La suite! Enfin! Mais mieux vaut tard que jamais comme on dit xd:
LE MASSACRE DE TOM SAWYER: SEPTIEME PARTIE
(Alors que nous étions là, en plein milieu de Boston, nos familles devaient déjà être sur le chemin à nous chercher. Et le professeur aussi, certainement, puisque Prissy Andrews faisait partie du groupe. C’était à prévoir. Mais comment allaient-elles deviner que nous étions tous dans le parc d’une si grande ville, aussi loin de chez nous ?)
(Anthony est revenu à Concord en Calèche. Il aperçoit Jo un peu plus loin et ralentit)
Anthony : Oooh ! (le cheval s’arrête) Hey ! Jo !
Jo : (se retourne) Anthony ? Çà alors, tu es déjà revenu de Boston ?
Anthony : (essoufflé) Oui mais crois moi il était temps. Mais ce n’est pas çà le plus surprenant. Là-bas, j’ai vu Amy.
Jo : (étonnée) Comment ?!
Anthony : Oui, c’est vrai. Même qu’elle était accompagnée de tous ses camarades de classe. Mais il n’y avait pas leur professeur. Ils se sont perdus lors d’un voyage scolaire.
Jo : (abasourdie) çà c’est la meilleure ! Mais comment Amy pourrait-elle se trouver à Boston à cette heure-ci ? C’est incroyable ! Si elle aurait été en voyage scolaire elle nous l’aurait dit !
Anthony : (pensif) Maintenant que j’y pense, oui sûrement.
Jo : Et tu n’as même pas songé à la ramener à la maison ?
Anthony : Euh…et bien oui, je le lui avais bien proposé mais d’après ce que m’avait dit sa classe, ils devaient continuer leur route.
Jo : (Le fusillant du regard) Continuer leur route ? J’ai du mal à croire ce que j’entends, là ! Mais comment tu as pu les laisser faire ! Avec Tom dans la meute, Dieu sait où ils doivent se cacher maintenant ! Mais tu ne sais pas où ils comptent aller ?
Anthony : Et bien ma foi, non.
Jo : (furieuse) Alors là ! Je te croyais plus intelligent que çà Anthony ! Il faut vite les chercher et en vitesse !
Anthony : (mal à l’aise) Et bien dans ce cas monte, je t’emmène.
Jo : Non. Vaudrais mieux que j’y aille seule. Tu ferais bien de commencer par prévenir les familles. Çà sera çà de fait ! (Anthony descend de la calèche pour lui céder la place. Jo monte et le regarde, furieuse) Tu n’aurais jamais du les écouter et encore moins les laisser partir tout seuls. Si on ne les retrouve pas au plus vite, je n’ose pas imaginer ce qui pourrait se passer. Yaaa ! (Le cheval trotte et la calèche s’éloigne)
Anthony : hmmm.
(Pendant ce temps, dans le parc de Boston)
Heidi : Frère Jacques, frère Jacques. Dormez-vous ? Dormez-vous ?
Gilbert : Heidi, ce n’est vraiment pas le moment de nous chanter des chansons aussi stupides !
Heidi : Mais j’essaie de consoler Cosette, elle ne fait que de pleurer le sort de sa poupée. (tapotant l’épaule de Cosette qui a le visage caché dans la carcasse de sa poupée)
Huck : Encore heureux que personne n’ait été blessé. Je me demande comment on a pu s’en sortir indemne. C’est un vrai miracle.
Tom : En attendant, je commence à regretter de m’être embarqué dans cette galère.
Flo : Hé, Tom ! Tu n’es pas tout seul. On est là, dans le même pétrin que toi figure toi. Et très franchement je ne te comprends pas. Tu serais le dernier à regretter quoi que se soit d’habitude.
Tom : Sauf que auparavant, je n’avais jamais tué qui que se soit. Et me voilà maintenant coupable de deux crimes ! (la tête dans les genoux, se met à pleurer)
Amy : Et voilà, lui aussi il s’y met !
Cédric : Allons Tom. Çà ne sert à rien de pleurer. Surtout que tu n’y es pour rien, tu ne l’as pas fait exprès. Et la première fois c’était Huck le responsable.
Caroline : Mais oui d’abord ! Quand je pense que tout çà n’est arrivé au départ que pour piquer une stupide canne ! A ta place, j’en serais malade Huck !
Huck : (tripotant toujours la radio) Bon et alors ? On en verra d’autres. Fais pas ta chochotte Tom.
