Les Malheurs de Sophie est un dessin animé que je trouve profondément émouvant, je l’aime beaucoup. Il est d’une tristesse ! Je pleurais souvent.
Sophie est un personnage tant attachant, elle est si mignonne, et très gourmande hi hi
Le physique et le caractère de Camille et Madeleine ont été complètement inversés (par rapport au roman) mais ça ne m’a pas dérangée.
J’ai apprécié retrouver la Sophie du roman.
J’aimais la relation entre Sophie et Paul, entre Sophie et Mme de Réan (j’en parle dans leurs topics).
J’insiste, mais j’aurai vraiment aimé voir Sophie et Paul mariés, et voir Léon marié à Marguerite.
J’ai aussi aimé la relation entre Sophie et Lucie : Sophie aime tant Lucie, elle lui disait « ma Lucie ».
Mme de Réan avait déjà songé à la faire partir car elle était trop permissive, mais elle a cédé à Sophie qui a pleuré hi hi…
Lucie s’occupait de Sophie depuis qu’elle est venue au monde leur lien était fort.
J’ai trouvé le départ de Lucie triste.
Les retrouvailles entre Lucie et Sophie m’ont émue.
Lucie disait à Sophie : « Je reconnais bien ma petite sauvageonne ; Vous étiez si gourmande »
Sophie a enduré tant de malheurs, le naufrage est un moment si triste.
C’était aussi trop triste quand Sophie pleurait la mort de sa mère et que Ma’Vone la consolait.
Mme Fichini est une véritable horreur ! Elle me fait penser à Ratcliffe (Pocahontas).
Le jour de son mariage avec le père de Sophie, la statuette représentant le marié est tombée et fut écrasée par Fedora (sans le faire exprès).
A cet instant, Sophie a ressenti quelque chose : c’est vraiment un signe du destin. Les terribles malheurs commençaient.
Dès le jour de son mariage, Fedora a battu Sophie.
Et quand elle a fouetté Sophie, comme c’était révoltant et triste !
Le sang du père de Sophie n’a fait qu’un tour en voyant sa fille dans cet état, il a giflé Fedora, c’était bien fait !
Il s’est rendu compte, mais trop tard du mauvais choix qu’il avait fait. Il pensait qu’elle aimerait Sophie comme sa propre fille.
Heureusement que Sophie avait Ma’Vone, leur séparation m’a émue. Elle surnommait affectueusement Sophie « doudou » hi hi…
J’étais très émue lorsque Sophie est rentrée en France, notamment lorsqu’elle pleurait quand le portrait de sa mère dans sa chambre a été retiré sur ordre de Mme Fichini. Quelle cruauté !
Sophie a de suite été déterrer sa chère poupée, c’était la seule chose qui lui restait de ses souvenirs heureux en famille. Et lorsque la poupée fut enterrée une seconde fois, c’était là le symbole de la fin définitive des craintes et des soucis de Sophie.
Le père de Sophie a subi un choc émotionnel intense depuis le décès de sa femme, ce qui a malheureusement conduit à sa mort très rapide.
C’était si triste, surtout que Sophie n’avait pas le droit d’être à son chevet, ce qui l’a profondément affectée, elle ne s’en est pas remise.
Mme Fichini est vraiment une femme horrible et répugnante, sa façon de manger comme une ogresse, avec grand bruit et rapidité est dégoutante.
Son comportement à l’égard de Sophie est plus que révoltant. Elle la battait comme une folle, sans pitié, elle était sans cœur, c’est affolant.
Sophie n’avait pas le droit de boire jusqu’au diner, elle n’avait le droit qu’à un seul verre d’eau par jour !
Mme Fichini disait aussi de bien mauvaises paroles à l’encontre de la petite Sophie : « Mauvaise bête qui me rendra folle, Sophie est insupportable, si je pouvais m’en débarrasser plus souvent ! Cet enfant est d’un tel embarras ! »
Quand Sophie se noyait dans la mare, le souvenir du naufrage est apparu dans son esprit, avec sa mère, c’était émouvant.
Mais Mme Fichini se fichait complètement que Sophie ait failli perdre la vie, elle l’a battue.
Elle dit que le fouet est le meilleur moyen pour élever les enfants, que le fouet est le meilleur des maîtres.
Lorsque Camille ne voulait pas révéler qui était le responsable du vol des poires, Mme Fichini s’est exclamé à Mme de Fleurville : « Fouettez-là, elle avouera »
Voilà une curieuse façon de concevoir l’éducation des enfants.
En se faisant fouetter, certains avoueraient n’importe quoi pour que les coups cessent.
