GenrePolicier/Drame/Contemporain
AuteurMario Puzo
SynopsisAux yeux de ses voisins, Don Vito Corleone est un patriarche, un respectable père de famille qui a su donner à ses enfants une éducation où les rigoureux principes de la morale sicilienne s’adaptent aux nécessités de la vie américaine.
Mais sa vraie famille est plus vaste… C’est l’une des ” familles ” de la Mafia dont il est un des chefs les plus aimés, mais aussi les plus respectés, car il est raisonnable et juste. Pour eux, il est le Parrain. Le Parrain, c’est l’évocation d’un monde souterrain qui sape les fondations de l’Amérique, d’une pègre redoutable que la société voudrait ignorer, mais que de retentissants scandales ne cessent de révéler au grand jour.
De New York à Las Vegas, des somptueuses villas de Hollywood au maquis de Sicile, voici le portrait d’une nation gangrenée par ses syndicats du crime, sa guerre des gangs et ses puissances occultes.
AvisAh, Le Parrain.
Une trilogie qui a marqué (à raison) l’Histoire du Cinéma, mais aussi un roman avant tout.Alors, qu’est-ce qu’il vaut?
Mario Puzo a un style sec, brutal, brut de décoffrage.Ce qui permet de retranscrire de façon précise toute la violence du milieu de la Mafia.
On est également pris dans les affaires des Familles, véritables pieuvres à travers les Etats-Unis et l’Italie, dans tous les domaines.
Mais avant tout cela, Le Parrain, c’est une histoire de famille, une histoire de parents, d’enfants, de frères, de sœurs.Une histoire qui s’écrit dans le sang, les larmes, et les guerres.On y suit des destins lentement brisés ou créés, l’évolution d’un homme, Michael, qui ne se destinait pas à suivre le chemin de sa famille, mais ne pouvait en écarter sa loyauté.
Le Parrain est une œuvre violente, dramatique, qui n’épargne rien, et démonte les mécanismes de la Mafia.A lire pour les intéressés.
D’autant que l’écriture de Puzo est fluide, sans trop de détails.Tout au plus regrettera-t-on parfois une certaine confusion quand arrive un flashback.
Voir aussi la trilogie cinéma.
Le premier film est extrêmement fidèle au livre.
Le deuxième suit les idées du livre enlevées du premier film (le passage sur la jeunesse de Vito et ceux sur Las Vegas) pour les étoffer.
Le troisième est un scénario original, mais dans la lignée (ce qui se comprend, avec Mario Puzo pour seconder Coppola au scénario).
Les Messagers de la Mort
Au Jeu des Trônes, il faut vaincre ou périr. George R.R Martin -
Le Trône de FerLe bien et le mal ne dépendent pas de ce qu'un homme fait, mais de ce qu'il ressent. Philip K.Dick
Le Mal est relatif, annaliste. On ne peut pas lui mettre d’étiquette. On ne peut ni le toucher, ni le goûter, ni l’entailler avec une épée. Le Mal dépend de quel côté on se trouve, de quel côté on pointe son doigt accusateur. Glen Cook -
La Compagnie Noire