Susie : Bon, examinons la situation. Nous avons frôlés la mort de près à bord de… cet engin (regardant le camion), nous avons atterri dans le parc d’une grande ville et nous savons laquelle, Boston. Problématique : Comment allons nous rentrer chez nous ? Bilan négatif : Nous ne savons pas conduire correctement cette machine. Bilan positif :…
Anne : Charlie Sloane se trouve à des kilomètres de là où nous sommes.
Susie : Ben….euh…ouais.
Diana : Huck ! Pollyanna ! Descendez de ce camion ! On ne sait jamais, s’il redémarre !
Huck : Hey ! Moi j’essais de mettre de la bonne musique ! C’est Pollyanna qui veut le faire démarrer. (Pollyanna se trouve à la place du conducteur et identifie chacune des commandes)
Amy : Huck, au lieu de perdre ton temps avec des conneries, tu devrais aller vérifier s’il n’y a pas quelque chose de mangeable au fond du camion. Je commence à avoir faim moi !
Caroline, Flo, Susie : Moi aussi j’ai faim !
Anne : J’éprouve moi aussi une sensation désagréable au ventre, là. Cette douleur effroyable qui me presse les entrailles ne me laissera pas en paix tant que je n’aurais pas apaisé mon estomac de quelques douceurs.
Huck : (râleurs) Raaah ! Les filles, je vous jure ! (Il se faufile au fond du camion et Pollyanna reste devant)
Tom : (les larmes aux yeux) Comment je vais expliquer tout çà à Tante Polly ?
Elle va s’effondrer en l’apprenant !
Gilbert : (Agacé) Attend déjà qu’on rentre avant de te faire des films. Parce que je crois qu’on n’est pas prêt de retourner chez nous !
(Un bruit épouvantable provenant du camion attire l’attention de tout le groupe)
Gilbert : Huck ! Mais qu’est ce que tu fous ?!
(On voit l’écureuil de Pollyanna sortir du camion et se réfugier sous le tronc d’un arbre. Pollyanna est par terre, sonnée avec le volant arraché du panneau de commande dans les mains)
Pollyanna : C’est… C’est rien ! Vais bien ! Le volant m’a échappé des mains…
Amy : Bon sang mais quelle gourde ! (monte dans le camion et aide Pollyanna à se relever) Arrête maintenant, çà ne sert à rien. Ce machin truc chouette à faillit nous tuer une fois, alors essayons d’éviter d’autres pépins !
Huck : Ne parle pas trop vite Amy.
Amy : Hein ?
Huck : Venez voir. (Tous montent à l’arrière de la camionnette pour finalement découvrir Prissy Andrews, évanouie, blessée à la tête)
Tom : Oh merde ! Je l’avais complètement oublié celle là !
Cédric : On l’avait complètement oublié. La pauvre ! Elle a l’air gravement blessée.
Caroline : (choquée, proche d’éclater en sanglot) Elle…Elle saigne ! Il y a du sang ! Elle est morte, j’en suis sûre !
Diana : Oh mon dieu ! Qu’est ce qu’on peut faire ?
Flo : Il faut appeler un médecin !
Gilbert : çà c’est une bonne idée ! Tu connais un médecin ?
Flo : Mon père est médecin mais il est chez nous et c’est assez loin.
Gilbert : (sur les nerfs) Et appart lui, t’en connais un autre ?
Flo : Non.
Gilbert : Alors arrête donner des idées dans le vent !
Flo : çà c’est une bonne idée.
Pollyanna : (sonnée, toujours le volant dans les mains) Il ne faut pas paniquer ! Il ne faut jamais perdre l’espoir car même dans les moments les plus sombres…(Huck la frappe) Aie !
Tom : (A bout) Oh noooon ! Pas une troisième ! Pas une troisième !
Caroline : Comme on dit, jamais deux sans trois.
Huck : Au pire, vu qu’il n’y a pas de bouffe dans la camionnette, on pourrait la manger.
Tous : T PAS UN PEU CINGLE ?!
Huck : Ben et après ? Elle est sûrement morte sinon elle serait déjà réveillée. Et puis elle ne nous servait à rien. Autant qu’on la dévore et qu’elle nous soit utile au moins une fois. Je suis sûr que c’est ce qu’elle aurait voulu.
Tom : (se jetant sur Huck) Mais ma parole, t’es devenu complètement malade Huck ! Tu te rends compte de ce que tu dis ?! Depuis quand une camarade de classe même décédée est un gibier ?!
Huck : Depuis aujourd’hui, qu’on n’a rien à bouffer et qu’on crève de faim !
Flo : Beurk ! Moi je refuse de faire une chose pareille ! Même sur mon île on n’a jamais mangé de la chair humaine !
Anne : Attendez ! (elle s’approche de Prissy et tâte son pou) Elle est encore vivante. J’entends son cœur qui bat.
