De et avec Charlie Chaplin, 1952.
Un comique du music-hall déchu se prend d'affection pour une jeune danseuse paralysée.
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Un pitch de départ basique pour une comédie dramatique finement menée par Chaplin au sommet de son art.
Chaplin, à travers le personnage de Calvero, se confronte à ses propres peurs.A commencer par la plus grande peur de tous les comiques...La perte du public et du rire.
Calvero n'est plus que l'ombre de lui-même, un vieillard alcoolique repensant avec nostalgie à ses jours de gloire passée.Jusqu'à ce qu'il sauve du suicide cette jeune danseuse, à qui il rend le goût de vivre, et retrouve le sien au passage.
Le film est tour à tour drôle et triste, Chaplin livrant une extraordianire performance.On ne baigne pas dans le pathos, mais dans la vie, tout simplement, avec ses hauts et ses bas.Et cela jusqu'à la magnifique et mythique scène finale.
Buster Keaton et Charlie Chaplin réunis pour un grand moment de délire visuel et musical, l'ultime tour de piste d'un clown triste enfin réconcilié avec lui et son public...
Avant une sortie sous les bravos du public et la dureté de la vie.
Chaplin nous offre un film simple, mais particulièrement profond, ainsi qu'une véritable auto-analyse, telle que l'échange entre Calvero et Terry sur le métier de comique...
Un très grand film d'un grand maître du cinéma.Le genre qui rappelle pourquoi on aime tant le cinéma, justement.
Les Messagers de la Mort
Au Jeu des Trônes, il faut vaincre ou périr. George R.R Martin -
Le Trône de FerLe bien et le mal ne dépendent pas de ce qu'un homme fait, mais de ce qu'il ressent. Philip K.Dick
Le Mal est relatif, annaliste. On ne peut pas lui mettre d’étiquette. On ne peut ni le toucher, ni le goûter, ni l’entailler avec une épée. Le Mal dépend de quel côté on se trouve, de quel côté on pointe son doigt accusateur. Glen Cook -
La Compagnie Noire