars pour une heure. - Mais Harry …. Il ne finit pas sa phrase car son ami avait déjà quitté la chambre en transplanant. Il fit sursauter Mme Weasley en apparaissant dans un grand boum et en atterrissant sur les fesses. - Décidément, j’apprécie définitivement le déplacement instantané, dit-il en se frottant les fesses, plus par réflexe que parce qu’il avait mal. Il se releva et prit Mme Weasley dans ses bras pour une étreinte toute familiale. La vieille sorcière la lui rendit avec bonheur. Ensuite il lui signala qu’il devait partir pour une heure. Il lui promit d’être présent pour le petit-déjeuner avec toute la famille. Et il se téléporta dans le désert de Gobie, son lieu de prédilection pour s’entraîner. Il revint une heure après comme promis. Toute la famille était debout. Et toute la famille lui souhaita un heureux anniversaire. Il les remercia et s’excusa pour monter prendre une douche. Il ne mit pas longtemps et put enfin profiter du commencement de la fête. Pour l’occasion, Mme Weasley s’était encore dépensée sans compter. Et ce n’était que le début. Fred et Georges prirent le jeune homme à part. - Comme promis Harry, tu vas goûter à notre alcool spécial Weasley, commença Fred. - Dites-moi ce qui m’attend, dit Harry avec suspicion. - Que du bonheur, assura Georges. Et pour toi, nous avons mis une dose minimale. Nous ne voudrions pas que tu prennes tes désirs pour la réalité. Cette remarque ne rassura pas du tout le jeune sorcier tout juste majeur. Il but l’alcool d’un coup. Il se sentit d’un coup extrêmement bien, comme si il avait bu une potion de Felix Felicis. Il constata alors qu’il voyait la vie en rose et un sourire de béatitude se dessina sur son visage. Il se sentait heureux comme jamais. Ginny apparut à ce moment-là. Harry se précipita d’un coup vers elle et l’embrassa avec une passion dévorante. La jeune sorcière fut surprise mais répondit au baiser avec la même passion. Les deux frères se congratulèrent. L’alcool qu’ils avaient composé était à base de miel, de mandragore, d’une plante euphorisante, de jus de belladone et de cannelle avec un vin fermenté. Le goût en était onctueux et sucré. Les jumeaux comptaient bientôt mettre en vente ce nouveau produit qui était destiné à détendre les dîners d’affaire. Les deux frères avaient commencé à prospecter auprès du Ministère. Harry finit par relâcher la jeune sorcière car il sentit son énergie lui échapper. En cet instant, il voulait partager de l’amour avec tout le monde, et Ginny en était la principale cible. Et la jeune sorcière était aux anges. Comme la dernière fois que Harry l’avait embrassé avec autant de fougue, un regard de concupiscence s’alluma au fond de ses yeux. Il prit chaque personne dans ses bras pour les remercier. Au début personne ne comprit jusqu’à ce que les jumeaux explosent de rire. Peu après le repas du matin, les Delacour apparurent. Les présentations furent affectueuses, surtout pour Harry. En le voyant, Mme Delacour ne put s’empêcher de réagir comme sa fille Fleur – son charme vélane agit malgré elle. Et Gabrielle ne resta pas elle aussi insensible au charme puissant qui émanait désormais du jeune sorcier. Bien qu’elle ne soit pas en pleine possession de son propre charme, celui-ci lui échappa pour tenter d’atteindre le jeune homme. Ginny se colla à Harry pour bien faire comprendre à sa jeune rivale que Harry lui appartenait. Mais celui-ci ne suivit pas l’échange. Il était joyeux à l’extrême et discutait avec tout le monde. Pour une fois, le jeune sorcier, d’habitude si taciturne, montrait un visage avenant et faisait la conversation. Puis Mme Weasley dressa la table dans la cour qui avait été nettoyée pour l’occasion. En réalité, Harry s’était servi de sa puissance énergétique pour raser complètement le terrain et faire fuir les gnomes. Depuis l’herbe ne repoussait plus. Il avait juste suffi par la suite à aplanir le terrain désert pour accueillir très prochainement le mariage de Bill et de Fleur. Comme dans le livre, les Delacour se trouvèrent être des invités très chaleureux. A midi tout le monde passa à table. Les elfes de l’école avaient été conviés à faire le service. Et Dobby était à leur tête, servant Harry en nourriture à chaque fois que le jeune homme le demandait. Harry voulut même que l’elfe participe à la fête de son anniversaire. La pauvre petite créature protesta vivement en remerciant cependant le noble sorcier. Les Delacour s’étonnèrent de voir la quantité astronomique que le jeune sorcier ingurgitait. La