Tous : Ouf ! Huck : Zut !
Anne : Il faut l’emmener chez un médecin, c’est la seule façon de la sauver.
Une voix : (provenant de dehors) Vous avez bien dit, un médecin ?
Caroline : Vous avez entendu ?
(Tous pointent leur tête hors de la camionnette et voient une fille aux cheveux courts et noirs s’avancer vers eux)
Nan : Dans ce cas, je suis celle qui vous faut !
Huck : D’où elle sort celle là ?
Susie : Vous la connaissez ?
Amy : Moi pas en tout cas.
Diana : Je me demande qui est cette fille et d’où elle sort.
Tom : (souriant) On s’en fou tant qu’elle peut nous aider !
Nan : (avec une valise remplie à ras bords sous le bras) Il me semble que vous avez besoin d’un médecin.
Huck : Ouais, et t’es qui toi ?
Nan : (joyeuse, d’un air un peu vantard) Il se trouve que je suis…Un médecin !
Heidi : (perplexe) C’est drôle, j’ai l’impression d’avoir déjà entendu cette réplique quelque part.
Nan : Mon nom est Annie Harding, Nan pour les amis, allias Docteur J.D Gady ! Pour vous servir. Et à ce que j’ai entendu, je tombe pile au bon moment ! Puis-je voir mon patient ?
(Nan examine attentivement Prissy. Tom est angoissé, les autres aussi mais Huck sifflote)
Nan : (d’un air professionnel) Elle est en piteux état mais je peux la soigner sans aucun problème. Elle a reçu un choc violent à la tête durant votre accident provoqué sans aucun doute par cette caisse. (Montre la caisse couverte de sang)
Flo : (ironique) Oh non c’est vrai ? Heureusement que tu nous l’as dit, on n’aurait jamais deviné !
Nan : (ouvre sa valise et en sort un rouleau de bandage, une compresse et une bouteille d’eau) Heureusement aussi que j’ai toujours mon matériel sur moi. Elle devrait se réveiller dans quelques minutes après cette bonne compresse d’eau fraîche sur le front.
Huck : Quelle bonne nouvelle !
Tom : Géniale ! Tu es géniale ! Merci Nan !
Nan : Dr J.D Gady quand j’exerce mon métier s’il vous plaît !
Tom : Si tu veux.
Nan : Bon maintenant que j’ai fait ce que j’avais à faire, je n’ai plus qu’à m’en aller. A moins que vous vouliez que j’examine cette fille aussi. (montrant du doigt Pollyanna qui court avec le volant dans les mains, l’air désorientée)
Pollyanna : (sonnée) Broumbroum ! Broumbroum !
Tom : Non çà ira, elle va s’en remettre. Çà lui arrive souvent de péter un câble. Mais attends ! Tu pourrais peut-être nous aider. Tu es de quelle époque ?
Nan : Ben chez moi on est en 1882 pourquoi ?
Tom : Dans ce cas laisse tomber, tu ne saurais pas comment faire marcher correctement ce bidule.
Nan : (regardant le camion avec curiosité puis devenant rouge) J’hésitais à vous demander ce que c’était pour être franche héhé !
Cosette : (sanglotant) Avant que vous partiez, vous ne pourriez pas faire quelque chose pour Catherine ? (montrant sa poupée à la tête toute cabossée)
Nan : (fixant la poupée puis s’exclamant) Hey ! Je suis médecin moi, pas chirurgien !
Anne : Je crains que dans l’état ou elle est, on ne puisse plus rien faire pour elle Cosette. Il faut se rendre à l’évidence. Mais dis-toi tout simplement qu’elle est bien, là ou elle est. Elle n’est pas perdue. Son âme est tout simplement montée au ciel parmi les autres âmes et qu’elle veille sur toi pour l’éternité. Son âme ne mourra jamais et elle sera toujours là-haut pour te protéger.
Cosette : …snif snif…C’est vrai ?
Anne : Mais oui bien sûr. Et dis toi qu’elle t’es reconnaissante de tout ce que tu as fait pour elle et que çà, elle te le rendra bien même si elle est au ciel. L’amitié dure même dans la mort et même si elle t’a quitté pour un monde meilleur que le notre, tu ne dois pas en éprouver de la peine. Tu dois être heureuse, au contraire et faire face à la vie non pas avec un visage larmoyant, mais avec le sourire car c’est ce que ta poupée souhaiterait. Crois moi, Adeline n’oubliera jamais que tu as été si bonne pour elle et tout le temps que vous avez passé ensemble.
Cosette : Snif….Elle s’appelle Catherine.
Anne : Oui bof, c’est pareil.