Je ne sais pas si c’est parce que j’ai recherché ce qu’il pouvait y avoir de bon en Mme Fichini mais j’ai trouvé que c’était au moins « gentil » de sa part d’envoyer Simon pour dire à Sophie qu’elle avait oublié ses affaires.
Elle lui a laissé le choix : les recevoir au château de Mme de Fleurville ou retourner passer la nuit chez elle.
Sophie était profondément traumatisée par Mme Fichini : quand elle a vu un petit singe se faire maltraiter par sa mère, Sophie pleurait, cela lui faisait rappeler les maltraitances que lui infligeait sa belle-mère.
Sophie disait qu’elle ne pouvait plus marcher après avoir été battue.
Elle vivait dans la peur terrible constante que Mme Fichini ne vienne la reprendre, pauvre Sophie !
Le repentir de Mme Fichini m’a marquée. A l’agonie de la mort, elle a eu des regrets.
Elle a dit à Sophie : « J’étais injuste, j’étais jalouse » et lui a demandé pardon.
Sophie lui a dit : « Je vous pardonne bien sincèrement ».
Mme Fichini lui a répondu : « Merci mon enfant » et est morte juste après. Elle n’attendait que le pardon de Sophie pour pouvoir mourir la conscience apaisée, soulagée.
Cette scène m’a marquée et m’a vraiment émue.
Sophie a dû faire un immense effort pour lui pardonner, cela n’a pas dû être facile.
C’est la preuve d’une très grande force que d’avoir pardonné à Mme Fichini pour tout le mal qu’elle lui a fait subir.
Je crois que Mme Fichini craignait l’enfer, la mort lui a fait peur, elle a sincèrement regretté ses agissements.
Je crois aussi qu’elle a, en quelque sorte, payé le mal qu’elle a fait à Sophie en tombant si gravement malade, et sa mort imminente lui a fait prendre conscience de ses agissements cruels et inhumains.
Elle s’est donc repentie, je pense qu’elle était sincère.
Mme de Fleurville est le personnage que je préfère dans ce dessin animé.
C’est une mère et une femme formidable.
En plus, elle est raffinée, aimante, très douce, affectueuse. Je me suis retrouvée un peu en elle.
Ce qu’elle a fait pour Sophie est merveilleux. Si Sophie a pu se reconstruire, c’est bien grâce à Mme de Fleurville qui lui a redonné la chaleur d’un foyer, c’est une vraie mère pour Sophie.
Elle voulait soustraire Sophie aussi souvent à l’emprise de cette femme odieuse (Mme Fichini).
« Je t’aime de tout mon cœur » disait-elle à Sophie, comme c’est touchant !
Elle disait que cela lui fendait le cœur de devoir punir Sophie (au cabinet de pénitence).
Les moments où Sophie était au cabinet de pénitence étaient d’ailleurs très émouvants.
Mme de Fleurville a procédé par étapes, et pour montrer à Sophie qu’elle avait confiance en elle, et pour que Sophie ait notamment confiance, elle a fini par ne pas fermer à clé le cabinet.
Il y a plusieurs moments touchants entre Sophie et Mme de Fleurville, notamment :
- Sophie disait à Mme de Fleurville : « Je vous aime tellement. Je voudrai rester toujours avec vous. »
- Quand Sophie disait seule à sa poupée : « J’aimerai tellement embrasser ma vraie maman et mon vrai papa », c’était très émouvant. Mme Fleurville pleurait en entendant cela. Et elle est rentrée dans la chambre de Sophie pour la serrer dans ses bras.
Cette scène est tellement émouvante !
- Quand Sophie s’était perdue dans la forêt et qu’elle a été retrouvée saine et sauve, Mme de Fleurville lui a dit que si elle était morte, elle ne l’aurait jamais supporté, elle lui disait : « Mon enfant », « Ma petite », elle lui a dit qu’elle tient à elle comme si elle était sa propre fille, tout en la serrant contre elle.
Cette scène m’a tant touchée et émue.
L’annonce officielle de l’adoption de Sophie était un très beau moment.
M. de Rugès lui disait « Ma fille » et Sophie l’appelait « Mon père ».
J’étais émue quand il lui a dit qu’il était vraiment très heureux de pouvoir l’appeler ainsi (« Ma fille »).
J’étais émue aux larmes de voir Sophie adulte car à cet instant j’ai pensé à ses parents, ils seraient si fiers de voir ce qu’est devenue leur fille, une belle jeune femme épanouie.
Et c’est aussi grâce à Mme de Fleurville, quelle femme admirable !