fête battit son plein avec l’arrivée du gâteau d’anniversaire qui représentait un Vif d’Or. Après l’avoir découpé, Harry en servit une première part à l’elfe de maison. Celui-ci se mit à rougir et l’accepta sur l’insistance de Harry. Puis il servit d’autres parts. Il ouvrit aussi ses nombreux cadeaux. Alors que le soleil déclinait, Harry sentit l’arrivée de sorciers. Il prévint Remus et certains membres de l’ordre. Ils s’excusèrent et transplanèrent. Ensuite, le Ministre apparut accompagné de Percy. Comme dans le livre, il demanda à parler en privé au Trio qui le suivit dans le salon. Et sans préambule, il leur annonça qu’ils étaient couchés sur le testament de Dumbledore. S’attendant à une réaction de leur part, le Ministre les fixa. Ils se souriaient mystérieusement et ne semblaient pas surpris. Il leur remit à chacun leurs legs s’attendant à une réponse à chaque fois qu’il posait une question. Et comme dans le livre, ils répondirent par l’ignorance la plus totale. Rufus Scrimgeour ne comprit pas pourquoi, mais il sentit qu’il se faisait manipuler par les trois jeunes gens. Il décida de faire monter la pression sur le Survivant. Celui-ci répondit très calmement au Ministre en lui signalant ses fautes d’appréciation. Le ministre aurait dû voir rouge, mais il hésita devant le calme du jeune homme. Beaucoup de faits troublants laissèrent songeur le ministre quand il prit congés. Premièrement, le Harry Potter qu’il avait vu en fin d’année était totalement différent du Harry Potter qu’il venait de rencontrer. Deuxièmement, le jeune sorcier avait changé physiquement, de façon impressionnante. Et il se dégageait actuellement de la personne du jeune sorcier une assurance et une puissance qu’il ne comprenait pas. Ce sont sur ces sombres pensées que le Ministre transplana avec Percy en dehors de la propriété. Bien entendu, après le départ du Ministre, toutes les personnes présentes voulurent analyser les legs de du défunt directeur. Les trois amis les présentèrent et firent semblant d’ignorer ce que signifiaient les mystérieux présents. Et la soirée d’anniversaire s’éternisa. La fête d’anniversaire se termina très tard. Et deux jours plus tard, ce serait le mariage. Harry avait insisté pour repousser la date du mariage. Il voulait ajouter sa propre protection pour que chaque participant puisse avoir le temps de s’échapper le moment venu. Malgré son euphorie dû à la potion des jumeaux, il s’état un moment retiré seul pour pénétrer l’esprit de son ennemi. Et il avait découvert que la prise du Ministère avait été repoussée car Voldemort souffrait encore de sa main blessée. La nouvelle avait ravi le jeune sorcier. Durant les deux jours précédant le mariage, Harry avait aidé à renforcer les protections autour du Terrier. Comme dans le livre, les préparatifs étaient ennuyeux et Mme Weasley stressait son monde. Mais Harry profitait de l’occasion. Il avait jugé qu’il ne s’était pas suffisamment impliqué dans la préparation du mariage. Molly tenta bien de lui faire comprendre que son aide n’était pas aussi indispensable que cela, mais il insista tout de même. Il continuait aussi à entraîner ses amis. Avec Hermione, ils s’étaient téléportés dans le monde moldu pour différents achats comme pour une tente quatre places et pour divers jouets d’intérieur. Avec leurs achats, ils aménagèrent la tente qui leur permettrait pendant quelques mois de survivre. Hermione l’agrandit pour contenir quatre chambres individuelles. Dans chaque chambre se trouvait un lit et une salle de bain. Une cuisine avait été aménagée avec un salon et un garde-manger. Harry appela Dobby pour le tenir au courant et le mettre en garde contre ses futures sorties. L’elfe rassura le sorcier majeur. Les sorciers ne faisaient jamais attention aux elfes de maison. Evidemment cette réflexion choqua Hermione. Mais pour une fois, elle ne s’emporta avec son S.A.L.E. A la veille du mariage, Mr et Mme Weasley convoquèrent les quatre amis. Ils avaient décidé de leur parler car le comportement de trois des quatre amis ne laissait aucune équivoque sur leur future relation. Harry, pris dans son rôle de sauveur, n’avait pas remarqué certains regards que s’échangeaient ses amis. Depuis qu’il les entraînait, Ron avait commencé à développer ses muscles au plus grand plaisir des regards de Hermione. Ginny ne se lassait pas d’admirer le corps superbe de son sorcier, et certaines idées qu’elle avait auraient pu choquer n’importe qui. Seul Harry semblait de marbre, concentré