Gilbert : (soupirant) Désolé de te dire çà Anne, mais on aurait cru entendre Pollyanna.
Huck: Moi pour une fois, je suis content qu'elle nous ait fait son monologue. Tant que la petite blonde s'est arrêté de chialer.
Anne : Tu devrais méditer cet exemple Gilbert et vous autres également. Le langage de la communication se doit d’être utilisé au maximum. Je suis peut-être un peu bavarde, c’est vrai mais néanmoins j’aime beaucoup parler car pour moi, c’est la meilleure façon de faire ressentir aux autres ce que l’on éprouve à l’intérieur de soi. D’autres êtres, supérieurs à nous, comme les arbres et les fleurs, ne peuvent pas parler mais ils en disent davantage et cela, à leur façon. Nous devrions être plus attentifs à ce qui nous entoure et prêter une oreille attentive aux merveilles qui constituent notre monde. Je trouve vraiment dommage que la plupart n’y prête même pas attention et ne se soucie pas de ce que peux ressentir la nature car c’est une grande part d’égoïsme et…
Nan : (à l’oreille de Diana) Elle souffre de ce que j’appelle la maladie du blabla. (Lui tendant une seringue) Une piqure à chaque fois que çà lui prend et après vous êtes tranquille.
Diana : (tenant la seringue, mal à l’aise) Euh…….Merci.
Nan : (saluant le groupe) Bon, vous n’avez plus besoin de moi. Alors il faut que j’y aille ou Miss Jo March va se faire du souci.
Amy : Jo March ? Hey ! Tu connais ma sœur toi ?
Nan : Ta sœur ? Ce n’est pas possible ! Tu ne peux pas être la sœur de Mme Jo ! Tu es trop jeune !
Amy : Bien sûr que si, je suis sa sœur ! Amy March, çà ne te dis rien ?
Nan : (fixant Amy) Si, c’est celle que moi et les autres nous appelons notre tante. (riant) Mais elle à plus de vingt ans, ce n’est pas une gamine !
Amy : (outrée) Je ne suis pas une gamine ! Votre tante ?
Nan : (toujours fixée sur elle) Je dois dire quand même que tu lui ressemble étonnamment. Tu es de quelle époque ?
Amy : Ben de 1863. La guerre quoi.
Tom : C’est quoi ce bazar ?
Nan : A oui je sais ! (riant) On l’étudie en ce moment en histoire !
Amy : Très drôle.
Huck : C’est quoi ces conneries ?
Nan : Et t’as quel âge ?
Amy : 7 ans et demi. Qu’est ce que çà fait ?
Nan : (pensive) Ma tante en a 26….hmmm mouais, çà se peut.
Flo : Vous trouvez que c’est le moment de faire du calcul ?!
Amy : (effarée) Alors si je comprends bien, tu es la fille de Jo ?
Nan : (éclatant de rire) Non, bien sûr ! Mme Bhaer est mon institutrice. Mr Bhaer, son mari est mon instituteur.
Amy : (gros yeux) Mr Bhaer ? C’est qui celui-là ?
Nan : Mr Friedrich Bhaer, le mari de Mme Jo.
Huck : On s’en fou.
Amy : (tout bas) Donc Jo ne sera pas avec Laurie finalement. (souriante)
Nan : Excuse moi, je n’ai pas bien entendu. Tu as bien dit Laurie n’est ce pas ?
Amy : (toute rouge) Euh….oui.
Nan : C’est drôle c’est comme çà que Mme Jo appelle le mari de notre tante.
Amy : QUOI ??????
Nan : Oui, Tante Amy a épousé Mr Laurence et même qu’ils ont eu une petite fille, Bess.
Amy : (joyeuse) C VRAI ?
Tom : (énervé) Ce n’est pas pour dire mais on s’en fou complètement de votre vie et de votre future vie ! Déjà ce n’est pas bien de faire des spoilers même si on en raffole ! Amy, je te signale qu’on doit trouver quelqu’un pour nous aider à faire marcher ce camion !!!!
Nan : Mais je connais des gens qui sont sûrement capables de conduire c’t’engin. Jervis il sait lui.
Cédric : Drôle de nom.
Tom : Un nom à la gomme oui ! Et ou il est ce type ?
Nan : Attendez moi un petit instant. Il est au bar d’à côté avec Judy. Je vais lui dire que vous avez besoin de lui. (elle s’en va)
Diana : On peut remercier cette fille. Elle nous ait bien tombés dis donc. Amy, çà ne va pas ? Amy ?
Amy : (rêveuse) Quand je serai grande, je me marierai avec Laurie. C’est merveilleux ! Quand je dirai çà à Jo, elle va être verte !