sur ses objectifs. Arthur demanda à l’un d’eux de sécuriser la pièce afin qu’ils ne soient pas dérangés. Les deux parents ne savaient pas comment aborder le sujet. Leurs enfants avaient toujours su se gérer sur ce point. Ils n’étaient pas dupes que très jeunes les fils Weasley avaient commis certains ravages au sein des cœurs de certaines sorcières. Et pas que dans leurs cœurs. A part peut-être Percy. Si il y a bien un point sur lequel tous les sorciers s’accordaient, c’était justement ce point ; la famille Weasley était reconnue pour être très précoce. - Les enfants, nous savons que vous allez devoir effectuer une difficile mission pendant quelques temps, commença Mr Weasley. - Et vous serez livrés à vous-mêmes, ajouta Mme Weasley. - Je vous ai promis de vous donner des nouvelles aussi souvent que possible, leur rappela Harry. - Nous te remercions Harry, dit Arthur en souriant. Mais nous ne vous avons pas convoqué pour parler de ça – et il parut gêné à ce moment-là. Vous savez, nous avons vu la manière dont vous vous … regardiez. Trois des quatre amis rougirent. Harry ne comprenait pas où voulait en venir Mr Weasley, et l’incompréhension se dessina sur son visage. Les deux parents pouffèrent en silence. - Vous allez bientôt vous retrouver livrés à vous-mêmes, et il ne faudrait pas que … certaines situations ne dérapent à votre contrôle, dit Molly en rougissant. - Je peux vous assurer Mme Weasley que tout sera sous contrôle, assura Harry. Nous nous entraînerons plus que régulièrement en même temps que nous accomplirons notre mission. Nous n’aurons pas le temps de chômer. Tout le monde regarda le jeune homme avec perplexité. Il était le seul à ne pas avoir encore compris où voulait en venir les parents Weasley. Même Ron avait suivi pour une fois. - Oui Harry, souffla avec désespoir Mr Weasley. J’aurais peut-être dû laisser Remus t’expliquer - Mon chéri, c’est à nous en tant que parents de leur expliquer ces choses. - Papa, maman, je crois que nous avons compris, intervint Ginny. A part l’Elu qui croit fermement à sa mission. - Ginevra, ne te moques pas ainsi, la reprit sa mère. Harry est un jeune homme au passé difficile qui plaide en sa faveur. - Je vous remercie Mme Weasley, mais je vais bien, je vous remercie de votre sollicitude. Tout le monde le regarda à nouveau perplexe, se demandant si il le faisait exprès. Ron décida de lui poser la question. - Harry, est-ce que tu as compris de ce dont nos parents essaient de nous parler depuis tout à l’heure ? - Ils s’inquiètent des dangers que nous risquons de rencontrer durant notre périple, répondit avec innocence le jeune sorcier en regardant son ami. Et je veux les rassurer en leur faisant comprendre que je vous protégerais. - Oui Harry, dit Ron en soufflant entre ses dents. Heu Hermione tu lui expliques car là, je crois que c’est désespéré. Harry regarda ses amis et les parents Weasley. Il vit tout le monde rougir. Il devait avoir loupé quelque chose. Ginny eut pitié de lui et se mit sur la pointe des pieds pour le lui faire comprendre. Il recula, offusqué, regardant tout le monde. - Non, mais vous … vous êtes pas bien … vous croyez … je ne pensais pas …, le jeune homme, bégayant fortement, se tournant vers ses amis et vers les parents Weasley. Il prit une profonde inspiration pour retrouver son calme. Il devait retrouver la confiance des parents qu’il respectait le plus au monde. - Mme et Mr Weasley, je puis vous assurer que jamais nous ne ferions … de telles choses, dit-il en rougissant. - Harry tu es gentil mais ce n’est pas nous qui vous ferions la morale si cela se produisait, dit avec sympathie Mr Weasley. Nous vous demandons juste de prendre certaines précautions. Nous savons ce que la peur de perdre l’autre peut nous entraîner à commettre. Le jeune sorcier n’en croyait pas ses oreilles. Les parents venaient de leur donner la permission d’envisager des relations … Il ne put finir sa pensée. Et il regarda en direction de Ginny. Elle avait de nouveau ce regard qu’il n’avait pas compris jusqu’à maintenant. D’un coup, une frousse sans nom s’empara de lui. Il pouvait tout supporter, était prêt à mourir pour sauver ses amis, mais ça. Il reporta son attention sur Ron et Hermione qui se fixaient avec un regard qui ne laissait place à aucun doute. Il prit alors sur lui, et se tourna vers ses amis. - Oh écoutez-moi, ce voyage n’est pas censé permettre de … batifoler. Je vous jure que votre entraînement sera si intense que vous n’aurez pas le temps de vous divertir. Je vous rappelle que nous sommes en pleine guerre, et que tout le monde compte sur nous. Mais si vous préférez penser autre chose, je pense me débrouiller seul. Je n’ai pas de temps à perdre avec vos passions, dit-il froidement. Et sur ce il quitta la pièce pour respirer dehors. Il s’était montré ferme. Mais qu’est-ce qui prenait à ses amis ? Penser à ça pendant qu’il les entraînait afin de survivre cette guerre ! Etaient-ils complètement tombés sur la tête ? Et Arthur et Molly qui donnaient d’une certaine manière leur accord, mais où allait-on ? Il y avait tout de même des choses plus importantes ; détruire les horcruxes ; trouver les reliques de la mort dont deux étaient déjà en sa possession ; préparer la future bataille de Poudlard. Sérieusement, qui penserait à batifoler avec toutes ses contraintes ? Après la guerre, soit. Mais pendant ! A quoi pensaient donc ses amis ? Perdu dans ses pensées, il ne sentit pas et n’entendit pas Mr Weasley s’approcher de lui. Celui-ci l’avait observé tourné en rond en ruminant. Il avait retenu sa fille qui voulait dire à Harry sa façon de penser. Arthur posa sa main sur l’épaule du jeune homme qui sursauta et se mit en garde. - Du calme Harry, ce n’est que moi. - Pardon Mr Weasley, je me suis laissé distraire, s’excusa Harry. - Et c’est une bonne chose car tu es trop sérieux depuis ton retour, Dit Mr Weasley qui enchaîna. Harry, Molly et moi te considérons comme notre enfant, et tu le sais. Et si ce qui doit se passer arrive, tu ne dois pas leur en vouloir ou t’en vouloir. - Mr Weasley, comment pouvez-vous dire une chose pareille ? Je ne les emmène pas avec moi pour que nous … flirtions. J’ai une mission, et j’ai besoin de leur aide pour réussir. Je ne veux pas devoir la leur rappeler pendant notre absence. - Harry, tu ne vois que ton devoir, et c’est une bonne chose. Mais je crois que tu ne te rends pas compte du charme que tu produits actuellement sur la gente féminine. Depuis ton retour, plus d’un homme dans cette maison t’envie et te jalouse. Et savoir que Ron aura bientôt une pareille carrure ne laisse pas Hermione indifférente. Et Ginny non plus à ton égard. - Du charme ?! Ce corps est ma meilleure défense pour contenir la puissance qui est en moi. Il n’est pas là pour servir de gravure de mode. Il a une utilité. Je trouvais ça exagéré dans le dessin animé mais je le comprends maintenant. - Mon garçon, il n’y as pas que ton corps qui fasse ton charme. Il y a aussi tout le reste, tout ce qui te compose. Et tu ne pourras pas empêcher certaines choses de se produire. Je sais que tu n’as pas eu une adolescence normale, et aujourd’hui tu es un homme prêt à prendre ses propres choix. Mais le terme homme n’inclut pas que de te battre. Il te faut aussi vivre. Tu n’es pas une machine programmée à te battre. Tu as des sentiments. Est-ce que tu aimes Ginny ? - Bien sûr que je l’aime, se révolta Harry comme si Mr Weasley l’avait insulté. Et je veux construire ma vie avec elle. - Alors il n’y a aucune raison que tu lui en veuilles ou vice et versa. De même que pour Hermione et Ron. Tu as certes un destin que j’ignore, et cette excursion est peut-être le bon moment pour envisager ton avenir pour l’après Voldemort. Penses-y. Le jeune sorcier n’avait pas envisagé ce point de vue. Arthur fut soulagé d’avoir trouvé les bons mots. Et pourtant un fait chagrinait encore Harry. - Mr Weasley, Ginny n’est même pas majeure, comment peut-elle penser à ça ? - Mon garçon, si tu t’engages avec une Weasley, c’est pour la vie. Ma fille a un tempérament de feu comme le reste de la famille. Et en te choisissant elle a fait le meilleur choix possible. Que pouvons-nous faire à part approuver ? Nous n’allons pas lui faire à la morale alors qu’à peine diplômes, Molly et moi nous sommes mariés sans le consentement de nos parents. Je te conseille de rentrer et de t’excuser. Et ensuite de discuter avec Ginny. C’est en communiquant que tu te sentiras rassuré, crois-moi. Harry regarda le sorcier, son futur beau-père et le remercia. Et ils rentrèrent à la maison. Le jeune homme s’excusa auprès de ses amis. Ensuite il remercia les parents de ses amis. Ceux-ci acceptèrent et lui ordonnèrent à partir de cet instant de les tutoyer et de les appeler par leurs prénoms. Harry sourit devant tant de générosité. Ensuite tout le monde monta se coucher.
L'homme est maître de son destin à quelques actions prêtes, celles des hommes passés, présents et à venir |
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